En France, cette fréquence de 500 kHz ou 500 kc/s (kilo cycles par seconde) a fonctionné de 1904 à 1997 avec une veille de détresse jusqu'en 1999. À ce jour, une flotte de navires ou d'aéronefs effectuant des liaisons radiotélégraphiques n’a plus d’interconnexion possible avec les stations SMDSM1999.
Les messages de sécurité doivent être transmis sur une fréquence de travail après annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz.
Afin de faciliter la réception des appels de détresse, toutes les émissions sur la fréquence500 kHz doivent être réduites au minimum et ne pas dépasser une minute. Avant d'émettre sur la fréquence 500 kHz, un laps de temps d'écoute suffisant est nécessaire, afin d'être certain qu'aucun trafic de détresse n'est en cours. Cette disposition ne s'applique pas aux stations en détresse.
Chaque navire équipé d'une station radiotélégraphie Morse sur ondes hectométrique est en veille sur 500 kHz et c'est là qu'il sera appelé.
Les stations conviennent d'une fréquence de dégagement. Puis, la communication terminée, le navire revient sur 500 kHz.
Depuis le SMDSM1999, les stations ne sont plus tenues à l'écoute obligatoire du canal 500 kHz.
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En France, depuis 1901, après avoir déménagé dans plusieurs lieux sur l'île d'Ouessant, la station Ouessant TSF, Indicatif (radio)FFU (station Française Fixe de Ushant), a été dès 1904 la première station française opérationnelle pour l'échange des correspondances privées avec une flotte de 80 paquebots sur la longueur d'onde600 mètres. Détruite en 1944 par fait de guerre, Ouessant TSF n'a jamais été reconstruite. Elle a été remplacée en 1952 par la nouvelle station Le Conquet radio (avec le même indicatif radio FFU) fermée en 1997.
Dès 1904 jusqu'en 1913 normalement pour l'échange des correspondances privées avec les navires en mer[6]:
Les navires émettaient sur la longueur d'onde de 300 mètres (1 000 kHz) et écoutaient sur la longueur d'onde600 mètres (500 kHz).
Les stations côtières normalement émettaient sur la longueur d'onde600 mètres (500 kHz) et écoutaient sur la longueur d'onde de 300 mètres (1 000 kHz).
Les navires et les stations côtières avaient la possibilité d’émettre et de recevoir sur la même longueur d’onde; par exemple un navire contactant un autre navire sur la longueur d'onde600 mètres ou une station côtière contactant une autre station côtière sur la longueur d'onde300 mètres.
La longueur d'onde des 600 mètres a été recommandée par la conférence de Berlin de 1906[9], l'unité kHz est introduite vers 1927[10], la longueur d'onde des 600 mètres devient peu à peu la fréquence 500 kHz.
Plusieurs fréquences ont été transférées sur 500 kHz:
la fréquence d’appel en radiotélégraphie de 1 000 kHz de la bande des 300 mètres utilisés par les petits bateauxjusqu'en 1927.
la longueur d'onde d’appel transocéanique de 1 800 mètres en radiotélégraphie désignée aussi par la fréquence 166,5 kHz jusqu'en 1927[11].
la fréquence d’appel des paquebots en radiotélégraphie de 143 kHz de la bande des 2 100 mètres[12].
En 1911: la station BoulogneTSF FFB ouvre et effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz.
En 1912: conférence internationale radiotélégraphique Londres, veille radiotélégraphique obligatoire sur 500 kHz, du code Q, partage des bandes radios[18].
En 1913: la station FFU du Stiff ferme. La station FFU de Lampaul assure seule les transmissions.
En 1914: obligation d'une station radiotélégraphique présente dans tous les navires avec plus de 50 passagers et équipages sur des trajets internationaux[19],[20].
En 1922: la station OuessantTSF, FFU, traite tous les jours 200 radiotélégrammes.
En 1923: Règles concernant le contrôle de la radiotélégraphie en temps de guerre La Haye[21].
En 1927: équipement de récepteur auto-alarme sur la fréquence 500 kHz, à bord des navires qui ne font pas de veille permanente.
Dès 1928: dégagement des navires de pêche, pourvus en radiotéléphonie dans la bande 105 mètres, à 185 mètres soit de 1,62 MHz à 2,85 MHz[13]. Puis en 1932 création de la fréquence internationale de détresse en radiotéléphonie sur 1 650 kHz[22] déplacée en 1949 pour la fréquence 2 182 kHz[23].
