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commune française du département de la Seine-Maritime De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gournay-en-Bray est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. Ancienne place forte dont la fortification remonte au Xe siècle, Gournay-en-Bray a été une grande ville commerçante et la « capitale du beurre » de Normandie jusqu'à la fin du XIXe siècle où elle a été supplantée par Isigny-sur-Mer dans le Calvados. Son centre médiéval a presque totalement été détruit par les bombardements allemands de 1940 pendant la Bataille de France et sa reconstruction aura pris plus de dix ans. Désormais, elle est avec Neufchâtel-en-Bray, l'un des deux pôles majeurs d'emploi du Pays de Bray.
Gournay-en-Bray | |||||
La mairie, ancien couvent des Capucins. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Quatre Rivières (siège) |
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Maire Mandat |
Éric Picard 2020-2026 |
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Code postal | 76220 | ||||
Code commune | 76312 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gournaisiens | ||||
Population municipale |
5 944 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 572 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 28′ 53″ nord, 1° 43′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 84 m Max. 133 m |
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Superficie | 10,4 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Gournay-en-Bray (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.gournay-en-bray.fr/ | ||||
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Gournay-en-Bray est une ville du pays de Bray, située à 14 km de Songeons, à 20 km de Forges-les-Eaux, à 25 km de Gisors, à 30 km de Beauvais, à 38 km des Andelys, à 48 km de Rouen et à 99 km de Paris.
Elle se situe au cœur de la Boutonnière du Pays de Bray, une entité géographique remarquable, « échancrure en forme d’amande » qui s'étire de Beauvais à Dieppe selon un axe nord-est sud-ouest. Gournay-en-Bray se trouve ainsi au centre d'un paysage rural de bocage et d'élevage[1].
La ville est située au confluent de l'Epte et de la Morette. Les deux ruisseaux de l'Auchy et de l'Aulnaie, affluents de la Morette, rejoignent également celle-ci sur le territoire de la commune.
L'Epte est l'un des affluents de la Seine.
Une association de pêche, la Truite gournaisienne, regroupait, en 2021, une centaine d'amateurs[2]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Forges-les-Eaux à 20 km à vol d'oiseau[6], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Gournay-en-Bray est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gournay-en-Bray[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,7 %), zones urbanisées (24 %), terres arables (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), zones humides intérieures (1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Gournay-en-Bray compte un hameau, le Vieux-Saint-Clair.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 408, alors qu'il était de 3 344 en 2013 et de 3 108 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 13,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 51,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gournay-en-Bray en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (3,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 37,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (37,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 4].
Gournay-en-Bray était desservie par la gare de Gournay-Ferrières située sur la ligne de Paris à Dieppe. Elle a été fermée en juillet 2024.
La commune est desservie, dès 2023, par les lignes 610, 6123, 6147 et 6149 du réseau interurbain de l'Oise[15]. Elle est également desservie par les lignes 522, 527 et 539 du réseau Nomad Car 76[16],[17],[18].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gornai entre 1049 et 1053, Gurnai vers 1060[19].
Toponyme comparable aux innombrables Gournay et Gornac de France et signifiant « bief, pêcherie » sur la base de l'appellatif celtique *gorn > gord[20] et le suffixe celtique localisant bien connu -ako[21] (latinisé en -acum).
La référence au pays de Bray, région naturelle du nord-ouest de la France partagée entre les départements de Seine-Maritime et de l'Oise a été ajouté au nom de la ville le en raison du risque minime de confusion avec Gournay-le-Guérin dans l'Eure[22],[I 1].
Des groupements d'habitations existent à Gournay-en-Bray lors de la Guerre des Gaules par Jules César, tout comme à Alges, à Saint-Clair-sur-Epte, à Ferrières-en-Bray, à Dampierre-en-Bray, à Elbeuf-en-Bray, à Avesnes-en-Bray, à Neuf-Marché, etc.
Pendant l'époque franque, Gournay, sous le vocable de Gornacum, est cité comme l'un des dix points principaux du pagus Bracensis (pays de Bray) de la Neustrie[23].
