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Digoin
commune française du département de Saône-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Digoin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Géographie
Résumé
Contexte
Localisation

Digoin est une ville du Charollais située à l'ouest du département de Saône-et-Loire et jouxtant celui de l'Allier, sur la route N 79 entre Mâcon (80 km à l'est) et Moulins (60 km à l'ouest)[1],
Digoin se trouve sur la rive droite de la Loire, au confluent de l'Arroux et de la Bourbince, à 233 m d'altitude[2].
Au sud-est se trouve Lyon à 130 km, au nord-est Beaune à 101 km et Dijon à 155 km[1].
Digoin est la ville centre de son aire d'attraction, de son unité urbaine et de son bassin de vie. Elle fait partie de la zone d'emploi de Charollais[I 1].
Le parc naturel régional du Morvan est à 50 km au nord ; le parc naturel régional Livradois-Forez à 80 km au sud-sud-ouest[1].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du nord) : Rigny-sur-Arroux, Saint-Vincent-Bragny, Saint-Léger-lès-Paray, Vitry-en-Charollais, Varenne-Saint-Germain, Chassenard et Molinet dans l'Allier et La Motte-Saint-Jean.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 34,72 km2 ; son altitude varie de 222 à 306 mètres[3].
Hydrographie

Un grand nombre de cours d'eau (plus de 100 km de rives dans un rayon de 6 km seulement) font aujourd'hui de Digoin un centre d'activités nautiques.
Digoin est limité au sud-ouest par le lit du fleuve la Loire et est traversé par le canal du Centre ainsi que par le canal latéral à la Loire.
Le territoire communal est également drainé par la Bourbince, qui longe le canal du Centre, l'Arroux, la rigole de l'Arroux, le Verdelin , le ruisseau de Chiseuil et le ruisseau des Forestelles.
Venant des autres communes, il est impossible d'atteindre le centre-ville de Digoin sans franchir un pont. Venant du nord (Gueugnon), on franchit la Bourbince à Neuzy. Venant de l'est (Paray-le-Monial) ou du sud (Marcigny - Roanne), on franchit le canal du Centre à l'entrée de Digoin. Venant de l'ouest (Moulins (Allier)), on franchit la Loire qui délimite les départements de l'Allier et de Saône-et-Loire. Venant du nord-ouest (Bourbon-Lancy - Nevers), on franchit l'Arroux au pied de La Motte-Saint-Jean.
- La Loire et le pont-canal.
- Le pont-canal sur la Loire à Digoin.
Climat
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[5]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[6] et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[7]. Elle est en outre dans la zone H1c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Yan à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,4 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1].
Source : « Fiche 71491001 » [PDF], sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base (consulté le )
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
| Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm | |||||||||||
Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[13], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.
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Urbanisme
Résumé
Contexte
Typologie
Au , Digoin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[15],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,9 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %), terres arables (0,9 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 4 682, alors qu'il était de 4 576 en 2016 et de 4 494 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 80,7 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 51 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Digoin en 2022 en comparaison avec celle de Saône-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) par rapport au département (7,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Voies de communication et transports
On accède à Digoin par la route ou le train :
- la route : axe route nationale 79 ou RCEA entre Digoin et Mâcon ;
- L'autoroute A79 ou La Bourbonnaise entre Digoin et Montmarault ;
- le train : la gare de Digoin, sur la ligne de Moulins à Mâcon, est desservie par des du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté des relations : Nevers - Lyon-Perrache et Moulins-sur-Allier - Paray-le-Monial
Le viaduc de Digoin situé au sud de la commune permet à l'A79 de traverser la Loire.

L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Digoin en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[19].
C'est la plus célèbre des véloroutes européennes : longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube.
Un port fluvial sur la Loire est aménagé à Bourgoin.

