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autoroute française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'autoroute A79, ou A79, surnommée La Bourbonnaise, est une autoroute française reliant Montmarault (Allier) à Digoin (Saône-et-Loire). Longue de 92 km, elle fait partie de la route Centre-Europe Atlantique (RCEA), dont elle constitue le tronçon central, et de la route européenne 62. Elle est mise en service le et inaugurée le .
Autoroute A79 | ||
L'autoroute A79 après la barrière de péage de Deux-Chaises, en direction de Mâcon, le . | ||
Autres dénominations | La Bourbonnaise | |
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Historique | ||
Inauguration | ||
Ouverture | ||
Classement | 2022 (par mise aux normes autoroutières de la N 79) | |
Caractéristiques | ||
Longueur | 92 km | |
Direction | ouest / est | |
Extrémité ouest | A71 E 11 à Montmarault | |
Intersections | N 7 à Toulon-sur-Allier | |
Extrémité est | N 79 à Digoin | |
Réseau | Autoroute française, également E 62 | |
Territoire traversé | ||
Régions | Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté | |
Départements | Allier, Saône-et-Loire | |
Villes principales | Moulins, Dompierre-sur-Besbre, Digoin | |
Exploitation | ||
Concessionnaires | APRR de Montmarault à Sazeret ALIAE (Autoroute de Liaison Atlantique Europe) de Sazeret à Digoin |
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Vitesse maximale | 130 | |
Vitesse maximale poids lourds | 90 | |
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Traversant le département de l'Allier d'ouest en est, cette autoroute se substitue à la route nationale 79. Elle est concédée à APRR (sur les quatre premiers kilomètres de son tracé au départ de Montmarault) et ALIAE (Autoroute de liaison Atlantique Europe) sur le reste de son parcours.
Elle est la première autoroute de France à être équipée de péages en flux libre.
Une autoroute à flux libre n'a pas de barrière de péage mais se base sur une signalisation ad hoc. Autrement dit, sans avoir payé sous 72h (par application mobile, via le biais du site web, ou sur une borne de paiement à proximité d'une aire de repos), l'usager peut y être pénalisé[1].
L'organisation d'un débat public relatif à l'accélération de la mise à 2 × 2 voies de la RCEA entre Montmarault d'une part, et Mâcon (par la RN 79) et Chalon-sur-Saône (par les RN 70 et 80) d'autre part, a été décidée par la commission nationale du débat public le , compte tenu de « l'intérêt national du projet », « l'impact du projet pour le développement économique du territoire » ou « les modifications du statut de l'infrastructure concernée »[DP 1]. La mise en concession de la RCEA aurait permis l'achèvement de la mise à 2 × 2 voies pour 2017 alors qu'un aménagement sur crédits publics aurait nécessité plusieurs décennies, mais avec la contrainte d'un péage pour la première option[DP 2]. Le débat public s'est tenu du au [2] et a mobilisé des centaines de participants[3]. Seul un tiers du linéaire était aménagé en 2 × 2 voies en 2020[EP20r 1].
Le , la décision ministérielle consécutive à ce débat public est publiée et aboutit sur une mise en concession autoroutière[4].
À l'automne 2012, le ministre des Transports décide de confier une mission d'expertise au CGEDD. Le , Frédéric Cuvillier se déplace sur la RCEA pour présenter les modalités de poursuite d'aménagement de la section de la RCEA entre l'A71 et Digoin. Le projet devait être composé de péages à système ouvert au Montet, à Montbeugny et à Molinet, conserver les échangeurs existants pour la desserte locale et augmenter le nombre d'aires de repos pour les poids-lourds en transit. Les travaux devaient se terminer en 2020 et coûter 361 millions d'euros[5].
La mise à 2 × 2 voies de la RCEA dans l'Allier répond à une question de sécurité routière, puisque le nombre d'accidents graves, essentiellement des collisions frontales avec des poids lourds, y était très important sur la route nationale 79[6].
