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Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies

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Liste des États membres de l'Organisation des Nations unies
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La liste des États membres de l'Organisation des Nations unies regroupe les 193 États membres de cette organisation. Quatre autres États, pour un total de 197, sont reconnus par l'Organisation des Nations unies (ONU).

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Communiqué de presse de l'ONU en date du 3 juillet 2006 donnant la liste de ses 192 membres (à l'époque, 193 aujourd'hui) à la suite de l'adhésion du Monténégro le 28 juin précédent (en anglais).

Chacun des 193 pays a un ambassadeur permanent à l'ONU à New York. Le Soudan du Sud, indépendant depuis 2011, est le dernier pays à y avoir établi une ambassade.

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Les États membres de l'ONU et leurs dates d'adhésion

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Cette liste ne reprend pas les dénominations de pays utilisées par l'ONU, elle utilise la terminologie généralement utilisée dans Wikipédia, à savoir le nom usuel et francisé des pays.

Davantage d’informations Pays, Date d'adhésion ...
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Cartographie

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Pays adhérant à la charte de l'ONU.
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Les États membres par ordre d'adhésion.

Non-membres

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États observateurs non-membres

Il n'existe, en 2025, que deux États non membres auxquels a été adressée une invitation permanente à participer en qualité d’observateurs aux sessions et aux travaux de l’Assemblée générale, et ayant une mission permanente d’observation au Siège de l’ONU :

Le Saint-Siège, depuis le , dispose du statut d'observateur auprès de l'ONU ; l'Assemblée générale, par sa résolution 58/314 du , a défini la « Participation du Saint-Siège aux travaux de l'Organisation des Nations Unies » notamment le droit d'intervenir et de participer à ses sessions et conférences.

La Palestine dispose également du statut d'État observateur depuis que, le , l'Assemblée générale lui a accordé ce statut par sa résolution A/RES/67/19.

Ce sont deux États non membres de l'ONU auxquels a été accordé un statut d'observateur[19], respectivement le [20] et depuis 2012[21]. La Palestine est passée du statut d'« entité » à celui d'« État observateur non membre » à l'ONU le à la suite d'un vote de l'Assemblée générale ayant obtenu une majorité de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions[22].

Le , l'Assemblée générale vote une résolution permettant aux États observateurs de hisser leur drapeau au siège de l'ONU[23].

Le , l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU est rejetée par le Conseil de sécurité en raison du veto américain, seul opposant à cette adhésion, malgré 12 voix pour et deux abstentions[24]. Le , l'Assemblée générale des Nations unies a adopté à une très large majorité (143 voix pour, 9 voix contre et 25 abstentions) la résolution ES-10/23 en faveur de l'admission de l'État de Palestine en tant que membre de plein droit de l'ONU, recommandant ainsi au Conseil de sécurité de « réexaminer favorablement » cette question. Par ailleurs, le statut d'État observateur de l'État de Palestine est rehaussé, l'Assemblée générale ayant décidé, « à titre exceptionnel et sans que cela constitue un précédent » (précision ajoutée notamment pour satisfaire des pays qui ne reconnaissent pas le Kosovo), d’adopter plusieurs modalités pour la participation de l'État de Palestine à ses sessions et travaux à compter de sa soixante-dix-neuvième session[25].

États non-membres et non observateurs reconnus par l'ONU

En 2020, deux États reconnus de facto par l'ONU, tous deux océaniens, sont à la fois non-membres et non-observateurs :

  • les Îles Cook, reconnues comme État non-membre depuis 1992[26]
  • Niue, également reconnu comme État non-membre depuis 1994[26].

Les îles Cook et Niue sont des Etats indépendants en libre association avec la Nouvelle-Zélande. En tant qu'États associés ne disposant pas de leurs souverainetés extérieures leurs intérêts sont représentés aux nations unies par la nouvelle Zélande[27]. Ils sont tous deux considérés comme indépendants dans leurs relations étrangères par l'ONU et y ont le statut d'États non-membres, depuis 1992 pour les îles Cook[26] et depuis 1994 pour Niue[26].

Organisations intergouvernementales invitées en qualité d'observateur

Actuellement soixante-neuf organisations internationales, comme l'Union européenne ou l'Organisation internationale de la francophonie possèdent également un statut d'observateur[28],[29],[30].

Organisations régionales autorisées par leurs États membres à parler en leur nom

Davantage d’informations Organisation ou entité, Date où le statut d'observateur a été accordé ...