En 1935: la station OuessantTSF, FFU effectue des liaisons radiotélégraphiques sur 500 kHz chaque premier lundi du mois avec les phares dotés de la TSF afin de vérifier le bon fonctionnement, et ceux jusqu'à 1940.
deuxième lettre: initiale du nom de la compagnie à laquelle appartenait le bâtiment (MMessageries maritimes, C Chargeurs réunis, P Paquet, T Transatlantique, etc.);
troisième lettre: initiale du nom du bâtiment.
Ainsi, l'indicatif FML était l'indicatif radio du bâtiment Lotus des Messageries Maritimes.
La fréquence 500 kHz est la fréquence internationale de détresse en télégraphie Morse[33]. Elle doit être employée à cet effet par les stations de navire, d'aéronef et d'engin de sauvetage qui font usage de la télégraphie Morse sur des fréquences comprises entre 415 kHz et 535 kHz lorsque ces stations demandent l'assistance des services maritimes. Elle doit être employée pour l'appel et le trafic de détresse ainsi que pour le signal et les messages d'urgence, pour le signal de sécurité et, en dehors des régions à trafic intense, pour de brefs messages de sécurité. Lorsque cela est possible en pratique, les messages de sécurité doivent être émis sur la fréquence de travail, après une annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz. Pour la détresse et la sécurité, les classes d'émission à utiliser sur la fréquence 500 kHz sont les classes A2A, A2B, H2A ou H2B[38].
Il convient toutefois que les stations de navire et d'aéronef qui ne peuvent pas émettre sur la fréquence 500 kHz utilisent toute autre fréquence disponible sur laquelle elles pourraient attirer l'attention.
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse: douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et trois répétitions du groupe SOS en radiotélégraphie pour signaler que son navire avec le personnel sont sous la menace d'un danger grave et imminent.
Il est de la forme:
SOS, SOS, SOS de (nom du navire répété trois fois),
SOS (nom du navire)
Position (latitude et longitude ou position relative)
Nature de la détresse
Secours demandé
Nombre de personnes à bord
Intentions
Tout renseignement supplémentaire qui pourrait être utile (caractéristiques du navire…)
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse: douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et du groupe DDD suivie de trois répétitions du groupe SOS suivie du groupe DDD en radiotélégraphie dans l'un des trois cas suivants:
pour signaler qu'un autre navire ou un aéronef est en détresse si celui-ci n'est pas en mesure de le signaler lui-même;
pour demander des secours supplémentaires lorsque, s'étant porté à l'aide d'un navire ou d'un aéronef en détresse, il juge ces secours nécessaires;
pour répéter un appel de détresse dont aucun autre navire ou station côtière n'a accusé réception immédiatement, lorsqu'il est dans l'impossibilité de se porter lui-même au secours du navire ou de l'aéronef en détresse.
Le message prend alors cette forme:
DDD SOS SOS SOS DDD, de (Navire relais), (Navire relais), (Navire relais)
SOS (Navire en détresse)
Renseignements contenus dans le message de détresse.
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz:
DDD SOS SOS SOS DDD de RMS Carpathia RMS Carpathia RMS Carpathia
Message de détresse, mesure à prendre par le capitaine
Le capitaine d'un navire en mer qui reçoit, de quelque source que ce soit (y compris d'une radiobalise pour la localisation des sinistres en mer), un message indiquant qu'un navire ou un aéronef ou leurs embarcations et radeaux de sauvetage se trouvent en détresse est tenu de se porter à vitesse maximale au secours des personnes en détresse et de les en informer, si possible. En cas d'impossibilité ou si, dans les circonstances spéciales où il se trouve, il n'estime ni raisonnable ni nécessaire de se porter à leur secours, il doit inscrire au journal de bord la raison pour laquelle il ne se porte pas au secours des personnes en détresse.
RMS Carpathia part à toute vapeur sera dans 4 heures à la position 41°46'N 50°14'O
ar
k
Annulation
Quand le capitaine d'un navire qui a émis le signal d'alarme ou de détresse estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
Urgence
Message urgent
Dans tous les autres cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message urgent concernant la sécurité d'un navire, d'un aéronef ou d'une personne quelconque se trouvant à bord ou en vue du bord, il doit faire usage du signal d'urgence: trois répétitions du groupe XXX en radiotélégraphie.