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Toponymie
Histoire
Résumé
Contexte
Préhistoire
Découverte de feuilles de laurier solutréennes en silex, à Volgu[20],[21] sur Rigny-sur-Arroux à environ 2 km au sud du bourg, 4,7 km au nord-est de Digoin[22],[23].
Antiquité
La découverte de vestiges gallo-romains[24] témoignent d'une implantation relativement ancienne. Le lieu a porté les noms latins de Denegontium puis de Digonium[25].
Moyen Âge
Des vestiges mérovingiens ont été découverts à Digoin[25]
Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroule aux alentours de la grève sur laquelle était aménagée un port fluvial sur la Loire. De ce port sont exportés vers le val de Loire et Paris les vins du Mâconnais et du Chalonnais ainsi que des bois du Morvan et de la pierre de taille.
Époque moderne
À la fin du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne procèdent au percement du canal du Charolais (aujourd'hui canal du Centre) qui relie la Saône à la Loire. Ce canal devient navigable à partir de 1793 et intensifie la batellerie ligérienne[26].
Époque contemporaine

La création du canal de Roanne à Digoin et du canal latéral à la Loire (1838 tous deux) nuit petit à petit à la navigation sur la Loire qui décline tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle. Un pont-canal en pierre de taille, long de 243 mètres (onze arches) permet au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière afin d'aller se connecter 4 kilomètres plus loin, au canal du Centre, au lieu-dit le Paradis (cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite). À la fin du Second Empire, la rigole navigable de l'Arroux est ouverte ; elle porte, grâce à un pont-canal métallique, les eaux de l'Arroux pour alimenter le canal latéral.

Point de convergence important du réseau routier (sur la route Suisse-Atlantique, avec les routes de Roanne, Nevers, Autun, le Bourbonnais et le Morvan), la ville est desservie depuis 1867 par la gare de Digoin mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la deuxième section de Montceau-les-Mines à Digoin, de sa « ligne de Chagny à Moulins », permettant une diversification de ses activités économiques.
De plus, de 1893 à 1953, un chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau départemental de Saône-et-Loire desservait la vallée de l’Arroux, sur 59 kilomètres entre Digoin et Étang[27],[28], et, de 1912 à 1939, le chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau de l'Allier qui reliait la ville au Donjon et à Varennes-sur-Allier.
En 1875, la fabrication des Grès et Poteries débute à Digoin. En 1876, la Faïencerie de Sarreguemines installe une unité de fabrication à Digoin[29], L'usine Allia s'installe à Digoin en 1917.
Le , une fête a été organisée pour célébrer joyeusement le nouvel éclairage public de la ville, rendu possible grâce à la construction d'une usine à gaz près de la levée du canal (usine qui, dans un premier temps, alimenta 60 becs de gaz pour les particuliers et 120 destinés à l'éclairage des rues et de quelques édifices publics, tels la mairie, l'hôpital et les écoles)[30].
- Digoin au tout début du XXe siècle
- Le pont sur la Loire au début du XXe siècle. Sur la route passait le chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau de l'Allier .
- Le château de Chiseuil.
Digoin pendant la Seconde Guerre mondiale
Digoin a été un point stratégique de la Seconde Guerre mondiale.
Durant le mois de , la ville de Digoin a été le siège de multiples conflits entre les armées française et allemande :
- le 10, les Allemands ont saboté la voie ferrée passant par Digoin ;
- le 16, les routes ont commencé à être encombrées par les réfugiés français ;
- le 17, l'armée allemande est arrivée par l’axe Autun, Digoin et Moulins. Puis, elle s’est emparée des ponts surplombant la Loire ;
- le 18, l'occupation de la Saône-Loire est totale ;
- le 19, l'arrivée des chars allemands met fin aux derniers combats.
De 1940 à 1944, la ville se situait à la frontière entre la zone occupée par les Allemands et la zone non-occupée. Elle est très vite devenue une ville frontière reliant les deux zones. De plus, elle se situe à une heure de Vichy qui était la ville du siège du gouvernement français de l’État français.
La ville a été un lieu de tension entre les Allemands et les résistants :
- Marcellin Vollat a été déporté le . Il était le maire de Digoin à titre posthume de 1945 à 1947 ;
- Titus Bartoli, instituteur en retraite, est un ancien combattant arrêté par la gendarmerie française le pour distribution de tracts communistes et emprisonné plusieurs semaines à Chalon. Il a été fusillé le par les Allemands.
La ville a été libérée par les alliés le .
Les Trente Glorieuses
De l'après-guerre jusque dans les années 1960, Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main-d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans la cité ouvrière du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis-de-Pressensé). Elle appartenait ainsi que d'autres à la Faïencerie. N'étant plus aux normes, elle est détruite dans les années soixante-dix, de même que plus tard, la cité d'urgence construite rue du Bac, ses habitants ont été relogés, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours).
Fusion de communes
Dans sa configuration actuelle, la commune résulte de la fusion en 1965 des communes de Digoin et de Vigny-lès-Paray[3].
Déclin démographique depuis la fin du XXe siècle
De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite ouvrière avec une culture « melting pot » issue du rêve américain.
De nos jours, Digoin perd la majorité de ses jeunes qui, pour trouver du travail, doivent quitter la région vers de plus grandes agglomérations. Depuis moins de 30 ans, la commune a perdu le tiers de ses habitants de 12 000 dans les années 1980 à 8 000 en 2010.
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Politique et administration
Résumé
Contexte

Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Charolles du département de la Saône-et-Loire[I 1].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Digoin[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Digoin[I 1] porté de 5 à 15 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Saône-et-Loire.
Intercommunalité
Digoin était la ville la plus importante de la communauté de communes Digoin Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Le Grand Charolais dont est désormais membre la commune[I 1].
Élections municipales et communautaires
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire[31], la liste DVD menée par Fabien Genet — soutenue par le maire sortant Maxime Castagna, divers droite, qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 439 voix (65,05 %, 24 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement celle PS-PCF-EELV menée par Philomène Baccot, qui a recueilli 1 310 voix (34,94 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin, 29,46 % des électeurs se sont abstenus[32],[33].
Lors des élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire, la liste LR menée par le maire sortant Fabien Genet est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 217 suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité et 12 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 72,71 % des électeurs se sont abstenus, 11,97 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[34].
Pour les élections municipales de 2026 en Saône-et-Loire, le maire David Bême — qui a succédé en 2020 à Fabien Genet devenu sénateur — a fait part de sa volonté de mener une liste de candidats[35].
Liste des maires
Autres élections
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sont François Hollande (36;97 % des suffrages exprimés), Nicolas Sarkozy (21,29 %), Marine Le Pen (20,08 %) et Jean-Luc Mélenchon (10,91 %).
Au second tour, le candidat élu François Hollande obtient 2 525 voix (61,12 %) et Nicolas Sarkozy 1 606 voix (38,88 %) lors d'un scrutin où 21,49 % des électeurs se sont abstenus[47].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sont Marine Le Pen (25,40 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (21,47 %), Emmanuel Macron (20,56 %) et François Fillon (16,44 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 2 03 voix (60,77 %) et Marine Le Pen 1 311 voix (39,23 %) au cours d'un scrutin où 26,16 % des électeurs se sont abstenus[48].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats retenus par les électeurs de la commune sont Marine Le Pen (30,81 % des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (25,77 %), Jean-Luc Mélenchon (19,58 %) et Éric Zemmour (5,36 %).
Au second tour, Marine Le Pen obtient 1 584 voix (50,48 %) et le candidat élu Emmanuel Macron 1 554 voix (49,52 %) lors d'un scrutin où 31,97 % des électeurs se sont abstenus[49].
Jumelage

La ville de Digoin est jumelée avec Gerolstein, ville d'eau de l'Eifel dans le land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne.
Le jumelage a été scellé le 9 mai 1987 à Gerolstein puis le 5 septembre 1987 à Digoin.
Les deux villes jumelées entretiennent des échanges intensifs, entre les habitants de leurs cités et les nombreuses associations, écoles, organisations qui sont fortement impliquées dans ce partenariat.
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Équipements et services publics
Espaces publics
En 2024, la ville est labellisée « deux fleurs » au Concours des villes et villages fleuris[50].

