Montereau-Fault-Yonne
commune française du département de Seine-et-Marne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Montereau-Fault-Yonne, prononcé [mɔ̃tʁofotjɔn], est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Couramment appelée « Montereau », elle ne doit pas être confondue avec la commune de Montereau dans le Loiret ou avec la commune de Montereau-sur-le-Jard, en Seine-et-Marne, à 6 km au nord de Melun.
En 2021, elle est la 14e ville la plus peuplée de Seine-et-Marne avec 22 259 habitants selon le dernier chiffre officiel.
Située aux confins du Gâtinais au sud, de la Brie au nord, de la Bassée à l'est, la ville tient son nom de sa position géographique au confluent de l'Yonne et de la Seine. Mais le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre de la ville se situant à environ 51 mètres d'altitude (hôtel de ville)[2].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,89 km[6].
Malgré plusieurs retenues sur l'Yonne et ses affluents dans le Morvan (lac des Settons mis en service en 1861, lac du Crescent mis en service en 1932, lac de Chaumeçon mis en service en 1935, lac de Pannecière mis en service en 1949), des inondations surviennent régulièrement, en particulier quand l'Yonne et la Seine sont simultanément en crue. La dernière grande inondation a lieu en .
Avec la mise en service en 1966 du réservoir Seine (le lac d'Orient), les crues diminuent en fréquence et en intensité. Elles deviennent très rares avec la mise en service du réservoir Aube en 1989 et la mise en place de mesures de suivi et de prévision performantes[7].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 7 km à vol d'oiseau[13], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montereau-Fault-Yonne comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[25],[Carte 2], les « plans d'eau de Cannes-Ecluse » (237,8 ha), couvrant 3 communes du département[26] et la « Réserve naturelle régionale de la colline Saint-Martin et des Rougeaux » (30,47 ha)[27]. et trois ZNIEFF de type 2[Note 2],[25] :
Au , Montereau-Fault-Yonne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montereau-Fault-Yonne[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[33]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].
La commune compte 43 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36].
La ville est constituée de 3 parties :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,2%), eaux continentales[Note 7] (14,2%), terres arables (9,2%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[37].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[38],[39],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[40].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[41]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 8 432 dont 25,1 % de maisons et 74,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 89,6 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 25,8 % contre 72,7 % de locataires[43],[Note 8], dont 41,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,5 % logés gratuitement.
La commune est desservie par la gare de Montereau sur la ligne Paris - Montereau - Laroche - Migennes, TER).
Le réseau de bus du Pays de Montereau circule dans Montereau et la relie aux autres communes du canton.
La ligne à Grande Vitesse Sud-Est, l'autoroute A5 et la route nationale 6 (maintenant route départementale 606), passent à proximité de Montereau.
La ligne de fret Flamboin - Montereau a été réhabilitée en 2012 pour le transport de granulats.
Le port fluvial de Montereau-Fault-Yonne est un port industriel de trente-trois hectares.
La localité a porté le nom gaulois de Condate « confluent » qui se réfère à la confluence des eaux de la Seine et de L'Yonne[44].
Le nom actuel est attesté sous les formes Monasteriolum au début du XIIe siècle, Musterolium en 1176, Musteriolum en 1191, Mousterel en four d'Ion en 1220, Monstrolium en 1227, Forum Musteroli en 1228, Monsterolum in furco Yone en 1236, Monsterolium en 1254[44].
L'élément Montereau s'explique apparemment par le gallo-roman *monasteriolu, diminutif du latin monasterium + suffixe -olum qui a donné notamment le type toponymique Montreuil, plus régulier. Monasterium avait en latin le sens d'église ou de couvent (même chose pour l'ancien français montier, moutier qui en est issu) et -olum était à l'origine un suffixe diminutif, devenu locatif. monasteriolu, signifie donc « [lieu de la] petite église, [du] petit couvent ». Ce nom s'est peut-être appliqué à une chapelle dédiée à saint Maurice, érigée entre Seine et Yonne. Cependant, -iolu -euil a été confondu avec le suffixe diminutif -el, d'où la forme Mousterel de 1220, devenu régulièrement -eau (cf. oisel > oiseau) peut-être à cause de l'attraction de Montereau-sur-le-Jard (Seine-et-Marne, Monsterellum 1212) à 35 km.