En 911, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, Charles III le Simple concède à Rollon la région comprise entre « l’Epte et la mer ». Ce dernier confie le pagus de Bray à Eudes de Gournay, le chevalier à l'écu noir, à charge pour lui et ses successeurs de garder les marches et de fournir douze de leurs vassaux aux ducs de Normandie lors de leurs guerres[23].
Gournay est fortifié à partir de 984, avec la construction de la tour Hue construite par Hugues Ier de Gournay.
En 990, Gournay reçoit les reliques d'Hildevert[Note 4], évêque de Meaux. Le seigneur de Gournay décide alors de construire une église qui prend alors son vocable actuel.
En 1066, Hugues II de Gournay et son fils Néel[Note 5] combattent aux côtés de Guillaume le Conquérant à la bataille d'Hastings. En raison de leur bravoure Hugues II reçoit des fiefs dans l'Essex et le Suffolk et Néel reçoit plusieurs domaines dans le Somerset près de Bristol et de Bath.
En 1171, neuf chanoines de l'abbaye Notre-Dame de Bellozanne sont nommés à la paroisse Saint-Hildevert de Gournay permettant à l'église de devenir une collégiale.
Lors de la révolte de 1173-1174, Henri le Jeune, en guerre contre son père, et ses alliés, Philippe d'Alsace comte de Flandre, Mathieu d'Alsace comte de Boulogne et Louis VII de France prennent Gournay et font prisonniers Hugues IV de Gournay et 160 hommes ; ils incendient partiellement le château et la collégiale Saint-Hildevert.
La nouvelle église est consacrée le . La foire Sainte-Croix, qui a lieu en septembre, remonte à 1193, quand Hugues V de Gournay revient de croisade.
En , Philippe Auguste s'avance vers Gournay où il capture Robert de Leicester[24].
À la suite de la confiscation (commise) de l'ensemble des possessions française de Jean sans Terre par jugement du , en [25], Philippe Auguste met le siège devant Gournay resté fidèle à Jean, après avoir pris Eu et Drincourt. La ville est reprise après que les troupes du roi de France aient ouvert le barrage qui retenait les eaux de l'Epte et de la Morette et qui, une fois libérées, emportèrent les défenses de la ville. Il fait chevalier dans l'église Saint-Hildevert Arthur Ier de Bretagne, et le fiance à sa fille Marie.
En 1204, le roi de France confisque les domaines d'Hugues V de Gournay qui quitte la France. La ville et le comté appartiennent alors à la couronne de France jusque sous le règne de Louis XI qui la donne à la famille d'Harcourt, comtes de Tancarville, avant de passer aux mains des princes d'Orléans-Longueville en 1488 puis à la maison des Montmorency-Luxembourg à partir de 1724[26].
En 1375, la ville subit un incendie qui se termine après une procession des reliques de saint Hildevert.
Durant la guerre de Cent Ans, la ville est occupée durant 41 ans par les Anglais.
En 1435, les troupes anglaises de John FitzAlan, comte d'Arundel sont battues par les troupes françaises commandées par La Hire lors de la bataille de Gerberoy et Jean Poton de Xaintrailles et poursuivies jusqu'au lieu-dit « Les Épinettes », aux abords de Laudencourt, un hameau des environs de Gournay.
Gournay est reprise en 1449 par les troupes royales du roi de France commandées par Louis de Luxembourg comte de Saint-Pol.
Le , le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, prend la ville, la pille et la saccage ainsi que le château de Goulancourt situé à Senantes, celui du Coudray-Saint-Germer, les environs de Gerberoy et le pays de Bray. Le de la même année, Charles de Melun reprend la ville au nom du roi de France.
Le , Henri d'Orléans, duc de Longueville et seigneur de Gournay, ouvre les portes de la ville à Henri IV. Le , la ville, défendue par 700 à 800 hommes, est assiégée par les troupes de la Ligue commandée par Charles de Mayenne. Le , après avoir ouvert une brèche près de la porte Ybert, les ligueurs pénètrent et prennent la ville. Philippe de Marles, seigneur de La Falaise devient gouverneur de Gournay.
