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université française créée en 1970 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'université Claude-Bernard-Lyon-1 (ou parfois UCBL) est une université française spécialisée dans les domaines des sciences et technologies, de la santé et des sciences du sport. Elle a été créée officiellement en 1971 par le regroupement de la faculté des sciences de Lyon, fondée en 1808, et de la faculté de médecine, fondée en 1874. Elle doit son nom au physiologiste Claude Bernard. Depuis 2007, elle fait partie de la communauté d'universités et établissements Université de Lyon. En 2020, elle cofonde avec 9 autres universités, l’association d’universités Udice qui rassemble dix grandes universités de recherche française.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Président |
Frédéric Fleury (d) |
Directeur |
Pierre Rolland |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
46 000-47 000 (en 2023) |
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Enseignants |
2 840 enseignants et enseignants-chercheurs (en 2023) |
Budget |
480 000 000 € (en 2023) |
Rang national | |
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Rang international |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
Villeurbanne et Lyon |
Bien que multi-localisée, les bâtiments principaux de l'université sont situés sur le campus de la Doua à Villeurbanne et dans le 8e arrondissement de Lyon (campus Rockefeller et la Buire).
Le décret du 17 mars 1808 crée les académies dont celle de Lyon, ainsi que les facultés lyonnaises des sciences et des lettres ; la faculté mixte de médecine et de pharmacie est créée par la loi du [a 1]. La faculté des sciences s'installe quai Claude-Bernard en 1883 dans les locaux de l’actuelle université Lumière Lyon 2 puis fusionne avec les autres facultés lyonnaises en 1885. La loi du 10 juillet 1896 donne naissance à l'université de Lyon. En 1930, la faculté de médecine s'installe sur le domaine Rockefeller ; la faculté de sciences s'installe à la Doua en 1963.
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L'université Claude-Bernard (Lyon 1) est créée par décret le [1]. Elle comprend en quelques années plusieurs sites (première période de développement) : Rockefeller (faculté de médecine installée dès 1930, originellement la faculté de médecine Grange-Blanche), aujourd'hui accueillant l'UFR de médecine Lyon Est, l'Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques), le campus de la Doua (faculté des sciences et sport qui s'installe entre 1963 et 1964 sur l'ancien hippodrome du Grand Camp de Villeurbanne), Lyon Sud (faculté de médecine créée en 1970), le domaine de la Buire (UFR de médecine RTH Laënnec et d'odontologie, édifiée en 1974, anciennement nommée Alexis Carrel[2]), l'observatoire de Lyon installé sur la commune de Saint-Genis-Laval (établissement créé en 1878 et rattaché à l'université en juin 1899) et le site de la station de biologie marine de Tamaris-sur-Mer (près de Toulon, La Seyne-sur-Mer), fondée en 1890.
Depuis son origine, l'université Claude-Bernard Lyon-1 s'enrichit en sites en même temps que se développent les laboratoires de recherche (aujourd'hui plus d'une centaine) et le nombre des étudiants qui viennent s'y former (plus de 36 000[3] en 2011). Les sites de la deuxième période de développement sont ceux de la rue de France à Villeurbanne (IUT B), de Bourg-en-Bresse qui accueille deux départements de l'IUT A, de Roanne, de Gerland qui abrite depuis 2005 l'Institut de science financière et d'assurances.
Avec l'arrivée de la réforme LRU (Loi Relative aux libertés et responsabilités des Universités), les ESPE de Saint-Étienne, Lyon Croix-Rousse, Villeurbanne et Bourg-en-Bresse ont rejoint l'université en tant que composantes.
Le , l’un des bâtiments de l’administration centrale (ex-Présidence) de l'université a été baptisé du nom de Julie-Victoire Daubié, première femme française bachelier en 1861. C'est l'université de Lyon qui, en pionnière, avait osé autoriser une femme à se présenter à l'épreuve.
En 2011, elle est constituée de 14 sites dans la région (443 000 mètres carrés de surface), forte de 2 630 enseignants chercheurs et enseignants, ainsi que 2 000 personnels BIATOSS. L'université se targue ainsi d'être l'un des premiers employeurs publics [4] de la région Rhône-Alpes.
Depuis la création de l’université, onze présidents se sont succédé à la tête de l’établissement[a 2]. Élu le , le président actuel de l’université est Frédéric Fleury.
Identité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Jacques Boidin[5] ( - ) | 6 ans | ||
Daniel Germain[6] ( - ) | 5 ans | ||
Louis David[7] ( - ) | 1 an | ||
Par intérim : Claude Dupuy de Crescenzo[8] ( - ) | 4 ans | ||
Paul Zech (d)[8] ( - ) | 5 ans | ||
Gérard Fontaine[9] ( - ) | 5 ans | ||
Marc Dechavanne[10] (né en ) | 5 ans | ||
Domitien Debouzie[10] ( - ) | 5 ans | ||
Lionel Collet[11] (né en ) | 5 ans | ||
Alain Bonmartin (d)[12] ( - ) | 1 an | ||
François-Noël Gilly[12] (né en ) | 4 ans | ||
Frédéric Fleury (d)[13] (né en ) | En cours | 8 ans |
L'université est dirigée par un président élu pour quatre ans, assisté par une équipe présidentielle. La modification des statuts de l'université, proposée au Conseil d'administration le , élit les responsables de l'équipe de gouvernance suivants :
Le Conseil d'administration comprend 28 membres. Il définit la politique générale de l'université, vote le budget et prend les décisions importantes sur la gestion.
