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film réalisé par Ted Kotcheff et sorti en 1982 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Rambo ou Rambo - Le Dévastateur[1] au Québec (First Blood)[N 1] est un film d'action américain réalisé par Ted Kotcheff, sorti en 1982.
Titre québécois | Rambo - Le Dévastateur |
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Titre original | First Blood |
Réalisation | Ted Kotcheff |
Scénario |
Michael Kozoll William Sackheim Sylvester Stallone |
Musique | Jerry Goldsmith |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Anabasis N.V. Cinema '84 Elcajo Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Action |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 1982 |
Série Rambo
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Adapté du roman Rambo (1972) de David Morrell, c'est le premier volet d'une série de films centrée sur le personnage de John Rambo, interprété par Sylvester Stallone.
Sept ans après sa démobilisation, John Rambo, un ancien béret vert et héros de la guerre du Viêt Nam, erre de ville en ville depuis son retour aux États-Unis. Rendant visite au dernier de ses anciens compagnons d'armes qu'il croit encore en vie, il apprend sa mort d'un cancer causé, selon la mère de celui-ci, par l'« agent orange », un défoliant utilisé au Vietnam pendant la guerre. Visiblement perturbé par cette triste nouvelle, John Rambo donne la photo datant de l'armée qu'il avait montré à la mère de son camarade, puis quitte les lieux sans dire un mot.
Reprenant sa route, Rambo arrive peu après à Hope[N 2], une petite ville située dans une région montagneuse. Cherchant à se restaurer, il est accosté peu après son entrée en ville par le shérif de l’agglomération, Will Teasle, un vétéran de la guerre de Corée. Après l'avoir interrogé, Teasle raccompagne Rambo à la sortie de l’agglomération, et lui indique le chemin d'un restaurant pour routiers situé à cinquante kilomètres de là, le shérif ne voulant pas de vagabonds dans sa ville. Ulcéré, Rambo tente de faire demi-tour après le départ de Teasle, mais ce dernier revient et l'arrête sans ménagement.
Jeté en prison pour vagabondage, refus d’obtempérer et possession d'un couteau, Rambo reste mutique, refusant de collaborer avec les policiers qui cherchent à savoir qui il est. Du fait de son mutisme, il est maltraité par l'un des adjoints de Teasle, le sergent Art Galt, qui le prend en grippe dès son arrivée. Mais les brimades de Galt déclenchent chez Rambo des réminiscences des tortures qu'il avait subies quand il était prisonnier de guerre au Vietnam. Lorsque Galt et ses collègues essaient de le raser à sec, en prévision de sa présentation à un juge, Rambo se révolte et, après une violente bagarre, s'enfuit du commissariat en récupérant son couteau. Volant une motocyclette, il s'enfuit, poursuivi par le shérif Teasle qui entame une dangereuse course-poursuite en voiture. Rambo parvient néanmoins à le semer, puis trouve refuge dans la forêt qui garnit la montagne aux alentours de la ville.
Peu après, le shérif Teasle rameute ses hommes et organise une battue pour retrouver Rambo, aidé de chiens de chasse et d'un hélicoptère. Traqué comme un animal, Rambo est contraint à la défensive. Tentant d'échapper à ses poursuivants, il se voit contraint de descendre une paroi à pic de la montagne. En difficulté, car plaqué contre la paroi en surplomb, il est alors à la merci de Galt qui, depuis l'hélicoptère, lui tire dessus au fusil, désobéissant ainsi aux ordres de Teasle qui voulait prendre Rambo vivant. À court de solutions, Rambo ne doit la vie sauve qu'en sautant de la paroi ; il atterrit durement dans un arbre en contrebas, ce qui le blesse sérieusement. En voulant se défendre, il fait accidentellement chuter Galt de l'hélicoptère lorsqu’il jette une pierre sur le pare-brise de l'appareil ; Galt trouve la mort. Mis en joue par Teasle et ses hommes (qui se trouvent plus haut dans la montagne), Rambo leur affirme qu'il n'y est pour rien, mais les policiers ouvrent le feu ; Rambo s'enfuit de nouveau.
