Ambert
commune française du département du Puy-de-Dôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Ambert (/ɑ̃.bɛʁ/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Issoire, Riom et Thiers.
Deuxième plus grande ville du parc naturel régional du Livradois-Forez derrière Thiers, Ambert est connue pour sa gastronomie locale notamment avec la fourme d'Ambert autrefois produite dans les jasseries du Forez en période d'estive. En son centre-ville constitué en partie de maison à colombages médiévales trône une mairie à l'architecture circulaire, la seule « mairie ronde » d'Europe.
Anciennement nommée Ambert-la-campagne, cette petite ville d'Auvergne attire également les visiteurs pour ses randonnées, ses musées thématiques et ses environs verdoyants.
La commune est située dans le sud-est du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle faisait partie de l'ancienne région administrative de l'Auvergne.
Par la route, Montbrison se trouve à 45 km à l’est, Thiers à 53 km au nord, Issoire à 58 km à l'ouest, Saint-Étienne à 73 km au sud-est et Clermont-Ferrand à 80 km au nord-ouest[1].
Ambert se situe dans la plaine du même nom, entourée à l'est par les monts du Forez et à l'ouest par les monts du Livradois.
l'Anguille, Aubignat (à cheval sur la commune de Saint-Féréol-des-Côtes), Chez le Balais, la Barge, la Baratte, le Barry Blanc, Banquebout, Beauvialle, la Bégonie, la Besseyre, Biorat, Boisseyre, les Bordes, la Borie, Bost, le Bouchet de Boisseyre, la Boule (à cheval sur la commune de La Forie), les Bracons, la Brugerette, les Bruyères de Chanabert, Les Bruyères de Châtelet, Bunangues, la Cabane Bernard, les Caires, le Champ de la Jarrige, le Champ de Clure, Chanabert, la Chardie, Chardon, Chartoire de Bas, Châtelet, Chaudabris, Chauttes, les Chaux, le Cheix de Valcivières, Chicago, le Chomet, Cleurettes, le Clos de Valeyre, les Cloviches, la Collange, le Colombier, la Combe, la Combe Basse, Combrias, Combris, la Côte du Pont, la Côte de Ribeyre, la Croix du Buisson, le Cros de Dore, le Cros de Montgolfier, la Dame, Daragon, l'Épine, Étagnon, le Faverie, Feneix, Fend l'Air, la Fougedoire, la Fougeole, le Fournet, la Garde, la Gerle, Germanangues, Gonlaud, Gourre, la Goutte de Chanabert, la Goutte du Mareynat, Goyes, le Grand Cheix, Grandsaigne, Gratarelles, Ladrye, Ligonne, les Lites, Longechaud (à cheval sur la commune de Saint-Martin-des-Olmes) , Louredon, les Loyes, Magnarot, le Mareynat, le Mas, le Mas de la Farge, la Masse, la Massonie, Maufre, Meydat, les Moniers, le Monteix, le Montel, Montgolfier, Morel de Bas, Morel de Haut, le Moulin de l'Anguille, le Moulin de Gratarelles, le Moulin du Lac, le Moulin de la Sagne, le Moulin de Valeyre, la Murette, Nouarat, Paneton, Pellegrole, les Perriers de Valeyre, la Pierre aux Milans, la Planche, Pomeyrolles, Pont de Chauttes, Pontarloux, Pouteyre, le Poyet Marraud, le Poyet Valentin, la Plaine de Morel, Pradelles, les Prades, le Pradet, Reveret, Ribeyre, la Ribbe Basse, la Ribbe Haute, Richard de Bas, Richard de Haut, la Richarde, la Rodarie, la Roche, les Roches de Gourre, Rodde, la Sagne, Saint-Hippolyte, Saint-Pardoux, Saint-Pierre, Saint-Roch, les Serves, Chez le Soldat, Terre Rouge, la Tolle, la Vaisse, Valeyre, la Varenne, la Vaure, le Vert de Châtelet, les Vergnes sous Goye, la Vernadelle, Viallis, Villeneuve, Vimal Grand, Vimal Petit, les Virands, la Visseyre, Zol[Note 1],[2],[3],[4].
Ses communes limitrophes sont : Bertignat, La Forie, Grandrif, Job, Marsac-en-Livradois, Le Monestier, Saint-Ferréol-des-Côtes, Saint-Martin-des-Olmes, Thiolières et Valcivières.