Organisations intergouvernementales

Davantage d’informations Organisation, Date de statut d'observateur accordé ...

Autres organisations jouissant d'un statut d'observateur

Cinq organisations non gouvernementales agissant dans la sphère internationale ont actuellement un statut d'observateur[28] :

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a bénéficié de ce statut de 1974[35] au , date de l'accession de l'État de Palestine au statut d'État observateur.

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Particularités

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Codification des drapeaux des États membres

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Le siège des Nations unies à New York.

Les drapeaux des États membres de l'ONU sont hissés en ordre alphabétique anglais du nord au sud devant le siège new-yorkais de l'organisation. Ceux-ci doivent se conformer à un règlement publié par le bureau du Secrétaire général en 1967. Pour une question d'unité, ce règlement prescrit une taille standardisée de 4 par 6 pieds, ou 122 par 183 centimètres[36].

Népal

Le drapeau en zigzag du Népal n'était pas soumis à ce règlement lors de l'admission du pays le .

Suisse

Une exception prévue par ce règlement a permis à la Suisse de conserver son drapeau carré lors de son admission le [37],[38].

Union ou réunification d'États

Allemagne

La République fédérale d’Allemagne et la République démocratique allemande ont été admises à l’ONU le . Du fait du rattachement de la République démocratique allemande à la République fédérale d’Allemagne, qui a pris effet le , les deux États allemands se sont unis pour former un seul État souverain.

Tanganyika et Zanzibar

Le Tanganyika a été admis à l’Organisation des Nations unies le et Zanzibar le . À la suite de la ratification, le , du traité d’union entre le Tanganyika et Zanzibar, les deux États ont été représentés à l’Organisation avec un siège unique sous le nom de république unie de Tanganyika et de Zanzibar et, à partir du , sous le nom de république unie de Tanzanie.

Yémen

Le royaume mutawakkilite du Yémen (ou Yémen du Nord, devenu en 1962 la république arabe du Yémen) a été admis à l’Organisation des Nations unies le et la république démocratique du Yémen du Sud (devenue en 1970 la république démocratique populaire du Yémen) le . Le , les deux États ont fusionné et sont depuis lors représentés comme un seul et même État, le Yémen (république du Yémen).

Éclatement d'États

Égypte et Syrie

Entrées à l’Organisation des Nations unies le , l’Égypte et la Syrie étaient membres fondateurs de l’Organisation. Après le plébiscite du , l’Égypte et la Syrie se sont unies pour former la République arabe unie, qui a continué à être représentée à l’Organisation avec un siège unique. Le , la Syrie a recouvré son statut d’État indépendant et repris son siège à l’Organisation des Nations unies. Le , la République arabe unie a changé son appellation en république arabe d’Égypte.

Malaisie et Singapour

La fédération de Malaisie a été admise à l’Organisation des Nations unies le . Le , elle a pris le nom de Malaisie à la suite de l’admission au sein de la nouvelle fédération de Singapour, Sabah et Sarawak. Singapour est devenu un État indépendant le [39] et est entré à l’Organisation des Nations unies le .

Tchécoslovaquie

Entrée à l’Organisation des Nations unies le , la Tchécoslovaquie était membre fondateur de l’Organisation. Dans une lettre datée du , son représentant permanent a informé le secrétaire général que la République fédérale tchèque et slovaque cesserait d’exister le et que les États successeurs demanderaient à être admis à l’Organisation des Nations unies. La Tchéquie et la Slovaquie sont ainsi devenues, le , des États membres de l’ONU.

Yougoslavie

La république fédérative socialiste de Yougoslavie fut l’un des membres fondateurs de l’ONU, elle en a signé la Charte le et l’a ratifiée le .

  • À la suite du démembrement du pays et de la création de nouveaux États, la Bosnie-Herzégovine (résolution A/RES/46/237), la Croatie (A/RES/46/238) et la Slovénie (A/RES/46/236) ont été admises à l’ONU le  ;
  • Macédoine du Nord : l’Assemblée générale a admis le l’État provisoirement dénommé ex-République yougoslave de Macédoine en attendant que soit réglée le conflit diplomatique avec la Grèce au sujet de son nom. Cet État est alors communément appelé ARYM en français. Depuis l'entrée en vigueur de l'accord de Prespa le , il est désigné par l'Organisation des Nations unies et tous ses membres sous le nom de « (république de) Macédoine du Nord » ;
  • bien qu'initialement reconnue comme le continuateur de la république fédérative socialiste de Yougoslavie, la république fédérale de Yougoslavie a, sous la pression des États-Unis, été exclue de l’Assemblée générale des Nations unies le , et n'était plus désormais reconnue que comme un de ses successeurs, en lui laissant donc la possibilité de présenter sa candidature en son nom propre. L'État regroupant la Serbie et le Monténégro fut admis comme État membre sous le nom de république fédérale de Yougoslavie le (résolution A/RES/55/12). Elle s'est ensuite appelée Serbie-et-Monténégro à partir du .