L'université compte cinq unités de formation et de recherche (ou facultés), trois instituts, cinq écoles, et un département indépendant[14].
Elle accueille chaque année plus de 47 000 étudiants dont plus de 80 % sont inscrits dans des filières professionnalisées : Santé, I.U.T., DEUST, licences professionnelles et masters professionnels, ingénieurs. Quasiment toutes les formations de sciences et des activités physiques et sportives ont adopté le système européen de l'enseignement supérieur appelé LMD en France. Parmi les disciplines scientifiques, celles qui sont enseignées à Lyon 1 sont : actuariat, biochimie, biologie, chimie, génie électrique, informatique, management, mathématiques, mécanique, physique, sciences de la terre, etc. En Santé, l'offre de formation, très large, autorise une professionnalisation en médecine, pharmacie, odontologie, sage-femme et dans six professions paramédicales : kinésithérapeute, ergothérapeute, audioprothésiste, orthophoniste, orthoptiste et psychomotricien.
Lyon-1 développe une politique de relations internationales. Elle consacre une part de son budget à la mobilité étudiante et enseignante. En , l’université totalise 121 accords de coopération avec 41 pays, dont les principaux sont le Canada, le Vietnam, le Brésil et la Chine[b 1]. Elle est aussi membre du programme Ontario Rhône-Alpes, du CREPUQ et du programme Erasmus avec lequel 450 accords sont signés auprès de 260 universités[b 1].
Les étudiants ont la possibilité d'effectuer une partie de leur formation à l'étranger. Quant à la fréquentation de Lyon 1 par les étudiants étrangers, elle se situe environ à 12 % des effectifs, ce qui la situe dans la moyenne nationale, mais avec une forte croissance chaque année.
Un premier accord de coopération entre l'université et l’université de médecine de Hanoï est signé le [16].
L'université est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[17].
L'université est la première en France à signer un accord de partenariat avec Microsoft en 2007[18],[19] ; cet accord permet entre autres l’utilisation gratuite des logiciels de l'éditeur à des fins pédagogiques via le programme Microsoft Imagine. Elle a également signé d'autres accords comme ceux avec EDF puis GDF en . Elle est membre de Udice depuis sa création.
Le conseil d'administration a approuvé par délibération, le , la participation de l'université Lyon 1 au projet « Imagine » déposé par le PRES Université de Lyon dans le cadre de l'Idex.
L'activité de recherche se développe est assurée par 69 unités de recherche : 29 en sciences dures, 32 en sciences du vivant et 7 en sciences humaines et sociales. En outre, l'université travaille en partenariat avec notamment l'ENS de Lyon et les trois écoles d'ingénieurs que sont l'INSA, Centrale et CPE. Il s’agit de la première université française en dépôt de brevet en 2023.
L'université est impliquée dans plus de 30 projets européens labellisés[réf. nécessaire] et a préparé le septième programme-cadre. Elle valorise ses activités de recherche via une filiale privée, « EZUS Lyon », dont elle est actionnaire principale ; son activité annuelle globale dépasse les 23 millions d'euros[réf. nécessaire].
Créée en 1990 à l'initiative de l'université, « EZUS Lyon », filiale à statut privé, est chargée de la valorisation des compétences scientifiques et médicales ainsi que de la gestion des collaborations et partenariats établis avec le secteur socio-économique et notamment les industriels.
« Lyon Ingénierie Projets », société à actions simplifiée, filiale de l'université, est une société d'ingénierie spécialisée dans la mise en place et l'accompagnement de projets collaboratifs de recherche et d'innovation technologique. L'action de « Lyon Ingénierie Projets » apporte à l’université :
« Lyon Ingénierie Projets » accompagne les chercheurs et enseignants-chercheurs pour l'analyse et le positionnement stratégique de programmes, la mise en place de partenariats, et le montage et le management de projets.
Afin d'élargir ses possibilités de ressources et accroitre ses partenariats, l'université crée le sa fondation d'entreprise[21].
L'université est classée dans différents classements mondiaux aux rangs suivants :
Légende : 2013 = Année scolaire 2013-2014.
L'université dispose d'une soixantaine d'associations étudiantes[43]. Il en existe principalement pour chaque spécialité d'enseignement, ainsi qu'une association sportive, anciens étudiants et écologie. Quatre cybercafés sont aussi à disposition sur l'ensemble des sites.
Le service de restauration étudiante est effectué par le CROUS de Lyon-Saint-Étienne, proposant six Resto U, dix cafétérias et cinq services de restauration à emporter répartis sur tous les sites.
L’Université possède un service de santé universitaire qui offre une offre de soins à ses étudiants avec des médecins, psychiatre, psychologues et infirmiers. Il met également un accent à la prévention par les pairs avec une équipe d’étudiants relais santé (ERS) qui mène des actions de sensibilisation.
Sur le plan culturel et sportif, de nombreuses activités sont proposées aux étudiants comme aux personnels.
Le parc immobilier de l’université comprend quelques éléments patrimoniaux particuliers :
Le parc immobilier de l'université est aussi utilisé pour le tournage de différents films ou téléfilms :
L'université est dotée de plusieurs musées rassemblant des collections scientifiques importantes :
Les logotypes de l'université ont changé par quatre fois depuis sa création. Celui utilisé depuis 2007 intègre celui des années 1990.
L’université se voit décerner le prix de la communication corporate par l'association des responsables de communication de l'enseignement supérieur (ARCES) le [58] pour sa campagne de promotion intitulée « Du rêve à la réalité » mettant en scène des enfants du personnel de l'université rêvant de leur future promotion en 2032.
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