Équipements culturels
Le cinéma Le Majestic de Digoin fait partie des Cinémas Panacéa (gérés par l'association Panacéa) qui comptent 3 autres cinémas : le cinéma « Le Danton » de Gueugnon et, depuis février 2022, les cinémas Les Plessis de Montceau-les-Mines et Le Morvan du Creusot (qui appartenaient à Pathé-Gaumont) depuis que Régis Faure, gérant du cinéma Le Majestic à Digoin et président de Panacéa, est devenu leur nouveau propriétaire[51],[52].
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Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
Les habitants sont appelés les Digoinais[53].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].
En 2022, la commune comptait 7 380 habitants[Note 8], en évolution de −5,52 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population atteignit jusqu'à 12 000 habitants ; aujourd'hui elle est aux environs de 9 000 habitants (et 12 000 habitants avec les communes environnantes).
Structure de la population par grandes tranches d'âges en 2011 et 2016
De 2011 à 2016 la population de la commune a diminué de 4,11 %, passant de 8 146 habitants à 7 811. L'évolution est marquée par la diminution des toutes les classes d'âge à l'exception de celles de 60 à 74 ans et des 75 ans et plus.
Manifestations culturelles et festivités
Digoin organise tous les ans en août depuis 1990 sa fête de l'Escargot (la 30e fête a eu lieu les 3, 4 et ). La commune détient ainsi le record de consommation d'escargots de Bourgogne[58]. Le record de 2006 a été battu le au cours de la 18e fête de l'escargot, où 8 400 douzaines, soit 100 800 escargots de Bourgogne ont été engloutis. En outre, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été nécessaires pour la préparation, selon la recette « traditionnelle », de cette variété d'escargots.
Digoin est aussi un centre de joutes. L'ancien maire, Maxime Castagna, est un ancien champion de joute.
Cultes
Digoin est le siège de la paroisse Saint-Antoine-en-Val-de-Loire, paroisse du diocèse d'Autun qui totalise 6 clochers (Digoin Notre-Dame, Digoin Sainte-Bernadette, Les Guerreaux, La Motte-Saint-Jean, Perrigny-sur-Loire et Saint-Agnan).
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Économie
Résumé
Contexte
En 2014, plusieurs investisseurs se rassemblent pour relancer l'activité de la manufacture des grès et poteries de Digoin[59].
Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[60]
Établissements actifs par secteur d'activité au
Champ : ensemble des activités
Postes salariés par secteur d'activité au
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Culture locale et patrimoine
Résumé
Contexte
Lieux et monuments
Parmi les principaux lieux et monuments de Digoin figurent notamment :
- l'église Notre-Dame-de-la-Providence (1869), dont la façade dispose de tympans et de chapiteaux sculptés entre 1975 et 1978 par le tailleur de pierre Pierre Griot (Cluny) d'après des dessins de Michel Bouillot[61] (artiste qui dota également l'édifice de deux tableaux : un Saint François prêchant aux oiseaux suspendu au-dessus de la chaire à prêcher débarrassée de son abat-voix et une Résurrection de Lazare au-dessus de la chapelle des morts[62]) ;
- le pont-canal de Digoin (1834) ;
- l'écluse du XIXe siècle ;
- l'ObservaLoire[63], musée créé en 2001 et installé dans les anciens abattoirs réhabilités, consacré au fleuve Loire ainsi qu'à à ses canaux, et donnant la possibilité d'observer à partir de sa galerie vitrée le canal, la Loire, le pont-canal et la faune et la flore présentes (l'observaLoire propose des expositions temporaires et quatre salles d'exposition permanentes : salle des canaux, salle de la Loire, salle « marine de la Loire » dédiée à la vie du port de Digoin et la salle sous l'eau permettant de voir diverses espèces de poissons)[64] ;
