Nouvelle Union populaire écologique et sociale

coalition politique française de gauche constituée en 2022 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Nouvelle Union populaire écologique et sociale

La Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ou Nupes ([ny.pɛs] Écouter, parfois [nyp] Écouter et [nyps][4]), est une coalition de partis politiques de la gauche française.

Faits en bref Fondation, Disparition ...
Nouvelle Union populaire écologique et sociale
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Logo officiel.

Fondation 1er mai 2022
Disparition 10 juin 2024
Fusionné dans Nouveau Front populaire
(indirectement)
Élections concernées par l'alliance Législatives de 2022
Organisations politiques concernées La France insoumise
Pôle écologiste
Parti communiste français
Parti socialiste
(participation suspendue)

Représentation à l'Assemblée nationale
151  /  577
Représentation au Sénat
101  /  348
Représentation au Parlement européen
27  /  81
Positionnement Gauche[1],[2]
Idéologie Socialisme démocratique[3]
Écosocialisme[3]
Populisme de gauche[3]
Communisme[3]
Couleurs Violet, magenta, vert, jaune, orange et rouge

Site Web nupes-2022.fr
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Après un deuxième scrutin présidentiel consécutif où aucun candidat de gauche n'a été présent au second tour en raison notamment d'une candidature pour chaque parti, elle est l'extension de l'Union populaire (UP[réf. nécessaire]), qui soutenait la candidature de Jean-Luc Mélenchon portée par La France insoumise, au Pôle écologiste (comprenant notamment Europe Écologie Les Verts et Génération·s[5]), au Parti communiste français et au Parti socialiste. L'objectif de cette coalition est de présenter des candidatures communes aux élections législatives de 2022 qui suivent la réélection d'Emmanuel Macron à un second mandat présidentiel.

Bien que comparée à l'union de la gauche qui a vu l'élaboration du programme commun en 1973 et à la gauche plurielle qui a permis à la gauche de gouverner la France lors de la troisième cohabitation sous le gouvernement Lionel Jospin, elle s'en distingue par la mise en place de candidatures uniques dans la majorité des circonscriptions, avec une répartition entre les partis basée sur leurs résultats aux précédentes élections et de manière à maintenir les députés sortants. En effet, les précédentes alliances de la gauche étaient plus souvent des désistements au second tour en faveur du candidat le mieux placé[6].

L'alliance est une réussite relative : bien que ne parvenant pas à imposer une cohabitation à Emmanuel Macron, elle s'impose comme la première force d'opposition de la nouvelle législature et contribue à priver le président d'une majorité absolue reconduite[7].

La France insoumise critique avec véhémence la constitution de listes d'union entre le PS, le PCF et EÉLV pour les sénatoriales de 2023, excluant ainsi LFI. Elle y voit la volonté de rompre l'alliance, tandis que les partis concernés par l'alliance expliquent cette décision par le fait que LFI ne détient aucune ville d'importance, aucun département ni aucune région.

Fin 2023, la coalition est menacée de dislocation à la suite de la position considérée comme ambiguë de LFI sur l'attaque du Hamas contre Israël. Le Parti socialiste suspend notamment sa participation à la coalition. Aux élections européennes de juin 2024, le Parti socialiste, La France insoumise, Les Verts et le Parti communiste français présentent quatre listes distinctes, avec des oppositions sur certains sujets.

En juin 2024, les partis de gauche rejoignent un nouveau projet de coalition, appelé le Nouveau Front populaire : en vue des élections législatives françaises de 2024, il vise à rallier l'entièreté de l'électorat de gauche[8], notamment pour lutter contre la montée de l'extrême droite.

Objectifs

Cette formation a pour objectif de regrouper les principales forces de gauche afin de présenter des candidatures communes pour les élections législatives de 2022.

Les participants se réunissent autour de plusieurs marqueurs, dont :

Cette coalition a l'ambition d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale afin d'imposer une cohabitation au président Emmanuel Macron[11], de faire nommer Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre[12].

Programme partagé de gouvernement

Résumé
Contexte

Le jeudi , le Programme partagé de gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale est publié et consultable en ligne[13]. Il est constitué de six cent cinquante propositions[14] réparties en huit chapitres[15] :

  • progrès social, emplois et retraites ;
  • écologie, biodiversité, climat, biens communs et énergie ;
  • partage des richesses et justice fiscale ;
  • services publics : santé, éducation, culture, sport ;
  • sixième République et démocratie ;
  • sûreté et justice ;
  • égalité et lutte contre les discriminations ;
  • union européenne et international.

Les quatre formations sont d'accord sur 95 % de ces mesures mais reconnaissent diverger sur 33 d'entre elles ; dans l'hypothèse d'une victoire de la gauche un débat parlementaire où chacun pourra exposer ses arguments aura lieu et c'est l'Assemblée qui tranchera[15],[16],[17].

Le 9 juin, plus de 170 économistes engagés à gauche, dont Thomas Piketty, Bernard Friot, Julia Cagé, Gabriel Zucman, Jacques Généreux, ou encore Emmanuel Saez et Lucas Chancel signent une tribune soutenant le programme économique de la Nupes[18],[19], qui selon eux marque une « rupture avec le néolibéralisme » et rompt avec les « politiques qui accroissent les inégalités, fragilisent les services publics et abîment les écosystèmes »[20].

Composition

Résumé
Contexte

L'accord de coalition rassemble La France insoumise et ses alliés (dont Révolution écologique pour le vivant[21], la Gauche démocratique et sociale[22],[23] et le Parti ouvrier indépendant), le Pôle écologiste, incluant Europe Écologie Les Verts, Génération écologie, Génération.s et Les Nouveaux Démocrates[24],[10],[25], le Parti communiste français[26] et le Parti socialiste.

Davantage d’informations Parti, Abv. ...
Composition de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Parti Abv. Idéologie Position Dirigeant(s)
Bloc de La France insoumise
La France insoumise LFI Socialisme démocratique
Écosocialisme
Gauche radicale à extrême gauche Manuel Bompard
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Parti de gauche PG Socialisme démocratique
Écosocialisme
Gauche radicale à extrême gauche Jean-Christophe Sellin
Hélène Le Cacheux
Logo d'Ensemble
Ensemble ! E! Écosocialisme
Altermondialisme
Gauche radicale Roland Mérieux
Gauche écosocialiste GE Écosocialisme
Anticapitalisme
Marxisme
Internationalisme
Féminisme
Gauche radicale à extrême gauche Clémentine Autain
Myriam Martin
Thumb
Rézistan's Égalité 974 RE974 Socialisme démocratique
Régionalisme
Gauche radicale à gauche Jean-Hugues Ratenon
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Picardie debout ! PD! Écosocialisme
Souverainisme de gauche
Régionalisme
Gauche radicale François Ruffin
Logo du POI
Parti ouvrier indépendant POI Communisme
Marxisme
Internationalisme
Trotskisme
Anarcho-syndicalisme
Socialisme
Anticapitalisme
Euroscepticisme
Extrême gauche Direction collective dont Jérôme Legavre
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Pour une écologie populaire et sociale PEPS Communalisme, écologie politique Gauche radicale Direction collective
Révolution écologique pour le vivant REV Écosocialisme
Antispécisme
Gauche radicale Aymeric Caron
Thumb
Gauche démocratique et sociale GDS Écosocialisme Gauche Gérard Filoche
Bloc du Pôle écologiste
Thumb
Europe Écologie Les Verts EELV Politique écologique Gauche radicale à centre-gauche Marine Tondelier
Thumb
Génération.s G·s Socialisme démocratique
Politique écologique
Gauche Sophie Taillé-Polian
Benjamin Lucas
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Génération écologie GE Politique écologique Gauche Delphine Batho
Bloc de la Gauche démocrate et républicaine
Thumb
Parti communiste français PCF Communisme
Souverainisme de gauche
Gauche radicale Fabien Roussel
Thumb
Péyi-A Péyi-A Indépendantisme Gauche Jean-Philippe Nilor
Marcellin Nadeau
Thumb
Pour La Réunion PLR Socialisme démocratique Gauche Huguette Bello
Thumb
Tavini huiraatira[27] Tavini Indépendantisme Gauche à centre gauche Oscar Temaru
Thumb
Le Progrès LP Social-démocratie Gauche Patrick Lebreton
Thumb
Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale MDES Indépendantisme
Marxisme
Gauche radicale à extrême gauche Fabien Canavy
Bloc du groupe Socialistes et apparentés
Thumb
Parti socialiste PS Social-démocratie, Social-écologie, Socialisme démocratique Gauche à centre gauche Olivier Faure
Thumb
Parti progressiste démocratique guadeloupéen PPDG Post-marxisme, Autonomisme, Socialisme démocratique Gauche Jacques Bangou
Thumb
Parti progressiste martiniquais PPM Progressisme, Socialisme démocratique, Autonomisme Gauche Serge Letchimy
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Symbole

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Le ν est présent à la gauche du logo.

Le , lors de sa première convention, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale adopte officiellement la lettre grecque ν (nu, [nu]) comme symbole après l'avoir utilisé massivement la veille sur les médias sociaux. Ce choix est motivé par une ressemblance visuelle avec le V de la victoire et une proximité sonore avec les deux premières initiales de la Nupes[28].

Élections législatives de 2022

Résumé
Contexte

Forte du score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, La France insoumise a pu s'attribuer la majorité des circonscriptions[29].

Davantage d’informations Parti ou composante, Circonscriptions ...
Répartitions des circonscriptions par parti et bloc[29],[30]
Parti ou composante Circonscriptions Proportion
Pôle La France insoumise et apparentés
(La France insoumise, Parti de gauche, Ensemble !, Révolution écologique pour le vivant, Parti ouvrier indépendant, Gauche démocratique et sociale)
326 56,50 %
Pôle écologiste Europe Écologie Les Verts 77[réf. nécessaire] 13,34 %
Génération.s 12[31] 2,08 %
Génération écologie 9 1,56 %
Les Nouveaux Démocrates 2 0,35 %
Total 100 17,33 %
Parti socialiste 70 12,13 %
Parti communiste français 50 8,67 %
Hors accord (outre-mer et Corse) 31 5,37 %
Total 577 100 %
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En dehors de l’accord, les partis de gauche réunionnais (La France insoumise, Parti socialiste, Pour La Réunion, Rézistan’s Égalité 974, Europe Écologie Les Verts, Le Progrès) décident de se rassembler et de présenter des candidatures uniques à la manière de Nupes sur les sept circonscriptions de La Réunion, sous la bannière du « Rassemblement réunionnais ». Trois binômes sur les sept sont constitués d'un titulaire et d'un remplaçant issus de partis différents[32].

