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auteur, éditeur de bande dessinée belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Capart, né le à Bruxelles (province de Brabant), est un animateur, auteur de bande dessinée, historien, théoricien et éditeur de bande dessinée belge.
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Philippe Capart naît le à Bruxelles[1]. Son arrière grand-père est le premier égyptologue belge : Jean Capart[2]. Il est issu d'une mère céramiste et d'un père docteur en physique[3]. Il grandit auprès de sa sœur et de son frère qu'il tache d'imiter en dessinant[3]. Il suit une scolarité dans un collège jésuite interrompue par trois années qu'il passe en Virginie[3]. À l'âge de 14 ans, il suit les cours du soir de bande dessinée à l'Académie de Woluwé-Saint-Pierre sous la houlette d'Alain Goffin[3]. Il prolonge son apprentissage à l'atelier de René Follet et par une collaboration avec l'auteur Séraphine[3]. Il est également un animateur scout, totémisé Loup, Entre-ciel-et-Terre[3]. Il fait des études supérieures en dessin animé dans la cellule Cinéma expérimental de l'ENSAV-La Cambre pendant 5 ans[3]. Puis, il s'expatrie à Los Angeles en Californie et travaille dans le studio Klasky Csupo comme artiste de storyboard sur la série télévisée d'animation Duckman[4]. Il rentre en Belgique pour fonder, avec ses amis Dino et Sirio Sechi, un studio de bandes dessinées, de dessins animés et de créations interactives : le studio Arf-Arf[5]. Il rend hommage à La Patrouille des Castors de Mitacq et Jean-Michel Charlier avec une parodie qu'il réalise seul, — assumant ainsi le dessin et le scénario — : L'Extraordinaire Aventure de la patrouille des Éléphants : La Nuit des Lapins aux éditions Campedehors en 1998[3]. Après trois gros projets pilotes en dessins animés Tarézon et Instinctiva, Les 4 doigts de la main et Suppostar, avec Adel Boughezala[3], ainsi qu'un documentaire de long métrage pour la télévision sur le studio de dessins animés Belvision La Mine d'Or au Bout du Couloir[6],[5] (2003), le studio Arf-Arf s'est dissout.
Avec Régis Duqué au scénario et Jean-Marc Dubois, il dessine un album de bande dessinée à l'occasion du centenaire du Collège Saint-Michel de Bruxelles : Incognitos en [3]. Puis, il réalise divers travaux de commande en storyboard pour différentes sociétés commerciales et pour le film d'animation Bob et Bobette : Les Diables du Texas[3].
Il propose avec Erwin Dejasse l'ouvrage Morris, Franquin, Peyo et le dessin animé[7] aux Éditions de l'An 2, dirigées par Thierry Groensteen en 2005. Cet ouvrage vaut aux auteurs le prix de la presse en 2006[8]. Parallèlement à son travail de création, il récolte témoignages et documents sur les studios CBA, TVA Dupuis et Belvision[3]. Il marque un grand intérêt pour les aspects les plus méconnus de l'histoire du cinéma d'animation et de ses rapports complexes et ambigus avec la bande dessinée[1].
Il signe avec Fabien Vehlmann un contrat pour un one shot tout public Matchboy auprès des éditions Dupuis[3], mais le projet reste en l'état. Il se partage pendant trois ans entre Bruxelles, Liège et Edinburgh et travaille sur un projet de documentaire audiovisuel sur la ligne de jouets Playmobil : Click to Play[3]. Paralèlement, il enseigne à La Cambre, à la Haute École Albert Jacquard et à l'International School of Brussels[3]. Toujours avec son comparse Erwin Dejasse, il conçoit cinq dossiers introductifs et contextualisants sur Jijé et son western Jerry Spring[9],[10] pour la collection « Patrimoine » des éditions Dupuis de 2010 à 2012.
En 2011, achète une part du stock du libraire-éditeur Michel Deligne pour créer le magasin-magazine La Crypte tonique[11], un bimensuel centré sur l'image, mélangeant les morts et les vivants, le profane et le sacré, les locaux sont situés galerie Bortier au centre de Bruxelles. De 2012 à 2013, il participe comme dessinateur aux fanzines de bande dessinée : Le Souk des mille et une nuits et Imaginarium nos 3 et 4[3]. En 2014, il livre une édition sublimée du premier Corentin de Paul Cuvelier[12]. L'année suivante, il réalise le dossier de l'intégrale de Modeste et Pompon aux côtés de Hugues Dayez, Isabelle Franquin et le couple Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault publié aux éditions Le Lombard[13]. En 2018, il rend justice au grand illustrateur Georges Beuville avec l'édition de l'adaptation du roman d'Eugène Sue : Le Morne au diable[14]. La même année, avec Olivia Bara, la fille de Guy Bara, il conçoit l'ouvrage Max l'explorateur[15] publié dans la collection « Patrimoine » aux éditions Dupuis, pour lequel il écrit une longue présentation qu'Henri Filippini qualifie de passionnante sur le site BDzoom[16].
En 2021, il consacre une monographie à Lucien De Roeck en collaboration avec Jean-Michel Meyers publiée aux éditions Blow Block qu'il codirige avec Olivier Van Vaerenbergh et Francesco Defourny[17]. La même année, il écrit un ouvrage autour d'un cinéma pornographique bruxellois Superpositions : collection particulière d'un cinéma porno bruxellois. En 2022, en équipe avec Isabelle Franquin et Frédéric Jannin, il prépare le travail d’iconographie de la réédition de l'ouvrage d'entretiens avec André Franquin Et Franquin créa la gaffe de Numa Sadoul publié aux éditions Glénat[18]. Son avis est sollicité par France Info sur la reprise de Gaston Lagaffe où il défend le droit moral en [19]. En 2024, il sort une enquête en collaboration avec Nicolas Finet intitulée Angoulême BD - La contre-histoire (1974-2024) sur le festival international de la bande dessinée d'Angoulême publiée aux éditions La Cinquième Couche[20],[21],[22].
Via le Club Bimbo, il prend la relève de clubs tels Les Amis de Spirou, le Club Mickey et du Club des Bandes Dessinées dont le but est de dynamiser les réunions en vue d'échanges et confrontations pour valoriser la bande dessinée[17].
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