Il résulte la forme:
trois fois XXX, de/du (nom du navire répété trois fois également)
Dégagement de la fréquence de détresse.
trois XXX, de nom du navire (3 fois aussi)
Position (latitude et longitude ou position relative)
Nature de l’urgence
Secours demandé
Nombre de personnes à bord
Intentions
Tout renseignement supplémentaire qui pourrait être utile (caractéristiques du navire…)
ar (fin de transmission)
k (invitation à transmettre)
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz:
trois XXX de Titanic Titanic Titanic
Demandons remorqueurs qrw 480 ar
Suivi sur 480 kHz de:
trois XXX de Titanic, Titanic, Titanic
Position 41°46'N 50°14'O
Chaufferies inondées suite à voie d’eau réparée
Demandons remorqueurs
2201 personnes à bord
Paquebot noir de 269 m de long à 4 cheminées
ar
k
Annulation
Quand le capitaine d'un navire qui a émis un signal d'urgence estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
Transports sanitaires
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires[40] placés sous la direction d'une partie à un conflit ou d'États neutres, ou d’un navire portant secours aux blessés, aux malades et aux naufragés, le capitaine du navire doit faire transmettre par le radiotélégraphiste les signaux d'urgence: d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe YYY en radiotélégraphie.
Historique en zone de combats
La nécessité d'utiliser les radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. En mer, plus de 45 navires-hôpitaux et quatre navires affrétés par le CICR furent coulés ou endommagés par faits de guerre: l'absence de moyens d'identification efficaces fut la cause de la plupart des attaques en surface ou sous-marines. En 1943, un navire-hôpital attaqué par des avions s'efforça de se faire identifier par radio. La station côtière de Malte retransmit le message du navire sous forme d'appel à tous (CQ), mais les avions assaillants ne purent capter cette émission.
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification d'un navire placé sous la direction d'un État neutre à un conflit, le capitaine du navire doit faire transmettre par le radiotélégraphiste les signaux d'urgence: d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe NNN en radiotélégraphie[41].
Dès 1944, les navires neutres naviguant en Méditerranée signalaient leur position en émettant toutes les quatre heures un message sur la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphieMorse de 500 kHz. Dans l'Atlantique, ils émettaient ce message une fois par jour. Ces messages de position sur 500 kHz étaient prescrits par les belligérants.
Sécurité
Dans tous les cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message concernant la sécurité de la navigation ou donnant des avertissements météorologiques importants, il doit faire usage du signal de sécurité: trois répétitions du groupe TTT en radiotélégraphie.
L'appel de routine permet aux bateaux d'entrer en relation pour les télégrammes avec la terre, d'échanger, entre bateaux, des messages relatifs à la navigation, la météo, d'obtenir des données nautiques concernant les opérations portuaires.
L'appel général
L'appel général à toutes les stations.
cq cq cq de ffu ffu ffu
k
Autre exemple:
cq cq cq de ffu ffu ffu
tfc list qrw 443.5 =
cq cq cq de ffu ffu ffu =
tfc list cnfv cnfv uanw uanw uuzb uuzb + du ffu nw lsn 480 K
de ffu nw 500
L'appel d’une station
ffb ffb ffb de ffu ffu ffu
qrw 443.5 =
k
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Dans les stations radios internationales, une montre marque l'heure du Temps universel coordonné comme référence.
Dans les secteurs de couleur rouge, les stations radiotélégraphiques effectuent un silence radio obligatoire de h+15 à h+18 et de h+45 à h+48 sur la fréquence 500 kHz.
Dans le monde, depuis 1999, les émissions doivent cesser dans la bande comprise entre 495 kHz à 505 kHz durant la période de silence radio[34].
Dans quelques pays appliquant toujours l'ancienne recommandation, les émissions doivent cesser dans une bande comprise entre 490 kHz à 510 kHz durant la période de silence radio.
L’appel de routine, de sécurité et d’urgence est autorisé aux heures de h+18 à h+44 et de h+48 à h+14 avec un dégagement sur une fréquence de travail.
Cette disposition ne s'applique pas aux stations en détresse.
les communications de détresse, urgence, sécurité;
les communications avec les stations côtières;
les opérations d’entretien des batteries;
les essais de matériel.
Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance maximale des émetteurs radiotélégraphiques homologués marine est comprise entre 150 W et 1 000 W.
Fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie Morse. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H+18 et H+45 et entre H+48 et H+15.
512 kHz
Radiotélégraphie Morse de navires à navires. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence comme fréquence d’appel supplémentaire lorsque la fréquence 500kHz est employée pour la détresse. Dans les zones à fort trafic, la fréquence est utilisée pour l'appel de routine[44].
