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peintre réaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Théodule Ribot, né à Saint-Nicolas-d'Attez le et mort à Colombes le , est un peintre, aquafortiste et aquarelliste français, rattaché au mouvement du réalisme.
Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Colombes |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Augustin Théodule Ribot |
Nationalité | |
Activité | |
Période d'activité |
- |
Enfant |
Mouvement | |
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Maître | |
Genre artistique | |
Distinction |
Fils d’un ingénieur civil, Augustin Théodule Ribot doit se livrer d’abord aux travaux géométriques et au dessin linéaire[1]. Se destinant à la carrière artistique, il était entré à l’école des arts et métiers de Châlons, lorsque la mort de son père, en 1840, le force à demander des ressources à l’industrie[1]. Ayant trouvé, pour assurer la subsistance de sa mère et ses sœurs, du travail chez un décorateur de stores, il peint des bordures pour un fabricant de glace. Il se marie tôt et se rend à Paris en 1845, où il est employé comme commis d’atelier tout en étudiant dans l’atelier du peintre Auguste-Barthélemy Glaize.
Après un séjour de trois ans en Algérie pour surveiller et diriger des constructions[1], il revient à Paris en 1851 et subsiste en exécutant un grand nombre de dessins pour des industriels[1] et des copies d’Antoine Watteau destinés aux États-Unis le jour, et en peignant pour lui-même la nuit.
Il débute au Salon de 1861 avec six toiles d’intérieur de cuisine et de basse-cour qui le font connaître du grand public[1].
Il obtient une médaille de 3e classe aux Salons de 1864 et de 1865[2], ainsi qu'une médaille de 3e classe à l’Exposition universelle de 1878[1]. Il emménage à cette époque à Colombes, mais tombe malade et abandonne peu à peu la peinture.
En 1871, il s'installe à Colombes où il peint la majeure partie de son œuvre. Très honoré à son époque, il vit replié sur lui-même, reçoit peu, mais est reconnu et sollicité par ses contemporains[3].
En 1884, alors qu’il est affaibli, ses amis Henri Fantin-Latour, Eugène Boudin, Jules Bastien-Lepage, Pierre Puvis de Chavannes, Auguste Rodin et Claude Monet donnent un banquet en son honneur et lui offrent une médaille gravée de l’inscription : « À Théodule Ribot, artiste indépendant ».
Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878, il est promu officier du même ordre en 1887.
Il est le père du peintre Germain-Théodore Ribot (1845-1893) et de Louise-Aimée Ribot. Il est également l'oncle de la comédienne Berthe Legrand (née Berthe-Eugénie Ribot, 1850-1913)[4].
Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (29e division)[5].
Théodule Ribot, qui a aussi traité avec succès l’eau-forte et l’aquarelle[1], a peint des scènes historiques, des compositions religieuses, des natures mortes, des portraits et des scènes de genre[6]. Il est l’ami d’Henri Fantin-Latour et de François Bonvin.
Le parallèle entre Théodule Ribot et José de Ribera, son illustre prédécesseur espagnol du XVIIe siècle, a très tôt été mis en chanson. Chaque nouvelle exposition justifiait la comparaison et disait un peu plus la dette du cadet envers son aîné puisque, aussi bien, les sujets que l'ensemble des couleurs utilisées permettaient ce rapprochement[7].
Les œuvres de Théodule Ribot sont conservées au musée d’Amsterdam[Lequel ?], au musée des Beaux-Arts d'Arras, à Boston, Budapest, de Chicago, à Dresde, Grenoble, au Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, à Lille, à Paris au musée du Louvre, à Philadelphie, San Francisco, Vienne.
Son œuvre fait l'objet d'une exposition en 2021-2022 aux musées de Toulouse, Marseille et Caen[21].
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