Le projet d'aménagement de la RCEA à 2 × 2 voies, inscrit au schéma directeur routier national de 1992 dans un objectif de désenclavement des régions traversées, était déclaré d'utilité publique dès 1995. Cette déclaration d'utilité publique conférait le classement de route express à la portion de la RCEA dans l'Allier assurée à l'époque par les routes nationales 145, 1079 et 79[DP 3].
À la suite de la visite ministérielle du , des réunions de concertation (comités de pilotage, ateliers techniques) se sont déroulées jusqu'en 2017. Le comité de pilotage, présidé par le préfet de la région Auvergne, était composé de services de l'État (préfecture, DREAL Auvergne, DIR Centre-Est, etc.), d'élus et de représentants du conseil régional d'Auvergne, du conseil général de l'Allier, des parlementaires et des intercommunalités concernées par le projet, des représentants économiques (dont les CCI de Moulins-Vichy et de Montluçon-Gannat), syndicaux et associatifs[7].
Des comités de pilotage se sont tenus le (configuration de quatre échangeurs — Montmarault, Le Montet, la RN 7 et celui de Montbeugny qui doit être créé avec la RD 53 —, éventuel adossement de la concession de la section comprise entre l'A71 à Montmarault et Le Montet, franchissement de la réserve naturelle du Val d'Allier, péage)[8], le (observations des ateliers techniques des 16 octobre et 20 novembre sur les échangeurs, franchissement de l'Allier et système de péage)[9] et le (périmètres du projet soumis à déclaration d'utilité publique et de la future concession)[10].
Une enquête publique relative à la mise à 2 × 2 voies de la route nationale 79, par concession autoroutière, entre Montmarault et Digoin, s'est tenue du 25 avril au [11],[12] sur les 23 communes concernées par le tracé[13].
Le , la commission d'enquête a émis un avis favorable à ce projet, avec sept recommandations[6] :
Elle émet également un avis favorable pour la mise en compatibilité des documents d'urbanisme de six communes concernées par le tracé (Sazeret, Besson, Chemilly, Dompierre-sur-Besbre, Molinet et Digoin) et pour le classement de la partie bourbonnaise de la RCEA dans la catégorie des autoroutes[14].
La route franchissant la rivière Allier entre Chemilly et Toulon-sur-Allier passe dans le périmètre de la réserve naturelle nationale du val d'Allier ; une deuxième enquête publique spécifique est donc nécessaire. Le décret du portant création de cette réserve naturelle interdisant des travaux majeurs « sauf pour des travaux d'entretien », cette enquête a pour objet la modification de l'article 12 pour autoriser les travaux « de terrassements, d'assainissement, de construction d'ouvrages et de chaussées »[15]. Le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable pour cette modification, assortie d'une recommandation pour l'État, de l'exemplarité des mesures de protection du site[16].
Le projet est déclaré d'utilité publique par le décret no 2017-579 du . C'est ce décret qui, à l'issue des travaux, confèrera le statut autoroutier à cette portion de la RCEA qui deviendra l'A79[17]. À la suite de cette déclaration, une procédure d'attribution du contrat de concession a été lancée[18].
Le projet de mise à 2 × 2 voies de la RCEA dans l'Allier est soumis à une enquête publique parcellaire, décidée par un arrêté préfectoral du , et tenue du 25 novembre au [19],[20].
Les parcelles privées et publiques concernées par les travaux sont déclarées cessibles pour cause d'utilité publique par la société concessionnaire par l'arrêté préfectoral du [21].
Une enquête complémentaire relative à une demande d'autorisation environnementale concernant diverses autorisations (loi sur l'eau, réserve naturelle nationale du val d'Allier…) a été décidée par un arrêté préfectoral du . Elle devait se tenir du 23 mars au avec huit permanences organisées dans sept mairies, et le dossier consultable dans les mairies des vingt communes concernées par le tracé (en incluant Digoin, où la route est déjà aux normes autoroutières)[EP20r 2]. Une visite de terrain par le maître d'ouvrage du projet devait être organisée le 16 mars, mais la pandémie de Covid-19, qui a abouti à un confinement généralisé de la population le lendemain, a contraint la commission d'enquête à annuler cette visite à titre préventif[EP20r 3] et la préfecture de l'Allier à modifier les dates de l'enquête. Le , soit le lendemain de l'entrée en vigueur de l'état d'urgence sanitaire, une ordonnance stoppait toutes les enquêtes publiques qui se seraient déroulées pendant la période de confinement, sauf exceptions dont faisait partie cette enquête complémentaire, justifiée par la préfecture par l'intérêt national du projet et l'urgence de sa réalisation du fait d'une forte accidentologie constatée[EP20r 4]. Un décret du autorise la reprise de l'enquête publique pour ce projet[22] et un arrêté préfectoral modificatif prolonge l'enquête publique jusqu'au [23].