Historiquement les goniomètres de stations côtières ont été utilisés comme équipement d'aide à la navigation, tant pour les aéronefs que pour les navires. Les stations de radiogoniométrie travaillaient en radiotélégraphie Morse sur la fréquence normale[45] 410kHz[42] (ou sur l'ancienne fréquence de radiogoniométrie: 666 kHz à présent canal de radiodiffusion depuis 1927), et donnaient leurs positions aux navires et aéronefs qui le demandaient.
Les stations de radiogoniométrie pouvaient travailler sur la fréquence internationale d'appel et de sécurité des aéronefs[46]
Les stations de radiogoniométrie pouvaient travailler sur la fréquence: 500 kHz pour déterminer l'emplacement d'une station radio en détresse. Durant l'émission radio de deux traits de 10 secondes à la fin du message d'appel de détresse;
La propagation sur 500 kHz se produit par deux mécanismes entièrement distincts et différents:
L'onde de sol.
L'onde d’espace.
Onde de sol
Les ondes de sol voyagent à la surface de la Terre (entre le sol et la couche ionisée D de l’atmosphère). L'onde de fréquence 500 kHz se propage régulièrement le jour et avec un léger renforcement la nuit.
L'atténuation de l’énergie de l’onde de sol est en fonction du carré de la distance, sans tenir compte de la courbure de la terre sur une base kilomètres/watts exponentielle par l'Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell. La réception diurne par onde de sol des stations marines distantes de 2 000 km est possible sur une mer particulièrement salée (et donc plus conductrice). Dans les mêmes conditions, un signal par onde de sol se propageant sur un terrain rocheux pourrait couvrir à peine 500 km[47]. Exemple: Un émetteur de 1 kW sur 600 mètres, donne à 100 km un champ de 20 µV/m sur terrain mauvais conducteur et 800 µV/m sur terrain bon conducteur[48].
Portée de l'onde de sol en fonction de la puissance
Tableau des portées de l'onde de sol en fonction de la puissance rayonnée sur la longueur d'onde de 600 mètres:
Davantage d’informations Puissance rayonnée, Portée sur mer ...
Dans la journée, l’onde d’espace est totalement absorbée par l’ionosphère.
De nuit, on rencontre en partant de l’émetteur une zone de réception par onde de sol, une zone de silence, une zone de réception indirecte, une zone de silence, une zone de réception indirecte, une zone de silence et ainsi de suite. L’énergie radiofréquence est réfléchie par les couches de l'ionosphère. Ces réflexions successives entre la mer (ou le sol) et les couches de l'ionosphère permette de liaisons radiotélégraphique intercontinentales nocturnes pour l’opérateur radio d’une station correctement équipé et informé. Beaucoup de radiotélégraphistes, dans de nombreuses parties du monde, ont capté des stations de nombreux pays dans les années passées; en dépit de l’accroissement du brouillage des stations (GO et PO!), et des parasites industriels.
Onde de sol et onde d’espace
Dans la journée, l’onde d’espace du signal est totalement absorbée par la partie basse de l’ionosphère et une réception stable des stations s’établissent par onde de sol.
Quand l’absorption de l’onde d’espace commence à disparaître aux environs du crépuscule, un taux significatif de l’onde d’espace commence à revenir sur la mer (ou le sol), loin de l’émetteur. Aux endroits où l'onde de sol et d’espace sont présentes c'est la zone de fading. L’interférence de ces deux signaux produit une distorsion et un fading sévère à la réception: instables en amplitude et en phase. Qui peut être régulier, irrégulier, lent, rapide, sélectif ou déformant.
Ainsi des stations reçues avec un signal clair et puissant le jour, développent un fading prononcé et caractéristique à partir du crépuscule.
L'émetteur «type d'ondes amorties» désigné par la lettre B (avant 1982) sont des ondes composées de séries successives d'oscillations dont l'amplitude, après avoir atteint un maximum, diminue graduellement, les trains d'ondes étant manipulés suivant un code télégraphique. Procédé abandonné à présent.
Depuis 1970. Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance des plus faibles émetteurs radiotélégraphiques homologués marine est de 150 W[52].
Sur les photos en 1922, une différence dans l’évolution du matériel radio entre les différents navires est évidente.
La fréquence de détresse en radiotélégraphie de 8 364 kHz [28] , est utilisé pour les communications de détresse SOS et les embarcations et radeaux de sauvetage en radiotélégraphie par code Morse international[53],[54],[NB 1]. Les signaux radiotélégraphiques d'une puissance de 1 W sont reçus jusqu'à 3 000 kilomètres de jour et la moitié du monde de nuit. Une antenne radioélectrique de 16,5 mètres (ou 8,25 mètres vertical) est nécessaire pour émettre. La détermination du lieu d'émission est difficile car les signaux radios rebondissent entre ciel et mer/terre, les survivants doivent donner leur position en longitude et en latitude ou d'un lieu terrestre.
