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Les transports dans le département français de la Haute-Savoie présente plusieurs caractéristiques singulières. En premier lieu, si les contraintes topographiques ont longtemps contraint les déplacements, la Haute-Savoie possède aujourd'hui un important réseau autoroutier et ferroviaire, même si certaines communes restent difficiles à atteindre. En second lieu, les besoins de transport dans le nord-ouest du département sont fortement orientés vers l'agglomération suisse de Genève, et la frontière entre la Haute-Savoie et le canton de Genève est ainsi franchie par deux autoroutes, une ligne ferroviaire à double voie, une ligne de tramway et de nombreuses lignes de bus. Enfin, le sud-est du département cumule des besoins de déplacements justifiés par son attractivité touristique, en particulier pour les sports d'hiver, et un lourd trafic routier transfrontalier franchissant les Alpes par le tunnel du Mont-Blanc.
Autoroutes | 173 km[1] | A40 A41 A410 A411 |
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Routes nationales | 28 km[1] | N 205 |
R.D. et V.C. | 9 067 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars Région Haute-Savoie |
Principales gares de voyageurs | Annecy, Annemasse, Rumilly |
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Services voyageurs | TER Auvergne-Rhône-Alpes, Léman Express, TGV inOui |
Principaux ports |
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Aéroports | Annecy - Haute-Savoie - Mont-Blanc |
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Réseaux de transport en commun |
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L'autoroute A40 est le principal axe routier du département. Arrivant de l'autoroute A6 par Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine, elle dessert la partie française de l'agglomération genevoise (Saint-Julien-en-Genevois, Annemasse), puis remonte la vallée de l'Arve en direction du tunnel du Mont-Blanc. Ce dernier, qui relie Chamonix-Mont-Blanc à Courmayeur (Italie), constitue, avec le tunnel routier du Fréjus en Savoie et le tunnel de la Giraude dans les Alpes-Maritimes, l'un des principaux points de passage routier entre la France et l'Italie.
Annecy est desservie par l'autoroute A41, qui la relie à Chambéry au sud et à l'agglomération genevoise au nord. Initialement, l'A41 se raccordait à l'A40 entre Annemasse et Bonneville ; à la suite de l'ouverture d'un itinéraire plus direct vers Genève en 2008, l'ancien itinéraire entre Villy-le-Pelloux et Scientrier a été renommé A410.
Un projet d'autoroute A412 a été déclaré d'utilité publique en 2019 pour relier Annemasse à Thonon-les-Bains.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A40 | Autoroute A6 à Sennecé-lès-Mâcon (Mâcon) | Saint-Julien-en-Genevois, Annemasse, Bonneville, Cluses, Sallanches | Route nationale 205 à Passy, vers le tunnel du Mont-Blanc et l'Italie | Autoroute concédée à 2x2 voies, gratuite entre les échangeurs des autoroutes A41 (Saint-Julien-en-Genevois) et A411 (Annemasse), payante ailleurs. |
Autoroute A41 | Frontière suisse vers Genève | Saint-Julien-en-Genevois, Cruseilles, Annecy, Alby-sur-Chéran | Route départementale à Meylan près de Grenoble | Autoroute concédée et payante, à 2x3 voies entre la frontière et l'A40 et entre l'A410 et Annecy, et à 2x2 voies ailleurs. |
Autoroute A401 | Frontière suisse vers Genève | Autoroute A40 à Saint-Julien-en-Genevois, vers Bellegarde-sur-Valserine et Lyon | Dénomination de ce court tronçon autoroutier avant son absorption en 2008 par l'A41. | |
Autoroute A410 | Autoroute A41 à Villy-le-Pelloux, vers Annecy | La Roche-sur-Foron | Autoroute A40 à Scientrier, vers Bonneville et le tunnel du Mont-Blanc | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies, qui constituait initialement l'extrémité nord de l'A41. |
Autoroute A411 | Autoroute A40 à Étrembières près d'Annemasse | Frontière suisse vers Genève | Courte autoroute concédée mais gratuite à 2x2 voies. | |
