Loading AI tools
véhicule routier pouvant accueillir plusieurs voyageurs pour de longues distances De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un autocar, aussi appelé car en Europe et autobus voyageur au Canada, est un moyen de transport routier pouvant accueillir confortablement plusieurs voyageurs pour de moyennes et longues distances, notamment pour des liaisons interurbaines (dessertes régulières), les voyages touristiques (autocar de tourisme), et les transports scolaires.
Autocar | |
L'Iveco Bus Crossway, autocar le plus présent en France. | |
Appelé aussi | Autobus voyageur |
---|---|
Utilisation | |
Utilisation | Véhicule de transport routier de personne pour du scolaire, interurbain et grand-tourisme. |
Années | Depuis les années 1910. |
Caractéristiques | |
Type | Véhicule de transport routier de personne |
Énergie | Gazole, hybride, GPL… |
Poids à vide | Environ 13 000 kg |
modifier |
La différence avec les autobus réside surtout dans le fait que ces derniers sont conçus pour effectuer des trajets moins longs que les autocars. Le terme « autobus », en Europe, fait référence à un usage urbain ou périurbain, dans lequel la vitesse des véhicules est relativement faible et les arrêts fréquents. On y autorise donc la station debout. Ces véhicules comportent en outre plusieurs portes pour la montée et la descente des voyageurs.
Les autocars sont équipés de soutes dans lesquelles les passagers peuvent déposer leurs bagages encombrants. Ces soutes sont situées sous l'habitacle et, par conséquent, les autocars sont sensiblement plus hauts que les autobus. Pour les longues liaisons (souvent de nuit), certains autocars disposent de toilettes et de couchettes ou de sièges inclinables.
Un autocar en Angleterre au début du XXe siècle désigne tout autant un autorail qu'un bus.
À l'origine en américain de 1873, le mot car désigne la remorque pour passagers d'un tramway ce qui la distingue d'un wagon de train[1], puis autocar désigne un véhicule motorisé en français de 1928.
Partout dans le monde occidental à l'époque des locomobiles se développe des véhicules sans infrastructure de voirie nécessaire : La traction à vapeur sur route (en) à partir de 1800. Les moteurs à pétrole ont équipé ces véhicules de transport en commun au XXe siècle.
En 1947, l'Espagne crée une loi sur les transports qui considère comme un service public le transport par autocar. De ce fait, le transport par autocar est confié par l’État et les régions autonomes à des sociétés selon un régime de concessions[2].
Le , en France, la Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques dite loi Macron est promulguée ; elle autorise l'ouverture à la concurrence du transport par autocar[3].
En , en France, la ceinture de sécurité et l'éthylotest antidémarrage deviennent obligatoires[4],[5],[6].
À la suite de l'accident de Puisseguin survenu en 2015, le BEA-TT a proposé de mettre à jour le règlement ONU 118[7].
Le entre en vigueur l'amendement de règlement ONU 118 Prescriptions techniques uniformes relatives au comportement au feu et/ou à l’imperméabilité aux carburants ou aux lubrifiants des matériaux utilisés dans la construction de certaines catégories de véhicules automobiles. Il concerne les véhicules de la catégorie M3, classes II et III.
22 < passagers | 8 < passagers <22 | |
---|---|---|
Autobus | Classe 1 (aucune place assise) | Classe A |
Classe 2 (deux types de place) | ||
Autocar | Classe 3 (places assises uniquement) | Classe B |
La classification UNECE différencie les bus selon le type de places, assises ou non, mais ne nomme pas la catégorie autrement que par le concept de classe. |
Dans un autocar, les voyageurs sont tous obligatoirement assis (hormis en zone urbaine où ceux-ci peuvent être debout). La directive 2003/20/CE du Parlement européen impose d'ailleurs l'usage des ceintures de sécurité dans les autocars qui en sont équipés (ceux qui dans l'Union européenne ont été mis en circulation après le 1er octobre 1999 pour les autocars de plus de 3,5 tonnes et en octobre 2001 pour les autocars de moins de 3,5 tonnes[9])[10]. Le Code de la route français a été modifié dans ce sens en juillet 2003. Depuis le 1er septembre 2015, tous les autocars français doivent obligatoirement être équipés de ceintures de sécurité.
