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commune française du département de Saône-et-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Digoin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Digoin | |||||
Digoin vue de la Loire. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Arrondissement de Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grand Charolais | ||||
Maire Mandat |
David Bême 2020-2026 |
||||
Code postal | 71160 | ||||
Code commune | 71176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Digoinais | ||||
Population municipale |
7 498 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 216 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 28′ 58″ nord, 3° 59′ 03″ est | ||||
Superficie | 34,72 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Digoin (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Digoin (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Digoin | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | digoin.fr | ||||
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Située à l'ouest du département de Saône-et-Loire et jouxtant celui de l'Allier, sur la route N 79 entre Mâcon (80 km à l'est) et Moulins (60 km à l'ouest)[1], Digoin se trouve sur la rive droite de la Loire, au confluent de l'Arroux et de la Bourbince, à 233 m d'altitude[2].
Au sud-est se trouve Lyon à 130 km, au nord-est Beaune à 101 km et Dijon à 155 km[1].
Le parc naturel régional du Morvan est à 50 km au nord ; le parc naturel régional Livradois-Forez à 80 km au sud-sud-ouest[1].
Un grand nombre de cours d'eau (plus de 100 km de rives dans un rayon de 6 km seulement) font aujourd'hui de Digoin un centre d'activités nautiques. Digoin est traversée par la Loire.
Venant des autres communes, il est impossible d'atteindre le centre-ville de Digoin sans franchir un pont. Venant du nord (Gueugnon), on franchit la Bourbince à Neuzy. Venant de l'est (Paray-le-Monial) ou du sud (Marcigny - Roanne), on franchit le canal du Centre à l'entrée de Digoin. Venant de l'ouest (Moulins (Allier)), on franchit la Loire qui délimite les départements de l'Allier et de Saône-et-Loire. Venant du nord-ouest (Bourbon-Lancy - Nevers), on franchit l'Arroux au pied de La Motte-Saint-Jean.
Dans sa configuration actuelle, la commune résulte de la fusion en 1965 des communes de Digoin et de Vigny-lès-Paray.
Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du nord) : Rigny-sur-Arroux, Saint-Vincent-Bragny, Saint-Léger-lès-Paray, Vitry-en-Charollais, Varenne-Saint-Germain, Chassenard et Molinet dans l'Allier et La Motte-Saint-Jean.
On accède à Digoin par la route ou le train :
Le viaduc de Digoin situé au sud de la commune permet à l'A79 de traverser la Loire.
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Digoin en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[3].
C'est la plus célèbre des véloroutes européennes : longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens, la Loire, le Rhin et le Danube.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 888 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yan », sur la commune de Saint-Yan à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0 | 2,1 | 4,4 | 8,3 | 11,9 | 13,8 | 13,5 | 9,8 | 7,2 | 3,3 | 0,8 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,3 | 7,6 | 10,4 | 14,3 | 18,1 | 20,3 | 20,1 | 15,9 | 12,2 | 7,2 | 4,1 | 11,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,7 | 13,2 | 16,5 | 20,4 | 24,4 | 26,7 | 26,7 | 22,1 | 17,1 | 11,1 | 7,5 | 16,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−24,2 09.01.1985 |
−23,6 15.02.1956 |
−13,3 01.03.05 |
−8,2 08.04.03 |
−3,1 06.05.1957 |
0,3 02.06.1962 |
3,9 22.07.1980 |
1,7 24.08.1980 |
−2,2 25.09.1972 |
−8,1 30.10.1997 |
−11,3 27.11.1955 |
−16,9 31.12.1996 |
−24,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,1 01.01.23 |
23,2 28.02.1960 |
25,9 31.03.21 |
28,8 30.04.05 |
33,4 25.05.09 |