Dans le même temps, les policiers apprennent que Rambo est un héros de la guerre du Viêt Nam et qu'il a notamment reçu la médaille d'honneur pour ses faits d'armes. Bien décidé à se venger, Teasle, accompagné de ses hommes, poursuit la traque dans la forêt. Mais Rambo parvient à les neutraliser un par un, utilisant son expérience des pièges, des ruses de guerre et de la guérilla acquise dans la jungle vietnamienne pour tuer les chiens lancés à sa poursuite, puis pour piéger les hommes du shérif, avant de s'en prendre en dernier à Teasle. Le menaçant de son imposant couteau de survie après l'avoir pris au piège, l'ex-béret vert lui conseille de ne pas s'acharner contre lui : « Me fais pas chier, ou je te ferai une guerre comme t'en as jamais vu »[N 3].
Peu après le départ de Rambo, Teasle, sous le choc, sort de sa torpeur et retourne en ville. Ignorant la menace de l'ex béret vert, le shérif fait appel à la Garde nationale mais refuse de passer le relais à la police d'État, faisant de ce cas une affaire personnelle. Des moyens considérables, en homme et matériel, sont alors déployés pour retrouver le fugitif.
C'est alors que le colonel Samuel Trautman, l'ancien commandant et mentor de Rambo à Fort Bragg, arrive sur les lieux et intervient pour convaincre Teasle d'abandonner un combat perdu d'avance ; selon lui, face au soldat surentraîné qu'est Rambo, les forces de l'ordre n'auraient aucune chance. Trautman suggère ensuite à Teasle de désamorcer la situation en laissant passer Rambo à travers le périmètre de sécurité, expliquant que la police pourrait ainsi l'arrêter plus tard, tranquillement, mais Teasle refuse ce plan. Il permet cependant à Trautman de contacter Rambo par radio ; le colonel tente alors de persuader son ancien poulain de se rendre, mais Rambo accuse Teasle et ses hommes d'être à l’origine de l'incident, affirmant que ce sont eux qui ont « versé le "premier sang" » (first blood), pas lui, avant de couper la communication.
Plus tard, Rambo est surpris dans la montagne par un jeune chasseur, mais épargne celui-ci quand il s'aperçoit que c'est un enfant. Désormais repéré, un détachement de la Garde nationale parvient jusqu’à lui et le cerne à l'entrée de sa planque, une mine désaffectée. Ne prenant pas en compte les ordres du shérif d'attraper Rambo vivant, les soldats utilisent un lance-roquette et détruisent l'entrée de la mine. Rambo survit et parvient à quitter les lieux par une autre issue. Il détourne ensuite un camion de l'armée, acquérant ainsi une mitrailleuse M60 et des munitions, et retourne à Hope afin de se venger de Teasle.
Le soir venu, Rambo arrive en ville. Il fait diversion en faisant exploser une station-service, puis détruit des installations électriques gérant l’éclairage public du quartier de la ville où se trouve le commissariat. Il fait ensuite sauter un magasin d'armes à feu situé près du poste de police avant de se rendre vers celui-ci. Le colonel Trautman, conscient que Teasle n'a aucune chance contre Rambo, suggère au policier de fuir mais le shérif refuse obstinément, prenant position sur le toit du poste de police en s'attendant à la venue de Rambo.
Arrivé sur les lieux, Rambo aperçoit Teasle sur le toit. Après un bref échange de tir, il blesse grièvement le shérif qui chute à travers une baie vitrée et tombe sur le sol du poste de police, plongé dans la pénombre. Quand Rambo s'approche de Teasle, le policier le met au défi de l'achever. Alors que Rambo est sur le point de se venger du shérif, Trautman survient et l’interrompt juste à temps. L’avertissant qu'il sera abattu s'il ne se rend pas, il lui rappelle qu'il est le dernier survivant de son unité d'élite.
Après une phase de colère, où Rambo critique vertement la politique (ainsi que celle du mouvement d'opposition) pendant la guerre, affirmant notamment qu'on ne l'a pas « laissé gagner », il fond en larmes et évoque son expérience traumatisante au Vietnam et son difficile retour à la vie civile. Trautman, parvenu à ses fins, le persuade de se rendre aux autorités. Il l’accompagne quand John Rambo sort du poste de police, menotté et escorté par les policiers, tandis que le shérif Teasle, échangeant un bref dernier regard avec l'ancien béret vert, est évacué sur une civière par les ambulanciers.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
Rambo est l'adaptation cinématographique du roman Rambo (1972), de David Morrell, un ancien professeur dont certains des élèves ont été soldats pendant la guerre du Viêt Nam. Il écrit ce livre pour parler du problème de la réinsertion des vétérans ayant quitté l'Amérique du président Lyndon B. Johnson sûrs de leur bon droit, pour retrouver une Amérique hippie et moralisatrice qui formulait de sévères critiques à leur encontre[12].