Le déterminant complémentaire Fault-Yonne est quant à lui mentionné sous les formes en four d'Ion en 1220, en for d'Yonne en 1235, Foris Yonam en 1255, en four de Yonne en 1288, en fourc d'Ionne en 1317, ou foulc d'Yonne en 1352, ou faut Yonne en 1388, ou fault d'Yonne en 1438[45].
L'ancien français en le four[c] de « à la fourche de, dans l'angle de », puis ou (contraction de en le) le four[c] de a été compris « où faut l'Yonne », faut ayant le sens de finit, c'est-à-dire « où finit l'Yonne »[44] (cf. Ci falt la geste que Turoldus declinet. « Ici finit la geste que Torold a rédigé. », dernière phrase de la Chanson de Roland). Ensuite, le sens de faut (issu de l'ancien français falt) s'étant perdu, articles et adverbes ont disparu.
Depuis le , l'orthographe officielle est Montereau-Fault-Yonne[46],[47]. Précédemment on écrivait Montereau-faut-Yonne[48].
Le séjour des hommes est attesté depuis plus de six mille ans autour du confluent de la Seine et de l'Yonne par plusieurs sites archéologiques du Néolithique récent, de l'âge du bronze et de l'âge du fer.
Montereau appartient au diocèse de Sens et au doyenné de Marolles.
La ville doit son origine à un petit monastère construit au VIe siècle dont la chapelle est dédiée à saint Martin. La ville est alors divisée en trois paroisses : Saint-Nicolas sur la rive droite de la Seine ; Saint-Maurice entre Seine et Yonne et Saint-Loup sur la rive gauche. L'économie de la ville est axée sur le commerce, grâce à ses marchés aux blés et aux cochons.
En 1015, le comte Renard de Sens (mort en 1055) est momentanément chassé de sa capitale par une brusque irruption de soldats royaux aidés par l'archevêque. Il s'enfuit nu et va se réfugier chez le comte de Blois, déjà maître de Provins. Il lui demande de s'entremettre. Le comte de Blois est en effet le beau-fils du roi Robert le Pieux. Renard de Sens donne à Eudes de Blois la place de Montereau pour prix de ce service.
En 1026, Raynard, comte de Sens, construit, sur la pointe formée au confluent de la Seine et l'Yonne, un château de terre et bois pour rançonner les marchands qui descendent ces deux rivières. Ainsi est établie la seigneurie de Montereau.
Montereau n'est qu'un des nombreux domaines du comte de Blois, avec Troyes, Provins, Bar-sur-Aube, Château-Thierry, Vitry, Chaumont, etc. Au début du XIe siècle le comte Eudes de Blois a eu la bonne fortune de développer son autorité en Brie et en Champagne. Son père avait échoué dans la prise de contrôle de Melun. Montereau lui permet de couper la circulation fluviale sur l'Yonne, un des grands vecteurs économiques de l'époque (vin, bois, laine, etc.), et d'isoler le Sénonais pendant presque trois siècles. Du coup, le comte de Champagne consent l'effort financier de reconstruire en pierres, entre 1196 et 1228, l'ancien château[49]. Lors des minorités comtales, Philippe Auguste demandera que Montereau lui soit confié momentanément. Militairement, la ville comtale peut s'appuyer sur le château de Marolles-sur-Seine pour contrer celui du vicomte de Sens (Vallery) et le vicomte du Gâtinais (Moret). La bourgeoisie locale a certainement développé le goût de l'aventure commerciale à en juger par les porteurs du nom « de Montereau » installés dans les villes de l'amont au XIIIe siècle. Elle cultive des liens avec la cité de Sens. La ville gagne le giron de la Couronne avec le mariage de la comtesse héritière Jeanne de Champagne (morte en 1305) avec Philippe le Bel.
