Saint-Brice-sous-Forêt
commune française du département du Val-d'Oise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Brice-sous-Forêt est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Saint-Brice-sous-Forêt | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | CA Plaine Vallée | ||||
Maire Mandat |
Virginie Prehoubert 2023-2026 |
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Code postal | 95350 | ||||
Code commune | 95539 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Briciens | ||||
Population municipale |
15 209 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 535 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 00′ 00″ nord, 2° 22′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 175 m |
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Superficie | 6 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Deuil-la-Barre | ||||
Législatives | 7e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.saintbrice95.fr/ | ||||
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À 13 kilomètres au nord de Paris, la commune de Saint-Brice-sous-Forêt est située à l'ouest de la plaine de France, à l'orée de la forêt de Montmorency.
Les communes limitrophes sont Piscop, Écouen, Groslay, Montmorency et Sarcelles.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Au , Saint-Brice-sous-Forêt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La ville de Saint-Brice-sous-Forêt peut être divisée en différents quartiers :
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 983, alors qu'il était de 5 554 en 2015 et de 5 339 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 95,4 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 3,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 43,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Brice-sous-Forêt en 2020 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,4 %) et très inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 58,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,9 % en 2015), contre 55,5 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
Saint-Brice est desservie par l'ex-RN1 (actuelle RD 301) qui traverse la ville du nord (en direction de Beauvais) au sud (en direction de Paris) et la RD125 qui relie Montmorency à Sarcelles d'Ouest en Est au Sud de la ville. Elle est également à proximité de la RD11.
La commune est desservie en termes de transports en commun par la gare de Sarcelles - Saint-Brice située sur la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers et desservie par les trains de la ligne H du Transilien (Paris-Nord - Persan - Beaumont/Luzarches) et les réseaux de bus RATP, Roissy Ouest, Vallée de Montmorency et la nuit par Noctilien.
Attestée sous la forme Sanctus Bricius en 1124[14].
Le nom de la commune provient du saint éponyme, successeur de saint Martin à l'épiscopat de Tours en 397, ou de Bricta, déesse gauloise des sources.
Sous la Révolution, la commune prend le nom de Brice libre[15].
C'est dans un document de 1125, où Mathieu le Bel, futur seigneur de Villiers, énumère ses possessions, que le nom de Saint-Brice apparaît pour la première fois.
Le village fait partie de la seigneurie des Montmorency au XIIIe siècle. Ils y ont droit de haute, moyenne et basse justice et aussi un droit de prélèvement sur les poissons de mer transitant par le bourg vers Paris, droit confirmé le par le parlement de Paris[16]
Mais en 1632, Henri II de Montmorency, coupable d'avoir conspiré contre le roi Louis XIII, est décapité en place publique à Toulouse. Ses biens sont dévolus à sa sœur, Charlotte-Marguerite de Montmorency, femme de Henri II de Bourbon-Condé, puis aucomte de Vienne, brigadier des armées du roi au XVIIIe siècle. La communauté villageoise compte à cette époque environ 171 foyers c'est-à-dire 800 habitants, vivant pour la plupart de l'agriculture et, en complément, de la fabrication de dentelle alors florissante dans la région. La vigne représentait la principale activité agricole. Saint-Brice présentait déjà son double aspect résidentiel et rural. Les belles propriétés jouxtaient des vignobles. Le travail à domicile de la dentelle constituait une importante source de revenus pour la commune.
La Révolution française amène son lot d'enthousiasme et également d'excès. Malgré les protestations des villageois, Jean-Louis Loiseau de Béranger, le propriétaire du château de Saint-Brice est guillotiné en tant que fermier général.
L'Empire, puis la Restauration, amènent un certain nombre de notables dans la commune. C'est ainsi que Talleyrand, ministre de Napoléon, est propriétaire, du au , du château de Loiseau de Béranger où il séjourna avec la duchesse de Dino, épouse de son neveu (il n'en reste que les écuries, restaurées en 1975, et le parc).
Au XIXe siècle, Saint-Brice, proche de Paris, devient un lieu de villégiature très recherché. À la fin du siècle, on compte 27 belles propriétés. La plupart existent encore et donnent à la ville son charme et sa verdure. Saint-Brice devient alors une bourgade agricole et prospère et le reste jusqu'à la Première Guerre mondiale (1914-1918).
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la commune, abandonnée par ses édiles, doit sa survie au dévouement sans faille et à la sagesse de son curé, l'abbé Louis Salati, qui, au péril de sa vie, assuma les fonctions de maire sans en avoir le titre.