Le nom de Rambo est trouvé par l'auteur après deux anecdotes vécues par celui-ci. À l'époque où il était professeur et qu'il voulait rédiger ce roman, David Morrell lisait beaucoup les œuvres d’Arthur Rimbaud, que beaucoup de personnes, dont ses élèves, prononçaient « Rambaud ». Ensuite, sa femme lui fit goûter une pomme qu'il trouva délicieuse. Il lui demanda quelle variété de pomme c'était, et sa femme lui répondit : « Rambo » (il s'agit en fait de la variété Rambour). Il venait de trouver le nom de son personnage principal[13].
Le personnage de Rambo devait être joué par Dustin Hoffman qui jugea finalement le scénario trop violent[14]. D'autres acteurs l'ont refusé comme Al Pacino[12], qui le jugea pas assez sauvage, ainsi que Steve McQueen[13], Clint Eastwood[12], Nick Nolte[12], Kris Kristofferson, Jeff Bridges, Robert De Niro[12], Michael Douglas et Terence Hill.
Le réalisateur Ted Kotcheff proposa finalement le rôle à Sylvester Stallone, à la suite du succès critique et public de Rocky (1976)[12]. Le scénario original, inspiré du roman de David Morrell, décrit Rambo , un vétéran rendu fou furieux par son passé, qui combat et tue sans merci après avoir subi brimades et humiliations[12].
Stallone, ayant eu un coup de cœur pour son personnage et le sujet, apporta ses propres modifications au scénario[13], réécrivant son rôle pour en faire une victime (de la société), montrant un homme perdu et hanté par des souvenirs de la guerre et qui ne parvient pas à se réinsérer dans une société qui le traite comme un paria, alors qu'il a été envoyé au Vietnam pour défendre les valeurs de son pays[12].
Le rôle du colonel Trautman devait quant à lui être tenu par Kirk Douglas[12], qui demanda des modifications sur le scénario (suicide de Rambo à la fin du film[12]). Mais Sylvester Stallone eut le dernier mot et refusa de changer le scénario[15]. D'autres acteurs, comme Lee Marvin, devaient aussi endosser le rôle de Trautman, ou encore Gene Hackman pour celui du shérif Will Teasle.
L'acteur David Caruso, qui joue dans le film le shérif-adjoint Mitch, apparaît dans un de ses premiers rôles[13].
Le tournage s'est déroulé d'octobre à au Canada, dans la province de Colombie-Britannique, principalement à Hope. D'autres scènes ont été tournées dans le parc provincial Golden Ears, à North Vancouver, à Pitt Meadows et à Port Coquitlam[16],[13].
Sylvester Stallone s'est blessé en réalisant la cascade pour la chute depuis le grand arbre : il s'est cassé trois côtes. La scène, ayant été jugée bonne, est celle que l'on voit dans le film[13].
Le couteau de survie utilisé par Rambo dans le film est basé sur le design des couteaux utilisés par les pilotes d’avion de la Seconde Guerre mondiale, qui incluaient un kit de survie logé dans le manche avec du fil de pêche, des épingles, des bandages, des allumettes et un scalpel. C'est le coutelier Jimmy Lile (en) qui se chargea de fabriquer ce couteau pour le film. Il mesure 35 cm avec une lame de 22 cm et une épaisseur de 6 mm. Chaque film de la saga Rambo contient un couteau différent[17].
Une version de la scène finale du film — dans laquelle Rambo se suicide devant son mentor le colonel Trautman — fut tournée ; mais les réactions lors des premières projections tests furent négatives, les spectateurs prenant le personnage de Rambo en compassion. Il fut alors décidé de garder la version de la scène où Rambo reste en vie et se rend aux autorités[12].