Les autocars sont équipés de soutes dans lesquelles les passagers peuvent déposer leurs bagages encombrants. Ces soutes sont situées sous l'habitacle et, par conséquent, les autocars sont sensiblement plus hauts que les autobus. Exception des autocars à plancher bas, tel que l'Iveco Bus Crossway LE. Pour les longues liaisons ou tourisme, certains autocars disposent de toilettes, cuisinettes et de couchettes ou de sièges inclinables.
Un autobus est affecté au transport urbain ou périurbain. Il est conçu pour effectuer des trajets moins longs que les autocars avec des arrêts fréquents. Sa vitesse est relativement faible. On y autorise la station debout. Il comporte plusieurs portes pour la montée et la descente des voyageurs. Il est généralement interdit sur voie autoroutière et ne peut pas toujours emprunter les rocades des grandes villes sauf s'il s'y comporte comme les autres véhicules, en évitant de s'arrêter et de charger ou décharger des passagers.
Il est souvent à boîte de vitesses automatique. Les plus récents sont surbaissés pour faciliter la montée et la descente des passagers à mobilité réduite (handicapés, personnes âgées, personnes avec poussettes) et peuvent s'incliner vers le trottoir. Certains sont même munis d'une rampe rétractable allant jusqu'au sol.
Véhicule affecté au transport scolaire (circuit (service public) et location (tel que des piscines, cinéma ou autres)). Aucun passager ne doit être transporté debout (sauf adulte autorisé lorsque le véhicule roule en PTU). Il est, généralement, dépourvu de rack à bagage, rideau, climatisation (ex : Iveco Bus Crossway Pop).
Véhicule destiné au transport interurbain (ligne départementale et régionale). (ex : Iveco Bus Crossway Line, Iveco Bus Evadys Line ).
Grand-Tourisme (ou GT) est une désignation qui englobe plusieurs versions :
Les autocars urbains sont assez rares. Un aménagement sera conçu dans le véhicule afin de pouvoir mettre des passagers debout. (ex : Renault Tracer de ville).
Pour les planchers bas, également appelés « Low Entry », un caisson aménagé dans le châssis permet d'avoir un couloir et un espace en face des portes plus bas que le reste du plancher ; la plupart des sièges sont installés en hauteur. Une marche à monter pour entrer dans le bus, puis une marche pour prendre place sur un siège, ou bien un couloir en rampe montante. Il n'existe actuellement que deux véhicules de ce type : l'Iveco Bus Crossway LE et les Setra S 415 / 416 / 418 LE business.
Faisant une longueur d'environ 10 mètres.
Un autocar dit « standard » est un car faisant une longueur allant de 11 mètres (standard court) à 13 mètres (standard long). Ils ont une capacité assise allant de 55 à 63 passagers.
Double essieu arrière. Faisant une longueur allant de 14 à 15 m.
L'autocar articulé (autrement appelé accordéon) est un car constitué de deux parties rigides reliées entre elles par un axe de pivotement. Sa longueur varie de 17 à 20 mètres. Il peut être à étage mais cela reste assez rare du fait de son coût.
Les autocars peuvent accueillir de 10 à 93 places selon les véhicules, pouvant aller des minibus aux autocars de type double étage.
En France, le nombre d'autocars de plus de 60 places augmente[11][réf. non conforme] :
Les véhicules peuvent être équipés d'un emplacement PMR (Personne à Mobilité Réduite) qui se traduisent par un espacement entre les sièges accrus ou UFR (Utilisateur de Fauteuil Roulant) qui permettent l'accès au transport aux usagées qui sont en fauteuil roulant.
En France, où la quasi-totalité des 67 000 autocars en circulation roulent au diesel, la loi de transition énergétique impose qu'à compter de 2020 la moitié des renouvellements de parc des services conventionnés, et la totalité à partir de 2025, se fasse au moyen de véhicules à faible émission : diesel Euro VI (12 % de la flotte actuellement), électricité ou gaz. Mais l'offre reste peu fournie : un importateur alsacien propose des cars électriques chinois, que leur autonomie limitée (300 km) destine aux transports urbains ou scolaires ; Iveco produit bus et cars au gaz naturel véhicule (GNV), avec une autonomie de 600 km[12]. Les constructeurs proposent aussi des carburants bio-carburants comme le HVO[13] et l'Oleo 100 [14] dont l'impact environnemental est réduit.
