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L'organisation de la gendarmerie départementale qui est la subdivision de la Gendarmerie nationale française chargée des missions de sécurité publique, de renseignement et de police judiciaire, est de type décentralisé. En effet, il n'existe pas au sein de la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) de direction ou de sous-direction de la gendarmerie départementale mais différentes sous-directions fonctionnelles subordonnées à la Direction des opérations et de l'emploi et chargées de la sécurité publique, la sécurité routière, la police judiciaire ou l'anticipation opérationnelle.
Les formations de gendarmerie départementales, quant à elles, sont placées sous l'autorité des commandants de régions de Gendarmerie. À chaque région administrative correspond une région de Gendarmerie dont le commandant est directement subordonné au Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN). Cet officier commande toutes les unités de gendarmerie départementale implantées dans sa région.
Au cours de son existence, l'organisation de la gendarmerie départementale a été adaptée à maintes reprises afin de correspondre d'abord à l'organisation territoriale de la France militaire puis, par la suite, à celle de la France administrative. Elle est toutefois également calquée en partie sur celle de la France judiciaire (une section de recherches par Cour d'appel).
En 2016, à la suite de la réorganisation territoriale de la France, le nombre de régions métropolitaines passe de 21 régions (et la Corse) à 13. Les régions de gendarmerie départementales sont alors réorganisées afin se calquer sur les nouvelles régions administratives. Toutefois, durant cette période de transition, les anciennes régions conservent l'essentiel de leurs prérogatives sous la forme de formations administratives dont le commandement est confié au groupement chef-lieu de l'ancienne région.
De plus, afin de respecter les limites de la nouvelle région Occitanie, les territoires des zones de sécurité Sud et Sud-Ouest sont redéfinis.
Les formations administratives seront dissoutes, et les anciennes régions totalement fusionnées le pour la Normandie[1],[2], et le pour les huit autres nouvelles régions[3],[4].
Pour chaque zone de défense et de sécurité, la première région de gendarmerie indiquée est celle implantée au siège de la zone. Son commandant exerce des attributions supplémentaires mais n'a pas d'autorité directe sur les autres régions de la zone[6].
En 2005, les légions de gendarmerie départementale prennent l'appellation de régions de gendarmerie et sont alors directement subordonnées à la direction générale de la Gendarmerie nationale. Cependant, les commandants de régions de gendarmerie situés aux sièges de zones de défense exercent également leur commandement sur l'ensemble des unités de Gendarmerie mobile implantées dans la zone de défense.
Cette même année, la France métropolitaine est organisée en 7 zones de défense et de sécurité.
En 2010, les 4 groupements de gendarmerie départementale de Paris et sa petite couronne (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) sont dissous et laissent la place au groupement de gendarmerie interdépartemental de Paris (GGIP) disposant d'une seule brigade territoriale par département : Paris-Exelmans, Nanterre, Bobigny et Créteil. Le GGIP et ses brigades seront dissous en 2015[9].
En 1991, la France métropolitaine est réorganisée en 9 régions militaires. Chaque région militaire comporte une légion de gendarmerie mobile (LGM) et entre une à quatre légions de gendarmerie départementales (LGD) correspondant aux régions administratives. Jusqu'en 2000, la France était divisée en 4 "super-régions", appelées régions, comportant plusieurs circonscriptions de Gendarmerie. En 2000, le nombre de régions militaires sera ramené à 7, provoquant la dissolution des circonscriptions de Gendarmerie d'Orléans et de Dijon. Les "super-régions" sont dissoutes et les circonscriptions de Gendarmerie prennent l'appellation de région.
En 1967, la France métropolitaine est organisée en 7 régions militaires. Chaque région militaire comporte un commandement régional de gendarmerie nationale (CRGN) subordonné de commandements de circonscription régionale de gendarmerie (CCRG), correspondants aux régions administratives. Chaque commandant de circonscription régionale de gendarmerie a sous ses ordres un groupement de gendarmerie mobile, et au moins deux groupements de gendarmerie départementale. En 1979, les commandements de circonscription régionale de gendarmerie prennent l'appellation de légions de gendarmerie.
