Le duché non successible en ligne féminime s'éteint en 1694.
François II (1478 - ), comte puis duc (1505) de Longueville, comte de Montgommery, comte de Tancarville, vicomte de Melun. Il épousa en 1505 Françoise d’Alençon dont le frère Charles IV était l'époux de Marguerite d'Angoulême, la sœur de François Ier et la grand-mère maternelle d'Henri IV. Françoise d'Alençon se remaria ensuite avec Charles de Bourbon duc de Vendôme (grands-parents paternel d'Henri IV; frère de François de Bourbon-Vendôme comte de Saint-Pol et mari de la duchesse Adrienne d’Estouteville; Charles était donc l'oncle de Marie de Bourbon-St-Pol d’Estouteville, qui viendra comme épouse du duc Léonor de Longueville). Sans postérité survivante.
Louis Ier (1480 - ), duc de Longueville, comte de Montgomery, prince de Châtelaillon, vicomte d'Abbeville. Frère du précédent. Mari de Jeanne de Bade-Hochberg, arrière-petite-fille de Charles VII, comtesse souveraine de Neuchâtel (Suisse), marquise de Rothelin (Bade) et dame de Noyers. Leur fille Charlotte épousa Philippe, fondateur de la Maison de Savoie-Nemours et arrière-grand-père d'Henri II époux de sa cousine Marie, la dernière des Longueville ci-dessous.
Louis II ( - ), duc de Longueville, comte de Montgommery, de Tancarville, vicomte d'Abbeville, pair de France, duc de Dunois. Frère du précédent. Il fut le premier époux de Marie de Guise ensuite reine d'Écosse.
François III ( - ) Le Petit Duc, duc de Longueville, comte de Montgommery, comte de Tancarville, vicomte d'Abbeville, comte de Neufchâtel, pair de France. Fils du précédent. Sans postérité.
Charles-Paris d'Orléans-Longueville ( - ), duc de Longueville, prince de Châtelaillon, de Neufchâtel et de Valangin, duc d'Estouteville, comte de Dunois et de Saint-Pôl, pair de France. Frère du précédent. Son fils naturel Charles-Louis acheta Graville. Châtelaillon fut cédé en 1596, 1615 et définitivement en 1699 (les acquéreurs, les Green de Saint-Marsault, devinrent marquis de Châtelaillon en 1780).
Neuchâtel et Valangin, dont la succession fut une affaire internationale, passèrent aux rois de Prusse (Frédéric: cf. Le Musée neuchâtelois, 1957), malgré les prétentions de Conti, et même si les d'Albert de Luynes-comtes de Dunois se décorent du titre de prince de Neuchâtel et Valangin.