En 1877, la gare de Sarcelles - Saint-Brice est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord sur la Ligne de Paris au Tréport - Mers. Elle s'appelle Sarcelles-Saint~Brice, malgré un usage qui donne à la commune où se trouve le bâtiment de la gare le droit de figurer en tête du nom. Le chemin de fer révolutionne la vie du village : les Parisiens viennent de plus en plus nombreux passer le dimanche à la campagne et les cultivateurs ont de nouvelles possibilités pour expédier leurs fruits et légumes. En 1907, la seule gare de Sarcelles-Saint~Brice expédie 140 wagons de poireaux par mois dans les centres du Nord : Lille, Roubaix, Valenciennes, Cambrai…
Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Brice n'estpas très éloignée du front. Les grandes propriétés accueillaient des soldats pendant leurs permissions. Le village se trouvant sur la trajectoire de la Grosse Bertha, l'heure n'est plus à la villégiature. Les difficultés apparuraissent : réquisitions, restrictions, manque de main d'œuvre... Comme partout en France, les femmes et les enfants prirent la place des hommes dans les champs. Cinquante-cinq Saint-Briciens meurent durant ce conflit.
Après 1918, bien des fortunes locales s'étaient amoindries ou changé de mains, de grandes propriétés sont morcelées pour laisser place aux premiers lotissements : le Clos du Château, le Parc de Mauléon, le Clos Béranger… Saint-Brice vit alors sa première grande urbanisation juste après cette guerre. La commune compte 2 500 habitants en 1931.
Vers 1935, on observe une mutation agricole : les terres maraîchères laissent la place à l'arboriculture. On remarque alors que 80 % des terres disponibles sont plantées en poiriers dont les fruits sont très prisés sur les marchés. La population à cette époque est de 2 700 habitants environ. L'activité agricole demeure alors importante, la région constituant une réserve maraîchère : choux-fleurs, petits pois, poires, pommes, fraises.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brice ne subit que deux brefs passages des armées allemandes : lors de la bataille de France en juin- et en . Les chars de la 2e division de blindés, dirigés par le général Leclerc, traversent Saint-Brice par l'avenue du Général-de-Gaulle ; une plaque commémorative rappelle l'évènement.
C'est à partir des années 1960 que la commune connaît un développement urbain régulier avec la multiplication des résidences et des lotissements, et l'aménagement de zones industrielles et commerciales.
Au XXIe siècle, Saint-Brice, avec ses 16 690 habitants en 2010 garde son double visage de ville nouvelle très équipée et de village ancien soucieux de garder son patrimoine architectural, son âme, son histoire et sa verdure.
Antérieurement à la loi du [17], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au .
Saint-Brice faisait partie de 1801 à 1964 du canton d'Écouen, année où il est rattaché au canton de Sarcelles-Centre de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise intègre en 1967 le canton de Domont, puis, en 1976, le canton de Sarcelles-Saint-Brice, et enfin en 1985 au canton d'Écouen[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Deuil-la-Barre
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Saint-Brice-sous-Forêt était membre fondateur de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France (CCOPF) .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le pour former la Communauté d'agglomération Plaine Vallée, dont est désormais membre la commune.
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Alain Lorand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 055 voix (68,79 %, 28 conseillers municipaux élus, dont 9 communautaires), devançant largement celle PS menée par Didier Arnal, qui a obtenu 1 386 voix (31,20 %, 5 conseillers municipaux élus, dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 48,35 des électeurs se sont abstenus[18].
Pour les municipales de 2020, le maire sortant Alain Lorand (RPR, puis UMP et enfin UDI, élu dès le 1er tour en 2014) avait dans un premier temps annoncé qu'il se représenterait malgré son âge avancé (82 ans en 2019), faute d'avoir trouvé un successeur — ce qui avait provoqué une crise dans la municipalité — puis annoncé son retrait au profit de Jean-Pierre Yalcin, ancien membre de LR[19]. La liste que ce dernier menait est arrivée légèrement en tête au premier tour, mais, avec 39,06 % des suffrages exprimés (1 175 voix), a été battue par celle menée par Nicolas Leleux (LREM) au second tour (44,05 %, 1 325 voix), suivies par la liste menée par Marc Guyot (Div. C., 16,89 %, 508 voix).
Lors de ce scrutin, marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 64,70 % des électeurs se sont abstenus[20].
Ces résultats, contestés par Jean-Pierre Yalcin, ont été confirmés en mars 2021 par le tribunal administratif de Cergy, qui a confirmé l'élection municipale de 2020[21].
