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commune française du département du Gard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Saint-Jean-du-Gard est une commune française du département du Gard, en région Occitanie.
Saint-Jean-du-Gard | |||||
La commune du point de vue de Saint-Roman. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | CA Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Michel Ruas 2023-2026 |
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Code postal | 30270 | ||||
Code commune | 30269 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Jeannais | ||||
Population municipale |
2 480 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 871 hab. (2013) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 20″ nord, 3° 53′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 164 m Max. 813 m |
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Superficie | 41,64 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Jean-du-Gard (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | 5e circonscription du Gard | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://www.saintjeandugard.fr/ | ||||
modifier |
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1],[2] ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.
Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionnales située dans le nord-ouest du département du Gard, non loin d'Alès et de Nîmes. Elle est limitrophe de la Lozère.
Elle fait partie du parc national des Cévennes.
La commune est le bourg centre de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Jean-du-Gard, et se trouve dans la zone d'emploi d'Alès - Le Vigan[I 1].
Les communes limitrophes sont Mialet, Peyrolles, Sainte-Croix-de-Caderle, Thoiras, Moissac-Vallée-Française, Saint-Étienne-Vallée-Française et Thoiras-Corbès.
La superficie de la commune est de 41,64 km2 ; son altitude varie de 164 à 813 mètres[4].
Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes.
Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.
La commune est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 288 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 437,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 0,9 | 3,5 | 6,2 | 9,7 | 13,1 | 15,4 | 15 | 11,6 | 8,9 | 4,6 | 1,7 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,6 | 9,9 | 12,5 | 16,3 | 20,4 | 23,1 | 22,8 | 18,4 | 14,3 | 9,4 | 6,3 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,6 | 12,3 | 16,2 | 18,9 | 23 | 27,6 | 30,7 | 30,5 | 25,3 | 19,6 | 14,3 | 10,9 | 20 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 04.01.1993 |
−12,4 12.02.12 |
−11,1 02.03.05 |
−3,6 08.04.21 |
0 15.05.1995 |
4,9 03.06.06 |
7 07.07.1993 |
6,5 30.08.1998 |
3,8 21.09.17 |
−3,1 25.10.03 |
−8,4 18.11.07 |
−11,5 15.12.01 |
−12,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,9 28.01.08 |
24,3 22.02.19 |
27,5 09.03.00 |
31,4 08.04.11 |
35,4 30.05.01 |
43,4 28.06.19 |
39,4 15.07.22 |
42,5 23.08.23 |
37,6 03.09.06 |
32,5 11.10.11 |
23,9 04.11.10 |
22 11.12.1994 |
43,4 2019 |
Précipitations (mm) | 117,9 | 79,4 | 97,4 | 118,4 | 113,3 | 60,1 | 47,6 | 64 | 173,3 | 211,9 | 213,7 | 140,7 | 1 437,7 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[12].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[13],[14].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[16] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[19] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].
Au , Saint-Jean-du-Gard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 849, alors qu'il était de 1 887 en 2015 et de 1 714 en 2010[I 6].
Parmi ces logements, 63,8 % étaient des résidences principales, 17,1 % des résidences secondaires et 19,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,4 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jean-du-Gard en 2020 en comparaison avec celle du Gard et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,1 %) supérieure à celle du département (13 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Terminus du Train à vapeur des Cévennes qui amène des touristes d'Anduze.
Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.
Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[28], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[31],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
La première mention de Saint-Jean-du-Gard est inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siècle.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[4].
Des traces du néolithique ont été trouvées à Saint-Jean-du-Gard, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes.
L'histoire de la localité commence au XIIe siècle avec la création d'un monastère par les Bénédictins de Saint-Gilles.
Une grande partie de la population se convertit au protestantisme vers 1560. La ville est saccagée par les troupes royales en 1560, et les protestants détruisent en représailles l'église catholique, dont il ne subsiste que la Tour de l'Horloge. Le temple protestant est lui détruit après la révocation de l'édit de Nantes dès 1685, et ses pierres sont remployées pour édifier l'église actuelle[36],[37]. Saint-Jean-du-Gard devient alors un haut lieu de résistance des Camisards - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire[réf. nécessaire].
Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.
La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.
Le pasteur Génies souhaite dès 1804 la reconstruction d'un temple, mais le projet évolue lentement. Le , Pierre Arnavielle, maître maçon d'Alès est adjudicataire des travaux et le terrain est acheté par la communauté le . La dédicace du nouveau temple a lieu le dimanche [36].
En 1909 est mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée la gare terminus de Saint-Jean-du-Gard de la ligne de Lézan à Saint-Jean-du-Gard, facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises, jusqu'à sa fermeture au service voyageurs en juin 1940 et au fret en 1971[38],[39].
À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard[40]). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008)[41] qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens[42]), socio-économiques, techniques et symboliques)
La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs[43].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Alès du département du Gard.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Jean-du-Gard[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de La Grand-Combe
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Gard.