Seules les unités de Gendarmerie départementale d'Île-de-France restent distinctes de leurs homologues de la Gendarmerie mobile. Ainsi les légions de Gendarmerie départementale et mobile d'Île-de-France (LGDIF et LGMIF) sont créées en 1979 pour remplacer les commandements respectifs. En 1980, les circonscriptions de Gendarmerie de Paris et de Versailles sont dissoutes. Leurs groupements sont directement subornées à la légion de Gendarmerie départementale d'Île-de-France (LGDIF).
En 1946, la France métropolitaine est organisée en neuf régions militaires. À partir de 1947, la totalité des formations de gendarmerie stationnées sur le territoire de chaque région militaire sont placées sous l'autorité d'un commandant régional de la gendarmerie. Chaque région de gendarmerie comptait une légion de garde républicaine (LGR) et entre deux et trois légions de gendarmerie départementales et reprenait la numérotation des régions militaires.
En 1958, les compagnies prennent l'appellation de groupements, et les sections prennent l'appellation de compagnies. En 1962, la France métropolitaine est réorganisée en 10 régions militaires.
1re Région de Gendarmerie
2e Région de Gendarmerie
3e Région de Gendarmerie
4e Région de Gendarmerie
5e Région de Gendarmerie
6e Région de Gendarmerie
7e Région de Gendarmerie
8e Région de Gendarmerie
9e Région de Gendarmerie
Gendarmerie de l'Afrique du Nord
Après la guerre franco-prussienne, à la chute du second Empire, la France possède alors 25 légions de Gendarmerie départementale. Les années qui suivirent verront une réorganisation totale de l'armée française ainsi que des forces de gendarmerie.
Par décision présidentielle du , et à la suite de l'organisation récente de l'armée, les 19 corps d'armée de France et d'Algérie se voient octroyés 1 à 2 légions de gendarmerie départementale sur leur territoire respectif, soit un total de 31 légions.
Par décision présidentielle du , le nombre des légions de gendarmerie sont réduites de 31 à 20 pour les faire correspondre aux 19 corps d'armée de France et d'Algérie (La 20e légion étant celle de Paris).
Afin d'équilibrer les circonscriptions territoriales des légions de gendarmerie départementale, la décision présidentielle du rétablit les 31 anciennes légions en subdivisant les plus importantes en : "légion" commandées par un colonel et "légion-bis" commandées par un lieutenant-colonel.
En 1886, le nombre de légions est de nouveau diminué de 22, puis augmenté à 27 en 1887[10].
Légion de Gendarmerie de Paris
1re Légion de Gendarmerie (Lille)
2e Légion de Gendarmerie (Amiens)
3e Légion de Gendarmerie (Rouen)
4e Légion de Gendarmerie (Le Mans)
5e Légion de Gendarmerie (Orléans)
6e Légion de Gendarmerie (Châlons-sur-Marne)
6e Légion-bis de Gendarmerie (Nancy)
7e Légion de Gendarmerie (Besançon)
7e Légion-bis de Gendarmerie (Bourg-en-Bresse)
8e Légion de Gendarmerie (Bourges)
9e Légion de Gendarmerie (Tours)
10e Légion de Gendarmerie (Rennes)
11e Légion de Gendarmerie (Nantes)
12e Légion de Gendarmerie (Limoges)
13e Légion de Gendarmerie (Clermont-Ferrand)
14e Légion de Gendarmerie (Lyon)
14e Légion-bis de Gendarmerie (Chambéry)
15e Légion de Gendarmerie (Marseille)
15e Légion-bis de Gendarmerie (Nice)
15e Légion-ter de Gendarmerie (Bastia)
16e Légion de Gendarmerie (Montpellier)
16e Légion-bis de Gendarmerie (Perpignan)
17e Légion de Gendarmerie (Toulouse)
17e Légion-bis de Gendarmerie (Agen)
18e Légion de Gendarmerie (Bordeaux)
19e Légion de Gendarmerie (Alger)
Par décision impériale du , la Gendarmerie départementale prend le titre de Gendarmerie impériale.
