Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Région de Gendarmerie de Normandie (RGNORM) est une entité militaire responsable de l'ensemble des unités de la Gendarmerie départementale basée dans la région administrative de Normandie. Elle a été créée à la suite de la fusion des anciennes régions de gendarmerie de Basse-Normandie (RGBN) et Haute-Normandie (RGHN).
Région de Gendarmerie de Normandie | |
Écusson | |
Création | Officielle : Effective : |
---|---|
Pays | France |
Allégeance | Ministère de l'Intérieur Ministère des Armées |
Branche | Gendarmerie nationale |
Type | Région de gendarmerie départementale |
Rôle | Sécurité publique Police judiciaire Défense, sécurité et police militaires |
Effectif | ~ 4 000 militaires et civils |
Composée de |
|
Garnison | Caserne Hatry, Rouen |
Ancienne dénomination | RG Haute-Normandie RG Basse-Normandie |
Surnom | RGNORM |
Commandant | GDI Gauffeny[1],[2] |
modifier |
Elle est composée de cinq groupements de Gendarmerie départementale (GGD) et de deux sections de recherches (SR).
De 1879 à 1943, puis de 1944 à 1946, les compagnies de la Seine-Inférieure, de l'Eure et du Calvados étaient placées sous le commandement de la 3e légion de Rouen[3]. Les compagnies de la Manche et de l'Orne étaient, quant à elles, placées respectivement sous le commandement de la 10e légion de Rennes et de la 4e légion du Mans[3].
Durant l'occupation allemande, les gendarmes sont les seuls militaires présents en Normandie. Tandis que certains appliquent avec une très grande rigueur les ordres, en traquant les réfractaires au STO et les résistants avec une grande fermeté, une majorité de gendarmes se montre plutôt attentiste par crainte des risques, réels, de représailles sur eux-mêmes et leur famille[4].
Cependant, dès la défaite française, certains militaires résistent passivement ou activement à l'occupant. Ainsi, en 1940, la liste des militaires de la Légion étrangère, demandée sur ordre des allemands, est fournie avec la mention « Néant » par le maréchal des logis-chef Gasine, commandant la brigade de Caumont-l'Éventé. De nombreux renseignements devant être remis directement ou indirectement à des autorités allemandes ou à des fonctionnaires français, suivant les intérêts allemands, furent négligés, déformés ou retardés. D'autres gendarmes s'engagent activement dans la Résistance et profitent de leur statut afin de réceptionner des parachutages d'armes, fournir des renseignements aux Alliés ou héberger des personnes activement recherchées[4].
Dans l'Orne, en , au cours de la bataille de Normandie, des gendarmes d'Alençon procèdent à des opérations de reconnaissance au profit des forces blindées du général Leclerc[4].
Au cours du conflit, un bon nombre de gendarmes normands s'illustreront par leurs actes de résistance. Certains seront déportés en Allemagne, décéderont en captivités ou seront encore exécutés[4].
À la suite de la Seconde Guerre mondiale, les gendarmes haut-normands sont séparés. La compagnie de l'Eure est intégrée à la 1re-bis Légion de Gendarmerie Départementale d'Orléans et la compagnie de Seine-Inférieure fait partie de la 2e-bis Légion de Gendarmerie Départementale de Rouen. Les compagnies bas-normandes, quant à elles, sont réunies au sein de la 3e-bis Légion de Gendarmerie Départementale de Caen.
En 1955, la Seine-Inférieure est renommée Seine-Maritime.
En 1958, les compagnies prennent l'appellation de groupements, et les sections prennent l'appellation de compagnies.
En 1962, à la suite de la réorganisation des régions militaires, le groupement de l'Eure est subordonné à la 2e-bis LGD de Rouen.
En 1967, la totalité des formations de la Gendarmerie départementale et mobile stationnées sur le territoire de chaque région administrative est placée sous l'autorité d'un commandement de circonscription régionale. Les Circonscriptions Régionales de Gendarmerie de Haute-Normandie et de Basse-Normandie sont alors créées et subdivisées respectivement au 2e (Lille) et 3e Commandement Régional (Rennes). Ainsi, la circonscription de gendarmerie de Haute-Normandie réunit les groupements de gendarmerie départementale (GGD) de Seine-Maritime et de l'Eure, ainsi que le 7e Groupement de Gendarmerie mobile (GGM) tandis que la circonscription de gendarmerie de Basse-Normandie recueille les GGD du Calvados, de la Manche, de l'Orne et le 9e GGM.
En 1979, les Circonscriptions prennent l'appellation de Légion de Gendarmerie.
Le , les légions de gendarmerie mobile (LGM) sont créées et deviennent alors distinctes des légions de gendarmerie départementale sur l'ensemble du territoire français. Les 7e et 9e GGM sont dissous et leurs escadrons sont transférés dans le GGM II/3 de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime).
En 2005, les Légions de Gendarmerie Départementale prennent l'appellation de Régions de Gendarmerie.
Le , les régions de Gendarmerie de Haute-Normandie (RGHN) et de Basse-Normandie (RGBN) fusionnent officiellement. Cependant, les missions exercées par les commandants des anciennes régions restent inchangées, de façon transitoire. La fusion des deux structures de commandement sera effective qu'à compter du 1er août 2020[5].
En 2022, la région de Gendarmerie de Normandie était composée de 65 Communautés de Brigades (COB) et 22 Brigades Territoriales Autonomes (BTA) répartis dans 24 compagnies. Chaque compagnie possède également une Brigade de recherches (BR) et un Peloton de Surveillance et d'Intervention (PSIG). Traversée par la Seine, le Groupement de Seine-Maritime possède une brigade fluviale. De plus, région côtière, la Normandie possède 2 brigades nautiques et 3 PSPG chargés de la protection des centrales nucléaires de Paluel, Penly et Flamanville.
Son organisation était la suivante :
Certaines unités stationnées en Normandie ne relèvent pas de l'autorité de la RGNORM. Toutefois, en raison de leurs spécificités, ces unités peuvent être appelées à renforcer les gendarmes départementaux de Normandie ou des régions limitrophes :
L'écusson de l'unité reprend les armoiries traditionnelles de la Normandie. Il a été utilisé par les 2e-bis LGD de Rouen de 1946 à 1967, puis par les différentes entités de gendarmerie de Haute-Normandie jusqu'en 2020.
De 1967 à 2020, l'écusson des gendarmes bas-normand combinait les armoiries de la Normandie avec celles de Caen, permettant ainsi de différencier les gendarmes bas-normands des gendarmes haut-normands.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.