Saint-Jean-du-Gard était membre depuis 2002 de la communauté d'agglomération du Grand Alès, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 sous le statut de communauté de communes et transformé en communauté d'agglomération en 200, et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , Alès Agglomération, une communauté d'agglomération dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1790 | novembre 1791 | Jacques Josué Cardonnet | Exécuté | |
novembre 1791 | décembre 1792 | M. Boudon Lasalle (fils) | Juge Mort en fonction | |
décembre 1792 | novembre 1793 | Jean Louis Berthezene | Marchand tanneur Destitué & exécuté | |
novembre 1793 | mars 1794 | Jacques Teissier (ainé) | Propriétaire foncier | |
mars 1794 | novembre 1794 | Antoine Lariviere | ||
mai 1795 | décembre 1795 | M. Dumas (fils) | ||
1800 | 1803 | Jean François Molines | Négociant | |
1803 | 1807 | M. Gervais Rouvgille (ainé) | Avocat | |
1807 | 1815 | Henry Boudon (fils) | ||
1815 | 1818 | Jean Marc Antoine de Clerguemort | ||
1818 | 1826 | Louis Dupuy Montbrun d'Aubignac | ||
1826 | 1830 | Jean François de Beranger Caladon | ||
1830 | 1835 | Henri Boudon | ||
1835 | 1836 | Jules Bordarier | ||
1836 | 1848 | Louis Isaac Soubeiran | ||
1848 | 1849 | Antoine François Cavalier | ||
1849 | 1850 | Jean François de Beranger Caladon | ||
1850 | 1851 | Antoine François Cavalier | ||
juin 1851 | décembre 1851 | Augustin Rossel | ||
1852 | 1856 | Jean Henry Léon Molines | ||
1856 | 1861 | Charles Hippolyte Carriere | Docteur en médecine | |
1861 | 1870 | Guillaume de Girard de Mielet Van Coehorn | Oofficier d' infanterie | |
1871 | 1881 | Albin Pierre Pellet | Filateur | |
1881 | 1883 | François Lafont | ||
1884 | 1919 | René Boudon | Industriel | |
1919 | 1921 | Louis Bentkowski | Docteur en médecine | |
1921 | 1929 | Louis Soulier | Comptable | |
1929 | 1935 | Jean Greffeuille | Négociant | |
1935 | 1945 | Henri Bentkowski | Docteur en médecine | |
1945 | 1959 | Marceau Lapierre[Note 6],[44] | SFIO | Instituteur ; militant syndicaliste, résistant Conseiller général de Saint-Jean-du-Gard (1949 → 1967) Vice président du conseil général du Gard en 1961 |
1959 | 1971 | Robert Lavesque[Note 7] | SFIO puis PS | Enseignant Conseiller général de Saint-Jean-du-Gard] (1967 → 1971) |
1971 | 1989 | Robert Ruas | UDF | Entrepreneur de travaux publics Conseiller régional de Languedoc-Roussillon (2001 → 2004) Conseiller général de Saint-Jean-du-Gard (1971 → 1992) |
1989 | 2005 | Lucien Affortit[45],[46] | PS | Notaire Conseiller général de Saint-Jean-du-Gard (1992 → 2015) Vice-président du conseil général du Gard Officier de la Légion d'honneur Démissionnaire |
2006 | 2014[47] | Michel Anthérieu | PS | Pharmacien |
mars 2014 | avril 2023[48] | Michel Ruas | SE[49] | Retraité Vice-président d'Alès Agglomération (2020 → ) Démissionnaire |
juin 2023[50] | En cours (au 3 avril 2024) |
Pierre Aiguillon | Ingénieur ou cadre technique d'entreprise |
Les habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2021, la commune comptait 2 480 habitants[Note 8], en évolution de −4,98 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 433 | 2 480 | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Jean-du-Gard accueil près de 60[57][Quand ?] associations dont l'Ensemble vocal des Cévennes et l'ADMR.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 213 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 388 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 320 €[I 10] (20 020 € dans le département[I 11]). 32 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 9,8 % | 13,1 % | 16,4 % |
Département[I 13] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chômeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 15]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 16].
Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
270 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 270 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 25 | 9,3 % | (7,9 %) |
Construction | 32 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 97 | 35,9 % | (30 %) |
Information et communication | 4 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 18 | 6,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 31 | 11,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 32 | 11,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 25 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 20].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 50 | 30 | 28 | 25 |
SAU[Note 15] (ha) | 555 | 430 | 114 | 262 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 30 en 2000 puis à 28 en 2010[64] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[65],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 555 ha en 1988 à 262 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 11 à 10 ha[64].
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de l’Horloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.
Blason | D'azur au soleil non figuré rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre représenté au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur la montagne et posé sur une rivière du champ ; à la tour de l'horloge d'argent posée sur une terrasse du même, ajourée d'une baie géminée de sable et maçonnée du même, brochant sur le tout[69].
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Détails |
Blasonnement fautif ou ambigu : Le Mont Brion de pourpre représenté au naturel n'est pas conforme. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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