Route nationale 5 | Jusqu'aux années 1970 : Paris-Porte de Charenton Des années 1970 à 2006 : Dijon | Douvaine, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains | Frontière suisse vers Martigny (après un premier passage par la Suisse au niveau de Genève) | Déclassée en 2006 en RD 1005 dans le département. |
Route nationale 92 | Valence | Frangy, Saint-Julien-en-Genevois | Frontière suisse vers Genève | Déclassée dans les années 1970 en RD 992, sauf le court tronçon entre Saint-Julien-en-Genevois et la frontière repris par la RN 201. |
Route nationale 201 | Jusqu'aux années 1970 : route nationale 92 à Saint-Julien-en-Genevois Après les années 1970 : frontière suisse vers Genève | Saint-Julien-en-Genevois, Cruseilles, Annecy, Alby-sur-Chéran | Chambéry | Déclassée en 2006 en RD 1201 dans le département. |
Route nationale 202 | Nice | Les Contamines-Montjoie, Saint-Gervais-les-Bains, Cluses, Taninges, Saint-Jean-d'Aulps | Thonon-les-Bains | Déclassée dans les années 1970 en RD 902 dans le département. La RN 202 s'interrompait sur une dizaine de kilomètres entre la Savoie et la Haute-Savoie : aucune route carrossable n'a jamais franchi le col du Bonhomme. |
Route nationale 203 | Annecy | La Roche-sur-Foron, Bonneville, Bonne, Bons-en-Chablais | Jusqu'aux années 1970 : Thonon-les-Bains Après les années 1970 : Bonneville | Déclassée dans les années 1970 au nord de Bonneville en RD 903 (sauf les tronçons Bonneville - Findrol et Rosses - Machilly, conservés au titre des RN 205 et 206 respectivement). Le tronçon Annecy - Bonneville a à son tour été déclassé en 2006 en RD 1203. |
Route nationale 203B | Route nationale 203 à Saint-Cergues | Route nationale 5 à Douvaine | Itinéraire repris dans les années 1970 par la RN 206, aujourd'hui déclassé en RD 1206. | |
Route nationale 205 | Autoroute A40 à Passy, vers Genève Entre les années 1970 et 2006 : frontière suisse vers Genève | (entre les années 1970 et 2006 : Annemasse, Bonneville, Cluses, Sallanches) Chamonix-Mont-Blanc | Tunnel du Mont-Blanc vers l'Italie | Créée dans les années 1970 à partir de tronçons des anciennes RN 505, 203, 506, 202 et 506A. Déclassée en 2006 en RD 1205 entre la frontière suisse et l'extrémité de l'A40. Le tronçon conservé entre l'A40 et le tunnel du Mont-Blanc est majoritairement aménagé en voie rapide à 2x2 voies. |
Route nationale 206 | Route nationale 84 à Bellegarde-sur-Valserine (originellement : à Collonges) | Valleiry, Saint-Julien-en-Genevois, Annemasse | Jusqu'aux années 1970 : route nationale 203 à Cranves-Sales, vers Thonon-les-Bains Des années 1970 à 2006 : route nationale 5 à Douvaine, vers Thonon-les-Bains | Dans les années 1970, la RN 206 a repris le tronçon Rosses - Saint-Cergues de la RN 203 et l'intégralité de la RN 203B. Déclassée en 2006 en RD 1206. |
Route nationale 206A | Étrembières près d'Annemasse | Monnetier-Mornex | Déclassée dans les années 1970 en RD 906A. | |
Route nationale 212 | Sallanches | Megève | Albertville | Déclassée en 2006 en RD 1212. |
Route nationale 491 | Route nationale 436 à Mijoux, vers Morez et la Suisse | Seyssel | Chambéry | Déclassée dans les années 1970 en RD 991. |
Route nationale 503 | La Roche-sur-Foron | Route nationale 205 à Findrol (commune de Contamine-sur-Arve), vers Annemasse | Déclassée en 2006 en RD 903. | |
Route nationale 505 | Frontière suisse vers Genève | Annemasse | Route nationale 203 à Findrol (commune de Contamine-sur-Arve), vers Bonneville | Absorbée dans les années 1970 par la nouvelle RN 205, elle-même ensuite déclassée en 2006 en RD 1205. |
Route nationale 506 | Jusqu'aux années 1970 : Bonneville Des années 1970 à 2006 : route nationale 205 à Chamonix-Mont-Blanc | Cluses, Sallanches, Chamonix-Mont-Blanc, Vallorcine | Frontière suisse vers Martigny | Entre Bonneville et Chamonix, la RN 506 a été absorbée dans les années 1970 par la nouvelle RN 205. Le tronçon entre Chamonix et la Suisse a été déclassé en 2006 en RD 1506. |