- le pont-canal de la Bourbince ;
- l'église Sainte-Bernadette construite entre 1933 et 1937 dans le style Art déco, édifice témoignant du développement de la ville de Digoin au-delà du bourg primitif grâce à l'industrie céramique (église qui a reçu le Label « Patrimoine du XXe siècle » en 2017)[65] ;
- l'église Saint-Martin (Vigny-lès-Paray) ;
- la chapelle funéraire au [cimetière] ;
- le musée de la céramique[Note 9] ;
- le château de Chiseuil (XVIIIe siècle) ;
- le kiosque, du début du XXe siècle ;
- le square du 8-Mai, jardin public, qui occupe l'emplacement d'une très importante tannerie qui fonctionna pendant 135 ans à Digoin (de 1825, année de sa fondation, à 1960) : la tannerie Chopin[67].
L'église Notre-Dame-de-la-Providence, reconstruite à partir de 1876 et achevée dans son gros-œuvre en 1894. Cigognes et cigogneau
(église de Digoin, 2007).ObservaLoire de Digoin (Musée de la Loire et des canaux).
Personnalités liées à la commune
Parmi les personnalités attachées à l'histoire de Digoin figurent en particulier :
- Mathieu-Nicolas Bertucat (1746-1814), homme politique, député de Saône-et-Loire ;
- Étienne Maynaud Bizefranc de Lavaux (1751-1828), député et général de division français né à Digoin ;
- Jean-Baptiste François Mayneaud de Pancemont (1755-1836), homme politique et magistrat né à Digoin, député de Saône-et-Loire en 1815 (pendant les Cent-Jours) ;
- Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont (1756 -1807), évêque de Vannes, né à Digoin ;
- Jean-Baptiste-François Mayneaud de Bisefranc (1755-1836), maître des requêtes au Conseil d’État et député des Cent-Jours, né à Digoin, mort à Génelard ;
- Hyacinthe Maublanc de Chiseuil (1796-1870), né à Digoin, officier de cavalerie et homme politique ;
- Louis Rochut (1815 à Digoin-1889 à Paray-le-Monial), homme politique, député de la Nièvre de 1849 à 1851 ;
- François-Désiré Drure (1859-1917), archevêque de Bagdad, y est né ;
- Paul Jeantet (1870-1947), astronome et photographe scientifique français, membre de la Société Astronomique de France, chef du laboratoire de photomicrographie de l'Institut Pasteur, né à Digoin ;
- Lucien Chiselle (1880-1954), poète et journaliste très actif dans les œuvres sociales du 4e arrondissement de Paris ;
- Alexandre Dumaine (1895-1974), grand chef cuisinier de prestige, y est né ;
- Roger Semet (1910-1975), journaliste et écrivain ;
- Alain Robert, grimpeur connu pour ses solos intégraux et ses escalades urbaines, natif de Digoin ;
- Victor Justin Detroye (1859-1941) , vétérinaire, y est décédé.
Héraldique
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Pour approfondir
Bibliographie
- Paul Chaussard, Images du passé digoinais, Génelard, Le Caractère en Marche, , 279 p. (ISBN 2-910012-11-5)
- Paul Chaussard, L'habitat rural ancien dans la région de Digoin, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 39 (automne 1978), p. 5-8.
- Thierry Bonnot, La ligne de démarcation en Saône-et-Loire pendant la Deuxième Guerre mondiale, Le Caractère en Marche, 1994. 179 p.
- Fabien Genet, Digoinais dans la guerre, JP Neuville, 2004. 175 p.
- Paul Chaussard, Marine de Loire et mariniers digoinais, Moulins, Cahiers Bourbonnais, 1970.
- Paul Chaussard, La faïencerie de Digoin, Mâcon, Éditions du Groupe 71, 1990 (68 pages).
Articles connexes
Liens externes
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Notes et références
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