39,7 27.06.19 |
41,7 31.07.1983 |
40,2 12.08.03 |
35,6 14.09.20 |
30,6 02.10.1985 |
23,6 07.11.1955 |
19,8 16.12.1989 |
41,7 1983 |
Ensoleillement (h) | 653 | 887 | 1 466 | 1 677 | 1 979 | 2 269 | 2 476 | 2 303 | 167 | 1 118 | 661 | 521 | 17 677 |
Précipitations (mm) | 51 | 42,5 | 49,5 | 60,7 | 82,4 | 67,5 | 71,6 | 72,1 | 68 | 73,5 | 76 | 57,6 | 772,4 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,1 0,2 51 | 8,7 0 42,5 | 13,2 2,1 49,5 | 16,5 4,4 60,7 | 20,4 8,3 82,4 | 24,4 11,9 67,5 | 26,7 13,8 71,6 | 26,7 13,5 72,1 | 22,1 9,8 68 | 17,1 7,2 73,5 | 11,1 3,3 76 | 7,5 0,8 57,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Digoin est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Digoin[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digoin, dont elle est la commune-centre[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,4 %), eaux continentales[Note 5] (1,4 %), terres arables (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Découverte de feuille de laurier solutréennes en silex, à Volgu[17],[18] sur Rigny-sur-Arroux à environ 2 km au sud du bourg, 4,7 km au nord-est de Digoin[19],[20].
La découverte de vestiges gallo-romains[21] témoignent d'une implantation relativement ancienne. Le lieu a porté les noms latins de Denegontium puis de Digonium[22].
Découverte de vestiges mérovingiens[22]
Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroula aux alentours de la grève sur laquelle était aménagée un port pour la Loire. De ce port étaient exportés vers le val de Loire et Paris les vins du Mâconnais et du Chalonnais ainsi que des bois du Morvan et de la pierre de taille.
À la fin du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne procèdent au percement du canal du Charolais (aujourd'hui canal du Centre) qui relie la Saône à la Loire. Ce canal devient navigable à partir de 1793 et intensifie la batellerie ligérienne[23].
La création du canal de Roanne à Digoin et du canal latéral à la Loire (1838 tous deux) nuit petit à petit à la navigation sur la Loire qui décline tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle. Un pont-canal en pierre de taille, long de 243 mètres (onze arches) permet au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière afin d'aller se connecter 4 kilomètres plus loin, au canal du Centre, au lieu-dit le Paradis (cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite). À la fin du Second Empire, la rigole navigable de l'Arroux est ouverte ; elle porte, grâce à un pont-canal métallique, les eaux de l'Arroux pour alimenter le canal latéral.
Point de convergence important du réseau routier (sur la route Suisse-Atlantique, avec les routes de Roanne, Nevers, Autun, le Bourbonnais et le Morvan), depuis 1869 sur la voie ferrée Paray-le-Monial - Moulins, Digoin a connu une diversification de ses activités économiques.
En 1875, la fabrication des Grès et Poteries débute à Digoin.
En 1876, c'est la Faïencerie de Sarreguemines qui installe une unité de fabrication à Digoin[24],
L'usine Allia s'installe à Digoin en 1917.
Le , une fête a été organisée pour célébrer joyeusement le nouvel éclairage public de la ville, rendu possible grâce à la construction d'une usine à gaz près de la levée du canal (usine qui, dans un premier temps, alimenta 60 becs de gaz pour les particuliers et 120 destinés à l'éclairage des rues et de quelques édifices publics, tels la mairie, l'hôpital et les écoles)[25].
Digoin a été un point stratégique de la Seconde Guerre mondiale.
Durant le mois de , la ville de Digoin a été le siège de multiples conflits entre les armées française et allemande :
De 1940 à 1944, la ville se situait à la frontière entre la zone occupée par les Allemands et la zone non-occupée. Elle est très vite devenue une ville frontière reliant les deux zones. De plus, elle se situe à une heure de Vichy qui était la ville du siège du gouvernement français de l’État français.
