500 kHz (maritime et aéronautique)
En Afrique en Asie est la fréquence de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La fréquence de 500 kHz (désignée aussi par sa longueur d'onde : 600 mètres) est la fréquence de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse [1],[2] pour les stations du service mobile maritime et aéronautique [3].) travaillant dans la bande comprise de 415 kHz à 526,5 kHz[4], avec une portée d'exploitation jusqu'à 1 000 km.
En France, cette fréquence de 500 kHz ou 500 kc/s (kilo cycles par seconde) a fonctionné de 1904 à 1997 avec une veille de détresse jusqu'en 1999. À ce jour, une flotte de navires ou d'aéronefs effectuant des liaisons radiotélégraphiques n’a plus d’interconnexion possible avec les stations SMDSM 1999.
À ce jour, cette fréquence de 500 kHz fonctionne depuis des stations côtières d'Afrique et d'Asie et depuis les stations des navires et/ou des aéronefs de ces pays: Algérie, Arabie saoudite, Azerbaïdjan, Bahreïn, Biélorussie, Chine, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Russie, Irak, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Oman, Ouzbékistan, Qatar, Syrie, Kirghizistan, Somalie, Soudan, Tunisie, Yémen [5].
La fréquence 500 kHz est la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse sur ondes hectométriques pour les stations du service mobile maritime et aéronautique. De la disponibilité de cette fréquence dépend l'efficacité de la veille effectuée par les stations côtières. Elle doit être employée pour les appels et le trafic de détresse.
Les messages de sécurité doivent être transmis sur une fréquence de travail après annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz.
Afin de faciliter la réception des appels de détresse, toutes les émissions sur la fréquence 500 kHz doivent être réduites au minimum et ne pas dépasser une minute. Avant d'émettre sur la fréquence 500 kHz, un laps de temps d'écoute suffisant est nécessaire, afin d'être certain qu'aucun trafic de détresse n'est en cours. Cette disposition ne s'applique pas aux stations en détresse.
Chaque navire équipé d'une station radiotélégraphie Morse sur ondes hectométrique est en veille sur 500 kHz et c'est là qu'il sera appelé.
Les stations conviennent d'une fréquence de dégagement. Puis, la communication terminée, le navire revient sur 500 kHz.
Depuis le SMDSM 1999, les stations ne sont plus tenues à l'écoute obligatoire du canal 500 kHz.
Plusieurs fréquences ont été transférées sur 500 kHz :
En France[14]:
Depuis le , dans le cadre du SMDSM, il n’y a plus de veille obligatoire sur les fréquences 500 kHz et 8 364 kHz[35].
Indicatif (radio) pour les stations de bord :
Ainsi, l'indicatif FML était l'indicatif radio du bâtiment Lotus des Messageries Maritimes.
Pour les stations de bord militaires :
Depuis le . Dans le cadre du SMDSM de 1999, la France interrompt définitivement l'emploi de la radiotélégraphie Morse dans les bandes marines depuis les navires français. La fonction d'Officier radiotélégraphiste de la marine marchande embarqué disparaît alors[36].
Pour manœuvrer une station radiotélégraphique de navire, il était nécessaire de posséder un des certificats suivants[37] :
Pour configurer, programmer, modifier, réparer une station de bord de navire, il était nécessaire de posséder un des brevets suivants :
Depuis 2006, dans quelques pays (pas en France), une bande des 600 mètres du service radioamateur est créée entre les fréquences 501 kHz et 510 kHz. Pour manœuvrer une station du service radioamateur, il est nécessaire de posséder un Certificat d'opérateur du service amateur.
La fréquence 500 kHz est la fréquence internationale de détresse en télégraphie Morse[33]. Elle doit être employée à cet effet par les stations de navire, d'aéronef et d'engin de sauvetage qui font usage de la télégraphie Morse sur des fréquences comprises entre 415 kHz et 535 kHz lorsque ces stations demandent l'assistance des services maritimes. Elle doit être employée pour l'appel et le trafic de détresse ainsi que pour le signal et les messages d'urgence, pour le signal de sécurité et, en dehors des régions à trafic intense, pour de brefs messages de sécurité. Lorsque cela est possible en pratique, les messages de sécurité doivent être émis sur la fréquence de travail, après une annonce préliminaire sur la fréquence 500 kHz. Pour la détresse et la sécurité, les classes d'émission à utiliser sur la fréquence 500 kHz sont les classes A2A, A2B, H2A ou H2B[38].
Il convient toutefois que les stations de navire et d'aéronef qui ne peuvent pas émettre sur la fréquence 500 kHz utilisent toute autre fréquence disponible sur laquelle elles pourraient attirer l'attention.