Le film comporte quelques faux raccords :
Sortie |
1982 2010 (réédition) |
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Durée | 40:17 (1982) |
Genre | musique de film |
Label |
Varèse Sarabande Intrada (réédition) |
Critique |
Albums de Jerry Goldsmith
Bandes originales de Rambo
La bande originale a été composée par Jerry Goldsmith, dont le thème It's A Long Road sera repris dans les trois suites et la série d'animation. L'album sera édité en 33 tours par Regency Records, puis en CD avec des titres bonus par Intrada Records et Varèse Sarabande. La composition complète de Goldsmith sera publiée dans un double CD par Intrada le .
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 61/100 |
Rotten Tomatoes | 87 % |
Allociné |
Périodique | Note |
---|
À sa sortie, l'accueil critique de Rambo est mitigé, plusieurs professionnels notant que l'intrigue du film manque de sens et de crédibilité[20]. Le critique de Variety parle du film comme d'un « gâchis » et critique sa fin pour ne pas fournir une résolution appropriée pour le personnage principal[21]. Plus récemment, Leonard Maltin attribue au film une note de une étoile et demie sur quatre, en disant que « toute crédibilité s'envole au moment où [Rambo] s'échappe avec seulement une mauvaise coupure après avoir sauté d'une montagne dans des rochers déchiquetés »[22].
Cependant, les critiques rétrospectives et ultérieures du film ont été positives ; Rambo est considéré comme l'un des meilleurs films de l'année 1982[23],[24],[25],[26].
Lors de sa sortie en DVD, le film a suscité une série de critiques contemporaines. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 85 % d'avis favorables, sur la base de 47 critiques collectées et une note moyenne de 7,20/10 ; le consensus du site indique : « Bien plus sombre et plus sensible que les suites qu'il a engendrées, [Rambo] est une aventure de survie palpitante qui tire pleinement parti des compétences d'acteur de Sylvester Stallone »[27]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 61 sur 100, sur la base de 15 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[20]. L'accueil en France est aussi positif, le site Allociné attribuant au film une note moyenne de 3.7⁄5[28].
Les trois acteurs principaux du film ont reçu de nombreux éloges pour leur performance. Dans son article, le critique Roger Ebert du Chicago Sun-Times écrit qu'il n'aime pas la fin du film, mais que c’est « un très bon film, bien rythmé et bien joué non seulement par Stallone... mais aussi par Crenna et Brian Dennehy ». Il ajoute, « Bien que presque tout [Rambo] soit invraisemblable, étant donné que c'est Stallone à l'écran, nous prenons », et donne au film une note de trois étoiles sur quatre[29].
En 2008, le film est classé à la 253e place de la liste des « Plus grands films de tous les temps » du magazine Empire[30].
Le film, qui peut être interprété comme une démonstration (cinématographique) de force et de la capacité d'intervention de l'armée américaine, inspira d'autres films comme Portés disparus en 1984[12]. Déjà, Voyage au bout de l'enfer (1978) de Michael Cimino , Le Retour (1978) de Hal Ashby et Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola avaient soulevé des réactions en abordant la guerre du Viêt Nam avec un regard critique[12].
À sa sortie, Rambo connaît un succès commercial, notamment aux États-Unis[31], mettant en lumière les frustrations engendrées par la la guerre du Viêt Nam et le besoin de reconnaissance des vétérans qui y avaient vu leurs idéaux bafoués[12],[32],[33].
Sorti aux États-Unis dans 901 salles, Rambo prend directement la première place du box-office lors de son week-end d'ouverture avec 6 642 005 $ et en première semaine avec 9 180 661 $[31]. Il occupe la tête du podium durant les deux semaines suivantes en ayant déjà engrangé 21 892 200 $[31]. Il ne sera pas diffusé au-delà de 1 054 salles[31] et finit son exploitation avec 47 212 904 $ de recettes sur le territoire américain, rentabilisant son coût de production[31]. Si le film connaît un succès commercial correct aux États-Unis, c'est toutefois à l'international que le film connaît son meilleur résultat, rapportant 78 000 000 $ à l'étranger[31].
Avec 3 039 138 entrées[34], le film est le second meilleur résultat de la série au box-office français derrière le second volet (5 851 030 entrées)[35]. Le succès de Rambo sur le territoire français conforte le statut de vedette de Stallone avec le triomphe de Rocky 3: L'Œil du tigre, sorti cinq semaines plus tôt et qui a réussi également à totaliser plus de 3 millions d'entrées[36].