En conséquence, l'enquête a été organisée de façon dématérialisée[24]. Une réunion publique, programmée le 2 juin 2020[25], s'est ainsi tenue sur une plate-forme numérique spécifique, sans toutefois rencontrer de succès (« moins d'une quarantaine d'auditeurs ») en raison de la fracture numérique encore présente dans l'Allier, département rural, mais aussi du calendrier (ponts de mai) et des restrictions sanitaires (sortie de confinement)[EP20r 5].
Le dossier prévoit plusieurs modifications par rapport à la déclaration d'utilité publique, telles que la construction d'un viaduc neuf sur la rivière Allier, la modification du système de péage (remplacé par un péage en flux libre) ou le déplacement de l'échangeur avec la route nationale 7 compte tenu de la décision de créer une aire de service à Toulon-sur-Allier[EP20r 6].
Le , un avenant au contrat de concession de la société APRR est approuvé par le décret no 2015-1044[26] pour réaliser la reconfiguration de l'échangeur de Montmarault entre l'A71 et la RN 79 et son élargissement à 2 × 2 voies sur 2,5 km. Le transfert de gestion s'est effectué le [27].
Le , deux ans après que le projet a été déclaré d'utilité publique, le gouvernement annonce le nom du concessionnaire autoroutier pressenti unique pour réaliser l'autoroute A79. Il s'agit du groupement Eiffage SA – APRR[18]. Ce choix répond à une logique territoriale car APRR est la seule société concessionnaire d'autoroutes présente dans le département de l'Allier et elle gère déjà l'autoroute A71[28].
Le contrat de concession de l'A79 est approuvé par le décret no 2020-252 du (Journal officiel du 15)[29]. Ce contrat, d'une durée de 48 ans, porte sur « financement, la conception, l'aménagement, l'élargissement, la mise au standard autoroutier ainsi que l'exploitation, l'entretien et la maintenance » des 89 km de la route nationale 79[30].
L'aménagement et ses diffuseurs ont été présentés lors du premier comité de pilotage qui s'est tenu le [8].
Le maître d'ouvrage souhaite conserver tous les échangeurs existants lors de la transformation de la RCEA en autoroute, avec quelques modifications :
Le premier comité de pilotage de 2013 indiquait, lors de la présentation du projet, la création de quatre aires : une aire de service à Cressanges, ainsi que trois aires à Thiel-sur-Acolin, à Dompierre-sur-Besbre et à Pierrefitte-sur-Loire. Une autre aire était prévue également à Molinet[8]. Néanmoins, le centre routier de Toulon-sur-Allier, géré par la communauté d'agglomération de Moulins, n'a pas été inclus dans la concession[10].
Le projet d'une aire de service à Cressanges a reçu une forte opposition des participants à l'enquête publique de 2016. Certaines collectivités, dont la communauté d'agglomération de Moulins, souhaitaient voir l'aire de service déplacée à Toulon-sur-Allier[EP16r 2]. Ce déplacement est confirmé à l'issue de l'enquête publique de 2020[EP20r 6].
Le premier projet prévoyait un système de péage ouvert, tel que présenté lors de l'atelier technique du [9],[EP16r 3] :
Le système prévu a été modifié avec le décret de concession du , qui prévoit désormais un péage de type « flux libre »[30] réduisant l'impact environnemental[EP20r 6]. La barrière de péage pleine voie est déplacée à Deux-Chaises[EP20r 6].