Au XIIIe siècle, Thibaut, comte de Champagne, s'étant révolté contre lui, Saint Louis, le roi de France, punit son vassal en le forçant à lui céder Montereau, qu'il réunit à son domaine. En 1359, Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui tient la ville en raison de son ascendance champenoise, la perd devant le régent de France (le futur roi Charles V).
Jean sans Peur, duc de Bourgogne est tué sur le pont de Montereau le par Tanneguy du Châtel et le sire de Barbazan, au cours de l'entrevue qu'il a avec le dauphin, futur roi Charles VII. Cet acte a pour but d'empêcher un rapprochement du Dauphin avec le parti bourguignon et de venger l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407. Cela s'inscrit dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons qui eut lieu durant la guerre de Cent Ans. Sur le pont où Jean sans Peur a été assassiné on peut lire cette inscription : « L'an mil quatre cens dix et neuf, sur un pont agencé de neuf, fut meurtri Jehan de Bourgongne, a Montereau ou fault Yonne ».
Le , Philippe le Bon, fils et successeur du duc assassiné, reprend la ville avec l'aide du roi d'Angleterre, Henri V, pour récupérer la dépouille de son père enterré huit mois dans la bière commune de l'église Notre-Dame de Montereau[50]. Le roi d’Angleterre fit mettre le siège devant Montereau le . La ville était défendue par 500 hommes d'armes qui étaient commandés par Guillaume de Chaumont, seigneur de Guitry, et elle résista vaillamment aux engins de siège amenés par l'ennemi. Une fois la ville et le château pris, le roi d'Angleterre exigea que les habitants de Montereau prêtassent un serment de fidélité en sa personne, au roi de France ainsi qu'au duc de Bourgogne[51].
La ville fut reprise par Charles VII en 1428. Perdue à nouveau, elle est reprise aux Anglais le , à l'issue d'un long siège, par l'armée de Charles VII, commandée par Arthur III de Bretagne, Connétable de France. Le dauphin, le futur Louis XI, participe aux opérations.
En 1567, pendant les guerres de religion, Condé s'empare brièvement de la ville. En 1587, les habitants de Montereau prennent le parti de la Ligue catholique à laquelle le duc d'Épernon l'enleve pour se la voir reprendre dès par le duc de Mayenne. Les habitants de Montereau finissent par accepter le la légitimité du nouveau roi Henri IV.
En 1627 une épidémie de peste fait 146 victimes à Montereau qui est mis en quarantaine. Une nouvelle épidémie touche la ville en 1637 et 1638 faisant 300 victimes.
Les derniers rois faisant étapes à Montereau sont Louis XIII en septembre 1632 et Louis XIV en mars 1650 et en avril 1652[52].
Montereau était autrefois comprise dans la Brie champenoise; un petit pays qui dépendait de la province de Champagne et faisant partie du diocèse de Sens aux limites de la Bourgogne et de l’Île-de-France. Elle était le siège d'un bailliage ainsi que d'une élection et d'une subdélégation de l'intendance de Paris. Elle possédait deux paroisses, une église collégiale, un couvent de récollets ainsi que d'un grenier à sel[53].
En 1755 est créée la faïencerie de Montereau. En 1796, Christophe Potter, homme politique anglais, chef d'entreprise français et agent secret, reprend la manufacture de faïence de Saint-Nicolas. Il possède successivement à Montereau, entre 1796 et 1815, pas moins de trois manufactures. En 1840, la faïencerie de Montereau fusionne avec celle de Creil pour former la Faïencerie de Creil-Montereau. En 1920, elle est rachetée par la faïencerie de Choisy-le-Roi. Elle cesse ses activités en 1955].
