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musée au Canada De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le musée Grévin Montréal est un ancien musée de cire privé inauguré le situé au 5e niveau du Centre Eaton de Montréal au centre-ville de Montréal, Québec.
Type | |
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Ouverture | |
Fermeture | |
Dirigeant |
Kathleen Payette (depuis janvier 2017)[1] |
Surface |
2 000 m2 |
Visiteurs par an |
300 000 |
Site web |
Collections |
reproductions en cire de personnages célèbres |
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Nombre d'objets |
+ de 125 personnages de cire |
Pays |
Canada |
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Division administrative | |
Commune | |
Adresse | |
Coordonnées |
Il compte plus de 125 personnages de cire allant d'Albert Einstein au Mahatma Gandhi, en passant par Elton John ou Alfred Hitchcock et mettant en scène le hockey sur glace ainsi que Bed-in for Peace au Reine Élizabeth de Montréal. De nombreux tableaux de l'Histoire du Canada y sont reconstitués.
Le musée Grévin est accessible par la station de métro McGill et relié au Montréal souterrain.
Le musée est fermé au public le 16 septembre 2021 pour des raisons financières dues à la longue fermeture obligée de 50 semaines pendant la pandémie de Covid-19[2].
La ville de Montréal a compté plusieurs musées de cire. Le Musée La Salle ouvre le sous l'impulsion du statuaire Raymond Beullac. Après sa visite au musée Grévin français et au musée Madame Tussaud de Londres, il commande 80 figures de cire au musée parisien. Situé au 1682-1684 rue Notre-Dame à Montréal, ce musée dénombre treize tableaux représentant notamment Louis de Frontenac, Jacques Cartier ou la Reine Victoria. Le musée fait faillite le et ferme[3],[4]. Le , il est jumelé à la collection du Musée Eden[N 1], ouvert en 1891 et situé au Monument National. Des moulages anatomiques, des scènes criminelles et des phénomènes de foire s'ajoutent aux scènes historiques. Il inspire la série télévisée homonyme diffusée en 2010 sur Radio Canada. Le Musée Eden ferme en 1940[5].
Le musée historique canadien ou Musée de cire de Montréal ouvre en 1935 en face de l'Oratoire Saint-Joseph. Créé par Albert Chartier et Robert Tancrède, il présente tout d'abord d'anciennes scènes du musée Grévin parisien tels les catacombes de Rome, les chrétiens jetés aux lions et des scènes sur l'histoire du Québec ainsi que les statues d'Élisabeth II, de Philip Mountbatten ou de Jean-Paul II. Après avoir reçu plus de dix millions de visiteurs à raison de 300 000 par an, il ferme en 1989[6]. Le musée de la civilisation se porte acquéreur des 200 statues. En 1955, Radio-Canada le visite en compagnie de son directeur, Gérard Lafortune[7].
Le musée de cire Ville Marie de Joséphine Tussaud[N 2] est en exercice de 1964 à 1967 au no 1198 de la rue Sainte-Catherine Ouest[N 3] à Montréal. Il présente sur une vingtaine de scènes Elizabeth Taylor, Marlene Dietrich, Maurice Richard, Nikita Khrouchtchev, Fidel Castro ou Mao Tsé-toung. Le sous-sol héberge les neuf petites scènes de la Chambre des horreurs avec le monstre de Frankenstein ou Marie-Antoinette d'Autriche à la guillotine. Comme les musées Louis Tussaud, le musée de Joséphine Tussaud de Montréal et ceux de Newport, Victoria Boston, Atlanta, St. Petersburg, Phoenix, Virginia Beach, Tucson, Niagara Falls ou Hot Springs — le seul qui subsiste — n'avaient aucun rapport ni lien avec le musée de Madame Tussaud à Londres ni avec le Tussauds Group.
À partir des années 1970 jusqu'au début des années 1990 ouvrent des musées Grévin français à Lourdes, Tours, La Rochelle, Dijon, Saint-Jean-de-Luz, Salon-de-Provence, au Mont-Saint-Michel et au Forum des Halles. Ceux-ci ferment ou sont vendus.
