Marcel Gouron
archiviste et historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marcel Gouron (1900-1982) est un archiviste et historien français.
Marcel Gouron
Président Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon (d) | |
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Directeur Archives départementales de l'Hérault | |
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Directeur Archives départementales de la Lozère | |
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Georges Dumas (d) | |
Président de l'Académie de Nîmes | |
Pierre Blanchard (d) | |
Directeur Archives départementales du Gard | |
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Jean Sablou (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Marcel Jean Paul Gouron |
Nationalité | |
Formation |
École nationale des chartes (jusqu'en ) |
Activités | |
Enfants |
André Gouron Françoise Knopper (d) |
Membre de |
Académie de Nîmes (jusqu'en ) Académie des sciences et lettres de Montpellier (- École antique de Nîmes Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard (d) |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Biographie
Résumé
Contexte
Marcel Gouron naît le à Saint-André-de-Cubzac[2]. Archiviste paléographe en 1923[3], il soutient en 1938 une thèse de doctorat ès lettres[4].
Il fait ses débuts en 1925 comme archiviste des Landes (1925)[2]. Nommé archiviste du Gard en 1928, il est archiviste en chef de l'Hérault en 1951 ; il est aussi conservateur des antiquités et objets d'art de ces deux départements[2]. En 1957, il devient conservateur en chef du Languedoc-Roussillon[2]. Il obtient en 1967 une charge de cours à l'université de Montpellier, avant de devenir archiviste municipal de la ville de 1970 à 1976[2].
En 1933, il participe à la fondation de la Société d'histoire et d'archéologie de Nîmes et du Gard[5]. En 1940 devient prisonnier de guerre en Allemagne. À la Bibliothèque d'État de Berlin il est occupé de catalogage des incunables[6]. En 1944 il est transféré à Marbourg (Hesse) pour travailler au Preußisches Forschungsinstitut für Kunstgeschichte[7]. En 1952, il préside la Fédération des sociétés savantes du Languedoc-Roussillon[2]. Membre de l'École antique de Nîmes[8], ainsi que de l'Académie de Nîmes de 1935 à 1952[9], il la préside en 1948 ; il est ensuite membre de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier de 1952 à sa mort[10].
Il meurt à Montpellier le [2]. Il est le père d'André Gouron[11] et de Françoise Knopper.
Travaux
Ses premiers travaux, dont ses thèses d'École et de doctorat, portent sur l'amirauté de Guyenne[12]. Il élargit ensuite ses recherches à l'histoire de l'enseignement supérieur en Languedoc[13].
Ouvrages
- Histoire de la ville du Pont-Saint-Esprit (ill. Daniel Jacomet), Nîmes, Chastanier Frères, 1934 (BNF 34126427).
- Recueil des privilèges accordés à la ville de Bordeaux par Charles VII et Louis XI, Bordeaux, Castera, 1937 (BNF 32185496).
- Catalogue des chartes de franchises de la France : les chartes de franchises de Guienne et Gascogne, t. II, Paris, Sirey, coll. « Société d'histoire du droit », 1935 (BNF 32185486).
- L'Amirauté de Guienne depuis le premier amiral anglais en Guienne jusqu'à la Révolution, Paris, Sirey, 1938 (BNF 34193055).
- Matricule de l'université de médecine de Montpellier (1503-1599), Genève, Droz, coll. « Travaux d'humanisme et de Renaissance », 1957 (BNF 33955786).
Distinctions
Prix
Décorations
Officier de la Légion d'honneur (1962)[2].
- Officier de l'ordre national du Mérite (1967)[2].
Officier de l'Instruction publique (1946)[2].
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1966)[2].
- Croix de guerre 1939-1945[2].
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole (1954)[2].
Croix des services militaires volontaires[2].
Références
Annexes
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