Répartition par circonscription

Davantage d’informations Circonscription, Parti ...
Circonscription Parti Candidat Score au premier tour Score au deuxième tour Élu ?
Ain (1re) Parti socialiste Sébastien Guéraud 23,87 % 36,78 % Non
Ain (2e) Pôle écologiste - EÉLV Lumir Lapray 25,42 % 41,66 % Non
Ain (3e) La France insoumise Christian Jolie 22,36 % 41,28 % Non
Ain (4e) La France insoumise Philippe Lerda 17,38 % 37,73 % Non
Ain (5e) La France insoumise Florence Pisani 23,54 % 42,14 % Non
Aisne (1re) La France insoumise Olivier Fenioux 19,05 % Non qualifié Non
Aisne (2e) La France insoumise Sulyvan Ransquin 17,66 % Non qualifié Non
Aisne (3e) Parti socialiste Jean-Louis Bricout (sortant) 45,88 % 54,93 % Oui
Aisne (4e) Parti communiste français Aurélien Gall 22,26 % Non qualifié Non
Aisne (5e) La France insoumise Stéphane Frère 18,85 % 37,59 % Non
Allier (1re) Parti communiste français Yannick Monnet[39] 30,57 % 55,51 % Oui
Allier (2e) La France insoumise Louise Héritier 21,84 % 49,78 % Non
Allier (3e) Parti socialiste Elsa Denferd 19,53 % Non qualifiée Non
Alpes-de-Haute-Provence (1re) Pôle écologiste - Les Nouveaux Démocrates Delphine Bagarry (sortante) 27,99 % 48,81 % Non
Alpes-de-Haute-Provence (2e) La France insoumise Léo Walter 29,30 % 51,48 % Oui
Hautes-Alpes (1re) La France insoumise Michel Philippo[40] 28,27 % 49,64 % Non
Hautes-Alpes (2e) La France insoumise Capucine Gambier Mounal[40] 29,22 % 43,43 % Non
Alpes-Maritimes (1re) La France insoumise Anne-Laure Chaintron 20,42 % Non qualifiée Non
Alpes-Maritimes (2e) La France insoumise Sonia Naffati 18,82 % Non qualifiée Non
Alpes-Maritimes (3e) La France insoumise Enzo Giusti 21,95 % 42,56 % Non
Alpes-Maritimes (4e) Parti communiste français Sophie Bournot 15,33 % Non qualifiée Non
Alpes-Maritimes (5e) Pôle écologiste - EÉLV Philippe Benassaya 17,73 % Non qualifié Non
Alpes-Maritimes (6e) La France insoumise Nicole Mazzella 13,30 % Non qualifiée Non
Alpes-Maritimes (7e) La France insoumise Arthur Meyer Abbatucci 15,58 % Non qualifié Non
Alpes-Maritimes (8e) La France insoumise Lucia Soudant 12,36 % Non qualifiée Non
Alpes-Maritimes (9e) Parti socialiste Chantal Chasseriaud 14,72 % Non qualifiée Non
Ardèche (1re) Parti socialiste Hervé Saulignac (sortant)[41] 38,28 % 60,04 % Oui
Ardèche (2e) La France insoumise Christophe Goulouzelle 23,58 % 41,14 % Non
Ardèche (3e) La France insoumise Florence Pallot 26,68 % 42,90 % Non
Ardennes (1re) Pôle écologiste - EÉLV Julien Duruisseau 18,48 % Non qualifié Non
Ardennes (2e) La France insoumise Gilles Loyez 19,06 % Non qualifié Non
Ardennes (3e) La France insoumise Sophie Perrin 14,78 % Non qualifiée Non
Ariège (1re) La France insoumise Bénédicte Taurine (sortante) 33,12 %

31,18 %

55,31 %

39,81 %

Oui
Non
Ariège (2e) La France insoumise Michel Larive (sortant) 29,05 % 43,29 % Non
Aube (1re) Pôle écologiste - EÉLV Laurent Spagnesi 14,58% Non qualifié Non
Aube (2e) La France insoumise Sarah Fraincart 16,90% Non qualifié Non
Aube (3e) La France insoumise Gaëtan Seffals 21,19% Non qualifié Non
Aude (1re) Parti socialiste Sophie Courrière-Calmont 28,15% 46,44% Non
Aude (2e) Pôle écologiste - EÉLV Viviane Thivent 20,94% Non qualifié Non
Aude (3e) La France insoumise Johanna Adda-Netter 25,8% 46,68% Non
Aveyron (1re) Pôle écologiste - EÉLV Léon Thébault[42] 21,55 % 36,17 % Non
Aveyron (2e) La France insoumise Laurent Alexandre[42] 27,78 % 50,99 % Oui
Aveyron (3e) La France insoumise Michel Rhin[42] 27,09 % 46,29 % Non
Bouches-du-Rhône (1re) Parti socialiste Thibaud Rosique 24,23% Non qualifié Non
Bouches-du-Rhône (2e) Pôle écologiste - EÉLV Alexandre Rupnik 25,07% 38,36% Non
Bouches-du-Rhône (3e) La France insoumise Mohamed Bensaada 27,73% 47,04% Non
Bouches-du-Rhône (4e) La France insoumise Manuel Bompard 56,04 % 73,92 % Oui
Bouches-du-Rhône (5e) La France insoumise Hendrik Davi 40,30 % 56,64 % Oui
Bouches-du-Rhône (6e) Parti socialiste Magali Holagne 21,96% Non qualifiée Non
Bouches-du-Rhône (7e) La France insoumise Sébastien Delogu 37,88 % 64,68 % Oui
Bouches-du-Rhône (8e) La France insoumise Eric Deligny 19,41 % Non qualifié Non
Bouches-du-Rhône (9e) La France insoumise Lucas Trottmann 21,56 % 41,36 % Non
Bouches-du-Rhône (10e) La France insoumise Marina Mesure 21,67 % 40,38 % Non
Bouches-du-Rhône (11e) Pôle écologiste - Génération écologie Stéphane Salord 22,47 % Non qualifié Non
Bouches-du-Rhône (12e) La France insoumise Isabelle Chauvin 19,12 % Non qualifiée Non
Bouches-du-Rhône (13e) Parti communiste français Pierre Dharréville (sortant) 35,83 % 52,01 % Oui
Bouches-du-Rhône (14e) La France insoumise Hélène Le Cacheux 25,80 % 43,15 % Non
Bouches-du-Rhône (15e) La France insoumise Michèle Jung 18,79 % Non qualifiée Non
Bouches-du-Rhône (16e) Parti socialiste Christophe Caillault 26,73% 45,06% Non
Calvados (1re) La France insoumise Emma Fourreau 35,81 % 49,73 % Non
Calvados (2e) Parti socialiste Arthur Delaporte 42,01% 59,86% Oui
Calvados (3e) La France insoumise Didier Canu 21,44 % Non qualifié Non
Calvados (4e) Parti communiste français Pierre Mouraret 22,64 % 38,92 % Non
Calvados (5e) Pôle écologiste - EÉLV Valérie Harel 23,19 % 44,32 % Non
Calvados (6e) La France insoumise Noé Gauchard[43] 24,53 % 47,54 % Non
Cantal (1re) La France insoumise Michel Maciazek 18,51 % Non qualifié Non
Cantal (2e) La France insoumise Melody Morille 16,33 % Non qualifiée Non
Charente (1re) La France insoumise René Pilato[44] 27,53 %