Procédures radiotélégraphiques Morse[39].
Pour la sécurité et la vie humaine, la cadence de la manipulation télégraphique est comprise entre 12 et 16 mots par minute.
Les impositions du silence radio dans l’ordre de priorité :
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse : douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et trois répétitions du groupe SOS en radiotélégraphie pour signaler que son navire avec le personnel sont sous la menace d'un danger grave et imminent.
Il est de la forme :
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
SSS SSS SSS de (nom du navire répété trois fois),
Le capitaine d'un navire peut faire usage des signaux d'alarme ou de détresse : douze traits de quatre secondes séparés par des intervalles d'une seconde et du groupe DDD suivie de trois répétitions du groupe SOS suivie du groupe DDD en radiotélégraphie dans l'un des trois cas suivants :
Le message prend alors cette forme :
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
Le capitaine d'un navire en mer qui reçoit, de quelque source que ce soit (y compris d'une radiobalise pour la localisation des sinistres en mer), un message indiquant qu'un navire ou un aéronef ou leurs embarcations et radeaux de sauvetage se trouvent en détresse est tenu de se porter à vitesse maximale au secours des personnes en détresse et de les en informer, si possible. En cas d'impossibilité ou si, dans les circonstances spéciales où il se trouve, il n'estime ni raisonnable ni nécessaire de se porter à leur secours, il doit inscrire au journal de bord la raison pour laquelle il ne se porte pas au secours des personnes en détresse.
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
Quand le capitaine d'un navire qui a émis le signal d'alarme ou de détresse estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
Dans tous les autres cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message urgent concernant la sécurité d'un navire, d'un aéronef ou d'une personne quelconque se trouvant à bord ou en vue du bord, il doit faire usage du signal d'urgence : trois répétitions du groupe XXX en radiotélégraphie.
Il résulte la forme :
Ce qui donne par exemple sur 500 kHz :
Suivi sur 480 kHz de :
Quand le capitaine d'un navire qui a émis un signal d'urgence estime ultérieurement que l'assistance n'est plus nécessaire, ou qu'il n'y a plus lieu de donner suite au message, il doit immédiatement le faire savoir à toutes les stations intéressées.
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification de transports sanitaires[40] placés sous la direction d'une partie à un conflit ou d'États neutres, ou d’un navire portant secours aux blessés, aux malades et aux naufragés, le capitaine du navire doit faire transmettre par le radiotélégraphiste les signaux d'urgence : d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe YYY en radiotélégraphie.
La nécessité d'utiliser les radiocommunications pour annoncer et identifier les transports sanitaires est apparue pendant la Seconde Guerre mondiale. En mer, plus de 45 navires-hôpitaux et quatre navires affrétés par le CICR furent coulés ou endommagés par faits de guerre: l'absence de moyens d'identification efficaces fut la cause de la plupart des attaques en surface ou sous-marines. En 1943, un navire-hôpital attaqué par des avions s'efforça de se faire identifier par radio. La station côtière de Malte retransmit le message du navire sous forme d'appel à tous (CQ), mais les avions assaillants ne purent capter cette émission.
Dans une zone de combats, aux fins d'annonce et d'identification d'un navire placé sous la direction d'un État neutre à un conflit, le capitaine du navire doit faire transmettre par le radiotélégraphiste les signaux d'urgence : d'un seul groupe XXX suivi par l'adjonction du seul groupe NNN en radiotélégraphie[41].
Dès 1944, les navires neutres naviguant en Méditerranée signalaient leur position en émettant toutes les quatre heures un message sur la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse de 500 kHz. Dans l'Atlantique, ils émettaient ce message une fois par jour. Ces messages de position sur 500 kHz étaient prescrits par les belligérants.
Dans tous les cas où le capitaine d'un navire doit faire transmettre un message concernant la sécurité de la navigation ou donnant des avertissements météorologiques importants, il doit faire usage du signal de sécurité : trois répétitions du groupe TTT en radiotélégraphie.
Exemple sur 500 kHz :
L'appel de routine permet aux bateaux d'entrer en relation pour les télégrammes avec la terre, d'échanger, entre bateaux, des messages relatifs à la navigation, la météo, d'obtenir des données nautiques concernant les opérations portuaires.
L'appel général à toutes les stations.
Autre exemple :
Le journal du service radioélectrique doit être tenu à bord des navires. Ce livre de bord contient :
Pour tous les navires, dans la bande hectométrique, la puissance maximale des émetteurs radiotélégraphiques homologués marine est comprise entre 150 W et 1 000 W.