La commune est traversée, en dehors de la zone urbanisée, par le cours de la Dore, affluent de l'Allier. Le ruisseau de Valeyre, le ruisseau du Cros, le ruisseau de la Portette, le ruisseau de Thiolières, le ruisseau de Saint-Pardoux, le ruisseau de Macharoux, le ruisseau de Lagat, le ruisseau de Gourre et le ruisseau de la Sagne traversent également la commune. Il y a en plus des ruisseaux qui servent de limite à la commune : le ruisseau des Allebasses, le Batifol, le ruisseau des Escures, le ruisseau de Jailloux et le ruisseau de la Ravanie. Ambert dispose aussi d'un plan d'eau à ’l'ouest du centre-ville[2],[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −1,9 | −1,9 | −0,1 | 2,5 | 6,3 | 9,6 | 11,2 | 10,7 | 7,4 | 5,3 | 1,4 | −1,2 | 4,1 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3,1 | 6,1 | 8,9 | 12,8 | 16,6 | 18,6 | 18,2 | 14,3 | 11,1 | 6 | 3 | 10,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,1 | 12,3 | 15,4 | 19,4 | 23,7 | 26 | 25,8 | 21,2 | 16,8 | 10,5 | 7,1 | 16,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,4 20.01.17 |
−21 05.02.12 |
−22,1 01.03.05 |
−9 08.04.03 |
−3,8 06.05.02 |
−0,7 04.06.01 |
1,5 17.07.00 |
−0,2 30.08.1998 |
−2,5 14.09.1996 |
−10 31.10.1997 |
−13,2 22.11.1998 |
−19,8 30.12.05 |
−22,1 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 30.01.02 |
23,1 18.02.1998 |
27,2 17.03.04 |
27,9 30.04.05 |
32,6 22.05.22 |
39,6 27.06.19 |
38,5 07.07.15 |
39,9 24.08.23 |
35,9 04.09.23 |
32,2 08.10.23 |
25 08.11.15 |
17,7 05.12.06 |
39,9 2023 |
Précipitations (mm) | 58,7 | 47,5 | 47,2 | 65,1 | 90,3 | 78,6 | 89,7 | 86,9 | 80,6 | 76,8 | 80,5 | 58,3 | 860,2 |
Ambert est située au carrefour des routes départementales 906 (à 72 km du Puy-en-Velay vers le sud, 55 km de Thiers et à 91 km de Vichy vers le nord) et 996 (à 60 km d'Issoire par les monts du Livradois ; à 45 km de Montbrison et 75 km de Saint-Étienne par les monts du Forez). Ambert est la seule sous-préfecture du Puy-de-Dôme à ne pas être desservie par l'autoroute.
Il existe d'autres routes départementales traversant Ambert :
Ambert possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac qui n'est plus exploitée par la SNCF depuis le milieu des années 1980. La ligne est toutefois empruntée par les trains de l’association AGRIVAP qui assurent des circulations touristiques entre Ambert et La Chaise-Dieu pendant la haute saison[10].
Le chemin de fer est arrivé sur la commune le avec la mise en service de la gare d'Ambert par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[11].
Ambert est accessible par cinq lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[12] :
Réseau | Ligne | Tracé |
---|---|---|
Cars Région Puy-de-Dôme | P02 | Arlanc – Ambert – Thiers – Clermont-Ferrand |
P03 | Vichy – Thiers – Ambert – Arlanc | |
P13 | Vertolaye – Ambert | |
P15 | Valcivières – Ambert | |
Cars Région Haute-Loire | H27 | Ambert – La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay |
Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Ambert sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[13].
Au , Ambert est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambert[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), prairies (36,5 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ouvrage collectif Ambert et son église : 1471-1971[15] avançait, en 1971, dans le premier article du recueil, signé M. Tartas et intitulé « Le Pays d'Ambert », l'origine celtique, voire gauloise, du nom « Ambert », dérivé selon l'auteur d'une variante « Ambertitus » dans laquelle importerait le suffixe « -rito » ou « -ritu », qui signifierait « le gué fréquenté ».
Dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse[16], Annette Lauras-Pourrat (fille d'Henri Pourrat), reprenait cette hypothèse et rapportait que le nom d'Ambert dériverait d'Amberitus qui aurait signifié, à l'époque gallo-romaine, le gué sur la rivière (la Dore).
Cette hypothèse est à rapprocher des éléments indiqués par Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise[17]. Ce dictionnaire donne comme équivalent, pour le mot gaulois « ambe », le mot « rivière », et pour le mot gaulois « ritus », le mot « gué », ce qui validerait l'expression « gué de la rivière ». Cette hypothèse était également avancée par l'anthroponymiste et toponymiste Marie-Thérèse Morlet, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille[18]. Jacques Lacroix confirme également l'idée d'un gué sur une rivière en langue gauloise[19].
Selon Ernest Nègre, Ambert proviendrait par contre du nom de personne germanique romanisée Ambertus : Ambert en 1095[20].
Selon une thèse non attribuée citée par Annette Lauras-Pourrat[16], les Ambertois pourraient être « les Ambivareti dont César rapporte la dissidence d'avec les Arvernes et qui, même après Alésia, demeurèrent insoumis », ajoutant que ce nom pourrait être associé à « ceux qui sont défendus de toute part » (par les montagnes).
La ville fut une baronnie, chef-lieu du Livradois. Elle était du diocèse de Saint-Flour, de l'intendance de Riom, élection d'Issoire, et siège d'une maréchaussée. Elle jouissait d'une charte de privilèges datée de juillet 1239 et octroyée par Guillaume de Bassie, seigneur de Livradois[25].
