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historienne des milieux populaires française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Fournel.
Michelle Zancarini-Fournel, née en 1947 à Saint-Étienne[1], est une historienne française[2].
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Elle est professeure émérite d'histoire contemporaine à l’université Claude Bernard-Lyon-I, et ancienne codirectrice de la revue Clio. Femmes, Genre, Histoire[3]. Elle publie des ouvrages et de nombreux articles dans différentes revues[4] et a consacré ses recherches à l'histoire des milieux populaires[5].
Elle est spécialiste d'histoire des femmes et du genre, ainsi que de Mai 68[6].
Michelle Zancarini-Fournel a commencé sa carrière, en 1969, comme enseignante dans le secondaire. Dirigée par Yves Lequin, elle entreprend une thèse de doctorat d'histoire, Parcours de femmes : réalités et représentations, Saint-Étienne, 1880-1950, qu'elle soutient en 1988 à l'Université Lyon-2[7].
Cofondatrice de la revue Clio avec Françoise Thébaud, c'est une spécialiste de l'histoire des femmes et du genre, ainsi que des « années 68 », dont elle a d'abord contribué à sauver les archives[8], avant d'en écrire l'histoire. Son mémoire d'habilitation y est d'ailleurs consacré et a été partiellement publié dans l'ouvrage qu'elle a codirigé 68 : une histoire collective[9]. Elle publie en 2016 une histoire populaire de la France, intitulé Les luttes et les rêves.
En 2015, dans le cadre de la réforme du collège 2015 et dans un contexte polémique vis-à-vis des nouveaux programmes d'histoire[10], elle co-signe dans Le Monde une tribune d'historiens universitaires pour soutenir les « projets de programmes, issus du travail collectif présenté par le Conseil supérieur des programmes »[11].
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