Auray
commune française du département du Morbihan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Auray [oʁɛ][1] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Auray | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Lorient | ||||
Intercommunalité | Auray Quiberon Terre Atlantique (siège) |
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Maire Mandat |
Claire Masson 2020-2026 |
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Code postal | 56400 | ||||
Code commune | 56007 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alréens, Alréennes | ||||
Population municipale |
14 222 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 058 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
23 266 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 40′ 07″ nord, 2° 58′ 53″ ouest | ||||
Altitude | 37 m Min. 0 m Max. 43 m |
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Superficie | 6,91 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Auray (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Auray (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auray (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.auray.fr | ||||
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En 2021, avec 14 222 habitants[Note 1], elle est la 7e commune la plus peuplée du Morbihan et la 25e de Bretagne[2].
La ville d'Auray se trouve a vol d'oiseau à 17 km à l'ouest de Vannes, à 30 km à l'est-sud-est de Lorient et à 40 km au sud de Pontivy. Elle est bordée par les communes de Crac'h au sud et à l'ouest, Brech au nord et Pluneret à l'est. Par sa localisation à la limite entre les eaux douces du Loc'h (dit aussi Rivière d'Auray) et les eaux du golfe du Morbihan, Auray occupe le premier point de franchissement depuis l’embouchure du Loc'h située quinze kilomètres en aval. Ce point de passage au niveau du gué, puis du pont de Saint-Goustan, fut disputé militairement à maintes reprises au cours de l'histoire, il était protégé par le château d'Auray.
Auray est située dans le parc naturel régional du Golfe du Morbihan.
La ville est traversée par un petit fleuve côtier, la rivière d'Auray, qui débouche dans le golfe du Morbihan. La ville haute est sur la rive ouest de la rivière, sur le bord du plateau armoricain, profondément entaillé par la rivière. Le port de Saint-Goustan est au fond de la vallée, à l'est de la rivière.
La commune d'Auray est dans la région climatique « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée », son climat est caractérisé par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3], il est de type « climat océanique franc », selon des données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique. L'observatoire de l'environnement en Bretagne a publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009, qui place Auray dans la zone « intérieur », exposée à un climat médian à dominante océanique[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 881 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,3 mm[6],[7].
Des prévisions d'évolution du climat à Auray en 2050 ont été construites selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre, et sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,2 | 4,1 | 5,2 | 6,8 | 9,8 | 12,5 | 14,1 | 13,9 | 11,8 | 10,1 | 6,7 | 4,6 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 7 | 7,4 | 9,2 | 11,3 | 14,3 | 17,1 | 18,8 | 18,7 | 16,6 | 13,8 | 10 | 7,6 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 10,8 | 13,2 | 15,8 | 18,8 | 21,7 | 23,6 | 23,5 | 21,4 | 17,5 | 13,4 | 10,6 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,9 02.01.1997 |
−6,9 11.02.12 |
−7,7 01.03.05 |
−2,2 04.04.22 |
0 01.05.16 |
4,6 03.06.1996 |
7,5 06.07.1996 |
6,8 20.08.14 |
4 18.09.05 |
−2,5 30.10.1997 |
−4,7 29.11.10 |
−7,3 29.12.1996 |
−10,9 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 27.01.03 |
20 23.02.19 |
24,2 19.03.05 |
27,2 07.04.11 |
30,4 25.05.12 |
35,4 18.06.22 |
38,4 18.07.22 |
37,8 10.08.03 |
32,3 04.09.23 |
28,8 08.10.23 |
20 01.11.15 |
16,7 27.12.15 |
38,4 2022 |
Précipitations (mm) | 109,6 | 83,2 | 67,5 | 70,4 | 63,7 | 54 | 50,5 | 55,1 | 71,9 | 106,7 | 114,8 | 121,9 | 969,3 |
Au , Auray est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auray[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auray, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,7 %), prairies (9 %), terres arables (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), eaux maritimes (2,8 %), zones humides côtières (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le Port Saint-Goustan est à l'origine de la ville. Il est situé sur la rivière d'Auray, au point le plus en amont que peuvent atteindre les navires de mer avec l'aide de la marée. Il reçoit des navires de haute mer jusqu'au XIXe siècle. C'est aussi un port de cabotage très actif en direction de l'Espagne et de la Grande-Bretagne. Son déclin comme port de commerce commence avec l'arrivée du chemin de fer en 1862. Aujourd'hui, c'est un port de plaisance et une escale du circuit touristique du tour du golfe du Morbihan.