35,36 %

49,97 %

50,99 %

Non

Oui

Charente (2e) La France insoumise Chloé Chevalier 20,50 % Non qualifiée Non
Charente (3e) Parti socialiste Marie-Pierre Noël 19,48% Non qualifiée Non
Charente-Maritime (1re) Pôle écologiste - EÉLV Jean-Marc Soubeste 23,39 % 33,89 % Non
Charente-Maritime (2e) La France insoumise Nordine Raymond 27,50 % 48,24 % Non
Charente-Maritime (3e) La France insoumise Gérald Dahan 21,07 % Non qualifié Non
Charente-Maritime (4e) La France insoumise Danièle Desselles 19,73 % Non qualifiée Non
Charente-Maritime (5e) Parti socialiste Margarita Sola 19,88% Non qualifiée Non
Cher (1re) Parti socialiste Alex Charpentier[45] 24,20% 42,86% Non
Cher (2e) Parti communiste français Nicolas Sansu[46] 32,36 % 54,37 % Oui
Cher (3e) La France insoumise Aliénor Garcia Bosch de Morales 21,82 % Non qualifiée Non
Corrèze (1re) La France insoumise Sandrine Deveaud[47] 25,40 % 46,20 % Non
Corrèze (2e) Pôle écologiste - EÉLV Chloé Herzhaft 21,16 % 41,60 % Non
Côte-d'Or (1re) La France insoumise Antoine Peillon 25,63 % 41,97 % Non
Côte-d'Or (2e) Pôle écologiste - EÉLV Catherine Hervieu 29,27 % 48,30 % Non
Côte-d'Or (3e) La France insoumise Patricia Marc 25,38 % 49,89 % Non
Côte-d'Or (4e) La France insoumise Stéphane Guinot 17,63 % Non qualifié Non
Côte-d'Or (5e) Parti communiste français Isabelle de Almeida 19,66 % Non qualifiée Non
Côtes-d'Armor (1re) La France insoumise Marion Gorgiard 27,49 % 47,61 % Non
Côtes-d'Armor (2e) Pôle écologiste - EÉLV Bruno Ricard 25,83 % 44,17 % Non
Côtes-d'Armor (3e) Parti socialiste Antoine Ravard 22,66% 35,13% Non
Côtes-d'Armor (4e) La France insoumise Murielle Lepvraud 27,21 % 53,42 % Oui
Côtes-d'Armor (5e) La France insoumise Marie-Amélie Troadec 26,44 % 47,51 % Non
Creuse (circonscription unique) La France insoumise Catherine Couturier 26,37 % 51,44 % Oui
Dordogne (1re) La France insoumise Pascale Martin 24,33 % 51,85 % Oui
Dordogne (2e) La France insoumise Michèle Roux 21,19 % Non qualifiée Non
Dordogne (3e) La France insoumise - POI Cyril Girardeau 23,68 % 34,10 % Non
Dordogne (4e) Pôle écologiste - Génération.s Sébastien Peytavie 26,08 % 55,52 % Oui
Doubs (1re) La France insoumise Séverine Véziès 29,78 % 48,12 % Non
Doubs (2e) Pôle écologiste - EÉLV Stéphane Ravacley[48] 32,51 % 47,74 % Non
Doubs (3e) Parti communiste français Virginie Dayet[49] 20,45 % Non qualifiée Non
Doubs (4e) La France insoumise Brigitte Cottier 20,12 % Non qualifiée Non
Doubs (5e) La France insoumise Martine Ludi 18,72 % Non qualifiée Non
Drôme (1re) La France insoumise Karim Chkeri 27,98 % 45,58 % Non
Drôme (2e) La France insoumise Gilles Reynaud 23,91 % 42,88 % Non
Drôme (3e) Pôle écologiste - EÉLV Marie Pochon 35,49 % 52,22 % Oui
Drôme (4e) Parti socialiste Pierre Jouvet[41] 30,50% 42,10% Non
Eure (1re) La France insoumise Christophe Ancelin 19,22 % Non qualifié Non
Eure (2e) La France insoumise Nathalie Samson 21,02 % Non qualifiée Non
Eure (3e) La France insoumise Dorine Le Pêcheur 19,12 % Non qualifiée Non
Eure (4e) Parti socialiste Philippe Brun 27,78% 50,45% Oui
Eure (5e) Pôle écologiste - EÉLV Pierre-Yves Jourdain 20,86 % Non qualifié Non
Eure-et-Loir (1re) Pôle écologiste - Génération écologie Quentin Guillemain[46] 22,83 % 41,90 % Non
Eure-et-Loir (2e) La France insoumise Kévin Boété 18,65 % Non qualifié Non
Eure-et-Loir (3e) La France insoumise Valéria Dos Santos Orfila 19,08 % Non qualifiée Non
Eure-et-Loir (4e) La France insoumise Mathieu Gaston 15,42 % Non qualifié Non
Finistère (1re) Pôle écologiste - EÉLV Grégory Lebert 32,08 % 46,11 % Non
Finistère (2e) La France insoumise Pierre-Yves Cadalen[50] 31,91 % 49,84 % Non
Finistère (3e) La France insoumise Pierre Smolarz 29,18 % 42,10 % Non
Finistère (4e) Pôle écologiste - Génération.s Sylvaine Vulpiani 30,98 % 45,60 % Non
Finistère (5e) Parti socialiste Nathalie Sarrabezolles 29,03% 45,42% Non
Finistère (6e) Parti socialiste Mélanie Thomin 31,16% 50,86% Oui
Finistère (7e) La France insoumise Yolande Bouin 29,99 % 47,75 % Non
Finistère (8e) La France insoumise Youenn Le Flao 31,66 % 47,57 % Non
Gard (1re) La France insoumise Charles Ménard 23,93 % Non qualifié Non
Gard (2e) La France insoumise Coralie Ghirardi 21,79 % Non qualifiée Non
Gard (3e) Parti communiste français Sabine Oromi[51] 20,66 % Non qualifiée Non
Gard (4e) Parti socialiste Arnaud Bord 26,58% 45,84% Non
Gard (5e) La France insoumise Michel Sala 33,48 % 53,00 % Oui
Gard (6e) Pôle écologiste - EÉLV Nicolas Cadène 25,65 % 47,83 % Non
Haute-Garonne (1re) La France insoumise Hadrien Clouet[52] 39,79 % 54,22 % Oui
Haute-Garonne (2e) La France insoumise Anne Stambach-Terrenoir[52] 37,25 % 52,90 % Oui
Haute-Garonne (3e) La France insoumise Agathe Roby[52] 31,60 % 44,29 % Non
Haute-Garonne (4e) La France insoumise François Piquemal[52] 46,54 % 59,26 % Oui
Haute-Garonne (5e) La France insoumise Sylvie Espagnolle[52] 27,85 % 48,11 % Non
Haute-Garonne (6e) Parti socialiste Fabien Jouvé[52] 29,39% 49,9997% Non
Haute-Garonne (7e) La France insoumise Christophe Bex[52] 30,68 % 51,17 % Oui
Haute-Garonne (8e) Parti socialiste Joël Aviragnet (sortant)[52] 28,67% 60,39% Oui
Haute-Garonne (9e) Pôle écologiste - EÉLV Christine Arrighi[52] 39,77 % 58,55 % Oui
Haute-Garonne (10e) Pôle écologiste - Génération·s Alice Assier[52] 33,16 % 49,80 % Non
Gers (1re) La France insoumise Pascal Levieux 25,44 % 47,49 % Non
Gers (2e) La France insoumise Françoise Dubos 17,52 % Non qualifiée Non
Gironde (1re) Pôle écologiste - EÉLV Catherine Cestari 27,31 % 40,89 % Non
Gironde (2e) Pôle écologiste - EÉLV Nicolas Thierry 45,12 % 53,34 % Oui
Gironde (3e) La France insoumise Loïc Prud'homme (sortant) 44,89 % 59,27 % Oui
Gironde (4e) Parti socialiste Alain David (sortant) 40,55 % 59,73 % Oui
Gironde (5e) La France insoumise Olivier Maneiro 25,92 % 46,72 % Non
Gironde (6e) Parti socialiste Vanessa Fergeau 33,93 % 48,15 % Non
Gironde (7e) La France insoumise Jean Renaud Ferran 34,51 % 47,29 % Non
Gironde (8e) Parti communiste français Marylène Faure 18,84 % Non qualifiée Non
Gironde (9e) La France insoumise Sacha André 24,23 % 49,51 % Non
Gironde (10e) Pôle écologiste - EÉLV Pascal Bourgois 23,40 % Non qualifié Non
Gironde (11e) La France insoumise Mathieu Caillaud 22,75 % Non qualifié Non
Gironde (12e) La France insoumise Mathilde Feld 26,94 % 49,77 % Non
Hérault (1re) La France insoumise Julien Colet 26,94 % 47,45 % Non
Hérault (2e) La France insoumise Nathalie Oziol[53] 40,37 % 63,33 % Oui
Hérault (3e) Pôle écologiste - EÉLV Julia Mignacca[54] 26,59 % 46,90 % Non
Hérault (4e) La France insoumise Sébastien Rome 28,06 % 50,65 % Oui
Hérault (5e) La France insoumise Pierre Polard[55] 24,32 % 45,76 % Non
Hérault (6e) La France insoumise Magali Crozier 17,05 % 30,17 % Non
Hérault (7e) Parti communiste français Gabriel Blasco 21,75 % 40,81 % Non
Hérault (8e) La France insoumise Sylvain Carrière 29,35 % 50,59 % Oui
Hérault (9e) La France insoumise Nadia Belaouni 27,69 % 45,63 % Non
Ille-et-Vilaine (1re) La France insoumise Frédéric Mathieu[56] 39,27 % 52,62 % Oui
Ille-et-Vilaine (2e) Pôle écologiste - Génération.s Tristan Lahais[56] 39,51 % 48,18 % Non
Ille-et-Vilaine (3e) Parti socialiste Claudia Rouaux (sortante)[56] 35,72 % 51,53 % Oui
Ille-et-Vilaine (4e) La France insoumise Mathilde Hignet[56],[57] 32,61 % 50,36 % Oui
Ille-et-Vilaine (5e) La France insoumise Gilles Renault[56],[58] 26,05 % 41,34 % Non
Ille-et-Vilaine (6e) La France insoumise Hélène Mocquard[56],[59] 25,63 % 38,31 % Non
Ille-et-Vilaine (7e) La France insoumise Nicolas Guivarc'h[56],[60] 21,26 % Non qualifié Non
Ille-et-Vilaine (8e) Parti socialiste Mickaël Bouloux[56] 45,72 % 57,97 % Oui
Indre (1re) La France insoumise Éloïse Gonzalez 22,54 % 43,98 % Non
Indre (2e) La France insoumise Aymeric Compain 22,00 % Non qualifié Non
Indre-et-Loire (1re) Pôle écologiste - EÉLV Charles Fournier[61] 39,60 % 53,51 % Oui
Indre-et-Loire (2e) La France insoumise Christelle Gobert[61] 25,82 % 45,29 % Non
Indre-et-Loire (3e) La France insoumise Roxane Sirven[61] 24,15 % 42,84 % Non
Indre-et-Loire (4e) Parti socialiste Laurent Baumel[61] 29,55 % 49,48 % Non
Indre-et-Loire (5e) Parti communiste français Françoise Langlade[61] 19,38 % Non qualifié Non
Isère (1re) La France insoumise Salomé Robin[62] 36,86 % 44,47 % Non
Isère (2e) Pôle écologiste - EÉLV Cyrielle Chatelain[62] 33,52 % 52,13 % Oui
Isère (3e) La France insoumise Élisa Martin[62] 42,49 % 57,48 % Oui
Isère (4e) Parti socialiste Marie-Noëlle Battistel (sortante) 42,22 % 58,06 % Oui
Isère (5e) Pôle écologiste - EÉLV Jérémie Iordanoff[62] 32,29 % 50,43 % Oui
Isère (6e) La France insoumise Nicole Finas-Fillon[62] 21,66 % Non qualifiée Non
Isère (7e) Parti communiste français Dominique Dichard[62] 20,95 % Non qualifiée Non
Isère (8e) Pôle écologiste - EÉLV Quentin Dogon[63] 22,88 % Non qualifié Non
Isère (9e) La France insoumise Sandrine Nosbé[62] 30,54 % 46,20 % Non
Isère (10e) La France insoumise Allan Brunon 23,95 % Non qualifié Non
Jura (1re) La France insoumise Anthony Brondel 28,40% 43,78% Non
Jura (2e) Parti communiste français Évelyne Ternant 24,51 % 37,90 % Non
Jura (3e) Pôle écologiste - EÉLV Hervé Prat 24,84 % 41,54 % Non
Landes (1re) La France insoumise Guy de Barbeyrac 22,95 % 44,19 % Non
Landes (2e) Parti communiste français Jean-Marc Lespade 30,29 % 48,06 % Non
Landes (3e) Parti socialiste Boris Vallaud (sortant) 40,16 % 59,93 % Oui
Loir-et-Cher (1re) La France insoumise Reda Belkadi 24,31 % 43,53 % Non
Loir-et-Cher (2e) Parti communiste français Jérémie Demaline 16,97 % Non qualifié Non
Loir-et-Cher (3e) Pôle écologiste - EÉLV Noé Petit[64] 19,30 % Non qualifié Non
Loire (1re) Pôle écologiste - EÉLV Laetitia Copin[65] 22,60 % 47,90 % Non
Loire (2e) La France insoumise Andrée Taurinya[65] 34,37 % 50,63 % Oui
Loire (3e) Parti communiste français Vincent Bony 23,66 % 42,68 % Non
Loire (4e) La France insoumise Bernard Paemelaere[65] 23,56 % 38,39 % Non
Loire (5e) La France insoumise Ismaël Stevenson[65] 20,35 % Non qualifié Non
Loire (6e) La France insoumise Marie Paule Olive 18,99 % Non qualifiée Non
Haute-Loire (1re) Pôle écologiste - EÉLV Céline Gacon[66] 18,96 % 29,78 % Non
Haute-Loire (2e) La France insoumise - REV Azelma Sigaux[67] 19,79 % 31,65 % Non
Loire-Atlantique (1re) Parti socialiste Karim Benbrahim[68] 36,97 % 47,92 % Non
Loire-Atlantique (2e) La France insoumise-PEPS Andy Kerbrat[68] 46,62 % 55,80 % Oui
Loire-Atlantique (3e) La France insoumise Ségolène Amiot[68] 42,87 % 55,70 % Oui
Loire-Atlantique (4e) Pôle écologiste - EÉLV Julie Laernoes[68] 42,82 % 58,03 % Oui
Loire-Atlantique (5e) La France insoumise Sabine Lalande[68] 32,72 % 45,59 % Non
Loire-Atlantique (6e) Pôle écologiste - EÉLV Jean-Claude Raux[68] 32,77 % 52,84 % Oui
Loire-Atlantique (7e) Parti communiste français Véronique Mahé[68] 24,26 % 42,94 % Non
Loire-Atlantique (8e) La France insoumise Matthias Tavel[68] 32,04 % 54,45 % Oui
Loire-Atlantique (9e) La France insoumise - POI Hélène Macon[68] 28,60 % 46,88 % Non
Loire-Atlantique (10e) La France insoumise Bruno Cailleteau 29,99 % 43,48 % Non
Loiret (1re) Parti socialiste Ghislaine Kounowski 28,67 % 42,79 % Non
Loiret (2e) Pôle écologiste - Génération.s Emmanuel Duplessy 25,12 % 44,22 % Non
Loiret (3e) La France insoumise Kevin Merlot 19,21 % Non qualifié Non
Loiret (4e) Parti communiste français Bruno Nottin[69] 19,43 % 36,64 % Non
Loiret (5e) La France insoumise Florence Chabirand 18,87 % Non qualifiée Non
Loiret (6e) La France insoumise Olivier Hicter 25,52 % 42,73 % Non
Lot (1re) La France insoumise Elsa Bougeard 22,26 % 35,37 % Non
Lot (2e) La France insoumise Thierry Grossemy 23,73 % 33,80 % Non
Lot-et-Garonne (1re) Pôle écologiste - EÉLV Maryse Combes 26,21 % Retrait Non
Lot-et-Garonne (2e) Parti socialiste Christophe Courrègelongue 26,03 % 30,75 % Non
Lot-et-Garonne (3e) La France insoumise Xavier Czapla 22,91 % 43,03 % Non
Lozère (1re) La France insoumise Sandrine Descaves 25,41 % 45,72 % Non
Maine-et-Loire (1re) Pôle écologiste - Génération.s Arash Saeidi[70] 29,87 % 44,48 % Non
Maine-et-Loire (2e) La France insoumise Caroline Bessat 29,27 % 43,24 % Non
Maine-et-Loire (3e) La France insoumise - REV Véronique Roudévitch[70] 23,18 % 39,35 % Non
Maine-et-Loire (4e) Parti communiste français Caroline Rabault[70] 23,09 % 39,67 % Non
Maine-et-Loire (5e) La France insoumise Christophe Airaud[70] 22,96 % 39,24 % Non
Maine-et-Loire (6e) La France insoumise Tassadit Amghar[70] 27,78 % 42,40 % Non
Maine-et-Loire (7e) Parti socialiste Guillaume Jouanneau 30,32 % 44,44 % Non
Manche (1re) Pôle écologiste - EÉLV Guillaume Hédouin 19,44 % 31,22 % Non
Manche (2e) La France insoumise Patrick Grimbert 18,50 % 35,55 % Non
Manche (3e) Parti communiste français Gaëlle Verove 23,66 % 43,87 % Non
Manche (4e) Parti socialiste Anna Pic 31,61 % 51,61 % Oui
Marne (1re) Pôle écologiste - EÉLV Évelyne Bourgoin 24,19 % 44,09 % Non
Marne (2e) La France insoumise Lynda Meguenine
Victorien Paté[71]
22,46 %