Le , Montereau est le lieu d'une des dernières victoires de Napoléon Ier contre les Autrichiens. Pendant les Cent-Jours, en 1815, entre cinq et six mille Bavarois campent sous les murs de la ville et pillent quelques habitations des environs.[réf. nécessaire]
Les 6 et d'importantes inondations dues au débordement de l'Yonne inondent les rues de Montereau et provoquent la mort de nombreux animaux domestiques[réf. nécessaire].
En 1848, la ligne de Montereau à Troyes est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Montereau à Troyes. Mais la ligne de Paris à Tonnerre n'étant pas achevée à cette date, la compagnie du Montereau-Troyes est autorisée, de janvier à , à assurer temporairement l'exploitation de la portion de ligne entre Melun et Montereau permettant ainsi une liaison directe de Troyes à Paris par transbordement à Melun, par un coche d'eau, pour rejoindre à Corbeil le chemin de fer menant à Paris. En 1849, la ligne Paris – Lyon par Melun, Montereau et Tonnerre est mise en service. Le il en est de même pour la ligne de chemin de fer secondaire du réseau départemental de Seine-et-Marne de Souppes – Égreville – Montereau. En juin 1890, la locomotive à chaudière Flaman bat le record du monde de vitesse sur rail avec (144 km/h) entre Sens et Montereau.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870 Montereau est occupée par les troupes prussiennes du au [54]. Le monument aux morts du cimetière de la ville comporte la liste des 43 habitants victimes de la guerre de 1870-1871. Occupée par une garnison permanente et traversée quotidiennement par des troupes, la ville est obligée de répondre à de très nombreuses réquisitions, notamment en ce qui concerne la nourriture des hommes et des chevaux : la manutention de la farine, les fournitures de pain, viande, vin, épicerie, tabac, pommes de terre, le foin la paille et l'avoine totalisent 45 699 francs et 56 centimes. Les réquisitions diverses des chefs de corps en fer et quincaillerie, cuirs, médicaments, draperie et mercerie, chaussure et sellerie, bois et charbons, maréchalerie, chevaux et voitures, fournitures de bureau totalisent 19 619 francs et 43 centimes[54].
La ville connaît une brève commune insurrectionnelle le 8 mai 1871.
Au cours du XIXe siècle, Montereau devient un petit centre industriel, avec, outre la faïencerie industrielle, des usines de produits chimiques, des verreries… Ce développement se poursuit durant le XXe siècle.
Le , le quotidien Le Petit Journal organise un grand concours de pêche à la ligne à Montereau. Ce concours est accompagné de diverses animations. Un second concours de pêche et un festival de musique eurent lieu le . De nombreuses cartes postales photographiques de ces événements furent mises en circulation.
En , la ville de Montereau subit d'importantes inondations. Le , le fleuve atteint 5,28 mètres. Le musée et le cinématographe installé sur la place des Noues sont eux aussi victimes de l’inondation.
Le , le pont de Seine de Montereau est barricadé par des sacs de sable et miné en prévision de l'attaque des Allemands. Le monument aux morts de la commune comporte la liste des 345 habitants de Montereau victimes de la grande guerre. Une stèle commémorative se trouvant au cimetière communal comporte la liste de 21 tirailleurs nord-africains victimes du conflit.
Le , à 22 heures 28, sur la ligne Paris-Marseille, peu avant la gare de Montereau, le rapide Paris-Nice déraille en heurtant un « lorry » 453 déposé par malveillance sur la voie. La machine, le fourgon et les trois voitures de tête se couchent. On dénombrera sept morts et 8 blessés graves[55].
La ville connaît de lourds bombardements lors des combats de mai-juin 1940, lors de la bataille de France au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les ponts et les quartiers du centre-ville sont détruits ou subissent des dommages importants. Ils sont reconstruits au début des années 1950. Les forces américaines et les FFI terminent la libération de Montereau au soir du .