La ville a été un lieu de tension entre les Allemands et les résistants :
La ville a été libérée par les alliés le .
De l'après-guerre jusque dans les années 1960, Digoin et ses usines ont fait appel à beaucoup de main-d'œuvre étrangère de toutes origines (Espagnols, Portugais, Italiens, Marocains, Turcs, Tunisiens et d'autres). La Briérette, quartier nord-est de Digoin, a accueilli l'immigration des années 1960. Beaucoup de personnes s'installèrent alors dans la cité ouvrière du Tonkin (entre la gare actuelle et la rue Francis-de-Pressensé). Elle appartenait ainsi que d'autres à la Faïencerie. N'étant plus aux normes, elle est détruite dans les années soixante-dix, de même que plus tard, la cité d'urgence construite rue du Bac, ses habitants ont été relogés, avec la création des cités de la Faïencerie et de la C.E.C (Allia de nos jours).
De nombreux immigrés dans les années 1970-1980 sont partis pour de plus grandes villes comme Roanne, Lyon et la région parisienne. Beaucoup d'immigrants espagnols seraient repartis en Espagne. Digoin demeure une ville cosmopolite ouvrière avec une culture « melting pot » issue du rêve américain.
De nos jours, Digoin perd la majorité de ses jeunes qui, pour trouver du travail, doivent quitter la région vers de plus grandes agglomérations. Depuis moins de 30 ans, la commune a perdu le tiers de ses habitants de 12 000 dans les années 1980 à 8 000 en 2010.
Premier tour – 5 599 inscrits, 4 417 votants (78,89 %), votes blancs et nuls 2,26 %
candidat | parti | % |
---|---|---|
Nicolas Sarkozy | Union pour un Mouvement Populaire | 21,29 % |
François Hollande | Parti Socialiste | 36,97 % |
Marine Le Pen | Front National | 20,08 % |
François Bayrou | Mouvement Démocrate | 5,28 % |
Jean-Luc Mélenchon | Front de Gauche | 10,91 % |
Eva Joly | Europe Écologie Les Verts | 1,07 % |
Nicolas Dupont-Aignan | Debout la France | 2,06 % |
Nathalie Arthaud | Lutte Ouvrière | 0,93 % |
Philippe Poutou | Nouveau Parti Anticapitaliste | 1,11 % |
Jacques Cheminade | Solidarité et Progrès | 0,30 % |
Deuxième tour – Inscrits : 5 599 ; votants 4 396 ; taux de participation 78,51 % Blancs ou nuls : 6,03 %
candidat | parti | % |
---|---|---|
Élu François Hollande | Parti Socialiste | 61,12 % |
Nicolas Sarkozy | Union pour un Mouvement Populaire | 38,88 % |
Les résultats des élections proviennent du ministère de l'intérieur, repris par Francetvinfo[26].
Le maire sortant, Maxime Castagna, divers droite, ne se représente pas. Au premier tour : 5 526 inscrits, 3 898 votants soit 70,54 % de participation, dont 149 blancs ou nuls. Deux listes se présentent : celle de M. Fabien Genet "Génération Digoin", divers droite, qui obtient 2 439 voix soit 65,05 % des votants et celle de Philomène Baccot, "Envies d'agir", union de la gauche. Il n'y a pas de deuxième tour. La liste Génération Digoin obtient 24 élus sur 29. La Liste "Envies d'agir" 5 élus sur 29.