Le transport interurbain par autocar concerne les services de lignes régulières sur les trajets entre communes. Le transport interurbain exploite également les gares routières. L'opérateur peut également être appelé « conducteur-receveur » en assurant lui-même la vente des titres de transport.
Comparé au chemin de fer, le transport en autocar présente l'avantage de prix d'appels avantageux, et l'inconvénient de temps de transport plus long. Par exemple, un Paris-Nantes dure aux alentours de 4h40 en autocar contre 2h11 en TGV[15].
Ces réseaux low-cost ciblent les jeunes de moins de 30 ans, les familles monoparentales, et les jeunes seniors. Il est prévu que ces réseaux deviennent la propriété de grands trusts nationaux ou internationaux[16].
En France, à partir de septembre 2015, la loi dite loi Macron permet l'ouverture de lignes régulières d'autocar en France pour des trajets nationaux supérieurs sans autorisation à 100 kilomètres[17].
Les principales compagnies d'autocar longue distance en France sont les suivantes : FlixBus et BlaBlaCar Bus (ex Ouibus).
Les milieux informés considèrent qu'en termes de temps de parcours, le car aura des difficultés à concurrencer le train sur les liaisons directes (exemple : Paris - Lyon - Perpignan), mais qu'il pourra être avantageux par rapport au train, là où il n'y a pas de liaison ferroviaire directe, (exemple : Lyon - Clermont-Ferrand - Bordeaux)[18].
En 2015, des sociétés ont annoncé leurs futures dessertes de liaisons comme Toulouse-Paris, Paris-Lyon, ou Allemagne-Mulhouse-Lyon-Montpellier-Perpignan-Catalogne.
Ces dessertes permettent de relier les gares routières de la région parisienne, notamment Paris Charles-de-Gaulle, Paris-Bercy et Paris-Porte de Bagnolet.
Principales dessertes nationales (du sud au nord)[19]
Les autres dessertes ne sont pas assurées par plus de deux opérateurs.
Principales dessertes internationales[19]
Cinq des marques utilisées pour exploiter les autocars sont : Ouibus, Eurolines/Isilines, Starshipper, Megabus et FlixBus[19]
En Belgique, le réseau de lignes régulières nationales d'autocar est géré par deux sociétés :
Les lignes régulières d'autocar en Allemagne ont été libéralisées depuis le début de 2013 en grande partie. Jusqu'à la fin de 2012, les Lignes régulières d'autocar n'étaient pas ouvertes aux voyageurs à l'intérieur de l'Allemagne à quelques exceptions près. La législation a changé avec la nouvelle approche liée à la fin de la subvention par les lands du transport ferroviaire régional, cf la loi §42a relative au transport des voyageurs (PBefG).
Le transport de tourisme par autocar assure des services occasionnels ou des voyages, parfois internationaux. Les différents types de trajets (court ou long) conduisent à différents niveaux de confort.
En France, cela a donné lieu à l’obligation du classement des autocars entre 2002 et 2012, par l'Union pour le classement des autocars de tourisme (UCAT).
Certaines sociétés commerciales sont spécialisées sur ce type de transport, au niveau régional, national, ou international.
Le cadre législatif et réglementaire dépend du pays.
Dans les pays du CEE-ONU, le règlement 107 "Prescriptions uniformes relatives à l'homologation des véhicules des catégories M2 ou M3 en ce qui concerne leurs caractéristiques générales de construction" s'applique aux véhicules M2 et M3, s'est à dire permettant de transporter huit passagers en plus du conducteur.
En France, la loi d'orientation des transports intérieurs a réparti l'organisation des transports en commun entre différentes autorités organisatrices (loi no 82-1153 du 30 décembre 1982, modifiée plusieurs fois).
En septembre 2015, la ceinture de sécurité et l'éthylotest anti-démarrage deviennent obligatoires[4].
Le non port de la ceinture par un passager peut l'exposer lui ou ses parents s'il est mineur à une amende de 135 euros[25].
Les véhicules de transport routier de personne sont la plupart réformés au bout de 15 à 18 ans de services. Ils sont ensuite détruits ou revendus dans d'autres pays.
