Le nègre est stupide ; il est plus abruti que l'esclave romain, mais il est moins dépravé.
Astolphe de Custine
Fallait-il venir si loin pour m'avouer à moi-même l'horrible vérité ? Je doute...Pourquoi y a-t-il des nègres ? Qu'ai-je fait à Dieu pour tomber dans la perplexité où me jette l'apparition de cette espèce d'hommes dont je me vois séparé par la nature, et pourtant à laquelle je ressemble trop encore pour rester entièrement étranger à ses destins ? Je frémis en pensant qu'il peut exister des hommes qui n'auraient pas la même origine que moi, et qui seraient un produit particulier du terroir comme les plantes. Il m'est presque impossible de combiner l'existence de cette race, qui me paraît primitive, avec la doctrine de la Bible fondée sur l'existence d'un seul couple, source unique du genre humain.
L' Espagne sous Ferdinand VII, Astolphe de Custine, éd. Wahlen et Cie, 1838, t. 3, p. 272
La plus dégradée des races humaines, celle des nègres, dont les formes s'approchent le plus de la brute, et dont
l'intelligence ne s'est élevée nulle part au point d'arriver à un gouvernement régulier, ni à la moindre apparence
de connaissances suivies, n'a conservé nulle part d'annales ni de tradition.
Recherches sur les ossemens fossiles de quadrupèdes,
Georges Cuvier, éd. Deterville, 1812, p.
14
La race nègre est confinée au midi de l’Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares.
Le règne animal distribué d'après son organisation (1817),
Georges Cuvier, éd. Hauman et compe, 1836, chap. 2-Des différentes races d'hommes,
p.
48
Quoi qu'en général les Nègres aient peu d'esprit, ils ne manquent pas de sentiment. Ils sont sensibles aux bons et aux mauvais traitements. Nous les avons réduits, je ne dis pas à la condition d'esclaves, mais à celles de bêtes de sommes; et nous sommes raisonnables! et nous sommes chrétiens!
Denis Diderot, 1772, Encyclopédie, dans Diderot et l'Encyclopédie, paru chez Armand Colin, 1962, p.417, Jacques Proust.
Je n'ai jamais vu nulle part de gens mieux faits pour la domesticité que les nègres de race pure. Ils sont doux, silencieux, actifs, et leur intelligence bornée les garantit de la maladie morale des besoins factices. Pourvu qu'on les
laisse vivre à leur manière, ils sont heureux.
Alger, étude (1862),
Ernest Feydeau, éd. Michel Lévy frères, 1862, p.
205
Quant aux négresses, ce sont, comme les nègres, des êtres à part. Elles arpentent les rues lestement, d'un pas viril, ne bronchant jamais sous leur charge et marchant avec l'aplomb propre aux gens dont l'allure est aisée, le geste libre et le cœur à l'abri des tristesses. Elles ont beaucoup de gorge, le buste long, les reins énormes : la nature les a destinées à leurs doubles fonctions de nourrices et de bêtes de somme. — Anesse le jour, femme la nuit, — dit un proverbe local, qui s'applique aux négresses aussi justement qu'à la femme arabe.
Étrange race [la race noire], inquiétante à voir comme un sphinx qui rirait sans cesse; pleine de contrastes et de contradictions ;
à l'état de nature, aussi libre que les animaux; partout transportée, acclimatée, asservie, j'allais dire, — que l'humanité me pardonne ! — apprivoisée comme eux.
Ce qui fait que les nègres sont en général stupides, ce n'est pas qu'ils aient le crâne écrasé, le crâne n'y fait rien; c'est qu'ils sont aussi camards que la mort elle-même.
Les grotesques (1856),
Théophile Gautier, éd. Lévy Frères, 1856, Cyrano de Bergerac,
p.
182
Prodigieusement malléables, les Nègres deviennent le plus souvent ce que l’on croit qu’ils sont, ou ce que l’on souhaite, je ne les crois pourtant capables que d’un très petit développement, à cause de la nature qui les a dotés d’un cerveau gourd et stagnant le plus souvent dans une nuit épaisse.
Voyage au Congo (1927),
André Gide, éd. Gallimard, 1998, p.
142
Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui paraît bête.
Voyage au Congo (1927),
André Gide, éd. Gallimard, 1928, p.
21
C'était à l'occasion de ce désastreux décret du 15 mai 1791, par lequel l'Assemblée nationale de France admettait les hommes de couleur libres à l'égal partage des droits politiques avec les blancs.
- Par la suite à partir des années d'exil Hugo s'élevera à plusieurs reprises contre l'esclavage, tout particulièrement aux États-unis.
Le moyen ridicule qu'il (Biassou) venait d'employer avec tant de succès pour déconcerter les ambitions toujours si exigeantes dans une bande de rebelles, me donnait à la fois la mesure de la stupidité des nègres et de l'adresse de leur chef .
- Par la suite à partir des années d'exil Hugo s'élevera à plusieurs reprises contre l'esclavage, tout particulièrement aux États-unis.
Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche.
Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion. Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. [...] Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence.
- (en) I am apt to suspect the Negroes to be naturally inferior to the Whites. There scarcely ever was a civilized nation of that complexion, nor even any individual, eminent either in action or speculation. No ingenious manufactures amongst them, no arts, no sciences. [...] Not to mention our colonies, there are Negro slaves dispersed all over Europe, of whom none ever discovered any symptoms of ingenuity.
The Philosophical Works of David Hume,
David Hume (trad. Wikiquote), éd. Little, Brown, 1854, Essai XXI, Of National characters (1753),
p.
228
Je suis donc amené à penser, mais ce n’est là qu’un sentiment, que les noirs, qu’ils forment une race distincte ou qu’ils aient subi une séparation due au temps et aux circonstances, sont inférieurs aux blancs quant au corps et à l’esprit.
- (en) I advance it, therefore, as a suspicion only, that the blacks, whether originally a distinct race, or made distinct by time and circumstance, are inferior to the whites in the endowments both of body and mind.
Political Writings,
Thomas Jefferson (trad. Wikiquote), éd. Joyce Appleby and Terence Ball, 1999, IX Race and Slavery (1781),
p.
480
Les nègres d'Afrique n'ont reçu de la nature que le goût des sornettes. Monsieur [David] Hume défie qui que ce soit de lui citer l'exemple d'un nègre qui ait montré des talents et il affirme que parmi les centaines de mille de noirs transportés loin de leur pays et dont un grand nombre cependant ont été mis en liberté, il ne s'en est jamais trouvé un seul pour produire quelque chose de grand dans les arts, dans les sciences ou dans quelque autre noble discipline, tandis qu'il n'est pas rare de voir des blancs issus de la plèbe susciter l'admiration du monde par l'excellence de leurs dons. [...] Les noirs sont extrêmement vaniteux, à la manière des noirs, et si bavards qu'il faut les disperser à coup de bâton.
Observations sur le sentiment du beau et du sublime (1764), Emmanuel Kant (trad. R.Kempf), éd. Vrin, 1992, Des caractères nationaux dans leur rapport au beau et au sublime, p. 60
Au sud de ce Nil existe un peuple noir que l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent
des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi aucune préparation; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres : aussi ne méritent-ils pas d'être
comptés parmi les hommes.
Les prolégomènes (1377),
ibn Khaldoun, éd. Imprimerie impériale, 1863, t.
1,
p.
115
Ces Nègres, sans doute, sont susceptibles de culture; mais l'infériorité naturelle de cette race d'hommes
paraît démontrée par une longue expérience et par les plus sûrs témoignages.
C'est en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que l'espèce nègre est aussi intelligente que l'espèce blanche. Un fait incontestable et qui domine tous les autres, c'est qu'ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que celui de l'espèce blanche. Mais cette supériorité intellectuelle qui selon nous ne peut être révoquée en doute, donne-t-elle aux blancs le droit de réduire en esclavage la race inférieure ? Non, mille fois non. Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d'autres rapports dont nous devons tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons nouer avec eux des relations intellectuelles et morales, nous pouvons essayer de les élever jusqu'à nous, certains d'y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait plus sociologique que nous ne devons jamais oublier, c'est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d'abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger.
Pierre Larousse, 1872, "Grand dictionnaire universel du XIXème siècle", Article "Nègre", dans Histoires des Civilisations, paru chez Belin, 1981, p.300, François Lebrun, Zanghellini.
Le Nègre est une monstruosité intellectuelle, en prenant ici le mot dans son acceptation scientifique. Pour le produire, la nature a employé les mêmes moyens que lorsqu’elle enfante ces monstruosités dont nos cabinets offrent de nombreux exemples. [...] Il a suffi pour atteindre ce résultat que certaines parties de l’être s’arrêtassent à un certain degré de leur formation. De là, ces fœtus sans tête ou sans membres, ces enfants qui réalisent la fable de cyclope [...]. Eh bien ! Le Nègre est un blanc dont le corps acquiert la forme définitive de l’espèce, mais dont l’intelligence tout entière s’arrête en chemin.
Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, 1er mars 1843,
"La Foride" in Revue des Deux Mondes, dans
L'énigme du dix-neuvième siècle, un jeu de patience, paru chez L'Harmattan, 2002, p.212, Philippe Riviale.
Si parfois le nègre est cruel, on peut affirmer que c'est moins par nature que par insouciance de la vie humaine, dont il est habitué à faire bon marché pour lui-même. S'il est indifférent aux souffrances d'autrui, c'est qu'il n'en a pas conscience, d'abord à cause de son insensibilité physique, fait acquis aujourd'hui; ensuite parce que son éducation lui enseigne qu'il y a une sorte de lâcheté, presque du déshonneur, à laisser paraître ses impressions douloureuses, soit que le mal touche au cœur, soit qu'il affecte le corps. On trouve cette indifférence du nègre pour les maux delà vie, particulièrement dans ses rapports avec les Européens. Je conclus donc, jusqu'à plus ample informé, que le nègre est bon naturellement et qu'il ne devient mauvais que par accident.