A la suite de la démission de Nicolas Leleux, Virginie Prehoubert est élue maire, le 5 décembre 2023.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1944
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1944 | 1947 | René Douville | ||
1947 | 1953 | Robert Catteau | ||
1953 | 1962 | Paul Hamelin | ||
1962 | mars 1965 | Jean Charron[Note 5] | ||
mars 1965 | mars 1977 | Pierre Clouet[Note 6] | ||
mars 1977 | juin 1995[24] | Henri Denis[Note 7] | DVD | |
juin 1995 | mars 2001[25] | Gérard Huyet | PS puis DVG[26] | |
mars 2001 | juillet 2020[19] | Alain Lorand | RPR puis UMP puis UDI |
Biologiste Vice-président de la CA Plaine-Vallée (2016 → 2020) |
juillet 2020[27],[28] | novembre 2023[29] | Nicolas Leleux | LREM puis Horizons |
Ancien militaire, cadre en ressources humaines chez Saint-Gobain Vice-président de la CA Plaine-Vallée (2020 → 2023) Démissionnaire |
décembre 2023[30] | En cours (au 12 décembre 2023) |
Virginie Prehoubert | Ingénieure commerciale Première adjointe au maire (2020 → 2023) Vice-présidente de la CA Plaine-Vallée (2023 → ) |
La ville s’investit en faveur du don du sang en soutenant l’association Amicale pour le don de sang bénévole de Sarcelles Saint-Brice. Cela se traduit par la mise à disposition d’un lieu de collecte de qualité et facile d’accès : l’école Jean de la Fontaine. La ville s’est vue ainsi remettre, en 2014 et 2015 (pour les années 2013 et 2014), par l’Établissement français du sang, le cœur collecte du label Commune Donneur (et elle l'obtient chaque année depuis). La ville a décroché un deuxième cœur du label en 2016 (pour l’année 2015) et elle l'obtient chaque année depuis : le cœur communication, qui récompense la pédagogie et l’information des citoyens sur le don de sang[réf. nécessaire].
En 2011, la ville a reçu pour la première fois un prix pour sa participation au Concours départemental des villes, villages et maison fleuris : le prix de la protection des ressources naturelles. Ce prix récompense les personnes ayant travaillé pour une gestion économique de l’eau, une gestion intelligente de l’énergie et des déchets verts ainsi qu’une valorisation de la biodiversité[réf. nécessaire]. En 2012, la ville a maintenu ce prix et en a reçu un second, celui du cadre végétal. En 2013, la Ville a reçu le prix d'excellence[réf. nécessaire]. Elle a obtenu sa première fleur en 2014[réf. nécessaire]. En 2021, Saint-Brice-sous-Forêt est couronnée d'une seconde fleur[31].
Le Saint-Brice magazine a reçu le prix de l’éco-conception au Grand prix de la presse municipale 2018. Cette distinction récompense l'engagement durable et l’impact des actions sur l’environnement. Le magazine est considéré comme la référence en la matière puisqu’il est au maximum de tous les critères pris en compte[réf. nécessaire] :
Saint-Brice-sous-Forêt est labellisée « Ville Active & Sportive ». Après avoir obtenu un premier laurier pour 2017-2018, elle a décroché un deuxième laurier pour 2019-2021.[réf. nécessaire]
La commune est jumelée avec le quartier de Devínska Nová Ves, de la ville de Bratislava, en Slovaquie.
L'enseignement à Saint-Brice dépend de l'académie de Versailles.
Il y a 9 établissements scolaires sur le territoire de la commune :
Les écoles maternelles portent les noms d'Alphonse Daudet, Charles Perrault/Hans Andersen, Jean Charron et Léon Rouvrais.
Les écoles primaires portent quant à elles les noms d'Antoine de Saint-Exupéry, Jean de La Fontaine, Jules Ferry, Pierre et Marie Curie.
Le collège L'Ardillière de Nézant accueille les élèves de Saint-Brice et parfois ceux de Groslay, commune proche de l'établissement. Le collège est situé dans le quartier du clos du château. Il touche la D 125. Il compte environ 700 élèves.
La commune ne possède pas de lycée sur son sol. Les lycées les plus proches sont le lycée Camille Saint-Saëns situé à Deuil-la-Barre (rue Guynemer), le lycée Jean-Jacques Rousseau situé à Montmorency (2, rue Jaigny) ou le lycée-collège Le Saint Rosaire situé à Sarcelles.
L'établissement supérieur privé Compta-Sup Marketing/C.E.F.I.G.O, situé à côté du collège de Nézant, propose quant à lui des formations permettant d'obtenir le bac STG, les BTS NRC, MUC, Professions Immobilières, Assistant de Manager, Assistant de gestion PME/PMI, Notariat (Bac+2), un cursus comptable complet : DCG (Bac+1), BTS Comptabilité et Gestion des Organisations (Bac+2), le DEES (Bac+3), le Master (Bac +5).
