Paul Cuvelier
dessinateur et scénariste de bandes dessinées belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pour les articles homonymes, voir Cuvelier.
Paul Cuvelier, né le à Lens (province de Hainaut) et mort le à Mont-sur-Marchienne, est un auteur de bande dessinée belge.
Paul Cuvelier
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Paul, François, Marie-Ghislain Cuvelier |
| Nationalité | |
| Activités |
| Mouvement | |
|---|---|
| Distinction |
Biographie
Résumé
Contexte
Troisième de sept enfants, Paul, François, Marie-Ghislain est le fils de Charles Cuvelier, médecin de campagne (1887-1968)[1]. Il naît le à Lens, près de Mons[2] où il passe son enfance. Sa mère Louise Labrique (1896-1998) — qui dessine aussi — conserve ses premiers essais[1]. Son premier dessin, représentant Saint-Nicolas et son baudet, est publié dans Le Petit Vingtième en 1930 alors qu'il n'a pas encore sept ans[2]. Dessinateur frénétique, il est remarqué par son habileté par un peintre qui lui offre une palette pour gaucher et, plus tard, fréquente l'atelier du peintre Louis G. Cambier[2]. Après avoir terminé́ ses études au collège d’Enghien, il s’inscrit à l’Académie des beaux-arts de Mons[3]. Il rencontre Hergé en 1945[2].
En 1946, dans le Journal de Tintin, il a créé son personnage principal Corentin, un héros adolescent courageux et serviable. Très bon dessinateur et peintre (anatomie). Avec son Corentin chez les Peaux-rouges, et ses magnifiques chevaux, Paul Cuvelier est un des pionniers du genre western dans la bande dessinée franco-belge (il crée également Texas Slim qui est repris par René Follet). Thème que suivent des dessinateurs français des années 1970-1980, tels Jean Giraud avec son Blueberry, ou Derib pour Yakari ou Buddy Longway.
Paul Cuvelier crée ensuite la série Line, dont il publie les quatre premiers épisodes de 1963 à 1965, et le dernier en 1971.
Il abandonne la BD, et souhaite vivre totalement de la peinture. Puis y revient, déçu de son insuccès de peintre. Il publie Epoxy[4],[5] en 1968, sur un scénario de Jean Van Hamme.
En 1973, Corentin revient dans les pages de Tintin après quatre années d'absence[6] avec Le Royaume des eaux noires, album qui lui vaut le prix Saint-Michel du meilleur dessin réaliste l'année suivante[7],[8].
Il meurt le à Mont-sur-Marchienne dans la province de Hainaut[2], à l'âge de 54 ans.
Œuvres
Résumé
Contexte
Séries et albums
- Corentin
- Line
- Epoxy
- Wapi
- Flamme d'Argent
- Tom Colby - Le Canyon Mystérieux (scénario Hergé et Edgar P. Jacobs au synopsis), coll. « Document » no 1, éd. Magic Strip (diffusion Futuropolis), 1979
- En ce temps-là..., récit complet de 5 pages sur scénario d'Yves Duval, paru en 1953 dans le no 13 du journal Tintin[9]
- Si L'Iliade m'était contée, Super Tintin Rétro no 21 (25bis de l'hebdo), 1983 (Récit complet de 4 pages sur scénario d'Yves Duval, paru en 1956 dans le no 34 du journal Tintin)
- La Prodigieuse Invention du Professeur Hyx, Journal de Tintin belge, 1948
- La Passion de Jésus-Christ, 5 pages[10] dans le no 78 du magazine Samedi-Jeunesse ()
Collectifs
- L'Agenda du journal Tintin 1984[11], Le Lombard, Bruxelles, 1983
Scénario et couleurs : collectif - Dessin : collectif dont Paul Cuvelier - (ISBN 2-8036-0421-3)
Expositions
- Paul Cuvelier, peintre et dessinateur, Maison de la culture de Woluwe-Saint-Pierre du au [12].
- Moloch, Belzébuth ! À moi ! - Les aventures de Corentin Feldoé par Paul Cuvelier, Grand-Place de Mons du au [13],[14],[15],[16].
Collections publiques
6 œuvres de cet artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[17].
Prix et récompenses
- 1974 :
prix Saint-Michel[7] du meilleur dessin réaliste pour Le Royaume des eaux noires (Corentin).
.svg){kind=small}
Notes et références
Annexes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.