(Ichtyologie)Poisson osseux de la forme d’un serpent, couverts d’une peauglissante, et dont les nageoires caudales, anales et dorsales sont continues, habituellement d’eau douce et se reproduisant dans l’océan, de la famille des anguillidés.
Les poissons qu'on trouve dans la Charente sont la tanche, la truite, l’anguille, la plie, le barbeau, le chabot, l’âton, le dard, la brème, le goujon, l’ablette et l’écrevisse. Ceux qui remontent de la mer sont la lamproie, le meuil, qui s'arrêtent le plus ordinairement à Jarnac; la gathe, et rarement l’alose.—(J.-P. Quénot, Statistique du département de la Charente, Paris: chez Deterville & Angoulème: chez Trémeau & Cie & chez J. Broquisse, 1818, page 6)
On pêche fréquemment dans le Rhône le barbeau et le goujon, quelquefois la truite ordinaire, la truite saumonée et même le saumon, le plus souvent la carpe, le brochet et les deux espèces d’anguilles de nos marais , que distinguent fort bien nos pêcheurs et mieux encore nos gourmets. A certaines époques, on y prend des esturgeons et des aloses en grande quantité.—(M. de Rivière, «Mémoire sur la Camargue», dans les Annales de l'agriculture française, 2esérie, tome 34, Paris: chez Madame Huzard, avril 1826, pages 81-82)
Pour l'anguille, il se contentait de déposer aux endroits convenables de petits fagots de serments; mais sa plus grande joie était de prendre à la main les perches et chevesnes, à certains moments de l'année.—(Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 39)
L’anguille se pêche essentiellement durant la belle saison (de mai à septembre) à l’aide de néréides ou de tronçons d’arénicole (voire de vers de terre qu’il faut cependant remplacer souvent).—(Bernard Breton, Régis Gérard, Toutes les pêches en surf-casting, 2000)
Les petites gens du quartier venaient dîner dans cette friterie d'une portion d’anguilles à une peseta, ou de percebes, et de calmars frits.—(Joseph Peyré, Sang et Lumières, éd. Grasset, 2014, chapitre 8)
Le métro les avait entraînés jusqu’à la station Abbesses, puis tout à coup, Nasralh avait disparu. Une véritable anguille ce gars là !…—(Gérard Robert Cormy, Sous les cèdres du Liban - Tome II - A l’ombre de l’Elysée, Éditions Publibook, 2008, page 126)
En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne: Homo sapiens, famille: Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple: les Hominidés, ou les hominidés). Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.