Utilisation de la fréquence 8 364 kHz La fréquence 8 364 kHz est la fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie Morse pour les stations du service mobile maritime et aéronautique travaillant dans bande 4 000 kHz à 27 500 kHz. De la disponibilité de cette fréquence dépend l'efficacité de la veille effectuée par les stations côtières. Elle doit être employée pour: le trafic de détresse, le trafic de recherche. Avant d'émettre sur la fréquence 8 364 kHz, un laps de temps d'écoute suffisant est nécessaire, afin d'être certain qu'aucun nouveau trafic de détresse n'est en cours. Depuis le système mondial de détresse et de sécurité en mer SMDSM 1999, les stations ne sont plus tenues à l'écoute obligatoire du canal 8 364 kHz.
Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. Rec. UIT -R M.1172 Abréviations et signaux divers à employer dans les radiocommunications du service mobile maritime.
Arrêté du 7 octobre 1904 Le Ministre du Commerce de l'Industrie et des Postes et Télégraphes arrête: La station radiotélégraphique d'Ouessant est ouverte à partir du 10 octobre 1904 à l'échange des correspondances privées avec les navires en mer.
Règlement des radio-communications annexé à la convention internationale des télécommunications (Atlantic City, 1947), Genève, Secrétariat général de l'Union internationale des télécommunications, (lire en ligne), chap.13, p.154, article 34RR, no830 à 833
Règlement des radio communications annexé à la convention internationale des télécommunications (Atlantic City, 1947), Genève, Secrétariat général de l'Union internationale des télécommunications, (lire en ligne), chap.13, p.136, article 33RR, no 711 Recommandation de l'usage des émissions de la classe B, 711.1 Exceptionnellement pour les stations de navire relevant de I’Australie
Règlement des radio communications annexé à la convention internationale des télécommunications (Atlantic City, 1947), Genève, Secrétariat général de l'Union internationale des télécommunications, (lire en ligne), chap.13, p.136, article 33RR, no 712, Recommandation de l'usage des émissions de la classe B pour les équipements des embarcations, radeaux et engins de sauvetage
L'arrêté du 21 avril 1995. Art. 10. - Les titulaires d'un certificat d'opérateur délivré en application de l'arrêté n° 4052 du 28 décembre 1976 susvisé peuvent utiliser les équipements des stations radioélectriques de navires jusqu'au 31 janvier 1997.
IUT RR 4215A Mob 1987 § 11A. Les stations qui font des émissions radiotélégraphiques Morse à bande latérale unique utilisent à cette fin la bande latérale supérieure. Les fréquences spécifiées dans le présent règlement pour des émissions des classes H2A et H2B telles que les fréquences 500 kHz et 8 364 kHz, sont utilisées comme fréquences porteuses
Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. Rec. UIT - R M.1170 Procédures radiotélégraphiques Morse dans le service mobile maritime.
Convention et Règlements administratifs de l'Union internationale des télécommunications. RÉSOLUTION 18 (Mob-83) Relative à la procédure d'identification et d'annonce de la position des navires et des aéronefs des États non parties à un conflit armée.
Dans le service de radionavigation maritime, la fréquence 410kHz est la fréquence normale de radiogoniométrie en radiotélégraphie. Toutes les stations radiogoniométriques du service de radionavigation maritime faisant usage de la radiotélégraphie doivent pouvoir l'utiliser. Elles doivent, de plus, être en mesure de prendre des relèvements sur la fréquence 500 kHz, notamment pour relever les stations émettant des signaux de détresse, d'alarme et d'urgence.
La fréquence de 333 kHz (désignée aussi par sa longueur d'onde: 900 mètres) était la fréquence internationale d'appel et de sécurité en radiotélégraphieMorse sur onde hectométrique comprise de 325 kHz à 405 kHz du service aéronautique.
Règlement des radio communications annexé à la convention internationale des télécommunications (Atlantic City, 1947), Genève, Secrétariat général de l'Union internationale des télécommunications, (lire en ligne), chap.13, p.136, article 33RR, no 711 Recommandation de l'usage des émissions de la classe B, 711.1 Recommandation de l'usage des émissions de la classe B exceptionnellement pour les stations de navire relevant de I’Australie