D'autres changements sont intervenus par la suite :

  • à la suite de la partition du pays entre la Serbie et le Monténégro le , la Serbie a hérité du siège de la Serbie-et-Monténégro en tant qu'État continuateur de l'union, tandis que le Monténégro est devenu membre le  ;
  • le Kosovo a déclaré son indépendance unilatéralement le mais n'est pas membre de l'ONU. La reconnaissance de son indépendance n'est que partielle parmi les États membres : le Kosovo est reconnu par 3 membres permanents du conseil de sécurité et par 99 pays membres de l'ONU.

Soudan du Sud

À la suite de la proclamation de son indépendance le et de l'Assemblée générale de l'ONU du , le Soudan du Sud devient le 193e État membre[40].

Succession d'un État à un autre

De la République de Chine à la Chine communiste

La république de Chine est un membre fondateur des Nations unies en 1945. En 1949, à la fin de la guerre civile chinoise, le gouvernement de la république de Chine se réfugie à Taïwan, laissant le contrôle de la majeure partie du pays aux mains du gouvernement de la république populaire de Chine.

Le siège chinois à l'ONU est occupé par la république de Chine jusqu'au , date à laquelle il est ré-attribué à la république populaire de Chine dans toutes les instances de l'ONU par le vote à l'Assemblée générale de la résolution 2758.

Depuis, la république de Chine est exclue de l'ONU. Des accords assimilables à des traités sont conclus avec ce territoire (et notamment des accords de défense avec les États-Unis), sans qu'il n'y ait eu à ce jour de proclamation officielle d'indépendance ni, a fortiori, de reconnaissance comme État de la part de l'ONU ou d’États tiers.

De l'URSS à la Russie

Entrée à l'ONU le , l’Union des républiques socialistes soviétiques était membre fondateur de l’organisation. Par une lettre datée du , le président de la Russie, Boris Eltsine, a informé le secrétaire général que la fédération de Russie, avec l’appui des 11 pays membres de la Communauté des États indépendants, succédait à l’Union soviétique au Conseil de sécurité et dans tous les autres organes de l’ONU.

Politique de la « chaise vide » ou retrait provisoire

France

De 1956 jusqu'à 1964 environ, la France pratiqua souvent la politique de la chaise vide, car le général de Gaulle était très réservé vis-à-vis de l'Organisation (elle refusa parfois également de verser une partie de sa contribution). Les raisons en étaient diverses :

  • opposition de l'ONU à l'expédition à Suez en 1956 ;
  • les dossiers avec les colonies : Maroc ou Tunisie (jusqu'à leur indépendance en 1956) ou Algérie (indépendance en 1962) ;
  • l'incident de Bizerte en 1961 avec le gouvernement tunisien ;
  • les essais nucléaires français menés au Sahara jusqu'en 1966 (puis dans le Pacifique jusqu'en 1996) ;
  • opposition à l'opération des casques bleus menée de 1960 à 1964 dans l'ex-Congo belge.

Indonésie

Du au , l’Indonésie s'est retirée de l’Organisation des Nations unies pour protester contre l'adhésion de la Malaisie.

URSS

L'URSS pratiquait la politique de la chaise vide à l'ONU depuis la non-reconnaissance de la république populaire de Chine au lieu de la Chine nationaliste (voir supra, Chine et Taïwan).

En 1950, à la suite de l'invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, les États-Unis purent faire voter la décision de reconnaître la Corée du Nord comme agresseur et celle de l'envoi de troupes sous la tutelle des Nations unies. Ayant reconnu cette erreur tactique, l'URSS a ensuite assisté à toutes les réunions et a rendu très difficiles les prises de décisions pendant 30 ans (jusqu'à la fin de la guerre froide) en usant de son droit de veto[41].

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Notes et références

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Annexes

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