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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre Barthélémy Joseph, baron de Nogaret ( - Marvejols † - Saint-Laurent-d'Olt) est un homme politique français et haut fonctionnaire de la Révolution française et du XIXe siècle.
Préfet de l'Hérault | |
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- | |
Membre du Conseil des Cinq-Cents |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 79 ans) Saint-Laurent-d'Olt |
Nom de naissance |
Pierre Barthélémy Joseph de Nogaret |
Surnom | |
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Formation | |
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Famille |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/168/3)[1] |
D'abord destiné à l'état militaire, il fit néanmoins son droit, fut reçu licencié ès-lois et fut admis avocat au barreau dans la vue de succéder à son père, qui avait une charge de conseiller à la cour des aides de Montpellier.
Mais la Révolution française étant survenue, M. Nogaret en adopta les principes avec modération et devint membre du directoire du département de l'Aveyron, où il siégea sous la présidence de M. de Bonald, et suppléant du procureur général syndic du même département, où résidait habituellement sa famille (1790).
Il était devenu procureur-syndic lorsque ses concitoyens l'élurent le député à la Législative, le 4e sur 9, par 248 voix (411 votants). Il y vota avec le parti modéré, fut membre du comité colonial. Il protesta contre l'ingérence des tribunes dans les délibérations de l'assemblée ; il parla aussi sur les questions d'ordre judiciaire. Sa modération le fit arrêter par la commune de Saint-Ouen le 10 août 1792, mais il fut aussitôt remis en liberté
La session terminée, il revint dans son département et reprit ses fonctions d'administrateur en devenant président de l'administration du district de Sévérac en 1792. Il éprouva dans son pays les persécutions que devaient naturellement lui attirer les opinions qu'il avait manifestée, et fut arrêté par ordre des représentants en mission ; il se tint alors à l'écart des affaires publiques.
Lors de l'établissement du régime directorial, il devient président de l'administration municipale de son canton (an IV), puis membre de l'administration centrale de l'Aveyron en l'an VI.
Cette même année, le 24 germinal an VI (1798), il fut élu, par 154 voix (196 votants), député de ce département au Conseil des Cinq-Cents : il s'y fit peu remarquer et adhéra au coup d'État du 18 brumaire.
Pourtant, après le 18 brumaire an VIII, il fut éliminé du nouveau Corps législatif, mais obtint, par la protection du consul Cambacérès, la préfecture de l'Hérault le 11 ventôse an VIII. Il administra ce département pendant quatorze ans.
Il fut, dans ce laps de temps, admis comme membre de la Société Libre des Sciences et Belles Lettres de Montpellier en 1800, créé baron de l'Empire le (lettres patentes du et dotation de 4 000 francs au Hanovre, titre confirmé sous la Restauration) et fut reçu commandant de la Légion d'honneur, le 26 prairial an XII.
Pendant la durée de ses fonctions, il fut présenté trois fois comme candidat pour le Sénat conservateur : deux fois par le département de l'Aveyron, et une fois par celui de la Lozère, sans pouvoir y être admis.
II fut, sur sa demande, destitué en . À cette époque le Comte de Montalivet, ministre de l'Intérieur, lui écrivait :
« Sa Majesté, en vous donnant un successeur, a cédé au vœu qu'elle a su que vous aviez émis ; elle a dit avec bonté qu'elle était satisfaite de vos services, elle a montré des regrets de ce que vous croyez ne pas pouvoir les continuer ; elle n'a point ignoré que dans les circonstances où nous sommes, vous aviez renoncé à tout projet de retraite, et que vous aviez préféré vous dévouer ; mais elle n'a pas voulu qu'il en fut ainsi. Je suis autorisé à penser que vous recevrez incessamment des marques de contentement de l'empereur, etc., etc. »
Effectivement, M. Nogaret fut nommé, très peu de temps après, maître des requêtes au Conseil d'État, où il resta jusqu'à la Restauration française.
Il quitta la vie publique à la seconde Restauration et brigua sans succès les suffrages des électeurs de l'Aveyron.
Le , il se présenta dans le 3e arrondissement électoral de l'Aveyron (Millau), en remplacement de M. Verchette, démissionnaire, et fut élu par 130 voix (200 votants, 235 inscrits) contre 64 à M. Clausel de Coussergues, ultra.
Constamment réélu depuis lors, il siégeait sous la Restauration avec l'opposition libérale. On le trouve, au début de la monarchie de Juillet dans la majorité ministérielle, mais se rapproche bientôt du groupe de l'opposition dynastique et repoussa les lois de septembre, de disjonction et de dotation.
Il est élu président du Conseil général de l'Aveyron en 1832.
Il présida, à l'ouverture des sessions, la Chambre des députés comme doyen d'âge à partir 1837, et mourut en 1841. Il remplacé le 21 septembre suivant par M. Pons.
Unique fils de Barthélémy Robert de Nogaret ( - Saint-Laurent-d'Olt † - Saint-Laurent-d'Olt), Conseiller maître en la cour des aides de Montpellier, maire de Saint-Laurent-d'Olt pendant la Révolution, et de Victoire d'Eimar de Jabrun ( - Marvejols † - Marvejols).
Pierre Barthélémy Joseph épouse le (Montpellier) Marie Julie Boudon de La Roquette ( - Monbaron, Pechbonnieu (Haute-Garonne) † - Saint-Laurent-d'Olt), fille d'un magistrat. Les témoins sont Gabriel Cavallier, magistrat et Charles Louis Joseph de Gau, marquis de Frégeville. Ils eurent :
La famille du baron Pierre Barthélémy de Nogaret compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.
« Écartelé: au 1, d'azur, à un croissant d'argent, surmonté de deux étoiles du même posées en fasce ; au 2 du quartier des Barons Préfets ; au 3, d'or, à un noyer de sinople, terrassé du même; au 4, d'azur, à une foi d'argent, posée en bande.[2],[3],[4] »
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