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Régiment français de 1629 à 1990 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le 39e régiment d'infanterie (39e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Île-de-France, un régiment français d'Ancien Régime
39e régiment d'infanterie | |
Insigne régimentaire du 39e régiment d’infanterie. | |
Création | 1629 |
---|---|
Dissolution | 1990 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Rouen |
Ancienne dénomination | Isle-de-France |
Inscriptions sur l’emblème |
Arcole 1796 Ulm 1805 Friedland 1807 Sébastopol 1854-1855 La Marne 1914 Artois 1915 Verdun 1916 Picardie 1918 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Saint-Maurice le 14 juin (Friedland) |
Guerres | Guerres de la Révolution et de l'Empire Première Guerre mondiale |
Fourragères | Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | croix de guerre 1914-1918 trois palmes une étoile de bronze |
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(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 39e régiment d'infanterie ci-devant Île-de-France.
Le 2e bataillon du 39e régiment d'infanterie ci-devant Île-de-France partit en janvier 1791 pour Saint-Domingue, d'où il ne revint en 1794 que trois officiers et vingt-trois hommes.
Le 1er bataillon occupa Saint-Pol-de-Léon et Quimper en juillet 1791, et rentra à Brest en mai 1792.
Pendant toute la campagne de 1793, ce bataillon engagé dans la guerre de Vendée fit partie de l'armée des côtes de Brest, qui vint se réunir aux autres armées républicaines de l'Ouest, quand les royalistes passèrent sur la rive droite de la Loire. Ce bataillon se trouva aux batailles de Granville et de Dol, du Mans et de Savenay, et se distingua particulièrement, le , à la prise de Noirmoutiers. La dernière fois qu'il soit fait mention de lui, c'est à la bataille de Fréligné, en Vendée, livré le 29 floréal an II () ou le colonel Jean François Régis Alexis Marie Prat y fut tué.
En 1793, lors du premier amalgame la 39e demi-brigade de première formation est formée avec les :
La 39e demi-brigade, fait les campagnes de l'an II et de l'an III à l'armée des Pyrénées et se trouve engagé, dans le cadre de la guerre du Roussillon à la bataille du Boulou.
La 39e demi-brigade de deuxième formation est formée le 22 vendémiaire an IV () par l'amalgame des :
La 39e demi-brigade fait la campagne de l'an IV, de l'an V et de l'an VI à l'armée d'Italie :
Elle fait celle de l'an VII aux armées d'Italie et de Naples et celles de l'an VIII et de l'an IX aux armées d'Italie et de l'Intérieur :
Par décret du 1er vendémiaire an XII (), le Premier Consul prescrit une nouvelle réorganisation de l'armée française. Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons en Allemagne, en Espagne et en Portugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
Ainsi, le 39e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la 39e demi-brigade de deuxième formation
Le 39e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne, à la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celle de 1809 aux armées d'Espagne, à l'du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées de Portugal, d'Espagne et au camp de Bavonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées, à Mayence, à Dantzig et à Landau ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 5e corps de l'armée du Rhin.
L'ordonnance du réorganise les corps de l'armée française[alpha 1] après l'exil de Napoléon Ier à l'île d'Elbe. Le 39e régiment d'infanterie prend alors le no 37 jusqu'au , ou il retrouve le numéro qu'il avait perdu.
Après la seconde abdication de l'Empereur, Louis XVIII réorganise de l'armée de manière à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire.
A cet effet une ordonnance du licencie l'ensemble des unités militaires françaises.
Par ordonnance du , Louis XVIII crée les légions départementales. La 75e Légion de la Seine-Inférieure, qui deviendra le 39e régiment d'infanterie de ligne en 1820, est créée.
En 1820 une ordonnance royale de Louis XVIII réorganise les corps de l'armée française en transformant les légions départementales régiments d'infanterie de ligne. Ainsi, le 39e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Nancy, avec les 3 bataillons de la 1re légion de la Seine-Inférieure.
Le 39e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne, avec lequel il s'illustre lors du combat de Jaén, le .
Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[3].
En 1832 il est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.
Le 39e régiment d'infanterie en ligne se trouvait en Crimée en 1853/1855 et a participé au siège de Sébastopol en [4] et aux batailles de l'Alma et d'Inkerman
Par décret du le 39e régiment d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.
En 1869, il est en Algérie.
Rappelé en France durant la guerre de 1870, il est rattaché à l'armée de la Loire il participe à la défense de Besançon en 1871.
En 1875, le 39e RI, commandé par le colonel André Robert, est stationné à Vincennes, son dépôt est à Bernay[5].
Il fait successivement partie des :
Le régiment se voit attribuer quatre citations au cours de la guerre.
Unité d'active, 39e régiment d'infanterie est mobilisé au CMI 32 de Rouen. Sous les ordres du colonel Dugenet, il appartient à la 5e division d'infanterie motorisée.
Au printemps 1940, le régiment est stationné aux alentours de Rethel. Sa division est impliquée dans le plan Dyle et doit occuper le front de la Meuse entre Dave et Anhée.
Lors de l'attaque allemande du , le plan Dyle est exécuté et il entre en Belgique et se bat ainsi sur les bords de la Meuse durant deux jours, il tient tête avec les autres régiments de la 5e division d'infanterie aux divisions blindées allemandes. À court de munitions et de support aérien ou d'artillerie, il se retire des combats. Une grande partie de ses effectifs sera faite prisonnière, il sera dissous.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9],[10] :
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec 3 palmes et 1 étoile de bronze (3 citations à l'ordre de l'armée et une citation à l'ordre de la brigade.
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
L'insigne du régiment est adopté le . Il montre un drakkar sur la Seine devant la cathédrale de Rouen[2].
Elle n'est pas endormie la race des gars normands"[11].
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