16,17 %

45,18 %

Non qualifié

Non
Marne (3e) Parti communiste français Chantal Berthélémy 17,88 % Non qualifiée Non
Marne (4e) La France insoumise Anthony Smith 18,79 % Non qualifié Non
Marne (5e) La France insoumise Karine Le Luron 11,09 % Non qualifiée Non
Haute-Marne (1re) La France insoumise Michèle Leclerc 16,20 % Non qualifiée Non
Haute-Marne (2e) La France insoumise Ingrid Viot 12,46 % Non qualifiée Non
Mayenne (1re) Parti socialiste Guillaume Garot[72] (sortant) 49,62 % 63,22 % Oui
Mayenne (2e) Pôle écologiste - EÉLV Grégory Boisseau 23,89 % 41,38 % Non
Mayenne (3e) La France insoumise Marion Detais 19,33 % Pas de 2d tour Non
Meurthe-et-Moselle (1re) La France insoumise Nordine Jouira[73] 32,83 % 46,57 % Non
Meurthe-et-Moselle (2e) Parti socialiste Stéphane Hablot[73] 36,59 % 49,74 % Non
Meurthe-et-Moselle (3e) La France insoumise Martine Étienne[73] 24,88 % 51,94 % Oui
Meurthe-et-Moselle (4e) Pôle écologiste - EÉLV Barbara Bertozzi[73] 19,18 % Non qualifiée Non
Meurthe-et-Moselle (5e) Parti socialiste Dominique Potier (sortant) 43,97 % 63,12 % Oui
Meurthe-et-Moselle (6e) La France insoumise Caroline Fiat (sortante) 29,97 % 50,23 % Oui
Meuse (1re) Parti socialiste Olivier Guckert 17,49 % Non qualifié Non
Meuse (2e) Pôle écologiste - EÉLV Johan Laflotte 16,23 % Non qualifié Non
Morbihan (1re) Parti socialiste Luc Foucault 25,01 % 40,75 % Non
Morbihan (2e) La France insoumise Karol Kirchner 24,87 % 41,40 % Non
Morbihan (3e) La France insoumise Marie-Madeleine Doré-Lucas 22,51 % 43,36 % Non
Morbihan (4e) Parti communiste français Lhéa Le Flecher 18,20 % Non qualifiée Non
Morbihan (5e) Pôle écologiste - EÉLV Damien Girard 31,47 % 48,65 % Non
Morbihan (6e) La France insoumise Jean-Michel Baudry 26,08 % 45,19 % Non
Moselle (1re) La France insoumise Esther Leick 23,56 % Non qualifiée Non
Moselle (2e) La France insoumise Lisa Lahore 21,44 % 43,59 % Non
Moselle (3e) La France insoumise Charlotte Leduc 24,27 % 51,46 % Oui
Moselle (4e) Parti communiste français Hélène Girardot 13,28 % Non qualifiée Non
Moselle (5e) La France insoumise Caroline Racine 14,55 % Non qualifiée Non
Moselle (6e) La France insoumise Jonathan Outomuro 17,32 % Non qualifié Non
Moselle (7e) Pôle écologiste - EÉLV Luc Muller 19,72 % Non qualifié Non
Moselle (8e) La France insoumise Céline Léger 27,57 % 47,57 % Non
Moselle (9e) Parti socialiste Brigitte Vaisse 22,16 % 44,97 % Non
Nièvre (1re) La France insoumise Léo Coutellec[36] 25,69 % Non qualifié Non
Nièvre (2e) La France insoumise Marie-Anne Guillemain 24,38 % 27,07 % Non
Nord (1re) La France insoumise Adrien Quatennens (sortant) 52,05 % 65,24 % Oui
Nord (2e) La France insoumise Ugo Bernalicis (sortant) 43,49 % 58,00 % Oui
Nord (3e) Parti socialiste Sophie Villette 15,17 % Non qualifiée Non
Nord (4e) Pôle écologiste - EÉLV Octave Delepierre[74] 27,65 % 43,95 % Non
Nord (5e) La France insoumise Ophélie Delneste 24,98 % 48,86 % Non
Nord (6e) La France insoumise Celia Pereira 19,94 % 36,93 % Non
Nord (7e) Pôle écologiste - EÉLV Karima Chouia[75] 26,41 % 44,53 % Non
Nord (8e) La France insoumise David Guiraud[76] 39,83 % 59,94 % Oui
Nord (9e) Pôle écologiste - EÉLV Odile Vidal-Sagnier 27,22 % 40,90 % Non
Nord (10e) La France insoumise - REV Leslie Mortreux 23,08 % 42,48 % Non
Nord (11e) Parti socialiste Roger Vicot 35,43 % 56,27 % Oui
Nord (12e) La France insoumise Malik Yahiatène 19,63 % Non qualifié Non
Nord (13e) La France insoumise Damien Lacroix 24,15 % Non qualifié Non
Nord (14e) La France insoumise Philippine Heyman 17,03 % Non qualifiée Non
Nord (15e) Pôle écologiste - EÉLV Émilie Ducourant 20,03 % 45,91 % Non
Nord (16e) Parti communiste français Alain Bruneel (sortant) 33,59 % 49,66 % Non
Nord (17e) La France insoumise Cyril Grandin 22,91 % Non qualifié Non
Nord (18e) La France insoumise Stéphanie Maréchal 15,35 % Non qualifiée Non
Nord (19e) Parti communiste français Patrick Soloch 25,63 % 42,85 % Non
Nord (20e) Parti communiste français Fabien Roussel (sortant) 34,13 % 54,50 % Oui
Nord (21e) La France insoumise Luce Troadec 23,48 % Non qualifiée Non
Oise (1re) Pôle écologiste - Génération.s Roxane Lundy[77] 18,62 % Non qualifiée Non
Oise (2e) La France insoumise Annick Prévot 15,81 % Non qualifiée Non
Oise (3e) La France insoumise Valérie Labatut 26,31 % 47,58 % Non
Oise (4e) La France insoumise Mohamed Assamti 17,67 % Non qualifié Non
Oise (5e) Pôle écologiste - EÉLV Luc Blanchard 21,33 % Non qualifié Non
Oise (6e) Parti socialiste Florian Dumoulin 17,95 % Non qualifié Non
Oise (7e) Parti communiste français Loïc Pen 26,56 % 43,26 % Non
Orne (1re) Parti socialiste Chantal Jourdan (sortante) 25,85 % 50,20 % Oui
Orne (2e) Pôle écologiste - EÉLV Cécile Bussière 16,17 % Non qualifiée Non
Orne (3e) La France insoumise Mehdi Kemari 17,44 % Non qualifié Non
Pas-de-Calais (1re) La France insoumise Éric Cagnache 14,87 % Non qualifié Non
Pas-de-Calais (2e) La France insoumise Morgane Rengard 22,48 % Non qualifiée Non
Pas-de-Calais (3e) Parti communiste français Jean-Marc Tellier 35,57 % 50,11 % Oui
Pas-de-Calais (4e) Parti socialiste Blandine Drain 17,33 % Non qualifiée Non
Pas-de-Calais (5e) La France insoumise Nancy Belart 18,03 % Non qualifiée Non
Pas-de-Calais (6e) La France insoumise Pascal Lebecq 15,98 % Non qualifié Non
Pas-de-Calais (7e) Pôle écologiste - EÉLV Jean-Pierre Moussally 19,28 % Non qualifié Non
Pas-de-Calais (8e) La France insoumise Simon Roussel

Bertrand Petit (PS)