Jusqu'au XVe siècle, le bourg d'Ambert était morcelé en trois quartiers spécifiques, correspondant à une division ternaire de la société : un quartier marchand, un quartier ecclésiastique et monastique, et un quartier « seigneurial ». Ils sont réunis à la construction de l'enceinte fortifiée dite des 19 tours (aujourd'hui disparue).
Au XVIe siècle, la ville fut éprouvée par les suites du massacre de la Saint-Barthélemy. Des Huguenots, commandés par le capitaine Merle, s'emparent de la ville en 1574, firent subir des pillages, des massacres et autres sévices à la population majoritairement catholique. La ville fut ensuite reprise par les catholiques.
Il existe dans la ville une tour Mandrin.
Ambert est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l'origine composée, en plus de la maison du commandeur, d'une chapelle et d'un vaste domaine terrien. Le commandeur de Ligonnes percevait le cens[26]. Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol[26],[27],[28].
Les origines de la papeterie livradoise datent de la deuxième moitié du XVe siècle selon les historiens[29] ; une étude complète a été réalisée dans un ouvrage de Michel Boy et Jean-Louis Boithias.
Pendant trois siècles, cette industrie du papier a prospéré, les maîtres-papetiers d'Ambert fabriquaient du papier d'excellente qualité qu'ils vendaient aux imprimeurs de Lyon puis à Paris. Les premiers tirages de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, furent imprimés en 1751 sur du papier d'Ambert[30]. On y produisait aussi des cartes à jouer[25].
Plusieurs familles de papetiers faisaient tourner les moulins qui ont gardé leurs noms dans les trois vallées de La Forie, Valeyre et Chadernolles.
Une légende[30], créée au XIXe siècle par la famille Montgolfier, voudrait donner aux papeteries d'Ambert une origine remontant aux Croisades. « Jean Montgolfier croise en 1147. Il est capturé et fait prisonnier par les Turcs. Il besogne trois ans à Damas dans un Khaghidkaneh (moulin à papier) sur les rives du Nahrbarada. Il s'enfuit avec deux compagnons. Ils emportent dans leurs bagages quelques échantillons de la Charta Damascena (feuille du papier de Damas) et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. De retour à Ambert, près de la Forie, au bord du Batifol, ils achètent un vieux moulin à farine qu'ils convertissent en moulin à papier[31]. » Pourtant comme d'autres familles de papetiers d'Ambert, les Montgolfier ne sont connus comme fabricants de papier qu'avec le dernier quart du XVIe siècle[30].
Au début du XIXe siècle la concurrence est l'une des causes du déclin de la papeterie livradoise.
Ambert avait aussi pour spécialité, dès le XVIIe siècle, les métiers du tissage, comme la passementerie, rubans, tresse et lacet, la broderie, les épingles, et la fabrication de petits objets en bois : dés à jouer au XVIIIe siècle et chapelets à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.
Blasonnement :
D'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre trèfles d'or.
Commentaires : On rencontre cependant D’azur au gammadion d’argent, écartelé de trèfles de sinople. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Maires avant 1954
| ||||
1954 | 1976 | Robert Lacroix | RGR puis DVG | Conseiller général du canton d'Ambert (1954 → 1973) |
Georges Chanoine | UDF-PR | Agent immobilier Conseiller général du canton d'Ambert (1979 → 2004) | ||
Jean Aulagnier | UDF puis MoDem | Universitaire Conseiller régional d'Auvergne (2004 → 2010) | ||
Christian Chevaleyre | DVG | Commerçant retraité Président de la CC du Pays d'Ambert (2008 → 2011) | ||
mars 2014 | Myriam Fougère | LR | Inspectrice de l'Éducation nationale Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015 → ) | |
juillet 2020 | En cours | Guy Gorbinet[32] | DVD |
Les habitants sont appelés les Ambertois[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 6 616 habitants[Note 5], en évolution de −1,88 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 634 | 6 616 | - | - | - | - | - | - | - |
Ambert dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Les Copains puis à l'école élémentaire Henri-Pourrat. Ils la poursuivent au collège Jules-Romains, situé dans la commune[38] et géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Il existe un lycée polyvalent (Blaise-Pascal), assurant les filières générales et professionnelles (dont des CAP sous statut scolaire ou par voie d'apprentissage)[39].
Les élèves choisissant l'enseignement privé commencent à l'école primaire Saint-Joseph, puis au collège du même nom[38],[40].
Voici quelques éléments composant l'économie d'Ambert :
Ambert est, avec Issoire, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film du même nom (Les Copains), dont la musique fut le célèbre titre de Georges Brassens, Les Copains d'abord. Les copains décident de s'y donner rendez-vous devant la façade de la mairie, chose difficile puisque la mairie est… ronde.
Le réalisateur français Claude Berri réalisa en 1990 une partie du tournage du film Uranus dans la ville d'Ambert.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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