En , le maréchal Biron assiège et prend la ville au nom d'Henri IV[27]. À cette occasion, les Anglais dressent une carte du siège de la ville qui constitue la plus ancienne représentation de Gournay-en-Bray[28]. René du Bec, marquis de Vardes, devient gouverneur de la ville.
Une longue période de paix s'installe dans la région, permettant à la ville de prospérer jusqu'à la Révolution française.
De 1789 à 1793, elle fut chef-lieu du district de Gournay. De 1791 à 1794, période d'incertitude, chaque élection municipale apporte un nouveau maire. En 1793, les districts sont supprimés et Gournay devient chef-lieu du canton de Gournay-en-Bray.
En 1791, les paroisses sont regroupées. C'est ainsi que les paroisses Notre-Dame de Gournay, Saint-Aubin, Saint-Clair et une partie de celle de Ferrières-en-Bray sont réunies à la paroisse Saint-Hildevert de Gournay.
L'église paroissiale Notre-Dame est fermée en 1792, vendue comme bien national tout comme le prieuré Saint-Aubin et les églises d'Alges et de Saint-Clair.
Après avoir été une commune à part entière Alges[22] en 1791, Gournay l'absorbe définitivement en l'an III (1794). Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Gournay, porta provisoirement le nom de Consolation[22]. Cadoudal aurait logé au manoir d'Aché à Saint-Clair-sur-Epte.
Vers 1798, Christophe Potter (1751-1817), homme politique anglais et chef d'entreprise français, établit une manufacture de porcelaine en association avec son bras droit, George Wood. Cette manufacture arrête sa production vers 1811[29].
Du au , durant la guerre de 1870, Gournay est occupée par les Prussiens.
Lors de la Première Guerre mondiale, la ville sert de refuge aux populations belges et françaises des zones de combats ou occupées par l'ennemi. La ville et la région servent de transit aux troupes montant au front et d'hôpital de l'arrière. Le , trois gendarmes de la 3e légion de gendarmerie en poste à Gournay tombent sous les balles d'un commando prussien lors du Combat de la Rougemare et des Flamants, dans la forêt de Lyons à Neuf-Marché[30].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, Le , le centre de Gournay est presque totalement détruit par les bombardements allemands. La ville est occupée à partir du . Le , Gournay est libérée par les troupes canadiennes. Il a fallu plus de dix ans pour achever sa reconstruction.
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Gournay-en-Bray[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Gournay-en-Bray
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Seine-Maritime.
Gournay-en-Bray était le siège de la communauté de communes du Bray-Normand, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Quatre Rivières dont est désormais membre la commune.
A plus large échelle, la commune s'inscrit dans le pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Bray et à ce titre, dans l'un des neuf territoires labellisés « territoire durable 2030 » par la Région de Normandie[31].