15,75 %

46,14 %

Non qualifié

66,49 %

Non

Oui

Pas-de-Calais (9e) La France insoumise Amandine Bonifacio 15,98 % Non qualifiée Non
Pas-de-Calais (10e) La France insoumise Sandrine Coquerie 17,25 % Non qualifiée Non
Pas-de-Calais (11e) Pôle écologiste - EÉLV Marine Tondelier 23,43 % 38,97 % Non
Pas-de-Calais (12e) Parti socialiste Jérôme Darras 29,47 % 43,70 % Non
Puy-de-Dôme (1re) La France insoumise Marianne Maximi 34,50 % 52,23 % Oui
Puy-de-Dôme (2e) Parti socialiste Christine Pirès-Beaune (sortante) 41,84 % 63,84 % Oui
Puy-de-Dôme (3e) Pôle écologiste - EÉLV Nicolas Bonnet 30,08 % 46,91 % Non
Puy-de-Dôme (4e) La France insoumise Valérie Goléo 30,73 % 49,87 % Non
Puy-de-Dôme (5e) Parti communiste français André Chassaigne (sortant) 49,18 % 69,43 % Oui
Pyrénées-Atlantiques (1re) La France insoumise - GDS[78] Jean-Yves Lalanne 31,78 % 49,22 % Non
Pyrénées-Atlantiques (2e) Pôle écologiste - Génération écologie Cécile Faure 25,47 % 45,29 % Non
Pyrénées-Atlantiques (3e) La France insoumise Jean-François Baby 20,63 % 33,54 % Non
Pyrénées-Atlantiques (4e) Parti socialiste Iñaki Echaniz 24,07 % 50,11 % Oui
Pyrénées-Atlantiques (5e) La France insoumise Sandra Pereira-Ostanel 25,14 % 45,60 % Non
Pyrénées-Atlantiques (6e) La France insoumise Tom Dubois-Robin 19,55 % 39,79 % Non
Hautes-Pyrénées (1re) La France insoumise Sylvie Ferrer[79],[80] 24,69 % 50,13 % Oui
Hautes-Pyrénées (2e) La France insoumise Gregory Korn[81],[82] 22,95 % 47,72 % Non
Pyrénées-Orientales (1re) La France insoumise Francis Daspe 23,63 % Non qualifié Non
Pyrénées-Orientales (2e) Pôle écologiste - EÉLV David Berrué 20,28 % Non qualifié Non
Pyrénées-Orientales (3e) La France insoumise Nathalie Cullel 27,29 % 45,89 % Non
Pyrénées-Orientales (4e) La France insoumise Jérôme Pous 20,79 % Non qualifié Non
Bas-Rhin (1re) Pôle écologiste - EÉLV Sandra Regol[83] 38,07 % 51,47 % Oui
Bas-Rhin (2e) La France insoumise Emmanuel Fernandes 36,89 % 51,23 % Oui
Bas-Rhin (3e) La France insoumise Sébastien Mas 30,82 % 45,47 % Non
Bas-Rhin (4e) La France insoumise Imane Lahmeur 17,15 % 33,90 % Non
Bas-Rhin (5e) La France insoumise Véronique Toulza 16,05 % Non qualifiée Non
Bas-Rhin (6e) Pôle écologiste - EÉLV Martine Marchal-Minazzi[84] 16,61 % Non qualifiée Non
Bas-Rhin (7e) La France insoumise Lou Toussaint 12,63 % Non qualifié Non
Bas-Rhin (8e) La France insoumise Samy Ahmed-Yahia 9,86 % Non qualifié Non
Bas-Rhin (9e) La France insoumise Leilla Witzmann 14,64 % Non qualifiée Non
Haut-Rhin (1re) Parti socialiste Aïcha Fritsch 14,74 % Non qualifiée Non
Haut-Rhin (2e) La France insoumise Lilian Bourgeois 15,79 % Non qualifié Non
Haut-Rhin (3e) La France insoumise Priscille Silva 12,41 % Non qualifiée Non
Haut-Rhin (4e) La France insoumise Chrystelle Garel 15,31 % Non qualifiée Non
Haut-Rhin (5e) Pôle écologiste - Génération.s Nadia El Hajjaji[85] 20,32 % 35,37 % Non
Haut-Rhin (6e) La France insoumise Léonie Hebert 19,27 % Non qualifiée Non
Rhône (1re) La France insoumise Aurélie Gries[86] 37,75 % 48,14 % Non
Rhône (2e) Pôle écologiste - Génération écologie Hubert Julien-Laferrière[86] (sortant) 34,82 % 51,64 % Oui
Rhône (3e) Pôle écologiste - EÉLV Marie-Charlotte Garin[86] 43,39 % 54,79 % Oui
Rhône (4e) Pôle écologiste - EÉLV Benjamin Badouard[86] 31,72 % 40,65 % Non
Rhône (5e) Parti socialiste Fabrice Matteucci[86] 22,82 % 32,68 % Non
Rhône (6e) La France insoumise Gabriel Amard[86] 41,30 % 55,54 % Oui
Rhône (7e) La France insoumise Abdelkader Lahmar 30,99 % 46,56 % Non
Rhône (8e) Parti communiste français Cécile Bulin[86] 19,25 % Non qualifiée Non
Rhône (9e) La France insoumise Mylène Dune[86] 20,24 % Non qualifiée Non
Rhône (10e) Parti socialiste Michèle Édery 22,56 % 34,69 % Non
Rhône (11e) Parti communiste français Abdel Yousfi[86] 21,60 % 35,91 % Non
Rhône (12e) Pôle écologiste - EÉLV Jean-François Baudin[86] 23,03 % 37,08 % Non
Rhône (13e) La France insoumise - REV Victor Prandt[86] 21,67 % 37,35 % Non
Rhône (14e) La France insoumise Idir Boumertit[87] 35,76 % 56,69 % Oui
Haute-Saône (1re) La France insoumise Sandra Girardot 18,84 % Non qualifiée Non
Haute-Saône (2e) La France insoumise Patrice Guérain 20,79 % Non qualifié Non
Saône-et-Loire (1re) Pôle écologiste - EÉLV Patrick Monin 27,57 % 42,75 % Non
Saône-et-Loire (2e) Parti communiste français Céline Vinauger 20,01 % 33,35 % Non
Saône-et-Loire (3e) La France insoumise Richard Beninger 21,19 % Non qualifié Non
Saône-et-Loire (4e) Parti socialiste Cécile Untermaier (sortante) 33,97 % 56,30 % Oui
Saône-et-Loire (5e) La France insoumise Éric Riboulet 23,60 % 47,34 % Non
Sarthe (1re) La France insoumise Ghislaine Bonnet 22,97 % 45,10 % Non
Sarthe (2e) Parti socialiste Marietta Karamanli (sortante) 36,53 % 63,03 % Oui
Sarthe (3e) La France insoumise Dominique Leloup 21,19 % Non qualifiée Non
Sarthe (4e) La France insoumise Élise Leboucher[88] 21,87 % 50,15 % Oui
Sarthe (5e) La France insoumise Rabbi Kokolo 19,75 % Non qualifié Non
Savoie (1re) Parti communiste français Christel Granata 21,43 % 40,67 % Non
Savoie (2e) La France insoumise Cédric Morand 21,94 % 35,92 % Non
Savoie (3e) La France insoumise Nathalie Krawezynski 22,76 % 34,46 % Non
Savoie (4e) La France insoumise Jean-François Coulomme 34,45 % 50,85 % Oui
Haute-Savoie (1re) La France insoumise Anne-Valérie Duval 23,85 % 37,35 % Non
Haute-Savoie (2e) Parti communiste français Loris Fontana 22,99 % 40,12 % Non
Haute-Savoie (3e) La France insoumise Fabienne Tassa 24,78 % 36,64 % Non
Haute-Savoie (4e) La France insoumise Valérian Vervoort 21,71 % 33,08 % Non
Haute-Savoie (5e) La France insoumise Odile Martin-Cocher[36] 21,86 % 39,91 % Non
Haute-Savoie (6e) La France insoumise Ahmed Lounis 18,40 % Non qualifié Non
Paris (1re) La France insoumise Thomas Luquet 27,18 % 34,43 % Non
Paris (2e) Parti socialiste Marine Rosset 27,27 % 39,61 % Non
Paris (3e) Pôle écologiste - EÉLV Léa Balage El Mariky[89] 38,66 % 49,00 % Non
Paris (4e) La France insoumise Natalie Depraz 13,27 % Non qualifiée Non
Paris (5e) Pôle écologiste - EÉLV Julien Bayou 48,88 % 58,05 % Oui
Paris (6e) La France insoumise Sophia Chikirou[90] 53,74 % Pas de 2d tour Oui
Paris (7e) La France insoumise Caroline Mécary[91] 41,40 % 49,27 % Non
Paris (8e) Pôle écologiste - EÉLV Éva Sas[89] 41,70 % 54,08 % Oui
Paris (9e) Pôle écologiste - EÉLV Sandrine Rousseau[92] 42,90 % 58,05 % Oui
Paris (10e) La France insoumise Rodrigo Arenas 42,63 % 54,43 % Oui
Paris (11e) Parti socialiste Olivia Polski[93] 37,57 % 44,55 % Non
Paris (12e) Parti communiste français Céline Malaisé 22,34 % 31,49 % Non
Paris (13e) Pôle écologiste - EÉLV Aminata Niakaté 30,55 % 40,14 % Non
Paris (14e) La France insoumise Julie Maury 11,45 % Non qualifiée Non
Paris (15e) La France insoumise Danielle Simonnet[94] 47,31 % 58,45 % Oui
Paris (16e) La France insoumise Sarah Legrain[90] 56,51 % Pas de 2d tour Oui
Paris (17e) La France insoumise - Ensemble ! Danièle Obono (sortante) 57,07 % Pas de 2d tour Oui
Paris (18e) La France insoumise - REV Aymeric Caron[95] 45,05 % 51,65 % Oui
Seine-Maritime (1re) La France insoumise Maxime Da Silva[96] 33,05 % 49,88 % Non
Seine-Maritime (2e) La France insoumise Sébastien Duval 22,14 % 40,36 % Non
Seine-Maritime (3e) Parti communiste français Hubert Wulfranc[97] (sortant) 44,21 % 70,36 % Oui
Seine-Maritime (4e) La France insoumise Alma Dufour 23,90 % 53,72 % Oui
Seine-Maritime (5e) Parti socialiste Gérard Leseul[98] (sortant) 33,68 % 55,81 % Oui
Seine-Maritime (6e) Parti communiste français Sébastien Jumel[97] (sortant) 37,66 % 57,81 % Oui
Seine-Maritime (7e) La France insoumise Nancy Duboc 26,00 % 42,13 % Non
Seine-Maritime (8e) Parti communiste français Jean-Paul Lecoq[99] (sortant) 48,75 % 65,76 % Oui
Seine-Maritime (9e) La France insoumise Stéphanie Fouani 20,33 % Non qualifiée Non
Seine-Maritime (10e) Pôle écologiste - EÉLV Véronique Bérégovoy[100] 21,01 % Non qualifiée Non
Seine-et-Marne (1re) La France insoumise Arnaud Saint-Martin 27,68 % 46,94 % Non
Seine-et-Marne (2e) La France insoumise Marie-Pierre Molina 23,02 % 42,58 % Non
Seine-et-Marne (3e) La France insoumise Élodie Gérôme-Delgado 25,27 % 43,31 % Non
Seine-et-Marne (4e) La France insoumise Mathieu Garnier 20,24 % Non qualifié Non
Seine-et-Marne (5e) La France insoumise Cédric Colin 23,18 % Non qualifié Non
Seine-et-Marne (6e) La France insoumise Valérie Delage 26,80 % 47,88 % Non
Seine-et-Marne (7e) La France insoumise Ersilia Soudais 30,89 % 51,31 % Oui
Seine-et-Marne (8e) Pôle écologiste - EÉLV Arnaud Bonnet 32,46 % 49,99 % Non
Seine-et-Marne (9e) La France insoumise Pascal Novais 27,15 % 47,37 % Non
Seine-et-Marne (10e) La France insoumise Maxime Laisney 37,15 % 54,36 % Oui
Seine-et-Marne (11e) Parti socialiste Olivier Faure (sortant) 46,90 % 64,45 % Oui
Yvelines (1re) La France insoumise Sébastien Ramage 24,49 % 36,69 % Non
Yvelines (2e) Pôle écologiste - EÉLV Maïté Carrive-Bédouani 22,66 %