Saint-Goustan en bas de la ville est le premier site possible d'un pont sur une route longeant le littoral entre Vannes et Quimper. En aval, la rivière d'Auray est large et escarpée[17]. En amont, les marais de la vallée du Loch rendent difficile le passage avant Tréauray à 4 km au nord. La voie romaine de l'Océan, de Lyon à Gésocribate (Le Conquet) par Nantes, y passe. Au milieu du XIXe siècle, la construction d'une nouvelle route en remblai sur le marais du Loch permet d'accéder directement à la ville haute depuis Vannes. Dans les années 1950, la route nationale Vannes - Lorient contourne le centre d'Auray par le nord. En 1989, la construction du viaduc de Kerplouz[18] sur la RN 165 en 4 voies au-dessus de la rivière d'Auray en aval de Saint-Goustan débarrasse l'agglomération du trafic de transit, et suscite une zone industrielle au sud du centre-ville.
La gare d'Auray est située à plus de deux kilomètres au nord du centre-ville à cause de la topographie difficile. Elle est desservie quotidiennement.
Le chemin de fer arrive à Auray en 1862, avec l'ouverture par la Compagnie du PO de la ligne de Nantes à Lorient via Savenay, concomitante avec celle de la ligne de Rennes à Redon de la Compagnie de l'Ouest[19]. La ligne est prolongée jusqu'à Quimper dès 1863. L'embranchement vers Quiberon est inauguré le [20].
Auray semble provenir du latin Aula Régia (cour royale). Cela semble être confirmé par le toponyme en breton An Alre[21].
Auray a été classée par le Ministère de la Culture ville d'art et d'histoire jusqu'au printemps 2006.
Auray est un nom de lieu, ayant pour origine un nom breton de personne, mentionné pour la première fois en 1069, Alrae, puis en 1168 Alrai, en breton Alré[22][source insuffisante].
La seigneurie d'Auray relevait de Guingamp avant de passer en 1034 dans la maison des ducs. En 1168, Auray est pris par le roi d'Angleterre Henri II.
L'emplacement primitif d'Auray et de son ancien château est un promontoire situé au bord d'un plateau dominant le fond d'une ria avec un port et un gué sur une rivière côtière.
Auray a donné naissance à deux bourgs situés de chaque côté du château :
Après une motte castrale avec donjon attestés au XIe siècle, le château d'Auray est reconstruit à partir de 1201[24] pour Arthur Ier. Il a ensuite été le lieu de séjour de plusieurs ducs de Bretagne.
Sous le règne du duc Jean le Roux, la Chambre des comptes de Bretagne y a siégé en 1286 et 1287, avant de retourner à Muzillac. En 1289, son fils Jean II y assembla son Parlement.
Le duc François Ier y épouse Isabeau d'Écosse le . Tombant en ruine, sa démolition est décidée, ses pierres vendues en 1559 et transportées pour reconstruire le fort de Palais à Belle-Île.
En 1341 Charles de Blois, candidat légitime à la couronne de Bretagne, en prit possession jusqu'à sa mort le à la bataille d'Auray (laquelle se déroula en fait sur le plateau de Rostevel, près du marais de Kerzo sur le territoire de la paroisse de Brech, mais tout près de la ville d'Auray) qui mit fin à la guerre de succession de Bretagne.
On trouve trace d'une foire dès 1434 : le duc crée celle de la Sainte-Élisabeth (le ), place du Saint-Esprit, pour financer la commanderie du Saint-Esprit (l'hôpital des pauvres).
La châtellenie d'Auray était le chef-lieu du pays de Lanvaux qui était une des neuf grandes baronnies siégeant aux États de Bretagne, jusqu'à ce qu'elle soit réunie au domaine ducal et qu'elle soit remplacée en 1451 par celle de Quintin.
En 1626 est fondé un couvent de Capucins, en 1632 un couvent de Clarisses est construit.