Le théâtre de l'ouest de la Plaine de France Silvia Monfort, d'une capacité d'accueil de 460 places, propose une programmation pluridisciplinaire qui s’adresse à tous les publics. Il est situé à l'intérieur du Centre culturel et sportif Lionel Terray mais dépend de la communauté d'agglomération Plaine Vallée.
Ce centre comprend :
La municipalité de Saint-Brice a ouvert une ludothèque dans le quartier des Vergers.
Située dans le quartier des Vergers, la bibliothèque propose de nombreuses animations comme le Festival du conte, le club lecture, l'apéro-graines…
Saint-Brice-sous-Forêt fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [32]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[33],[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 15 209 habitants[Note 9], en évolution de +2,71 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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15 209 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La brocante annuelle de Saint-Brice se déroule le dernier week-end de juin. Cette brocante est organisée par le club de football de la ville.
La Ville organise tous les ans son marché de Noël. Il est toujours le deuxième week-end de décembre et dure deux jours.
Des locaux sont présents dans la ville pour permettre la pratique des sports. La municipalité a inauguré en une salle multisports Colonel-Arnaud-Beltrame qui permet la pratique des arts martiaux[37].
Liste des arts martiaux sur la ville :
La ville compte un dojo au COSEC.
Sur l'impulsion du maire, la ville accueille dès 2004[40] des maîtres japonais venus enseigner l'art du sabre (kenjutsu) de Miyamoto Musashi aux pratiquants français et européens de 10 nationalités. Le Grand-maître Iwami Toshio revient en 2005[41] et 2011[42] pour des stages internationaux. Depuis, des cours de Hyoho Niten Ichi Ryu ont régulièrement lieu sous l'autorité de Nguyen Thanh Thien, représentant pour la France[43] de cette école traditionnelle japonaise. La ville est le berceau du développement français et européen de l'art du sabre du plus fameux samouraï du Japon.
En , la Ville organise un Gala des Arts Martiaux qui a été l'occasion d'unir les membres des associations d'arts martiaux présents à Saint-Brice-sous-Forêt en une soirée qui a réuni un public de plus de cinq cents personnes.
Plusieurs communautés religieuses sont présentes à Saint-Brice. La ville possède des lieux de cultes différents pour les catholiques et les israélites.
Les israélites disposent de deux synagogues : La synagogue Ohel Abraham[44] et le Beth Habad[45] ainsi que d'un centre communautaire[46] et d'un mikvé[47].
Le cimetière de Saint-Brice se trouve rue de Paris au nord de la ville, près de la ZAC des Perruches.
La population active en 2015 est de 7 245 individus, dont 6 343 actifs ayant un emploi[48].
La ville compte plus de 3000 emplois en 2015[48] :
En 2015, la commune compte 1 110 entreprises dont[48] :
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 137 €, ce qui plaçait Saint-Brice-sous-Forêt au 3 659e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[49].
Saint-Brice-sous-Forêt dispose de trois zones d'activités commerciales et d'artères commerçantes dans la rue de Paris, rue de Montmorency, place de la Gare.
Il existe également un marché couvert, près de l'église sur la place Gallieni.
Saint-Brice-sous-Forêt compte trois monuments historiques sur son territoire :
On peut également signaler :
Le scénariste et dialoguiste Henri Jeanson a vécu à la Tour de Nézant à partir de 1939 avec la comédienne Marion Delbo. Il y est arrêté par la Gestapo en 1942. Son épouse, Marion Delbo, comédienne, y réside jusqu’en 1961. Elle y reçoit Marie-Laure de Noailles, Georges Auric, Jean Cocteau, Leonor Fini…
Hélène Duc, la célèbre Mahaut d'Artois de la série télévisée Les Rois maudits, inspirée de l’ouvrage éponyme de Maurice Druon, y séjourne aussi de 1952 à 1958.
L'actrice Gisèle Casadesus était, par ailleurs, mariée à Lucien Pascal, originaire de Saint-Brice-sous-Forêt.
Plusieurs films ont été tournés à Saint-Brice. On peut citer notamment :
Blason | D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur; sur le tout, d'azur au rais d'escarboucle d'or[66].
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Détails | L’écu est aux armes de la Maison de Montmorency dont la terre relevait au temporel et au centre l’écusson est aux armes de l’Abbaye de Saint-Victor de Paris dont la cure était la présentation. Les falots qui somment la couronne murale rappellent ceux figurant dans les armes de la famille Picot qui posséda ensuite les terres, après la famille Braque. Les chênes évoquent la forêt de Montmorency et les gerbes de blé la vocation agricole des habitants de Saint-Brice-sous-Forêt. Ces armes ont été composées en 1963 par l’héraldiste R. Louis. |
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