Source : Internet Movie Database[39] et Allociné[40]
Si on peut interpréter ce film comme une glorification de la capacité d'intervention des Bérets verts pendant la guerre du Viêt Nam, on peut y voir également une dénonciation des horreurs de la guerre, des troubles de stress post-traumatique que peuvent ressentir certains soldats lors de leur retour à la vie civile, leur difficulté à reprendre une vie normale auprès de personnes qui n'ont pas vécu la guerre et ses séquelles, ainsi qu'une accusation grave contre une Amérique bureaucratique qui se moquerait des soldats partis combattre pour elle (dans sa tirade finale, Rambo clame : « C'était pas ma guerre ! C'est vous qui m'avez appelé, pas moi ! J'ai fait ce qu'il fallait pour gagner, mais on a pas voulu nous laisser gagner ! »). Le film serait donc plus complexe que ce que la critique professionnelle en avait dit alors[N 6],[N 7].De ce point de vue, on pourrait presque considérer que John Rambo se retourne contre ceux qu'il defendait en tant que soldat d'élite américain. Le colonel Trautman déclare d'ailleurs dans le film : « Je ne suis pas venu sauver Rambo de la police, je suis venu vous sauver de Rambo. ».
Le film respecte assez fidèlement l'intrigue du roman, mais en modifie certains aspects :
En France, le film Rambo est sorti en DVD le [8], puis une version HD DVD est sorti le [41]. Avec l'arrivée du Blu-ray, la version est sortie le [8],[42].
Le film est ressorti en version restaurée DVD le [43] mais également en version restaurée Blu-ray le [44].
Il est également sorti en VOD le [8].
À la suite des évolutions techniques visant à améliorer la qualité d'image et sons, le film sort dans une édition collector SteelBook Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray + Livret le [45].
Le , la trilogie Rambo est rééditée en édition collector SteelBook Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray avec des masters restaurés en très haute définition, accompagnée de 10 heures de bonus dont des commentaires audio, des scènes coupées et autres[46].
Plusieurs films font référence au personnage de John Rambo. Dans Gremlins 2 (1990) de Joe Dante, le personnage de Gizmo met un bandeau rouge noué autour de la tête. Dans Mafia Love (Avenging Angelo, 2001) de Martin Burke, Sylvester Stallone fait une référence à son personnage de John Rambo[13].
Le Fils de Rambow (2008) est un hommage à Rambo. L'action se déroule en 1982, au moment de la sortie de Rambo au cinéma. Deux enfants découvrent une version pirate du film et décident de tourner un remake.
Rambo (1982) a donné lieu à quatre suites, mettant en scène le personnage de John Rambo. Le premier film tire vers le drame psychologique tout en étant un film d'action.
Le succès de Rambo, au départ basé sur les douleurs et problèmes psychologiques engendrés par la guerre du Viêt Nam, a donné naissance à deux suites, Rambo : La Mission (1985) et Rambo 3 (1988) ouvertement patriotiques de l'Amérique reaganienne qui rompt avec les discours culpabilisants sur la guerre du Viêt Nam.
Le quatrième volet, l'ultra-violent John Rambo reviendra davantage au style du premier film, bien que l'action occupe une place très importante.
Le cinquième film revient quant à lui au concept des films d'action des deuxième et troisième opus mais sans implication politique.
Le film Hot shots ! 2 (1993) parodie largement le "Rambo" de Rambo III[13]. D'ailleurs, dans Hot shots ! 2, c'est l'acteur Richard Crenna lui-même qui caricature le personnage du colonel Samuel Trautman qu'il interprète dans la saga Rambo, avec son rôle du colonel Denton Walters.
Dans l'extension Cataclysm du jeu vidéo World of Warcraft, une des quêtes (« C'est pas ma guerre ») consiste à convaincre un ancien soldat (appelé John J. Keeshan) de retourner en mission. Le nom du donneur de quête est d'ailleurs Troteman. Par la suite, le joueur doit récupérer les objets fétiches de Keeshan : un couteau de survie, un arc, une amulette et un bandeau rouge.
Dans le jeu vidéo Shadow of the Tomb Raider, lorsque Lara Croft tue un ennemi en se camouflant de boue, le joueur obtient le succès « Premier sang » (First Blood), une référence évidente au film.
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