Le comité de pilotage du mentionne les modalités d'aménagement du pont sur l'Allier que doit franchir la RCEA. L'ouvrage devrait être au gabarit 2 × 2 voies et plus long que l'ouvrage précédent (400 m contre 220), présentant des avantages écologiques dont un meilleur écoulement de la rivière[9]. Cet aménagement est confirmé à l'issue de l'enquête publique de 2020 ; le franchissement du Rio de Bessay devra aussi s'effectuer par un ouvrage neuf[EP20r 6].
Les travaux ont démarré en .[réf. souhaitée]
La pandémie de Covid-19 ayant affecté l'économie française, le chantier de la bretelle A71-A79 (sous concession APRR) a été interrompu lors du premier confinement[30].
Le , l'échangeur entre les autoroutes A71 et A79 est inauguré, en présence de plusieurs personnalités politiques[Note 2], du préfet de l'Allier et d'un responsable de la société d'autoroutes APRR. L'ouverture de cette liaison (ainsi que les quatre premiers kilomètres de l'A79) permet une liaison directe entre ces deux autoroutes[33]. Une barrière de péage provisoire a été installée quelques kilomètres après l'échangeur.
Le , trente kilomètres de l'autoroute sont mis en service entre Montmarault et Chemilly[34].
La mise en service complète de l'A79 a lieu le [35].
L'autoroute a été inaugurée le à Toulon-sur-Allier, en présence de Clément Beaune, ministre des Transports, de Benoît de Ruffray, directeur général d'Eiffage et de plusieurs élus locaux, et porte officiellement le nom de « La Bourbonnaise »[36].
L'autoroute est aménagée à deux voies de circulation par sens sur l'intégralité de son parcours. Avant les travaux, au moment de l'enquête complémentaire de 2020, seul un tiers du linéaire était déjà aménagé à 2 × 2 voies[EP20r 1].
Elle comprend douze échangeurs, dont trois ont été modifiés par rapport à la configuration existant à l'époque de la RN 79 (Deux-Chaises, la route nationale 7 et à Montbeugny), ainsi que quatre aires (dont une aire de service)[EP20r 1].
Quatre ouvrages d'art « non courants », d'une travée supérieure à 40 m, sont construits : un pont sur l'Allier, un autre sur le Rio de Bessay, un troisième sur la Besbre et un quatrième sur la ligne de Moulins à Mâcon. En outre, 58 ouvrages d'art « courants » sont construits, 69 autres sont modifiés et seize sont déconstruits[EP20r 1].
La vitesse est limitée à 130 km/h sur la quasi-intégralité de son parcours, à l'exception d'une section entre Deux-Chaises et Le Montet où la limite est fixée à 110 km/h[35].
Le système de péage est remplacé par une signalisation nouvelle. De fait cette signalisation nouvelle, autorisée par un arrêté, permet au concessionnaire de pénaliser un usager pour retard de paiement si il n'a pas remarqué la présence d'un panneau qui n'appartient pas au code de la route[34],[1].
L'autoroute A79 est exploitée par deux sociétés concessionnaires d'autoroutes.
La portion comprise entre l'échangeur de l'autoroute A71 et les quatre premiers kilomètres de la route nationale 79, comprise entre le giratoire d'entrée à Montmarault et le passage supérieur de la voie communale du Grand Champ (tympan est), situé sur le territoire communal de Sazeret, est concédée à la société Autoroutes Paris-Rhin-Rhône par un décret du [26], dans le cadre du plan de relance autoroutier. La section de la RN 79, auparavant gérée par la Direction interdépartementale des Routes Centre-Est, est concédée à APRR depuis le [27].
La société concessionnaire ALIAE (pour Autoroute de liaison Atlantique Europe) a été créée à la suite du choix du concessionnaire pressenti unique pour l'exploitation de l'autoroute sur la portion comprise entre Sazeret et Digoin (soit 89 kilomètres)[29], le [18]. ALIAE est le concessionnaire de l'autoroute pour une durée de 48 ans[37] à compter de la publication du décret (2020), soit jusqu'en 2068[Note 3].