Résultats du 2d tour
Le nombre d'inscrits est de 5 333, la participation est de 51,4 % les votes blancs et nuls s'élèvent à 5,84 % Marie-Guite Dufay Liste d'Union de la gauche "Notre Région d'Avance" 37,27 %, 962 votes Sophie Montel Liste du Front national 32,93 % 850 votes François Sauvadet Liste d'Union de la droite La Région en Grand 29,79 % 769 votes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
François Ducarouge | Socialiste-SFIO | Ouvrier potier, puis cultivateur Député (1908-1913) | ||
Ernest-Eugène Allard | ||||
Charles-Louis Duclaux | ||||
Léonce Carteret | Rad. | Docteur en médecine Conseiller général du canton de Digoin (1925 → 1929) | ||
François Morin | Rad. | Propriétaire Conseiller général du canton de Digoin (1929 → 1940) | ||
Gilbert Martin | ||||
? | Marcellin Vollat | |||
Philibert Guilbert | ||||
Louis-Léon Quéroy[27] | SFIO | Employé SNCF Conseiller général du canton de Digoin (1961 → 1971) | ||
Maurice Marchandiau | PS puis DVG | Conseiller général du canton de Digoin (1971 → 1979) | ||
Pierre Louard[28] | Avocat | |||
Michel Lacroix | DVD | Exploitant agricole Conseiller général du canton de Digoin (1985 → 1992) | ||
Gérard Bossu | PS | Ostéopathe Conseiller général du canton de Digoin (1992 → 1998) | ||
Maxime Castagna | DVD puis UMP | Prothésiste dentaire Conseiller général du canton de Digoin (1998 → 2011) | ||
Fabien Genet | DVD | Sénateur de Saône-et-Loire (2020 → ) Conseiller juridique Conseiller départemental du canton de Digoin (2015 → ) 5e vice-président du conseil départemental de Saône-et-Loire (2015 → ) Président du CC Digoin Val de Loire (2014 → 2016) Président du Grand Charolais (2017 → ) | ||
En cours | David Bême | DVD | Cadre commercial | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La ville de Digoin est jumelée avec Gerolstein, une ville d'eau de l'Eifel dans le land de Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Le jumelage a été scellé le 09/05/1987 à Gerolstein et le 05/09/1987 à Digoin. Les deux villes jumelées entretiennent des échanges intensifs, entre les habitants de leurs cités et les nombreuses associations, écoles, organisations qui sont fortement impliquées dans ce partenariat.
Les habitants sont appelés les Digoinais[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2021, la commune comptait 7 498 habitants[Note 6], en évolution de −5,18 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 498 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population atteignit jusqu'à 12 000 habitants ; aujourd'hui elle est aux environs de 9 000 habitants (et 12 000 habitants avec les communes environnantes).
De 2011 à 2016 la population de la commune a diminué de 4,11 %, passant de 8 146 habitants à 7 811. L'évolution est marquée par la diminution des toutes les classes d'âge à l'exception de celles de 60 à 74 ans et des 75 ans et plus.
tranches d'âge | 2016 | % | 2011 | % |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 7 811 | 100 | 8 146 | 100 |
De 0 à 14 ans | 1 097 | 14,0 | 1 143 | 14,0 |
de 15 à 29 ans | 1 105 | 14,1 | 1 228 | 15,1 |
de 30 à 44 ans | 1 117 | 14,3 | 1 322 | 16,2 |
de 45 à 59 ans | 1 576 | 20,2 | 1 681 | 20,6 |
de 60 à 74 ans | 1 683 | 21,5 | 1 570 | 19,3 |
75 ans et + | 1 233 | 15,8 | 1 202 | 14,8 |
En 2014, plusieurs investisseurs se rassemblent pour relancer l'activité de la manufacture des grès et poteries de Digoin[35].