Route nationale 506A | Route nationale 506 à Chamonix-Mont-Blanc | Tunnel du Mont-Blanc vers l'Italie | Brève dénomination de ce court tronçon entre l'ouverture du tunnel en 1965 et son incorporation dans la nouvelle RN 205 dans les années 1970. | |
Route nationale 507 | Annemasse | Bonne, Saint-Jeoire, Taninges, Samoëns | Le Frénalay (commune de Sixt-Fer-à-Cheval) | Déclassée dans les années 1970 en RD 907. |
Route nationale 508 | Bellegarde-sur-Valserine | Frangy, Annecy, Saint-Jorioz, Faverges | Route nationale 212 à Ugine, vers Albertville | Déclassée en 2006 en RD 1508. |
Route nationale 508A | Route nationale 508 à Clarafond-Arcine | Route nationale 206 à Vulbens | Déclassée dans les années 1970 en RD 908A. | |
Route nationale 508B | Route nationale 508 à Sillingy | Route nationale 201 à Pringy, au nord d'Annecy | Déclassée dans les années 1970 en RD 908B. | |
Route nationale 509 | Annecy | Thônes, La Clusaz, Megève | Saint-Gervais-les-Bains | Déclassée dans les années 1970 en RD 909. |
Route nationale 509A | Route nationale 509 à Veyrier-du-Lac près d'Annecy | Menthon-Saint-Bernard | Route nationale 508 à Doussard vers Albertville | Déclassée dans les années 1970 en RD 909A. |
Route nationale 510 | Route nationale 508 à Frangy, vers Bellegarde-sur-Valserine | Rumilly | Route nationale 201 à Albens, vers Aix-les-Bains | Déclassée dans les années 1970 en RD 910. |
Route nationale 511 | Route nationale 201 à Grésy-sur-Aix, près d'Aix-les-Bains | Cusy | Route nationale 90 à Saint-Pierre-d'Albigny, vers la vallée de la Maurienne | Déclassée dans les années 1970 en RD 911. |
Route nationale 512 | Grenoble | Leschaux | Route nationale 508 à Sévrier, vers Annecy | Déclassée dans les années 1970 en RD 912. |
La Haute-Savoie est desservie par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau de Haute-Savoie compte une vingtaine de lignes régulières.
Le chemin de fer est apparu tardivement en Haute-Savoie, avec l'ouverture en 1866, six ans après le rattachement de la Savoie à la France, de la ligne d'Aix-les-Bains à Annecy. Le réseau d’intérêt général a été développé dans le département par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs des plaines et des moyennes vallées, dont Annecy, Annemasse, Bonneville, Bons-en-Chablais, Cluses, Évian-les-Bains, La Roche-sur-Foron, Rumilly, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Julien-en-Genevois, Sallanches, Thonon-les-Bains et Valleiry.
La Haute-Savoie a également été desservie par plusieurs lignes à écartement métrique, pour la plupart classées chemins de fer d’intérêt local. Le réseau haut-savoyard des Chemins de fer économiques du Nord desservit de 1891 à 1959 la vallée du Giffre d'Annemasse à Samoëns (Sixt à partir de 1932), avec des embranchements vers la vallée de l'Arve. Le tramway d'Annecy à Thônes relia les deux villes de 1898 à 1930. Cas particulier, la ligne de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière), à traction électrique par troisième rail dès son ouverture dans les années 1900, était classée d'intérêt général et reste en activité jusqu'à nos jours. D'autres lignes, à crémaillère, ont été créées en haute montagne dans un objectif touristique : c'est le cas du chemin de fer du Salève, ouvert en 1892 et fermé en 1935, du chemin de fer du Montenvers et du tramway du Mont-Blanc, ouverts dans les années précédant la Première Guerre mondiale et toujours actifs aujourd'hui.
Peu adaptées à la traction vapeur en raison de leurs pentes, et situées à proximité de la ressource hydroélectrique, les lignes de Haute-Savoie seront électrifiées précocement : l'électrification en courant alternatif à fréquence industrielle est testée dès 1950 entre Aix-les-Bains et Annecy, avant de devenir le standard des futures électrifications sur tout le territoire français, et le réseau d'intérêt général haut-savoyard est entièrement électrifié depuis 1972.