Nouveau voyage dans le pays des nègres (1856),
Jean-Baptiste Raffenel, éd. Imprimerie de N. Chaix et cie, 1856, p.
239
La race Noire n’a encore donné, ne donnera jamais un Einstein, un Stravinsky, un Gershwin.
Jules Romains, 1950, dans
Discours sur le colonialisme, paru chez Présence africaine, 1955, p.30, Aimé Césaire.
Je n’accepte la discussion qu’avec des gens qui consentent à faire l’hypothèse suivante : une France ayant sur son sol métropolitain dix millions de Noirs (descendants d'esclaves), dont cinq ou six millions dans la vallée de la Garonne. Comment les choses se passeraient-elles ? Le préjugé de race n’aurait-il jamais effleuré nos vaillantes populations du Sud-Ouest ? Aucune inquiétude, si la question s'était posée de remettre tous les pouvoirs politiques, militaires, judiciaires, municipaux, à ces nègres fils d'esclaves? [...] Il m'est arrivé d'avoir ainsi en face de moi une rangée d'une vingtaine de noirs, hommes et femmes, d'âges divers, une rangée pure, et de noirs purs [...]. Je ne reprocherai même point à mes nègres et négresses de mâcher tous ensemble du chewing-gum. Beaucoup de blancs des classes modestes leur ont enseigné cette élégance. J’observerai seulement, en toute objectivité, que ce mouvement a pour effet de mettre les mâchoires bien en valeur et que les évocations qui vous viennent à l’esprit [...] vous ramènent plus près de la forêt équatoriales que de la procession des Panathénées.
Jules Romains, 1971, dans
La revue des deux mondes, paru à la La Revue, Paris, 1971, p.433, Societe de la Revue des Mondes.
Les nègres comparés aux autres variétés sont la limite extrême des races inférieures; tout comme les blancs, le terme extrême des races supérieures ; les uns et les autres sont donc comme des points d'arrêt. En effet, les premiers ne peuvent pas descendre au-delà de leur imperfection et les seconds arriver à une plus grande perfection physique. Les nègres, les plus laids, les plus farouches et les plus stupides des hommes, ont suivi une direction bestiale, si l'on peut s'exprimer ainsi, tandis que les blancs ont conservé la direction intellectuelle propre à notre nature, et qui nous distingue d'une manière si éminente entre tous les êtres vivants.
Recueil des Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux (1848),
Marcel de Serres, éd. Lawalle, 1848, De l'ancienneté des diverses races humaines,
p.
234
La laideur et l’irrégularité de la figure caractérisent l’extérieur du nègre ; les négresses ont les reins écrasés et une croupe monstrueuse, ce qui donne à leur dos la forme d’une selle de cheval. Les vices les plus marqués semblent être l’apanage de cette race ; la paresse, la perfidie, la vengeance, la cruauté, l’impudence, le vol, le mensonge, l’irréligion, le libertinage, la malpropreté et l’intempérance, semblent avoir étouffé chez eux tous les principes de la loi naturelle, et les remords de la conscience ; les sentiments de compassion leur sont presque inconnus ; seraient-ils un exemple terrible de la corruption de l’homme abandonné à lui-même ? L’on peut, jusqu’à un certain point, regarder les races des nègres comme des nations barbares, dégénérées ou avilies ; leurs usages sont quelquefois si bizarres, si extravagants, et si déraisonnables, que leur conduite, jointe à leur couleur, a fait douter, pendant longtemps, s’ils étaient véritablement des hommes issus du premier homme comme nous, tant leur férocité et leur animalité les fait, en certaines circonstances, ressembler aux bêtes les plus sauvages. On a vu ces peuples se nourrir de leurs frères, et dévorer leurs propres enfants.
Chez nous, le front avance et la bouche semble se rapetisser, se reculer, comme si nous étions destinés à penser plutôt qu'à manger; chez le nègre, le front se recule et la bouche s'avance, comme s'il était plutôt fait pour manger que pour réfléchir. [...] Ils excellent principalement dans la danse, l'escrime, la natation, l'équitation; ils font des tours d'adresse surprenants; ils grimpent, sautent sur la corde, voltigent avec une facilité merveilleuse et qui n'est égalée que par les singes, leurs compatriotes, et peut-être leurs anciens frères selon l'ordre de la nature.
Histoire naturelle du genre humain (1824),
Julien-Joseph Virey, éd. Crochard, 1824, De l'espèce nègre,
p.
41
Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils ne doivent point cette différence à leur climat, c’est que des Nègres et des Négresses, transportés dans les pays les plus froids, y produisent toujours des animaux de leur espèce.
Essais sur les Mœurs, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 11, chap. 2-Des différentes races d'hommes, p. 21
La plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps.
Essais sur les Mœurs, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 11, chap. 3-De l'antiquité des nations, p. 25