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27e gouvernement de la Cinquième République française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le gouvernement Lionel Jospin est le 27e gouvernement de la Ve République, du au [1], durant la XIe législature de la Cinquième République. Il est à ce jour le plus long gouvernement de la Ve République.
Président | Jacques Chirac |
---|---|
Premier ministre | Lionel Jospin |
Formation | |
Fin | |
Durée | 4 ans, 11 mois et 4 jours |
Coalition |
Gauche plurielle (PS - PCF - PRG - Les Verts - MDC) |
---|---|
Ministres | 14 |
Secrétaires d'État | 11 |
Femmes | 8 |
Hommes | 17 |
XIe législature |
319 / 577 |
---|
Troisième gouvernement du premier mandat du président de la République Jacques Chirac, ce gouvernement de coalition est dirigé par le Premier ministre socialiste Lionel Jospin dans le cadre de la « troisième cohabitation ». Cette cohabitation politique fait suite à la victoire de la coalition politique dite de « gauche plurielle » aux élections législatives anticipées de 1997 après la dissolution de l'Assemblée nationale par le président. Il est à ce jour le plus long gouvernement de la Ve République (François Fillon et Georges Pompidou sont restés plus longtemps Premiers ministres que Lionel Jospin, mais ont dirigé plusieurs gouvernements).
Le gouvernement Lionel Jospin est un gouvernement de coalition soutenu par une coalition politique rassemblant l'ensemble des forces de la gauche parlementaire, formée entre le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF), le Parti radical de gauche (PRG), Les Verts et le Mouvement des citoyens (MDC), qui dispose de 319 députés sur 577, soit 54 % des sièges de l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre est nommé le [2] et les membres du gouvernement le [3].
Portrait | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Premier ministre | Lionel Jospin | PS |
Portrait | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|---|
Ministre délégué chargé des Affaires européennes | Ministre des Affaires étrangères | Pierre Moscovici | PS | ||
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire | Ministre de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie | Ségolène Royal | PS | ||
Ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (à partir du ) | Ministre des Affaires étrangères | Charles Josselin | PS | ||
Ministre délégué à la Ville (à partir du ) | Ministre de l'Emploi et de la Solidarité | Claude Bartolone | PS | ||
Charles Josselin, secrétaire d'État à la Coopération, devient secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie[4].
Charles Josselin, secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie, devient ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie[5].
À cette occasion deux nouvelles fonctions sont créées[6] :
Louis Le Pensec est élu sénateur et choisit de démissionner de son poste de ministre. Il est remplacé par Jean Glavany[7].
Deux fonctions sont modifiées[8] :
Jean-Pierre Masseret, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, devient le , secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens Combattants[9].
Le , Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, annonce la nomination de Bernard Kouchner comme haut-représentant du Secrétariat général des Nations unies au Kosovo. Bernard Kouchner démissionne de ce fait du gouvernement[10].
Deux nominations[11] :
En 1999, Dominique Strauss-Kahn est mis en cause dans plusieurs affaires. Pour se défendre sans affaiblir le gouvernement Jospin, il démissionne de son poste ministériel le . Il est remplacé par Christian Sautter[12].
Laissées vacantes depuis la nomination de Christian Sautter au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, les fonctions de secrétaire d'État au Budget sont pourvues par la nomination de Florence Parly[13].
À la suite du remaniement du , l'ordre protocolaire est modifié[14],[15].
Portrait | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Premier ministre | Lionel Jospin | PS |
En désaccord avec le plan de Lionel Jospin sur l'avenir de la Corse, Jean-Pierre Chevènement démissionne le , protestant contre ce qu'il appelle les « accords de Matignon » (en référence aux accords de 1988 entre indépendantistes kanaks et loyalistes), qui reconnaissent les mouvements nationalistes corses sans attendre que ceux-ci aient préalablement renoncé à l'utilisation de la violence.
Cette démission a plusieurs conséquences[18] :
Le , Martine Aubry démissionne de ses fonctions ministérielles pour se consacrer aux élections municipales à Lille[19].
Cette démission a plusieurs conséquences[20] :
Bernard Kouchner, ancien secrétaire d'État à la Santé, ayant terminé sa mission d'administrateur de l'ONU au Kosovo, revient au gouvernement comme ministre délégué à la Santé[21],[22].
De ce fait, Dominique Gillot est nommée secrétaire d'État aux Personnes âgées et aux Personnes handicapées.
Dominique Gillot et Louis Besson démissionnent de leurs fonctions ministérielles pour se consacrer à leur ville, respectivement Éragny et Chambéry, suivant en cela la demande de Lionel Jospin[23].
Cette démission a plusieurs conséquences[24] :
Le , Dominique Voynet démissionne de ses fonctions ministérielles[25]. Elle est remplacée par Yves Cochet comme ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement[26].
Jean-Pierre Masseret démissionne de ses fonctions ministérielles pour se présenter aux élections sénatoriales[27].
Il est remplacé par Jacques Floch comme secrétaire d'État à la défense chargé des Anciens Combattants[28].
Michelle Demessine démissionne de ses fonctions ministérielles après avoir été élue au Sénat[29].
Elle est remplacée par Jacques Brunhes comme secrétaire d'État au Tourisme[30].
Le , Jean Glavany démissionne de ses fonctions ministérielles pour devenir directeur de campagne de Lionel Jospin[31].
Cette démission a plusieurs conséquences[32] :
Parti | Premier ministre |
Ministres | Ministres délégués |
Secrétaires d'État |
Total | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Répartition le 4 juin 1997 | 1 | 15 | 2 | 11 | 29 | ||
Parti socialiste | 1 | 10 | 2 | 8 | 21 | ||
Parti communiste français | 2 | 1 | 3 | ||||
Parti radical-socialiste | 1 | 2 | 3 | ||||
Mouvement des citoyens | 1 | 1 | |||||
Les Verts | 1 | 1 | |||||
Répartition le 6 mai 2002 | 1 | 15 | 6 | 11 | 33 | ||
Parti socialiste | 1 | 11 | 6 | 7 | 25 | ||
Parti communiste français | 2 | 2 | 4 | ||||
Parti radical de gauche | 1 | 1 | 2 | ||||
Les Verts | 1 | 1 | 2 |
Sous le gouvernement Lionel Jospin, la gauche domine les élections cantonales de 1998 et de 2001, ainsi que les régionales de 1998 : il s'agit de la seule fois, depuis 1976, qu'une coalition politique assumant l’exécutif gouvernemental parvient à ne pas décrocher lors des scrutins intermédiaires des départementales comme des régionales[60]. En revanche, la gauche est en échec lors des municipales de 2001[60].
Le Gouvernement démissionne le , à la suite de l'élimination de Lionel Jospin de l'élection présidentielle de 2002 dès le premier tour de scrutin.
Le , le Premier ministre obtient la confiance de l'Assemblée nationale par 297 voix pour, 252 contre et 2 abstentions[61].
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