En 1632, le Commandeur Isaac de Razilly accompagné de Nicolas Denys, Charles de Menou de Charnizay, trois Capucins, cinq Jésuites et 300 Hommes d'Elite partent du Port d'Auray pour rétablir la ville de Port-Royal en Acadie sous les ordres du Cardinal de Richelieu, deux autres vaisseaux les accompagnent.
Benjamin Franklin débarque au port de Saint-Goustan le au début de la guerre d'indépendance des États-Unis pour demander l'aide militaire de la France à Louis XVI.
En 1789, au moment de la Révolution française, Auray était un siège royal établi en 1565 d'où relevaient plusieurs juridictions particulières, avec un commandant de place, une brigade de maréchaussée, un sous-commissaire de marine, une sénéchaussée qui relevait du présidial de Vannes. La ville avait le droit de députer aux États de Bretagne, elle était le siège d'un subdélégué, d'un bureau des cinq grosses fermes, elle possédait un collège, un hôtel-Dieu (hôpital de soins) et un hôpital général (hospice pour les pauvres).
Auray devient chef-lieu d'un district de 1790 à 1795. Lors de la bataille d'Auray du les Républicains commandés par le général Lazare Hoche attaquent la ville d'Auray défendue par la division chouanne de Bois-Berthelot, alors forte de 2 500 à 4 000 hommes, qui tenait la tête de pont de Landévant-Auray de l’expédition contre-révolutionnaire.
En 1795, après l'échec de l'expédition de Quiberon et la reddition des Émigrés commandés par Sombreuil le , la plupart des prisonniers sont transférés à Auray. Après un jugement sommaire par des commissions militaires où siègent des citoyens de la ville, 750[25] sont fusillés dans un pré en Brech sur la rive ouest du Loch, appelé depuis le Champ des martyrs, et inhumés sur place. En 1829, leurs ossements sont exhumés et déposés dans le caveau d'une chapelle mémorial à la Chartreuse d'Auray.
Cadoudal, chef chouan, est dans une partie de la paroisse de Brech qui fait désormais partie de la ville d'Auray.
Une autre bataille d'Auray se déroule le lors de la chouannerie de 1815. Elle s'achève par la victoire des Impériaux qui repoussent les Chouans et prennent d'assaut la ville d'Auray.
À la fin de l'année 1815, l'évêque de Vannes, Mgr de Bausset-Roquefort, installe un séminaire dans l'ancien couvent des Carmes[26], récupéré par le diocèse à la faveur de la Restauration. Le petit séminaire ouvre ses portes le 14 novembre 1815 avec soixante élèves, répartis en quatre classes, sous la direction du P. Cuénet[27].
En 1829 une chapelle expiatoire est construite près des marais de Kerso dans la prairie, dénommée depuis Champ des martyrs, où 711 émigrés faits prisonniers lors de la bataille de Quiberon en 1795, furent exécutés.
Le Conseil municipal d'Auray demande dans une délibération en date du l'annexion à Auray d'une partie du territoire des communes de Brech et de Pluneret, arguant : « La ville d'Auray n'a pour ainsi dire aucun territoire. Une partie de son agglomération est située en Brech et se trouve comprise dans le canton de Pluvigner ; c'est là qu'est située la station des deux chemins de fer improprement appelée jusqu'à ce jour gare d'Auray. Du côté de Saint-Goustan, une partie du faubourg dépend de la commune de Pluneret »[28]. Le Conseil général approuva l'annexion en 1864 à Auray « de la gare dite Gare d'Auray, sise sur la commune de Brech, ainsi que de la section entière de cette dernière commune, comprise entre la ville d'Auray et le chemin de fer, à partir du viaduc de Kermadio jusqu'en face de la Chartreuse et se dirigeant de là vers la commune de Crach, en englobant les villages de Kerperdrix, de Kerudo, de la partie du village de Kerbois, située en Brech, et les villages de la Ville-Neuve, de Kerléano, jusqu'à la limite de la commune de Crach, et de toute la partie de Pluneret agglomérée au faubourg de Saint-Goustan jusqu'à la route de Sainte-Anne[29]. »
Le monument aux morts d'Auray porte les noms de 226 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[30].