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Maritime, la liste Éric Picard menée par Éric Picard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 478 voix (53,18 %, 23 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par :
- Jean-Lou Pain, maire sortant (DVG, 1 015 voix, 36,52 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Helene Le Jeune (FN, 286 voix, 10,29 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 33,47 % des électeurs se sont abstenus[32].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste DVD menée par le maire sortant Éric Picard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 996 voix (56,14 %, 23 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant de 218 voix celle DVG menée par Florence Legendre (778 voix, 43,85 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,19 % des électeurs se sont abstenus[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1813 | Francois Nicolas Bodin | ||
1813 | 1815 | Pierre Jacques Élie Noël | ||
1815 | 1826 | Jean d'Hautecloque de Monturel | ||
1826 | 1830 | Jean-François Marie de Bongard | général | |
1830 | 1831 | Pierre Jacques Élie Noël | ||
1831 | 1871 | Nicolas Bourgeois | Notaire | |
1871 | 1891 | Alfred Boucault | ||
1891 | 1900 | François Parfait Queneuil | ||
1896 | 1900 | Jules Legrand | ||
1900 | 1909 | Paul Corneille | ||
1909 | 1935 | Charles Duchesne | Médecin | |
1935 | 1937 | Géraud Castagné | ||
1937 | 1945 | Marcel Trou | Arts-et-Métiers An 1914, Commerce alimentaire | |
1945 | 1947 | Léopold Bellière | ||
1947 | mars 1959 | Joseph Finance | ||
mars 1959 | mars 1977 | Georges Delatre[34],[Note 6] | UNR - UDR - RPR - UMP |
Chirurgien Maire de Fry (1980 → 2000) Député de la Seine-Maritime (10e circ.) (1962 → 1988) Conseiller régional de la Haute-Normandie (1986 → 2000) |
mars 1977 | 1978 | René-Jacques Valois | ||
1978 | 1982 | Robert Duranton | ||
1982 | mars 1989 | Bernard Laurent | notaire | |
mars 1989 | juin 1995 | Alain Carment | PS puis DVG | Employé d'IME Maire de Montroty (2008 → 2011) Conseiller général de Gournay-en-Bray (1987 → 2011) Président de la CC du canton de Gournay-en-Bray (? → 2011) |
juin 1995 | avril 2014[35] | Jean-Lou Pain[36] | DVG | |
4 avril 2014[37],[38] | En cours (au 25 avril 2022) |
Éric Picard | DVD → LR | Chef d'entreprise Vice-président de la CC du Bray-Normand (2014 → 2016) Président de la CC des Quatre Rivières (2017 →) Réélu pour le mandat 2020-2026[39] ,[40] |
La commune s'est dotée d'un conseil des Sages, qui représente l'ensemble des citoyens et traite des sujets d'intérêt général[41].
La commune administre les écoles maternelles Prévert et Curie ainsi que l'école primaire Georges Brassens, dont le regroupement dans une cité scolaire unique est envisagé vers 2024[42].
Le collège Rollon de Gournay-en-Bray accueille les adolescents de la ville et des environs
La ville accueille également l'école et le collège privé Saint-Hildevert[43].
Après le départ de 4 médecins en 2021, l'offre médicale se stabilise en 2022 avec le développement avec le concours de l'intercommunalité du cabinet médical de la Tour Ybert où reçoivent de nouveaux médecins. Ce n'est qu'un déplacement de ces "nouveaux médecins" d'un cabinet à un autre[44],[45].
La commune dispose d'un hôpital local dépendant du CHU de Rouen, et doté d'un service de soins de suite et de réadaptation (SSR), dont la pérennité, en 2021, n'est pas assurée[46],[47].
Gournay dispose d'une piscine municipale, construite en 1993 et rénovée en 2022[48],[49].
Le site du complexe sportif de l’Aulnaie comprend notamment 4 terrains de foot, une piste d’athlétisme, un boulodrome, une piste de BMX un tennis couvert[50].
L'hippodrome du Mont Louvet a été rénové en 2021 par la Société des courses avec l'aide de la Communauté des communes des 4 rivières, après sa fusion avec celui de Mauquenchy[51],[52].
La commune s'est équipée en 2021 d'un système de vidéosurveillance, constitué de 17 caméras fixes et d'appareils mobiles[53],[54].
La commune est défendue par un centre de secours du Service départemental d'incendie et de secours de la Seine-Maritime.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2021, la commune comptait 5 944 habitants[Note 7], en évolution de −5,56 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2019 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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6 041 | 6 027 | 5 944 | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,4 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 760 hommes pour 3 291 femmes, soit un taux de 54,39 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,90 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,5 | 3,1 | |
10,0 | 16,6 | |
17,6 | 19,0 | |
19,3 | 18,7 | |
15,7 | 13,7 | |
17,8 | 14,5 | |
18,1 | 14,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 1,8 | |
6,7 | 9,6 | |
16,7 | 18 | |
19,4 | 19 | |
18,5 | 17,5 | |
19,2 | 17,4 | |
18,9 | 16,7 |
La ville a donné son nom à une espèce de poules, la poule de Gournay, au plumage noir et blanc[73].
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