Catégories socioprofessionnelles des ménages, selon la personne de référence, en 2013 (INSEE)[36]
catégorie socio-professionnelle | nombre de ménages | % | population des ménages | % |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 3 900 | 100,00 % | 7 691 | 100,00 % |
Agriculteurs exploitants | 35 | 0,95% | 130 | 1,7 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 163 | 4,2% | 431 | 5,6 % |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 136 | 3,5 % | 325 | 4,2 % |
Professions intermédiaires | 286 | 7,3% | 615 | 8,0 % |
Employés | 381 | 9,8% | 735 | 9,6 % |
Ouvriers | 903 | 23,1 % | 2 253 | 29,3 % |
Retraités | 1 773 | 45,5 % | 2 816 | 36,6 % |
Autres personnes sans activité professionnelle | 224 | 5,7 % | 385 | 5,0 % |
Établissements actifs par secteur d'activité au
Total | % | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou + | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 620 | 100,0 | 391 | 182 | 23 | 12 | 12 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 26 | 4,2 | 24 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 50 | 8,1 | 19 | 20 | 7 | 2 | 2 |
Construction | 38 | 6,1 | 17 | 16 | 2 | 1 | 2 |
Commerce, transport, service divers | 426 | 68,7 | 287 | 119 | 11 | 6 | 3 |
dont commerce et réparation automobile | 126 | 20,3 | 73 | 46 | 4 | 1 | 2 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 80 | 12,9 | 44 | 25 | 3 | 3 | 5 |
Champ : ensemble des activités
Postes salariés par secteur d'activité au
Total | % | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 à 99 salariés | 100 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 2 725 | 100,0 | 574 | 296 | 363 | 439 | 1 053 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 4 | 0,1 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 546 | 20,0 | 75 | 86 | 55 | 0 | 330 |
Construction | 211 | 7,7 | 48 | 22 | 27 | 114 | 0 |
Commerce, transport, service divers | 1309 | 48 | 22 | 142 | 187 | 56 | 582 |
dont commerce et réparation automobile | 814 | 29,9 | 143 | 60 | 29 | 0 | 582 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 655 | 24,0 | 105 | 46 | 94 | 269 | 141 |
Le cinéma Le Majestic de Digoin fait partie des Cinémas Panacéa (gérés par l'association Panacéa) qui comptent 3 autres cinémas : le cinéma « Le Danton » de Gueugnon et, depuis février 2022, les cinémas Les Plessis de Montceau-les-Mines et Le Morvan du Creusot (qui appartenaient à Pathé-Gaumont) depuis que Régis Faure, gérant du cinéma Le Majestic à Digoin et président de Panacéa, est devenu leur nouveau propriétaire[43],[44].
Digoin organise tous les ans en août depuis 1990 sa fête de l'Escargot (la 30e fête a eu lieu les 3, 4 et ). La commune détient ainsi le record de consommation d'escargots de Bourgogne[45]. Le record de 2006 a été battu le au cours de la 18e fête de l'escargot, où 8 400 douzaines, soit 100 800 escargots de Bourgogne ont été engloutis. En outre, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été nécessaires pour la préparation, selon la recette « traditionnelle », de cette variété d'escargots.
Digoin est aussi un centre de joutes. L'ancien maire, Maxime Castagna, est un ancien champion de joute.
D'azur à une ancre renversée d'argent sommée d'un croissant accosté de deux étoiles d'or, l'ancre accostée des lettres F et M aussi d'or et soutenue de deux besants, accompagné en pointe et en dessous de l'anneau des lettres C et I aussi d'or[46]. |
Ce blason est utilisé par la mairie depuis le début du XXe siècle. Il provient d’armes de 1626 sculptées sur une maison de la ville, d'appartenance inconnue. Il s’agissait d’un blason ovale (de Dame).
L'ancre renversée (avec un petit organeau à l’extrémité du « diamant », la « sincenelle ») est l’emblème de la marine de Loire. Les étoiles pourraient également symboliser la navigation. Le croissant d’or en chef évoque les croisades, mais symbolise également la richesse et la renommée. Ces armes appartenaient probablement à un riche batelier, dans une ville qui vivait du commerce fluviatile sur la Loire.
Certains blasonnements décrivent des besants et non des quartefeuilles, en contradiction avec les représentations du blason. La signification des lettres F et M, C et I reste obscure. Il pourrait s’agir des initiales du mari et de sa femme (blason de Dame), rajoutées au blason sur sa représentation murale.
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