La ville connaît une nouvelle étape à la fin des années 1950 avec le plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne (PADOG, ancêtre du schéma directeur de la région Île-de-France) qui fait de Montereau une agglomération d'équilibre, dans le cadre du plan des "3 M" de Seine-et-Marne (Meaux, Melun et Montereau). C'est dans ce contexte qu'est décidée l'extension de la ville sur le plateau de Surville en construisant une cité qui devait être l'une des plus importantes de France, avec 30 000 habitants, mais cet objectif ne fut jamais atteint. Après la construction de cette petite cité d'urgence en 1955 dans cette zone encore agricole, c'est la construction d'une nouvelle ville qui est entreprise avec 6 000 logements prévus. Une grande zone industrielle est également prévue à la confluence Seine-Yonne, ce qui occasionne le creusement d'une gigantesque darse pour permettre un accès aux péniches à grand gabarit. L'objectif est alors pour Montereau d'atteindre une population totale de 45 000 habitants. Finalement, à la suite des difficultés économiques de la zone industrielle et de la concurrence des villes nouvelles au début des années 1970, le développement de la ville est beaucoup plus limité que prévu[56].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Montereau-Fault-Yonne[57]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Montereau-Fault-Yonne, qui est passé de 14 à 25 communes
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Montereau-Fault-Yonne était membre depuis 2003 de la communauté de communes des Deux Fleuves, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité a fusionné avec d'autres pour former, le , la communauté de communes du Pays de Montereau, dont la commune est désormais le siège.
Au premier tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UDI menée par le maire sortant Yves Jego obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 444 voix (76,94 %, 30 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant nettement les listes menées respectivement par[58] :
Lors de ce scrutin, 46,94 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste UDI (MoDem) menée par James Chéron, maire sortant — élu en 2017 à la suite de la démission d'Yves Jégo, réélu député et contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 901 voix (53,55 %, 27 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires), face à la liste DVD menée par son prédécesseur qui a obtenu 2 516 voix (46,44 %, 8 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) après une campagne électorale jugée très agressive. Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 43,12 % des électeurs se sont abstenus[59],[60]
Les élections municipales de 2020 ont été marquées par un conflit âpre[61],[62],[63] entre James Chéron, maire depuis 2017, et son prédécesseur, Yves Jego, au terme desquelles la liste menée par James Chéron l'a emporté avec une avance de 385 voix. Yves Jego a contesté ces résultats, alléguant que la distribution de bons d'achat aux familles à quelques semaines du second tour aurait été faite en échange de vote pour l'équipe sortante. Le tribunal administratif de Melun a rejeté ce recours le , jugeant que ces bons faisaient partie « d'une politique de la ville à destination d'un public ciblé afin de compenser les conséquences économiques de la crise sanitaire pour les commerçants, ne constituant pas de manœuvre de nature à altérer la sincérité du scrutin », confirmant ainsi les résultats de l'élection. L'appel intenté par Yves Jégo a été rejeté en octobre 2021 par le Conseil d'Etat, jugeant que les irrégularités n'ont pas porté atteinte à la sincérité du scrutin compte-tenu de « l’écart important de voix entre les deux candidats »[64],[65].