La réglementation européenne, notamment le règlement (UE) no 181/2011 définit différents points comme[26] :
L'indemnisation des retards est réglementée par l'Union européenne comme suit[26]:
Cette réglementation consiste à avoir mis en place un système de temps de conduite et de repos à respecter. Cela se présente ainsi : temps de conduite journalier : 9 heures avec une interruption minimum de 45 minutes au bout de 4 h 30 de conduite. Cette interruption est fractionnable en 15 + 30 minutes (dans cet ordre).
Cette même interruption est réduite à 4 heures entre 21 h et 6 h. Il est possible de conduire 10 heures deux fois par semaine. Le temps de conduite maximum sur une semaine est de 56 heures ou/et 90 heures sur deux semaines. Le repos journalier doit être de 11 heures consécutives ou fractionné en 3 heures et 9 heures, soit douze heures, et le repos hebdomadaire de 45 heures. Celui-ci peut être réduit jusqu'à 24 h si les heures manquantes sont rajoutées à un autre repos hebdomadaire ou à un repos journalier dans les trois semaines.
Il faut obligatoirement qu'un repos hebdomadaire sur deux soit de 45 heures. Le repos journalier peut être réduit à 9 heures trois fois par semaine. En transport national et international, il est autorisé de conduire six jours consécutifs au maximum (règlement européen 561/2006).
Les bus et les autocars représentent le plus sûr moyen de locomotion routier[27], cependant, chaque année 20 000 bus et autocars européens sont impliqués dans des accidents, blessant 30 000 personnes, dont 150 décès[27].
En 2019, l'union européenne compte 521 tués dans une collision impliquant un autobus ou un autocar dans l'union européenne soit 2% des tués dans un accident de la route sur l'union européenne[28].
Sources gouvernementales[29] + source ONISR bilan 2018. |
Sources Union européenne[28] |
Le pays de l'UE le plus confrontés à la mortalité des autocars et autobus est la Bulgarie: 5 tués par millions d'habitants dans un accident impliquant un autobus/autocar, et 6% de la mortalité routière du pays[28]
Samedi 20 aout 2022, sur une autoroute Otoyol 52 entre Gaziantep et Nizip, sud-est de la Turquie, un sur-accident provoqué par un autocar implique une ambulance, une équipe de secours, un camion de pompiers et un véhicule d’une équipe de journalistes. L'accident compte 16 tués dont quatre secouristes, trois pompiers et deux journalistes. Vingt-deux autres personnes ont été blessées[41].
En décembre 2019, dans la région de Zabaïkalsk, en Sibérie, un bus fait une sortie de route et chute dans une rivière gelée. Bilan: 19 tués et 21 blessés[43].
En janvier 2022, dans la région de Riazan, à environ 270 kilomètres au sud de Moscou. Bilan: cinq tués et 21 blessées[43].
Dimanche 21 août 2022, dans la région d’Oulianovsk (Volga), un carambolage se produit entre un minibus et deux camions. Bilan: Seize personnes tuées[43].
Pour le BEA-TT, la gravité des blessures constatées dans les accidents d'autocars est due au non-port de la ceinture de sécurité, dans des accidents comme les accidents de Porte-Puymorens, Quimper, Sausheim, Einville-au-Jard, Montflovin, Charolles, Manciet, Chantemerle-les-Blés[44],[45]
« Le BEA-TT relève, suite aux enquêtes menées dans le cadre d'accidents de véhicules de transport en commun, que les passagers qui n'ont pas attaché leur ceinture de sécurité sont systématiquement blessés, souvent gravement, et parfois décèdent malheureusement. »
La France n'a pas de statistiques sur les risques d'incendie d'autocars[46].
Le Royaume-Uni a connu 302 incendies d'autobus ou d'autocars chaque année entre 2014 et 2019 en moyenne[46].
Aux États-Unis, le nombre annuel d'incendies est de 201 pour les autocars et 379 pour les autobus scolaires (soit un total de 580) ; cela correspond respectivement à 4,6 autocars et 0,7 autobus scolaires pour 1 000 véhicules de chaque catégorie, sur la période 2004-2013[46].
En Suède, 104 incendies surviennent chaque année sur des transports en commun en situation commerciale, soit 0,76 % du parc de véhicules[46].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.