Canaux | Utilisations |
---|---|
410 kHz | Fréquence normale de radiogoniométrie en Radiotélégraphie Morse (positions des navires et des aéronefs)[42] |
425 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires en régions 2 et 3[43] (sauf Europe et Afrique) |
454 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires |
458 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires en région 1 (Europe et Afrique)[33] |
468 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires |
480 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires |
500 kHz | Fréquence internationale de détresse en radiotélégraphie Morse. L'appel de routine, de sécurité et d'urgence est autorisé entre l'heure H + 18 et H + 45 et entre H + 48 et H + 15. |
512 kHz | Radiotélégraphie Morse de navires à navires. Les stations de navires peuvent utiliser cette fréquence comme fréquence d’appel supplémentaire lorsque la fréquence 500 kHz est employée pour la détresse. Dans les zones à fort trafic, la fréquence est utilisée pour l'appel de routine[44]. |
Les stations de radiogoniométrie remontent au début du XXe siècle à une époque où les navires et les aéronefs demandaient à trois stations au sol les triangulations par radiogoniométrie pour leurs positions, et cela avant les radiophares.
Historiquement les goniomètres de stations côtières ont été utilisés comme équipement d'aide à la navigation, tant pour les aéronefs que pour les navires. Les stations de radiogoniométrie travaillaient en radiotélégraphie Morse sur la fréquence normale[45] 410 kHz[42] (ou sur l'ancienne fréquence de radiogoniométrie: 666 kHz à présent canal de radiodiffusion depuis 1927), et donnaient leurs positions aux navires et aéronefs qui le demandaient.
La propagation sur 500 kHz se produit par deux mécanismes entièrement distincts et différents:
Les ondes de sol voyagent à la surface de la Terre (entre le sol et la couche ionisée D de l’atmosphère). L'onde de fréquence 500 kHz se propage régulièrement le jour et avec un léger renforcement la nuit. L'atténuation de l’énergie de l’onde de sol est en fonction du carré de la distance, sans tenir compte de la courbure de la terre sur une base kilomètres/watts exponentielle par l'Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell. La réception diurne par onde de sol des stations marines distantes de 2 000 km est possible sur une mer particulièrement salée (et donc plus conductrice). Dans les mêmes conditions, un signal par onde de sol se propageant sur un terrain rocheux pourrait couvrir à peine 500 km[47]. Exemple: Un émetteur de 1 kW sur 600 mètres, donne à 100 km un champ de 20 µV/m sur terrain mauvais conducteur et 800 µV/m sur terrain bon conducteur[48].
Tableau des portées de l'onde de sol en fonction de la puissance rayonnée sur la longueur d'onde de 600 mètres :
Puissance rayonnée | Portée sur mer | Portée sur terrain |
---|---|---|
0,1 W | 60 km | 30 km |
1 W | 100 km | 50 km |
10 W | 200 km | 100 km |
100 W | 500 km | 300 km |
1 000 W | 1 000 km | 500 km |
Jusqu'en 1997, France Télécom était la principale entreprise française travaillant en radiotélégraphie par le code Morse.
Stations côtières françaises travaillant sur la longueur d'onde de 600 mètres (500 kHz) et sur la longueur d'onde de 300 mètres (1 000 kHz) au [50] :
Stations côtières françaises dans des territoires ou colonies de France :
Stations côtières du Maroc travaillant avec la France :
Autres :
Entre les deux tropiques les bandes en dessous de 2 000 kHz soit 150 mètres sont inutilisables en réception à cause des bruits radioélectriques de la Zone de convergence intertropicale, la portée radio de la fréquence de 500 kHz est considérablement plus faible dans cette zone.
En plus de la fréquence de 500 kHz, les pays dans cette zone de convergence intertropicale utilisent la fréquence de 2 091 kHz comme fréquence de détresse et d'appel en radiotélégraphie Morse.
La Propagation en haute fréquence de la bande décamétrique comprise de 4 000 kHz à 27 500 kHz est utilisée pour les radiocommunications à grande distance.
La fréquence de détresse en radiotélégraphie de 8 364 kHz [28] , est utilisé pour les communications de détresse SOS et les embarcations et radeaux de sauvetage en radiotélégraphie par code Morse international [53],[54] , [NB 1].
Les signaux radiotélégraphiques d'une puissance de 1 W sont reçus jusqu'à 3 000 kilomètres de jour et la moitié du monde de nuit. Une antenne radioélectrique de 16,5 mètres (ou 8,25 mètres vertical) est nécessaire pour émettre. La détermination du lieu d'émission est difficile car les signaux radios rebondissent entre ciel et mer/terre, les survivants doivent donner leur position en longitude et en latitude ou d'un lieu terrestre.
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