La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a par ailleurs rejeté les comptes de campagne d'Yves Jégo pour avoir bénéficié du concours d’une personne morale, la communauté de communes du Pays de Montereau, présidée par le candidat, pour distribuer les masques du département, sans l’avoir déclaré dans son bilan. Il a été condamné à une pénalité de 7 500 €[66]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1693 | 1707 | Gattien Salmon | ||
1707 | 1707 | Anne François Bretton | ||
1707 | 1708 | Étienne Chineau | ||
1708 | 1709 | Jacques Piot | ||
1709 | 1710 | Anne François Bretton | ||
1710 | 1716 | Étienne Chineau | ||
1734 | 1741 | Jean Maillet | ||
1741 | 1756 | Jérôme Perillaut | ||
février 1765 | juillet 1741 | Charles François Le Boux de la Bapaumerie | ||
1765 | 1769 | Simon Le Coq de Landy | ||
1769 | 1772 | Louis Simon Lestumier | ||
1772 | 1786 | Charles François Le Boux de la Bapaumerie | ||
1786 | 1789 | Louis Placide Félicité Regardin de Champrond |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1792 | Jean Rataud de Chalvais[68] | Majorité réformatrice |
Propriétaire Député de Seine-et-Marne à l'Assemblée législative (1791 → 1792) puis au Conseil des Cinq-Cents (1797 → 1799) |
1791 | 1792 | Pierre Nicolas Préau | ||
1793 | 1795 | Joseph Louis Darboulin dit Varipon |
||
mars 1795 | avril 1795 | Laurent Soule | ||
avril 1795 | novembre 1795 | Jacques Duchaussy du Coudray | ||
1795 | 1798 | Louis François Joseph Lescuyer | ||
1798 | 1799 | Pierre Antoine Deluze | ||
1799 | 1800 | Daniel Paul Chevallier | ||
1800 | 1803 | Pierre Nicolas Preau | ||
1803 | 1813 | Louis Placide Félicité Regardin de Champrond |
||
1803 | 1815 | Louis Auguste Moreau | ||
mai 1815 | juillet 1815 | Marie Louis Michel Jauvet | ||
juillet 1815 | août 1815 | Louis Auguste Moreau | ||
1815 | 1818 | Jacques Guillon | ||
1818 | 1820 | Marie Louis Michel Jauvet | ||
1820 | 1830 | Jacques Guillon | ||
sept 1830 | décembre 1830 | Étienne Thibault | ||
1831 | 1835 | Nicolas Michon | ||
1835 | 1839 | Auguste Moreau | ||
1839 | 1848 | Nicolas Michon | ||
mars 1848 | 1848 | Pierre Grandjean | ||
1848 | 1853 | M. Camille Dunod | ||
1853 | 1876 | Adrien Louis Lebeuf de Montgermont | ||
1876 | 1878 | Victor Antoine Benoist Sachot | ||
1878 | février 1882 | Jules Émile Lefebvre | ||
février 1882 | avril 1883 | Victor Frémont | ||
avril 1883 | mai 1883 | Jules Émile Lefebvre | ||
mai 1883 | septembre 1883 | Victor Frémont | ||
septembre 1883 | 1888 | Jules Émile Lefebvre | ||
1888 | 1862 | Jacques Joigneau | ||
1892 | 1896 | Didier Désiré Decornoy Ferrand | ||
1896 | 1897 | Charles Parisot | ||
1898 | 1904 | Paul Allaire | ||
1904 | 1910 | Edmond Fortin | ||
1910 | 1925 | Jude Joseph Salmon | Propriétaire Conseiller général de Montereau-Fault-Yonne (1913 → 1931) | |
mai 1925 | octobre 1925 | Charles Henri Decornoy | ||
1925 | août 1925 | Maurice Besnard | ||
1925 | mai 1926 | Arthur Bridou | ||
1926 | 1928 | Jean Baptiste Chazal | Liste de défense | |
1928 | 1935 | Charles Henry Decornoy | Concentration républicaine |
|
1935 | 1944 | Charles Baudry | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1953 | mars 1971 | Roger Pezout[69] | UD-Ve | Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1963 → 1968) |
mars 1971 | mars 1977 | Samuel Ettedgui | PCF | Conseiller général de Montereau-Fault-Yonne (1978 → 2004) |
mars 1977 | mars 1983 | José Alvarez | PCF | |
mars 1983 | mars 1989 | Claude Eymard-Duvernay[70] | UDF | Médecin Député de Seine-et-Marne (4e circ.) (1978 → 1981) Conseiller régional d'Île-de-France (? → 1999) |
mars 1989 | juin 1995 | Alain Drèze | PS | Professeur agrégé d’histoire |
juin 1995 | juin 2017[71] | Yves Jégo[72],[73],[74],[75] | RPR puis UMP (Rad.) puis UDI |
Consultant en ressources humaines, avocat Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer (2008 → 2009) Député de Seine-et-Marne (3e circ.) (2002 → 2008 et 2009 → ) Président de la CC des Deux Fleuves (2003 → 2016) Président du SYTRADEM[76] 2008-2014[Quand ?] Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député |
juillet 2017[77] | En cours (au 5 octobre 2021[65]) |
James Chéron | UDI | Consultant, ancien directeur de cabinet de son prédécesseur Conseiller régional d'Île-de-France (2015 → ) Vice-président de la CC du Pays de Montereau (2016 → ) Président de l'OPH Confluence Habitat (2016[63] → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[78],[79] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [80],[81].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montereau-Fault-Yonne est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [82],[83],[84].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[85]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[82],[86].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [82],[87].