18,60 %

35,73 %

28,33 %

Non
Yvelines (3e) La France insoumise Louise Brody 17,71 % 28,60 % Non
Yvelines (4e) La France insoumise Céline Bourdon 24,93 % 34,31 % Non
Yvelines (5e) La France insoumise Sophie Thévenet[36] 23,55 % 35,38 % Non
Yvelines (6e) La France insoumise Mélinda Sauger 24,50 % 35,48 % Non
Yvelines (7e) Parti socialiste Michèle Christophoul 27,19 % 44,36 % Non
Yvelines (8e) Pôle écologiste - Génération.s Benjamin Lucas 33,37 % 56,41 % Oui
Yvelines (9e) La France insoumise - REV Victor Pailhac 22,25 % Non qualifié Non
Yvelines (10e) La France insoumise Cédric Briolais[36] 22,04 % 36,73 % Non
Yvelines (11e) La France insoumise William Martinet 32,20 % 50,19 % Oui
Yvelines (12e) Pôle écologiste - Génération écologie Edwin Legris 24,10 % 40,06 % Non
Deux-Sèvres (1re) La France insoumise François Charron 28,43 % 48,01 % Non
Deux-Sèvres (2e) Pôle écologiste - Génération écologie Delphine Batho[101] (sortante) 36,38 % 57,88 % Oui
Deux-Sèvres (3e) La France insoumise Juliette Woillez[36] 22,37 % 41,73 % Non
Somme (1re) La France insoumise - Picardie debout François Ruffin (sortant) 40,09 % 61,01 % Oui
Somme (2e) La France insoumise Zahia Hamdane 29,98 % 46,87 % Non
Somme (3e) Parti communiste français Arnaud Petit 16,68 % Non qualifié Non
Somme (4e) Pôle écologiste - EÉLV Élodie Héren 19,32 % Non qualifiée Non
Somme (5e) La France insoumise - Picardie debout Guillaume Ancelet 20,29 % 39,21 % Non
Tarn (1re) La France insoumise Gérard Poujade 21,37 % 46,91 % Non
Tarn (2e) La France insoumise Karen Erodi 29,91 % 37,50 % Oui
Tarn (3e) La France insoumise Julien Lassalle 22,27 % 46,29 % Non
Tarn-et-Garonne (1re) Parti socialiste Valérie Rabault (sortante) 33,33 % 58,29 % Oui
Tarn-et-Garonne (2e) La France insoumise Nathalie Manchado 18,93 % Non qualifiée Non
Var (1re) La France insoumise Éric Habouzit 19,65 % Non qualifié Non
Var (2e) La France insoumise Isaline Cornil 17,91 % Non qualifiée Non
Var (3e) Parti socialiste Julia Peironet Bremond 16,27 % Non qualifiée Non
Var (4e) La France insoumise Sabine Cristofani-Viglione 12,87 % Non qualifiée Non
Var (5e) La France insoumise Yann Caraguel 12,09 % Non qualifié Non
Var (6e) Parti communiste français Alain Bolla 17,80 % Non qualifié Non
Var (7e) Pôle écologiste - Génération écologie Basma Bouchkara 14,87 % Non qualifiée Non
Var (8e) La France insoumise Catherine Jouanneau 18,79 % Non qualifiée Non
Vaucluse (1re) La France insoumise Farid Faryssy[102] 30,55 % 48,86 % Non
Vaucluse (2e) La France insoumise François Sandoz[102] 21,53 % Non qualifié Non
Vaucluse (3e) Parti communiste français Muriel Duenas[102] 19,16 % Non qualifiée Non
Vaucluse (4e) La France insoumise Monia Galvez[36] 18,14 % Non qualifiée Non
Vaucluse (5e) Pôle écologiste - Génération.s Céline Celse[102] 22,26 % Non qualifiée Non
Vendée (1re) Pôle écologiste - EÉLV Lucie Etonno[103] 24,16 % 43,26 % Non
Vendée (2e) La France insoumise Nicolas Hélary[103] 21,84 % 41,58 % Non
Vendée (3e) La France insoumise Aurélien Mauger[103] 17,45 % Non qualifié Non
Vendée (4e) Parti communiste français Céline Sauvêtre 17,58 % Non qualifiée Non
Vendée (5e) La France insoumise Timothée Thibaud-Lalère[104] 20,12 % Non qualifié Non
Vienne (1re) Pôle écologiste - EÉLV Lisa Belluco 32,56 % 51,36 % Oui
Vienne (2e) La France insoumise Valérie Soumaille 34,39 % 48,81 % Non
Vienne (3e) La France insoumise Jason Valente 20,61 % Non qualifié Non
Vienne (4e) Parti socialiste Flavien Cartier 23,11 % Non qualifié Non
Haute-Vienne (1re) La France insoumise Damien Maudet 34,54 % 53,41 % Oui
Haute-Vienne (2e) Parti socialiste Stéphane Delautrette 35,58 % 61,47 % Oui
Haute-Vienne (3e) La France insoumise Manon Meunier 31,68 % 52,10 % Oui
Vosges (1re) La France insoumise Jules Fetet 18,62 % Non qualifié Non
Vosges (2e) La France insoumise Charlotte Moreau 17,84 % Non qualifiée Non
Vosges (3e) Pôle écologiste - EÉLV Béatrice Pierrat 17,68 % Non qualifiée Non
Vosges (4e) La France insoumise François-Xavier Wein 15,97 % Non qualifié Non
Yonne (1re) Pôle écologiste - EÉLV Florence Loury 24,25 % 48,90 % Non
Yonne (2e) La France insoumise Philippe Veyssiere 21,32 % Non qualifié Non
Yonne (3e) La France insoumise Manon Dene 19,18 % Non qualifiée Non
Territoire de Belfort (1re) La France insoumise Gérald Loridat 21,24 % Non qualifié Non
Territoire de Belfort (2e) La France insoumise Florian Chauche 26,42 % 51,37 % Oui
Essonne (1re) La France insoumise Farida Amrani 39,12 % 59,84 % Oui
Essonne (2e) La France insoumise Mathieu Hillaire 24,66 % 46,73 % Non
Essonne (3e) Pôle écologiste - EÉLV Steevy Gustave 28,72 % 48,82 % Non
Essonne (4e) Parti communiste français Amadou Démé 27,49 % 44,35 % Non
Essonne (5e) Pôle écologiste - Génération écologie Cédric Villani (sortant) 38,20 % 49,97 % Non
Essonne (6e) Parti socialiste Jérôme Guedj 38,31 % 53,36 % Oui
Essonne (7e) La France insoumise Claire Lejeune 35,03 % 49,66 % Non
Essonne (8e) La France insoumise Émilie Chazette 30,50 % 42,74 % Non
Essonne (9e) Pôle écologiste - EÉLV Nadhéra Beletreche 32,44 % 48,73 % Non
Essonne (10e) La France insoumise Antoine Léaument 37,27 % 55,21 % Oui
Hauts-de-Seine (1re) Parti communiste français Elsa Faucillon (sortante)[105] 54,26 % 70,17 % Oui
Hauts-de-Seine (2e) Pôle écologiste - EÉLV Francesca Pasquini 27,41 % 35,35 % Oui
Hauts-de-Seine (3e) La France insoumise Sara Tij 23,10 % 24,73 % Non
Hauts-de-Seine (4e) Pôle écologiste - EÉLV Sabrina Sebaihi[106] 36,00 % 51,00 % Oui
Hauts-de-Seine (5e) La France insoumise Léa Druet 28,78 % 40,27 % Non
Hauts-de-Seine (6e) La France insoumise Julie Barbaux 15,47 % 25,81 % Non
Hauts-de-Seine (7e) La France insoumise - REV Sandro Rato 18,42 % 27,94 % Non
Hauts-de-Seine (8e) La France insoumise Annie Comoy 24,25 % 34,25 % Non
Hauts-de-Seine (9e) Pôle écologiste - EÉLV Pauline Rapilly Ferniot[107],[108] 17,63 % Non qualifiée Non
Hauts-de-Seine (10e) Parti socialiste Cécile Soubelet[105] 30,75 % 40,15 % Non
Hauts-de-Seine (11e) La France insoumise Aurélien Saintoul[105] 44,98 % 54,76 % Oui
Hauts-de-Seine (12e) La France insoumise Cathy Thomas 29,72 % 42,47 % Non
Hauts-de-Seine (13e) Parti socialiste Brice Gaillard 27,91 % 40,89 % Non
Seine-Saint-Denis (1re) La France insoumise Éric Coquerel (sortant) 53,79 % 71,69 % Oui
Seine-Saint-Denis (2e) Parti communiste français Stéphane Peu (sortant) 62,85 % 78,70 % Oui
Seine-Saint-Denis (3e) La France insoumise Thomas Portes 34,06 % 53,96 % Oui
Seine-Saint-Denis (4e) Parti communiste français Soumya Bourouaha 36,13 % 100,00 % Oui
Seine-Saint-Denis (5e) La France insoumise Raquel Garrido 37,90 % 53,50 % Oui
Seine-Saint-Denis (6e) La France insoumise Bastien Lachaud (sortant) 56,61 % 75,40 % Oui
Seine-Saint-Denis (7e) La France insoumise Alexis Corbière (sortant) 62,94 % Pas de 2d tour Oui
Seine-Saint-Denis (8e) Parti socialiste Fatiha Keloua-Hachi 35,31 % 53,57 % Oui
Seine-Saint-Denis (9e) La France insoumise Aurélie Trouvé 53,53 % 69,24 % Oui
Seine-Saint-Denis (10e) La France insoumise Nadège Abomangoli 39,71 % 55,53 % Oui
Seine-Saint-Denis (11e) La France insoumise - Ensemble ! Clémentine Autain (sortante) 46,15 % 100,00 % Oui
Seine-Saint-Denis (12e) La France insoumise - POI Jérôme Legavre 30,83 % 51,11 % Oui
Val-de-Marne (1re) La France insoumise Thierry Guintrand[109] 27,84 % 40,91 % Non
Val-de-Marne (2e) La France insoumise Clémence Guetté[109] 47,46 % 64,20 % Oui
Val-de-Marne (3e) La France insoumise Louis Boyard[109] 31,57 % 51,98 % Oui
Val-de-Marne (4e) La France insoumise Mirabelle Lemaire[109] 29,65 % 44,02 % Non
Val-de-Marne (5e) Parti communiste français Julien Léger[109] 31,58 % 43,53 % Non
Val-de-Marne (6e) Pôle écologiste - EÉLV May Bouhada 36,26 % 45,64 % Non
Val-de-Marne (7e) La France insoumise Rachel Kéké[109] 37,22 % 50,30 % Oui
Val-de-Marne (8e) La France insoumise Erik Pages[109] 28,16 % 36,73 % Non
Val-de-Marne (9e) Parti socialiste Isabelle Santiago (sortante) 48,27 % 67,25 % Oui
Val-de-Marne (10e) La France insoumise Mathilde Panot (sortante) 54,84 % 67,63 % Oui
Val-de-Marne (11e) Pôle écologiste - Génération.s Sophie Taillé-Polian[109] 48,83 % 63,32 % Oui
Val-d'Oise (1re) La France insoumise Leila Ivorra 28,20 % 47,47 % Non
Val-d'Oise (2e) La France insoumise Sylvie Geoffroy-Martin 27,10 % 46,75 % Non
Val-d'Oise (3e) Pôle écologiste - Génération écologie Carine Pelegrin 28,96 % 47,84 % Non
Val-d'Oise (4e) La France insoumise Karine Lacouture 30,67 % 46,57 % Non
Val-d'Oise (5e) La France insoumise Paul Vannier 44,80 % 63,71 % Oui
Val-d'Oise (6e) La France insoumise Gabrielle Cathala 29,84 % 46,53 % Non
Val-d'Oise (7e) Parti socialiste Romain Eskenazi 31,59 % 49,63 % Non
Val-d'Oise (8e) La France insoumise Carlos Martens Bilongo 37,14 % 61,72 % Oui
Val-d'Oise (9e) La France insoumise Arnaud Le Gall 29,13 % 56,42 % Oui
Val-d'Oise (10e) Pôle écologiste - Les Nouveaux Démocrates Aurélien Taché (sortant) 32,85 % 55,76 % Oui
Étranger (1re) La France insoumise Florence Roger 33,43 % 44,37 % Non
Étranger (2e) La France insoumise Christian Rodriguez[110] 28,20 % 42,58 % Non
Étranger (3e) Pôle écologiste - EÉLV Charlotte Minvielle 31,46 % 44,13 % Non
Étranger (4e) Parti socialiste Cécilia Gondard 32,47 % 44,85 % Non
Étranger (5e) Pôle écologiste - EÉLV Renaud Le Berre 27,89 % 42,73 % Non
Étranger (6e) La France insoumise Magali Mangin 20,28 % 35,03 % Non
Étranger (7e) La France insoumise Asma Rharmaoui-Claquin 26,06 % 39,79 % Non
Étranger (8e) La France insoumise Isabelle Rivolet[110]Yael Lerer (DVG) 18,84 %

15,67 %

Non qualifiée Non
Étranger (9e) Pôle écologiste - Génération.s Karim Ben Cheikh 39,99 %

43,24 %

54,07 %

67,65 %

Oui
Étranger (10e) La France insoumise Chantal Moussa 22,54 % 36,42 % Non
Étranger (11e) Parti communiste français Dominique Vidal 24,79 % 38,27 % Non
Circonscriptions sans obligation d'accord entre les quatre formations
Corse-du-Sud (1re) Robin De Mari (LFI)
Anissa-Flore Amziane (PCF)[111]
Angélique Susini (PS)
5,41 %
2,21 %
1,49 %
Non qualifiés Non
Corse-du-Sud (2e) Pierre-Ange Muselli-Colonna (PCF)
Dylan Champeau (IAM)
Ghislaine Salmat (PS)
4,31 %
4,08 %
1,41 %
Non qualifiés Non
Haute-Corse (1re) Michel Stefani (PCF)[112]
Dominique Mauny [111](LFI)
5,75 %
6,23 %
Non qualifiés Non
Haute-Corse (2e) Parti communiste français Amélie Raffaelli-Franceschi[113] 5,89 % Non qualifiée Non
Guadeloupe (1re) Nadège Montout (LFI)[114]
Christian Civilise (EÉLV)[115]
13,22 %
1,49 %
Non qualifiés Non
Guadeloupe (2e) Christian Baptiste (PPDG)

Michel Tola (LFI)
Pauline Couvain (EÉLV)[115]

26,78 %
14,85 %
2,08 %
58,65 %

Non qualifiés

Oui
Non
Non
Guadeloupe (3e) Sylvie Chammougon-Anno (PS)
Félix Alain Flémin (PCG)
Marie-Laure Aigle (LFI)
9,28 %

1,88 %8,35 %

Non qualifiés Non
Guadeloupe (4e) Élie Califer (PS)
Yanetti Paisley (LFI)
Alain Avril (EÉLV)
38,61 %
15,06 %
1,98 %
100,00 %

Non qualifiés

Oui
Non

Non

Martinique (1re) Jiovanny William (app. Péyi-A)

Béatrice Bellay [116] (PS)[116]
Marie-Noëlle Delannay (LFI)
Yann Mievilly (EÉLV)
Fred Samot (BPM)

14,55 %
7,80 %
10,86 %
1,93 %
11,96 %
62,90 %

Non qualifiés

Oui
Non
Non
Non
Non
Martinique (2e) Marcellin Nadeau (Péyi-A)
Karine Varasse (LFI)
27,56 %
13,21 %
63,50 %

Non qualifiée

Oui
Non
Martinique (3e) La France insoumise Thierry Renard 13,90 % Non qualifié Non
Martinique (4e) Jean-Philippe Nilor (Péyi-A) (sortant)
Karine Thérèse (EÉLV)
43,99 %
3,97 %
71,37 %

Non qualifiée

Oui
Non
Guyane (1re) Line Létard (PSG)[117]
Thibault Lechat-Vega (Péyi G)
Jean-Victor Castor (MDES)
Philippe Bouba (LFI)
Aurore Sagne (DVG)
2,90 %
6,45 %
17,30 %
5,40 %
0,77 %
Non qualifiée
Non qualifié
56,53 %
Non qualifié
Non qualifiée
Non
Non
Oui
Non
Non
Guyane (2e) Davy Rimane (LFI)
Christophe Yanuwana Pierre (EELV)
Wender Karam (PSG)
Gillermo Jojé (DVG)
21,31 %
11,14 %
3,53 %
4,11 %
54,13 %

Non qualifiés

Oui
Non
Non
Non
Réunion (1re) Parti socialiste Philippe Naillet (sortant)[118] 33,47 % 60,68 % Oui
Réunion (2e) Pour La Réunion Karine Lebon[118] (sortante) 42,89 % 69,39 % Oui
Réunion (3e) Alexis Chaussalet (PLR)[118]
Aurélie Vigne (PCR)
Jean-Jacques Vlody (PS)
16,57 %
2,86 %
6,10 %
Non qualifiés Non
Réunion (4e) Progrès 974 Emeline K/Bidi[118] 36,11 % 61,33 % Oui
Réunion (5e) Jean-Hugues Ratenon[118] (RÉ974) (sortant)
Didier Gauvin (PCR)
36,38 %
1,51 %
62,81 %

Non qualifié

Oui
Non
Réunion (6e) Monique Orphé (Parti socialiste)[119]
Nadine Gironcel-Damour (PCR)
Frédéric Maillot (PLR)
11,05 %
11,02 %
23,88 %
Non qualifiées

52,99 %

Non

Non

Oui

Réunion (7e) Perceval Gaillard[118] (LFI)
François Valeama (PCR)
20,82 %

1,51 %

51,23 %

Non qualifié

Oui
Non
Saint-Pierre-et-Miquelon (1re) Olivier Gaston (LFI)[120]
29,59 % 49,64 % Non
Mayotte (1re) MDM Yasmina Aouny 8,54 % Non qualifiée Non
Mayotte (2e)  ? Ali Djaroudi (DVG)
Issa Issa Abdou (MDM)
4,94 %

19,61 %

Non qualifié

40,76 %

Non
Saint-Barthélemy et Saint-Martin (1re) ?  ? -
Wallis-et-Futuna (1re) ?  ? -
Polynésie française (1re) Tematai Le Gayic (Tavini)[121]
20,11 % 50,88 % Oui
Polynésie française (2e) Steve Chailloux (Tavini)[121]
28,78 % 58,89 % Oui
Polynésie française (3e) Moetai Brotherson[27] (Tavini) (sortant)
34,26 % 61,32 % Oui
Nouvelle-Calédonie (1re) ?  ? -
Nouvelle-Calédonie (2e) ?  ? -
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Logo de l'Union populaire lors de la campagne de La France insoumise pour l'élection présidentielle de 2022.