Le projet du musée Grévin Montréal naît en 2007 de la réalisation de la figure de cire de Céline Dion[8]. De cette idée se développe le projet d’exporter mondialement la marque « Grévin ». Nécessitant deux ans de travail aux artistes montréalais et parisiens, l'investissement à Montréal représente 14 millions $ CAN, soit 10,6 millions d'euros[8],[9]. Le musée québécois est conçu par Julien Bertevas et Dick Walsh, scénographes français et québécois[10]. Ce dernier est spécialiste des chorégraphies événementielles à l'orchestre symphonique de Montréal et au musée d'art contemporain de Montréal[11],[12]. Les entreprises québécoise Geodezik et Moment Factory se sont penchées sur l'élaboration du musée[13]. Une statue de Gérald Tremblay est réalisée mais, à la suite de l'affaire Commission Charbonneau[14], il est décidé qu'elle reste dans les ateliers parisiens[15].
Le président de la Compagnie des Alpes, Dominique Marcel, inaugure le site le en présence de Bernard Pivot et de personnalités du sport et du spectacle telles Ginette Reno, Marie-Mai, Robert Charlebois, Mado Lamotte, Gilbert Rozon, Joannie Rochette, André-Philippe Gagnon, Julie Payette, Marie Saint Pierre ou Véronic DiCaire. Premier Grévin hors de France, le musée de cire ouvre au public le .
Une académie Grévin naît au Québec dans le but de choisir les personnages à représenter. Le journaliste à Radio-Canada et chargé de cours à l’Université de Montréal Marc Laurendeau préside l’assemblée. Il est alors prévu que trois nouveaux personnages prennent place chaque année dans le musée de cire, ils sont réellement deux à y être installés annuellement.
Avec des prévisions de 300 000 visiteurs annuels[9],[16], le site touristique alors dirigé par Philippe Bertout totalise 85 000 entrées quatre mois après son ouverture[15],[17].
Après Montréal, la ville de Prague inaugure son musée Grévin le [18],[10],[19]. Le groupe a alors l'intention d'ouvrir un musée de cire par an[20] avant de se raviser, trois Grévin ouvrent hors de France. Déficitaire, le musée Grévin Prague ferme en et rouvre avec de nouveaux propriétaires sous le nom de Chocotopia[21],[22]. Inauguré en , le musée Grévin Séoul est cédé en [23].
Plus de 365 000 visiteurs sont comptabilisés à Montréal le , soit deux ans après l'ouverture du musée. En termes de billetterie, celui-ci se place donc sur la troisième marche des institutions muséales montréalaises. De plus, les visiteurs lui octroient la plus haute note de satisfaction parmi tous les sites de la Compagnie des Alpes[24]. Le poste de directrice générale est attribué à Kathleen Payette en janvier 2017[25].
Après un an de fermeture en raison de la pandémie de Covid-19 et une baisse marquée de l'achalandage depuis sa réouverture en février 2021, le musée ferme ses portes le . Certaines pièces de la collection seront déménagées au musée de Paris et d'autres seront offerts à des musées québécois ou même aux personnalités qui sont représentés en effigie[26],[27].
Le public parcourt dans l'ordre les salles à thèmes suivantes :
Tout comme en France, une académie Grévin est formée. Active dès la création du musée montréalais, elle est présidée par Marc Laurendeau et est composée, en 2020, de Geneviève Borne, Rodger Brulotte, Claude Deschênes, Mia Dumont, Monique Giroux, Josélito Michaud, Herby Moreau, Thérèse Parisien, Catherine Pogonat, Robert Vinet et Joanne Vrakas[28]. Les membres de cette académie se réunissent pour élire les personnalités qui peuvent prétendre avoir leur personnage au musée[29],[30].
Voici les personnalités représentées au musée Grévin Montréal :
Celles-ci étaient visibles dès le .
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