La ville est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 10].
En 2021, la commune comptait 22 259 habitants[Note 11], en évolution de +17,95 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
22 259 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Montereau fait partie de la zone C pour les congés scolaires et dépend de l'académie de Créteil.
La commune compte de nombreux équipements culturels[réf. nécessaire] :
Montereau-Fault-Yonne dispose d'un centre hospitalier, le centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne.
Sources : site de la commune[93].
Plusieurs événements sont liés à la commune. Ils incluent notamment :
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 7 439 (dont 33 % imposés), représentant 19 277 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 14 960 euros[94].
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 8 627, occupant 5 866 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 48,4 % contre un taux de chômage de 16,4 %.
Les 35,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,6 % de retraités ou préretraités et 18,5 % pour les autres inactifs[95].
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 539 dont 1 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 56 dans l’industrie, 64 dans la construction, 339 dans le commerce-transports-services divers et 79 étaient relatifs au secteur administratif[96].
Ces établissements ont pourvu 7 600 postes salariés.
En 2019, 211 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 137 individuelles.
Les principales industries de la ville sont :
Montereau-Fault-Yonne est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[98].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[99]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 3 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 18 ha en 1988 à 255 ha en 2010[98]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montereau-Fault-Yonne, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[98],[Note 13] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 2 | 2 |
Travail (UTA) | 3 | 6 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 53 | 28 | 510 |
Cultures[100] | |||
Terres labourables (ha) | 50 | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 0 | s | |
Élevage[98] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 14]) | 8 | 0 | 0 |
Antoine Bertin, dans Voyage en Bourgogne (1777) garde un mauvais souvenir de son repas à Montereau mais donne une vision poétique de l'Yonne et de la Seine[105].
Victor Hugo ne semble pas garder non plus un bon souvenir de son passage à Montereau. Il note dans son journal : , Montereau : Je suis parti hier matin à sept heures par le bateau à vapeur… fort contrarié de ne pas trouver de voiture, et ne sachant pas encore en ce moment si je partirai dans une heure pour Sens par la diligence ou demain matin en cabriolet pour Provins. J'ai affaire à d'affreux loueurs de voitures qui font tout ce qu'ils peuvent pour me rançonner.
Alexandre Dumas, dans Impressions de voyage (1851), donne une description de la ville et narre l'assassinat de Jean sans Peur et la bataille de 1814.
Dans L'Éducation sentimentale, de Gustave Flaubert (1869), le héros, Frédéric Moreau, quitte Paris en bateau sur le Ville de Montereau. Il fait plusieurs passages à Montereau.
Guillaume Apollinaire mentionne Montereau dans Le flâneur des deux rives[106], publié en 1918.
Camille Mulley situe dans la région de Montereau l'action de son roman, Le dernier Sainte-Hélène[107], publié en 1937.
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