La gare d'Auray a été pendant la Seconde Guerre mondiale le lieu de transit du béton qui servit à construire sur les côtes de la région de nombreux blockhaus du Mur de l'Atlantique. Après-guerre, la collecte des déchets militaires amène la création d'une entreprise sur le lieu-dit Pi-park.
Le monument aux morts d'Auray porte les noms de 45 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[30] ; parmi elles, Jean Marca et Henri Conan, deux cheminots détenteurs de tracts communistes, furent arrêtés le à Auray et fusillés le à Vannes[31].
Sept soldats originaires d'Auray sont morts pendant la guerre d'Indochine et six pendant la guerre d'Algérie ; ainsi qu'un autre sur un théâtre d'opérations extérieur[30].
Le , Auray et les communes voisines sont un des premiers foyers de l'épidémie de coronavirus, avec quatre personnes testées positives à Auray, quatre à Crach et deux à Carnac[32], à la suite d'un premier cas détecté le au Centre hospitalier voisin de Vannes (Morbihan)[33] possiblement contaminé par un « patient déjà sur le territoire breton » selon Stéphane Mulliez, directeur de l'ARS[34]. Le lendemain c'est douze cas dans le Morbihan : cinq à Crach, deux à Auray, trois à Carnac et un à Saint-Philibert[35]. Le , c'est 35 cas sur sept communes autour d'Auray, dix de plus en jour, dont deux à Sainte-Anne-d'Auray[36] et le 106 cas, dont 53 sont revenus chez eux sans troubles, 29 hospitalisés et trois décédés[37]. Entre-temps, 13 communes du Morbihan appliquent des mesures de restriction depuis le , avec 9 000 élèves confinés[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Liste des maires avant 1944
:
Source | ||||
Yves Kerroux[alpha 4],[42] | Soc.ind. | Agent général d'assurances Conseiller général d'Auray (1945-1964) Nommé maire par le CDL | ||
(décès) |
François Guhur | Commerçant | ||
(décès) |
Yves Kerroux[alpha 4] | RI | Agent général d'assurances Conseiller général d'Auray (1945-1964) | |
François Hervis | Adjoint faisant fonction de maire | |||
[43] (décès) |
Pierre Dugor[alpha 5] | RI | Horloger-bijoutier Conseiller général d'Auray (1964-1969) | |
[44] | Marcel Le Gélébart[alpha 6] | DVD | Retraité de la SNCF, maire honoraire Élu à la suite d'une élection complémentaire | |
Michel Naël[alpha 7] | DVD (UDF app.) |
Directeur régional de l'enseignement agricole privé Conseiller général d'Auray (1994-2008) | ||
(démission) |
Michel Le Scouarnec | PCF | Professeur des écoles Sénateur du Morbihan (2011-2017) 2e vice-président d'Auray communauté (2008-2012) | |
[45] | Guy Roussel | DVG (PS app.) |
Dessinateur projeteur 2e vice-président d'Auray communauté (2012-2013) | |
[46] (démission) |
Jean Dumoulin | UDI | Chef d'entreprise | |
[47] | Joseph Rochelle | DVD | Ingénieur du contrôle de la navigation aérienne | |
[48],[49] | En cours | Claire Masson | EELV | Professeure de mathématiques 3e vice-présidente Auray Quiberon Terre Atlantique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 14 222 habitants[Note 6], en évolution de +3,46 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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14 222 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville héberge depuis 1951 la Kevrenn Alré dont le bagad et le cercle celtique ont chacun remporté leurs championnats respectifs à de multiples reprises.
Historiquement, Auray est en pays bretonnant (dialecte de Vannes) mais les citadins parlent généralement français depuis le XVIIIe siècle. On a prêché en breton dans les paroisses d'Auray jusqu'aux années 1930.
À la rentrée 2018, 136 élèves étaient scolarisés à l’école Diwan et dans les filières bilingues catholiques (soit 8,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[62].
L'école Diwan An Alre scolarise 69 élèves à la rentrée 2018.
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .
Blason ancien d'Auray : Losangé d’or et d’azur. |
Blason moderne d'Auray : De gueules à une hermine passante au naturel et son écharpe flottante d’hermine, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or. |
Logo d'Auray, depuis octobre 2017. |
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