C'est sur l'A79 qu'est instauré, pour la première fois en France, un système de péage en flux libre. Ce système permet à l'usager de passer les portiques de péage sans avoir à ralentir[34].
L'implantation de portiques de péage en flux libre présente plusieurs avantages environnementaux selon ALIAE, et permet, toujours selon ALIAE, une réduction des émissions de dioxyde de carbone et de l'artificialisation des sols[37].
Les sections comprises entre la barrière de péage pleine voie de Deux-Chaises et de Cressanges (échangeur 32), de Toulon-sur-Allier (échangeur 30) à Dompierre-sur-Besbre-Ouest (échangeur 27) et de Dompierre-sur-Besbre-Est (échangeur 25) à Digoin (échangeur 23) sont concernées par le péage en flux libre. La liaison entre Cressanges et Toulon-sur-Allier et le contournement de Dompierre-sur-Besbre peuvent être empruntés gratuitement[38].
L'usager dispose de plusieurs moyens pour régler le péage : soit par abonnement (badge de télépéage fixé dans le véhicule ou saisie de sa plaque d'immatriculation avec prélèvement mensuel), ou bien en réglant le péage sur le site Internet du concessionnaire ou sur les seize bornes de péage implantées à certaines sorties et aires de l'autoroute[37].
Un arrêté du autorise au concessionnaire une expérimentation de signalisation routière pour le système de péage à flux libre pour une durée de trois ans. Ces dispositifs dérogent aux instructions habituelles. La signalisation comprend[38] :
Ce système suscite la grogne des automobilistes du fait de son manque d'information, et sa complexité[39],[40].
Par continuité avec la numérotation des sorties de la route nationale 79, les sorties sont numérotées à partir de « 23 » (échangeur de Digoin) et non de « 1 »[41].
Dans cet article, les noms des sorties et les routes y débouchant proviennent de l'article 3.4 du décret de concession de 2020[29] (à l'exception de l'échangeur de Montbeugny qui a été déplacé depuis) et de l'arrêté du [38].
L'autoroute comprend une aire de service à Toulon-sur-Allier, deux haltes à Deux-Chaises et quatre aires de repos[42].
L'aire de Cressanges est accessible depuis la sortie 32, à la sortie sud du bourg du même nom. Mise en service le avec une capacité de 35 places pour les poids-lourds et de 17 places pour les véhicules[43], elle est réaménagée dans le cadre des travaux de l'autoroute.
L'aire du Bourbonnais est accessible par l'échangeur 30, débouchant sur la route nationale 7 par un carrefour giratoire.
L'aire est située au sud de la commune de Toulon-sur-Allier, sur le site de la ferme de Sannes. Il comprend un bâtiment du XIXe siècle de 400 m2, réhabilité en conservant l'aspect patrimonial du seul bâtiment maintenu — où la façade a été retravaillée — et les ouvertures en forme d'arche avec trois couleurs différentes pour les trois espaces (jaune pour la vente à emporter, terracotta pour la restauration et bleu canard pour la boutique)[44]. Ce bâtiment inclut une extension de 350 m2 ; l'objectif étant, selon ALIAE, « proposer une offre différente, disruptive, […] de couper avec le monde de l'autoroute et […] de faire oublier la route de la mort »[44].
Installé sur le site de la ferme de Sannes, à la sortie sud de la commune de Toulon-sur-Allier, le bâtiment de 400 m2, daté du XIXe siècle, est complété par une extension de 350 m2 qui abrite un point d'information, des commerces, un accès Wi-Fi et une boutique de produits locaux[45]. L'investissement représente un montant de 4 millions d'euros[46]. L'aire de service ouvre le même jour que l'autoroute, soit le [47] et comprend :
Le chantier de l'autoroute, tout comme le recrutement pour l'aire de service, fait appel à des salariés en insertion[45] à raison de seize équivalents temps plein (ETP) et cinq pour la restauration[44].
Ce concept d'aire de service, testé par la société mère Eiffage, a vocation à être déployé sur d'autres aires des réseaux APRR et AREA[48].
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