Par décision impériale du , et à la suite de l'annexion de la Savoie et du comté de Nice, une 26e légion est créée. Elle est composée des départements de l'Isère, Savoie et Haute-Savoie. La compagnie des Alpes-Maritimes est également créée. À la suite de ces nombreux changements territoriaux, plusieurs légions sont réorganisées.
La composition et la répartition des légions de gendarmerie présentaient, au point de vue du service, de nombreux inconvénients. La plupart des légions (21 sur 26) comprenaient, dans leur circonscription, des départements situés dans deux, trois, voire quatre divisions militaires différentes. De plus, les chefs de 11 légions résidaient dans des villes qui n'étaient pas chef-lieu de division. Par décision impériale du , les 26 légions sont donc réparties entre les 22 divisions militaires que compte le territoire de l'Empire. Les 22 légions portent les numéros des divisions auxquelles elles sont attachées.
Après la guerre franco-prussienne, l'organisation territoriale de la Gendarmerie sera amputée de l'intégralité de la 6e légion (Alsace) et plusieurs compagnies de l'est seront réorganisées.
En 1814, à la suite de la première abdication de Napoléon Ier, la Gendarmerie impériale prend le titre de Gendarmerie royale. L'institution est divisée en 8 inspections. En raison des pertes territoriales françaises, le nombre de légions est ramenées à 24.
En 1815, au cours de l'épisode des Cent-Jours, le Gendarmerie royale redevient temporairement Gendarmerie Impériale. Cette courte période, qui marque le retour de Napoléon Ier, ne verra aucune modification majeure dans l'organisation de l'Arme.
Avec la seconde Restauration, et le retour de Louis XVIII, l'Inspection Générale de la Gendarmerie est supprimée en juillet 1815. Les 24 légions de la Gendarmerie royale sont réorganisées et composées de 46 escadrons, comprenant eux-mêmes 95 compagnies.
En 1830, la Gendarmerie destinée à la surveillance des départements prend la dénomination de Gendarmerie départementale.
En 1841, les 20e et 22e légions sont réorganisées, tandis que la 25e légion est créée à Strasbourg.
Par arrêté du 12 thermidor An IX (), les divisions deviennent des légions.
Le 24 brumaire An XIII (), la Gendarmerie nationale prend l'appellation de Gendarmerie impériale. Le nombre de légions augmentera au fur et à mesure des victoires territoriales de l'Empire.
En 1811, la Gendarmerie compte 34 légions départementales réparties sur les 130 départements français que composent le Premier Empire.
Placée sous l'autorité du Maréchal Moncey, premier inspecteur général, les 34 légions de Gendarmerie chargées du service dans les départements sont réparties comme suit :
En 1811, 6 légions de Gendarmerie sont également créées en Espagne.
1re Légion de Paris
2e Légion de Caen
3e Légion d'Alençon
4e Légion de Rennes
5e Légion d'Angers
6e Légion de Tours
7e Légion de Bordeaux
8e Légion de Périgueux
9e Légion d'Auch
10e Légion de Carcassonne
11e Légion de Rodez
12e Légion de Lyon
13e Légion de Nevers
14e Légion de Troyes
15e Légion de Arras
16e Légion de Bruxelles
17e Légion de Liège
18e Légion de Metz
19e Légion de Nancy
20e Légion de Besançon
21e Légion de Dijon
22e Légion de Grenoble
23e Légion de Bignoles
24e Légion d'Avignon
25e Légion de Mayence
26e Légion de Bastia[18]
27e Légion de Turin[19]
28e Légion de Gênes[19]
29e Légion de Florence[21]
30e Légion de Rome[22]
31e Légion de Laybach
32e Légion d'Amsterdam[23]
33e Légion de Groningue[23]
34e Légion de Hambourg[25]
Par la loi du , la Maréchaussée devient la Gendarmerie nationale. Les 31 compagnies de maréchaussée sont réorganisées dans un nouveau découpage administratif, le département. 28 divisions sont ainsi créées de la manière suivante :
Par la loi du 28 germinal an VI (), la Gendarmerie nationale connait une nouvelle organisation. 26 divisions en la composent de la manière suivante :
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