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écrivain belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Thomas Owen, de son vrai nom[note 1] Gérald Bertot, né le à Louvain et mort le [1] à Etterbeek (Bruxelles), est un écrivain belge francophone contemporain.
Nom de naissance | Gérald François Fernand Bertot |
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Alias |
Stéphane Rey |
Naissance |
Louvain, Belgique |
Décès |
Etterbeek, Belgique |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Gérald François Fernand Bertot est né à Louvain[note 2] le 22 juillet 1910. Son père, Arthur Bertot, d'une famille originaire de l'Ardenne[note 3], était avocat et sa mère, Elisabeth Schueremans, d'origine louvaniste[note 4], était femme au foyer. Ceux-ci s'étaient mariés à Louvain[note 5] le 11 août 1908.
Il passait ses vacances à Lacuisine, chez sa grand-mère[note 6] et ce rude environnement ardennais influencera son œuvre[note 7].
Il ira d'abord effectuer ses études primaires chez les Frères des écoles chrétiennes, à la rue Rue Royale Sainte-Marie à Schaerbeek, puis ses humanités gréco-latines au Collège Saint-Michel à Etterbeek. Il se destine d'abord au droit et il effectue ses candidatures en droit aux Facultés Saint-Louis, puis son doctorat en droit à l’Université catholique de Louvain[2].
En 1932, il effectue son service militaire aux 1ers Guides à cheval à Bourg-Léopold. Il sera sous-lieutenant.
En , il épouse Juliette Ardies. Ils auront deux enfants, Colette née en 1936 et Jean-Gérald, né en 1939, qui résidera à Maffe [3].
Ses études de droit terminées, et après quelques mois de barreau, il entre en 1933, à la demande de son grand-oncle et parrain Fernand Charlier, comme juriste dans une meunerie dont celui-ci est le directeur, le Moulin des Trois Fontaines, à Vilvorde, une meunerie dont il sera lui-même ensuite le directeur pendant quarante-trois ans. Il sera également président général des Meuneries belges, puis du Groupement des Associations meunières de la CEE.
Attiré par le surréalisme, il devient critique d'art pour La Libre Belgique et L'Écho sous le pseudonyme de Stéphane Rey.
Mobilisé en 1939, il échappe en mai 1940 à la captivité qui suit la capitulation de l'armée belge.
Sa rencontre avec Stanislas-André Steeman sert de déclencheur à sa carrière d'écrivain. Ce dernier l'encourage à écrire des romans policiers, genre peu disponible à l'époque. Il publie de 1941 à 1943 plusieurs nouvelles et romans policiers, caractérisés par « un humour assez féroce », qui attirèrent sur lui l'attention de la critique.
Il participe également, après la seconde guerre mondiale, au film de Gaston Schoukens, Les Invités de huit heures, dont il a écrit le scénario.
Il se tourne ensuite vers la littérature fantastique, en faisant paraître les Chemins étranges. C'est de ce genre particulier, contes et récits d'épouvante, que lui viendra la reconnaissance du grand public. Ses nouvelles fantastiques nous plongent dans un univers en perpétuelle collision avec l'horreur et l'irrationnel.
Ami de Jean Ray, qu'il met en scène avec lui dans une de ses nouvelles (Au cimetière de Bernkastel), il écrira plusieurs articles sur lui, notamment dans la revue Bizarre ().
Il est élu à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en 1976.
« Thomas Owen, en ses récits, procure cette sensation montante d'angoisse, de mystère insoutenable pour souvent dans les dernières lignes produire une chute à vous couper le souffle. Mêlant adroitement les figures de mort aux figures de sensualité, ses histoires se savourent comme autant de plaisirs sans cesse renouvelés. Ne délaissant pas une certaine pointe d'humour (Le petit fantôme, in Cérémonial Nocturne), il nous invite surtout à entrer dans un monde d'effroi au décor horriblement réel. Ses contes commencent toujours ou presque par une mise en situation troublante de réalité, des récits en "je" qui renforce ce sentiment de lecture d'histoire véridique et une description minutieuse du cadre. La situation posée, la rencontre avec vampires, ombres, revenants se glisse imperceptiblement et nous entraîne vers des conclusions généralement incomplètes, laissant au lecteur la suite de l'intrigue ou le devenir des personnages. »
— Christophe Van De Ponseele[4]
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