Annecy, Annemasse, Thonon et Évian sont desservies par le TGV à partir de 1983, la vallée de l'Arve à partir de 1984. En 2019, une nouvelle ligne baptisée CEVA relie Annemasse à Genève, et sert de tronc commun à de nouveaux services transfrontaliers nommés Léman Express.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Cliquez sur les cartes pour les agrandir |
La principale gare de voyageurs de Haute-Savoie est la gare d'Annecy, avec 2 334 000 voyageurs, suivi de celles d'Annemasse et Rumilly, avec une fréquentation annuelle de 710 000 et 618 000 voyageurs respectivement en 2019[2].
Le réseau ferroviaire de la Haute-Savoie présente plusieurs spécificités. En premier lieu, la totalité du réseau est électrifiée mais presque entièrement à voie unique. Si le réseau principal à écartement standard est électrifié en courant alternatif 25 kV 50 Hz, la ligne de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière), le chemin de fer du Montenvers et le tramway du Mont-Blanc, à écartement métrique, possèdent des caractéristiques d'électrification qui leur sont propres ; alors que la première est une ligne SNCF à adhérence simple, les deux dernières, à crémaillère, sont exploitées par la Compagnie du Mont-Blanc.
Par ailleurs, la plupart des tronçons de lignes du réseau principal à écartement standard cumulent trois types de trafic voyageurs, TER Auvergne-Rhône-Alpes, Léman Express et TGV inOui (le week-end seulement sur certaines lignes).
Ligne d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Longeray-Léaz au Bouveret |
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Ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Genève à Annemasse via les Eaux-Vives et Chêne-Bourg (dite CEVA pour Cornavin Eaux-Vives Annemasse) | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, ouverte en 2019. |
Ligne de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière) | Ligne à écartement métrique électrifiée en courant continu 800 V par troisième rail, ouverte au seul trafic de voyageurs. |
Ligne d'Annemasse à Genève-Eaux-Vives (frontière) | Ligne fermée entre 2011 et 2014 pour être remplacée par le CEVA. |
Ligne d'Annecy à Albertville | Ligne déclassée. |
L'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc n'est plus desservi par des lignes régulières, mais reste actif notamment pour le transport sanitaire, l'aviation d'affaires et l'aviation de loisirs. C'est l'aéroport international de Genève, très proche de ce département frontalier, qui constitue le principal accès aérien au département.
L'aérodrome d'Annemasse est, comme l'aéroport d'Annecy, utilisé par l'aviation d'affaires, le transport sanitaire et l'aviation de tourisme et de loisirs. L'altisurface du col de Cenise et l'altiport de Megève sont quant à eux dédiés à l'aviation légère de loisirs.
Le Grand Annecy, Annemasse - Les Voirons Agglomération, Thonon Agglomération, la communauté de communes du Genevois, la communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes, la communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance, la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, la communauté de communes de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc et le Syndicat mixte de 4 communautés de communes (SM4CC, qui regroupe la communauté de communes Faucigny-Glières, la communauté de communes Arve et Salève, la communauté de communes des Quatre Rivières et la communauté de communes du Pays Rochois) sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[3]. Avec 9 autorités organisatrices de la mobilité, la Haute-Savoie est un des départements français qui en compte le plus grand nombre.
Le réseau Sibra (Annecy) compte plus d'une trentaine de lignes urbaines et suburbaines, desservant notamment les rives du lac d'Annecy et certaines communes plus éloignées comme Alby-sur-Chéran et Thorens-Glières. La communauté d'agglomération a prévu de se doter d'un tramway et d'un réseau de bus à haut niveau de service.
L'agglomération d'Annemasse est desservie par les bus des Transports annemassiens collectifs (TAC), mais aussi par les Transports publics genevois (TPG), dont une ligne de tramway franchit la frontière franco-suisse. Les TPG desservent également la communauté de communes du Genevois.
Les autres réseaux (STAR'T à Thonon-les-Bains, Arv'i à Cluses, ÉVA'D à Évian-les-Bains, J'ybus à Rumilly, Chamonix Bus à Chamonix et Proxim'iTi à Bonneville) sont plus modestes, comptant une dizaine de lignes de bus au maximum. Il faut toutefois noter qu'Évian et Thonon sont deux des rares villes de France équipes d'un funiculaire.
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
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