Après l'échec de l'union des gauches au début de 2021[122], en vue de l'élection présidentielle française de 2022, Jean-Luc Mélenchon lance un nouveau mouvement, l'Union populaire, en octobre de la même année[123].

Dans le cadre des élections législatives de 2022, La France insoumise  force de gauche majoritaire de l'élection présidentielle  cherche à rassembler les principaux partis de gauche autour de la bannière de l'Union populaire. Des discussions sont notamment engagées avec Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste français, le Parti socialiste[124].

Cette coalition rappelle celle du Programme commun adoptée en 1972[125], ou celle du Front populaire établie en 1936, même si la création et l’organisation de ce dernier étaient bien différents de la Nupes[126].

Accords de coalition

Pôle écologiste

Le jeudi , Génération.s (membre du Pôle écologiste) et La France insoumise annoncent avoir trouvé un accord dans un communiqué commun[127].

De son côté, en vue d'un accord de coalition, Europe Écologie Les Verts (EÉLV) propose le remplacement de la dénomination Union populaire par celle d'« Union populaire et écologiste » ou celle de « Front populaire écologiste et social »[128]. Dans la nuit du au , un accord est conclu avec Europe Écologie Les Verts, sous la bannière commune de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale »[129],[9],[130]. Le Mouvement des progressistes est le seul organe du Pôle écologiste à refuser l'alliance[131].

L'accord prévoit cent circonscriptions sur cinq cent soixante-dix-sept pour le Pôle écologiste, dont environ trente considérées comme gagnables ; EÉLV visait les circonscriptions des villes gagnées aux municipales de 2020 : ils obtiennent celles de Bordeaux, de Strasbourg et de Lyon, ainsi que les troisième, cinquième, huitième et neuvième circonscriptions de Paris[132].

Parti communiste français

Le , le Parti communiste français (PCF) annonce rejoindre la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, après validation de l'accord par le conseil national du parti avec 120 voix pour, 25 contre et 13 abstentions[133].

La France insoumise et le PCF publient un communiqué commun exposant un programme dans lequel, aux objectifs fixés par LFI et EÉLV, s'ajoutent des propositions des communistes comme la « renationalisation d'EDF, d'Engie, des autoroutes, des aéroports » ou la lutte contre l'évasion fiscale. La question du nucléaire n'est pas évoquée, celle-ci pouvant faire l'objet de débats à l'Assemblée nationale[134],[135].

Le PCF présentera des candidats dans cinquante-quatre circonscriptions, dont les onze de ses députés sortants et cinq autres jugées gagnables (Vierzon, Dax, Creil Nogent, Denain, Lens Avion)[136],[137],[135].

Parti socialiste

Après avoir été initialement écarté des pourparlers avec La France insoumise, le Parti socialiste rejoint les négociations le [138]. Pierre Jouvet, négociateur pour le Parti socialiste explique : « On ne va pas régler tous les points en l'espace de quelques heures, alors que depuis dix ans on ne se parlait plus ». Manuel Bompard, négociateur pour La France insoumise, explique quant à lui que les négociations sont longues et difficiles[139]« sur le fond et sur les circonscriptions »[140].

Le , le Parti socialiste et La France insoumise annoncent avoir trouvé un accord sur une liste de soixante-dix circonscriptions de métropole et des Français de l’étranger, les circonscriptions corses et d'outre-mer n'étant pas incluses dans l'accord. Un communiqué commun présente la liste des objectifs et points d'accord et détaille aussi les divergences et convergences quant aux questions européennes et internationales  ce point étant un des points sur lesquels les divergences étaient les plus fortes[141].

Dans la nuit du au , l'accord est approuvé par le conseil national du parti à 167 voix pour (62 %), 101 contre (38 %) et 23 abstentions[142].

Refus de la coalition

Plusieurs partis refusent de rejoindre la coalition Nouvelle Union populaire écologique et sociale.

Lutte ouvrière fait savoir, le , qu'il n'entend pas « cautionner » la démarche initiée par La France insoumise et dénonce « le piège du système politique bourgeois qui consiste à substituer le combat électoral au combat de classe »[138]. Pour sa part le Parti radical de gauche annonce le son refus de s'associer aux négociations en cours, après un vote interne à 90,5 % en faveur de candidatures indépendantes pour les élections législatives[143]. Le PRG évoque des désaccords « considérables » avec La France insoumise, notamment en ce qui concerne la sortie du nucléaire et la désobéissance aux traités européens[144],[138]. Le Nouveau parti anticapitaliste annonce le 5 mai, après plusieurs jours de négociations, qu'il ne rejoindra pas la coalition, estimant ne pas pouvoir signer « un tel accord incluant le Parti socialiste »[145],[146]. Enfin la Gauche républicaine et socialiste, le Mouvement républicain et citoyen, L'Engagement, Les Radicaux de gauche (LRG, scission du PRG) et la Nouvelle Gauche socialiste annoncent former une coalition autour de la « Fédération de la gauche républicaine », indépendante de la Nupes[147].

Réactions dans le monde politique

À gauche

Place publique et Nouvelle Donne

Raphaël Glucksmann annonce son soutien à la Nupes, avançant qu'il veut à tout prix éviter une prolifération des candidatures RN à l'Assemblée nationale et l'opposition RN - LREM. Il précise néanmoins qu'il possède des désaccords « immenses » sur des sujets « plus qu'essentiels » avec LFI[148]. Pour sa part, en mai, Nouvelle Donne retire tous ses candidats et déclare son soutien à la Nupes[149].

Parti socialiste
Approbations

Le vice-président de l'Association des maires de France (AMF), André Laignel, encourage une union entre le Parti socialiste et les autres forces de gauche, signalant qu'« il est clair que si la gauche n'est pas unie, elle va à la défaite »[150]. Lionel Jospin et Ségolène Royal se positionnent aussi en faveur de l'accord[151],[152],[153].

De nombreux maires réclament et soutiennent également cette démarche d'union[154]. Johanna Rolland protestait contre l'échec de la gauche  et donc de LFI  à la présidentielle, du fait de l'échec d'union de sa famille politique[155]. Sept maires socialistes de grandes villes publient une tribune, exprimant être favorables à une union tout en réaffirmant un « attachement profond à l'idée et à la construction européennes » : Nathalie Appéré ; Benoît Payan ; Olivier Bianchi ; Mathieu Klein ; Nicolas Mayer-Rossignol ; Cédric Van Styvendael et Benoît Arrivé (Cherbourg-en-Cotentin)[156]. Martine Aubry « appelle les socialistes à valider cette proposition d'accord », tout en notant qu'il « ne correspond pourtant pas en tout point à [ses] convictions profondes »[157].

Désapprobations

Lors du début des négociations avec le PS, François Hollande évoque le risque de l'« effacement » de son parti. Il juge que l'accord est « inacceptable » et qu'il « met en cause des principes mêmes qui sont des fondements de l'engagement socialiste »[158]. À la suite de l'accord, Bernard Cazeneuve annonce quitter le Parti socialiste[159] et appelle à créer un mouvement pour fédérer les forces de gauches[160]. Stéphane Le Foll déclare que si le PS « continue à être ce qu'il est aujourd'hui, je partirai »[161].

Réactions de membres de la majorité présidentielle

De son côté, François Bayrou considère que cet accord est « un événement extrêmement triste ». Il pointe notamment du doigt le principe de désobéissance à l'Union européenne envisagé dans l'accord, qui conduirait selon lui à « la fin de l'Europe », et la volonté de Jean-Luc Mélenchon de sortir de l'OTAN[162],[13]. Les députés LREM n'ont pas manqué de critiquer cette alliance à gauche, notamment Sacha Houlié ou encore Aurore Bergé[163].

Lancement de la coalition et campagne électorale

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Discours de Jean-Luc Mélenchon à la convention de création de la Nupes, le à Aubervilliers.

D'après un sondage commandé par BFM TV à Elabe, 84 % des sympathisants de gauche sont favorables, en mai 2022, à cette alliance pour les élections législatives de 2022[164].

Une fois les accords entre les différents mouvements membres conclus, une convention est organisée le 7 mai 2022 à Aubervilliers pour officialiser la création de la Nupes. Devant plusieurs milliers de personnes[165], des figures majeures des différents partis prennent la parole[166]. Plusieurs candidats aux législatives peuvent ensuite s'exprimer. Rachel Keke, meneuse de la grève des femmes de chambres de l'hôtel Ibis Batignolles ayant rejoint l'Union populaire, réalise l'intervention la plus acclamée en évoquant la situation des travailleurs essentiels et l'importance de les défendre à l'Assemblée[167],[168],[166],[169]. La cérémonie est conclue par un discours de Jean-Luc Mélenchon où il souligne le caractère inédit d'un tel accord électoral entre les forces de gauche, insiste sur le rejet de la proposition de passage de l'âge de la retraite à 65 ans portée par Emmanuel Macron, et affirme la possibilité « d’écrire une page de l’histoire politique de la France »[170].

Résultats des élections législatives

La Nupes devient la principale force d'opposition avec 151 sièges, empêchant notamment Emmanuel Macron de disposer d'une majorité absolue ; mais elle ne réussit pas le pari de lui imposer la cohabitation et est confrontée à un avenir incertain à moyen terme[171]. Le résultat des élections permet à chaque parti de la coalition de constituer son propre groupe à l'Assemblée nationale[172],[173],[174] avec toutefois l'appui de députés d'outre-mer pour le Parti communiste[175].

Selon l'usage, la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, est attribuée au premier groupe parlementaire d'opposition[176] et pourrait dans ce cas revenir au Rassemblement national, premier parti d'opposition avec 89 députés[177], cependant l'article 39 du règlement de l'assemblée nationale ne mentionne pas cet usage mais précise seulement que « ne peut être élu à la présidence de la Commission des finances de l’économie générale et du contrôle budgétaire qu’un député appartenant à un groupe s’étant déclaré d’opposition »[178]. Le député insoumis de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel est élu à la tête de la commission des finances.

Élections sénatoriales de 2023

Le Parti socialiste, le Parti communiste français et Europe Écologie Les Verts présentent des listes communes aux élections sénatoriales de septembre 2023, ce qui constitue « un accord historique » selon Pierre Jouvet, secrétaire général du PS[179],[180]. La France insoumise est exclue de ces accords alors que ses représentants disaient réclamer une seule place éligible (dans le Puy-de-Dôme)[181],[182] ; le parti décide alors de présenter des candidats contre ceux de ses partenaires[183].

Finalement, la gauche progresse globalement à la chambre haute alors que LFI, très peu implantée localement, ne parvient à faire élire aucun sénateur. La désunion au sein de la Nupes est critiquée et des élus socialistes ou communistes reprochent publiquement au parti de Jean-Luc Mélenchon d'avoir fait perdre une dizaine de sièges à la gauche en présentant ses propres candidats[181].

Élections européennes de 2024

Résumé
Contexte

Europe Écologie Les Verts, le Parti communiste français et le Parti socialiste affirment ne pas vouloir d'alliance pour les élections européennes 2024[184],[185],[186].

Fin 2022, Europe Écologie Les Verts, par la voix de sa secrétaire nationale, Marine Tondelier, exclut totalement la possibilité d'une liste commune à la Nupes[187], de même que le premier secrétaire du PS Olivier Faure début 2023[188].

En juin 2023, Jean-Luc Mélenchon affirme que l'absence d'alliances pour les européennes pourrait provoquer la fin de la Nupes[189],[190],[191]. Les Jeunes de la Nupes lancent en juin une convention à Alfortville pour inciter leurs partis respectifs à s'unir pour les élections européennes approchant. Emma Rafowicz, présidente des Jeunes socialistes, est remarquée pour avoir critiqué avec virulence les Éléphants du Parti socialiste, ces hommes âgés vus comme étant donneurs de leçon, provoquant de vives réactions[192].

Léon Deffontaines est désigné, par le conseil national du PCF du , « chef de file » des communistes pour les élections européennes[193]. Les adhérents du PCF décideront en octobre 2023 si leur parti présentera une candidature indépendante ou se joindra à une alliance[194].

Le , Marie Toussaint est élue cheffe de file d'EELV par les militants pour les élections européennes de 2024, avec 59 % des voix face à David Cormand, qui sera en deuxième position sur la liste[195]. LFI avait pourtant proposé qu'une figure d'EELV prenne la tête d'une liste Nupes en raison du bon score réalisé par la formation écologiste aux élections européennes de 2019 (troisième position, 13,5 % des voix)[196].

Manon Aubry officialise le son rôle de tête de liste de la liste LFI, comme en 2019. Elle déclare lancer « un appel à tous les orphelins de la Nupes », leur demandant de soutenir LFI[197].

En février, les adhérents PS valident « à près de 80 % » la liste de leur parti, qui est menée comme en 2019 par Raphaël Glucksmann, co-président du petit parti Place Publique[198]. Raphaël Glucksmann fait de la question ukrainienne un des principaux axes de sa campagne, mettant en avant sa préoccupation contre l’impérialisme de Vladimir Poutine[199]. Il appelle à mettre en place « une économie de guerre » pour fournir des armes à l’Ukraine. De leur côté, Léon Deffontaines et Manon Aubry défendent un «traité de paix » ou une «issue diplomatique» avec Vladimir Poutine, envers qui Manon Aubry nie cependant «toute complaisance»[200]. Alors que, côté PS et EELV, Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint défendent une future adhésion de l’Ukraine à l’UE et une Europe fédérale, Léon Deffontaines pour le PCF et Manon Aubry pour LFI s'opposent à l'entrée de l'Ukraine et à une approche continentale[200].

Pour Le Monde, la guerre en Ukraine creuse le clivage à gauche avant les européennes[201]. Si Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann veulent tous les deux unir la gauche après les élections européennes, des divergences existent aussi sur la situation à Gaza, pour laquelle Jean-Luc Mélenchon reproche à Raphaël Glucksmann de ne pas utiliser le mot « génocide »  mais de préférer le mot « carnage »  pour qualifier les actions de l’armée israélienne[202].

Lors de la traditionnelle manifestation du 1er mai à Saint-Étienne, Raphaël Glucksmann est contraint de partir après des jets de projectiles venus de militants de la cause palestinienne, dont selon lui des militants de Révolution permanente et de LFI. Il dénonce une « brutalisation » du débat public provoquée selon lui par Jean-Luc Mélenchon, ainsi que des attaques antisémites. Cet événement ravive les tensions au sein de la gauche. De rares voix appellent au rassemblement, dont celle de Clémentine Autain[203].

Élections législatives de 2024

Emmanuel Macron a pris la décision le 9 juin 2024 de dissoudre l'Assemblée Nationale[204] après la défaite de la liste Renaissance et le haut score du Rassemblement national aux Élections européennes.

En réaction, des personnalités politiques de gauche appellent à la reformation d'une alliance à gauche, à l'instar de François Ruffin qui a appelé à la formation d'un « Front populaire » pour éviter une victoire du Rassemblement national[205]. Dans la soirée du , Les Écologistes représentés par Marine Tondelier, La France insoumise représentée par Manuel Bompard, le Parti communiste français représenté par Fabien Roussel, le Parti socialiste représenté par Olivier Faure, Place publique, Génération.s et la Gauche républicaine et socialiste annoncent publiquement la création d'une coalition de partis politiques français de la gauche française nommée « Nouveau Front populaire »[206].

Désaccords politiques

Résumé
Contexte

2022

À l'issue des élections, Jean-Luc Mélenchon propose le lundi 20 juin, que tous les députés élus sous l’étiquette Nupes constituent un seul et même groupe parlementaire. Le Parti socialiste, Europe Écologie-Les Verts et le Parti communiste français refusent et s'en tiennent à l'accord initial de constituer des groupes indépendants[207], faisant dire à Mélenchon que si la gauche part divisée aux européennes, la Nupes peut disparaitre[208].

Au cours de l'automne, LFI dépose jusqu'à 10 motions de censures à l'encontre du gouvernement Borne sur l'adoption par le Parlement du budget 2023, que finissent par ne plus voter les 3 autres partenaires de la Nupes[209]. A la suite de l'affaire Quatennens, plusieurs membres de la Nupes demandent l'exclusion du député insoumis et critiquent la position de LFI[210],[211],[212],[213]. En avril 2023, alors que l'ancien député insoumis revient siéger dans son groupe, Boris Vallaud chef des députés socialistes, s'y oppose[214]. De son côté, Marine Tondelier, la secrétaire d'EÉLV affirme qu'Adrien Quatennens ne peut pas siéger parmi les députés Nupes[215]. Finalement, Quatennens siège hors intergroupe Nupes[216].

En décembre, LFI n'a pas, à contrario de ses trois partenaires, voté la résolution soutenant l'Ukraine à la suite de l'invasion russe[217].

2023

Au début de l'année, alors que la possibilité d'envoyer des chars de l'armée française en soutien à l'Ukraine est débattue, les insoumis et les communistes s'y opposent tandis que les socialistes et les écologistes y sont favorables[218],[219]. En février, pour éviter un vote sur l'ensemble des articles du projet de réforme des retraites, les députés de la Nupes ont déposé des milliers d'amendements dont 13 000 pour La France insoumise. Au cours des débats, la coalition de gauche se divise sur la nécessité de retirer ou pas des amendements afin de permettre, en particulier, un vote sur article 7 qui prévoit le recul de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite. Le communiste Sébastien Jumel, appelle « chaque parlementaire » à « [prendre] ses responsabilités » et au retrait des amendements. Cette ligne politique est suivie par les socialistes et les écologistes. Cependant Jean-Luc Mélenchon critique le parti communiste : « Incompréhensible retrait des amendements du PCF. Pourquoi se précipiter à l'article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ? Hâte de se faire battre ? » [220]. Pour le socialiste Jérôme Guedj : « Jean-Luc Mélenchon a tort de penser qu’il ne faut pas aller à l’article 7 »[221].

A la mi-mars, le groupe communiste vote favorablement pour le projet de loi de relance du nucléaire a contrario de ses trois autres partenaires[222].

En mai, les communistes, soutenus par LFI, proposent une résolution condamnant comme un régime d’apartheid l'état d'Israël, que ne votent pas le PS et les Verts[223],[224],[225].

Sur la Défense nationale, les quatre partis adoptent chacun une vision différente voire contradictoire les unes des autres[226].

En juin, lors de l'adoption de l'accord de libre-échange entre le Mercosur et l'Union européenne, les partenaires de la Nupes ne s'entendent pas dessus[227],[228].

Le même mois, la distance s'approfondit entre LFI et ses partenaires au cours des émeutes urbaines qui suivent la mort de Nahel Merzouk. Pour Jean-Luc Mélenchon et plusieurs députés insoumis, il est hors de question d’appeler au calme. Cette position est opposée à celle de Fabien Roussel et Olivier Faure, qui condamnent cette attitude[229],[230].

En juillet, les écologistes et les insoumis votent contre la loi industrie verte, tandis que les socialistes et les communistes s'abstiennent[231]. En août, les partenaires de la Nupes se divisent sur la laïcité à l'école[232],[233],[234] : le Parti socialiste et le Parti communiste français souhaitent l’application stricte de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises, tandis que La France insoumise et EELV ne voient dans l’abaya qu’une robe culturelle et non cultuelle. Néanmoins, a contrario des dirigeants de leurs partis, plusieurs sondages démontrent qu’une large majorité des sympathisants LFI et EELV qualifie l’abaya de vêtement à caractère religieux[235].

La rentrée politique 2023-2024 est tortueuse pour la Nupes. Le 5 septembre, le bureau national du Parti socialiste décide, à l'unanimité, de soumettre aux militants le projet socialiste pour les élections européennes de juin 2024, ce qui est vu par LFI comme l'enterrement d'une liste commune. Le 18 septembre, Jean-Luc Mélenchon affirme sur le plateau de BFMTV qu'il « n'aime pas » ses partenaires de la Nupes, tout en prônant une union pour toutes les échéances[236]. Deux jours plus tard, le 20 septembre, Sophia Chikirou, députée de Paris et conseillère régionale d'Île-de-France, affirme qu'il « y a du Doriot dans Roussel », ce qui provoque l'indignation du PCF, de EÉLV, du PS et de Génération.s[237], ce qui tend encore les relations déjà détériorées entre les différents partis de la Nupes.

Propositions d'une nouvelle union

Au printemps 2023, à la suite des débats sur la réforme des retraites au sein de l'Assemblée nationale, des écologistes dénoncent un « raté stratégique de LFI » et demandent un « acte II de la Nupes »[238], rejoints rapidement par les socialistes à travers Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée[239].

Pour Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, la « Nupes est dépassée » ; il appelle, en , à une nouvelle union « bien au-delà » de l’alliance de gauche[240] notamment lors du congrès du PCF à Marseille[241]. Des Insoumis l'invitent à quitter la Nupes[242].

En juin 2023, une partie des cadres du Parti socialiste se réunissent à Montpellier dans le but de proposer une alternative à la Nupes[243].

Moratoire de la Nupes

Début , Génération écologie annonce qu'elle ne participera plus à la Nupes jusqu'au départ de Jean-Luc Mélenchon lui reprochant la non-condamnation du Hamas comme organisation terroriste[244].

Le , à la suite, de la part de LFI, d'attaques « inadmissibles » à l'encontre de Fabien Roussel et le refus récent de qualifier l'agression de Hamas d'acte terroriste, le Parti communiste français qualifie la Nupes d’« impasse » et appelle à « une nouvelle page du rassemblement de la gauche et des écologistes »[245].

Pour le Parti socialiste et à la suite de la position considérée comme ambiguë de LFI sur l'attaque du Hamas contre Israël, des députés envisagent de quitter la Nupes[246] tandis que plusieurs cadres du PS, appellent à « mettre un terme à la mésalliance avec Jean-Luc Mélenchon »[247],[248],[249]. Finalement, le groupe socialiste décide de « suspendre sa contribution lors des futures réunions de l’intergroupe Nupes »[250] tandis que le les cadres du parti votent un moratoire sur sa participation à la coalition de gauche[251]. Pour Jean-Luc Mélenchon, « Olivier Faure rompt la Nupes »[252].

Résultats électoraux

Résumé
Contexte

Élections législatives

Selon le ministère de l'Intérieur

Davantage d’informations Année, 1er tour ...
Année 1er tour 2d tour Sièges Gouvernement
Voix  % Rang Voix  % Rang
2022 5 836 202 25,66 2e 6 556 198 31,60 2e
151  /  577
Opposition
Fermer

Selon le journal Le Monde[253]

Davantage d’informations Année, 1er tour ...
Année 1er tour 2d tour Sièges Gouvernement
Voix  % Rang Voix  % Rang
2022 5 949 119 26,16 1er 6 772 556 32,64 2e
151  /  577
Opposition
Fermer

Les résultats du ministère de l'Intérieur restreignent le décompte de la coalition de gauche au seul territoire métropolitain, et donc à l'exclusion de la Corse et de l'Outre-mer, l'accord ayant mené à la formation de la coalition n'ayant pas inclus ces derniers[254]. Jugé « problématique »[255] par Le Monde, le décompte du ministère de l'Intérieur amène le quotidien à opérer son propre décompte, incluant notamment les chiffres de La Réunion, de Mayotte et de la Polynésie française, où les candidats de gauche se sont accordés sur des candidatures uniques se réclamant de la Nupes. Cette inclusion de candidatures Nupes supplémentaires l'a fait arriver en tête du premier tour et augmente à 142 son nombre de députés[256]. Finalement, ce sont 151 députés qui siègent au sein des groupes de la Nupes.

Lors de l’élection législative partielle de 2023, la candidate socialiste dissidente Martine Froger est élue députée en Ariège face à la sortante Insoumise Bénédicte Taurine. Elle rejoint le groupe LIOT au lieu de siéger dans l’intergroupe Nupes[257].

Notes et références

Voir aussi

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