Les Rois maudits est une mini-série française en six épisodes de 102 minutes, réalisée par Claude Barma d'après l'adaptation par Marcel Jullian des romans du même nom de Maurice Druon .
Faits en bref Type de série, Titre original ...
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Cette série a été diffusée entre le 21 décembre 1972 et le 24 janvier 1973 sur la deuxième chaîne de l'ORTF , puis rediffusée notamment sur Antenne 2 dans l'éphémère Télé-club de Jean-Marie Cavada ou William Leymergie , avant FR3 durant l'été 1990, à la faveur de tout un été d'hommage anniversaire aux plus belles heures de la télévision française, présentées en particulier par Pierre Tchernia et enfin en 2024 sur LCP.
Au Québec , la série a été diffusée à partir du 1er septembre 1974 à la Télévision de Radio-Canada dans Les Beaux Dimanches [1] , [2] . Elle reste inédite dans les autres pays francophones .
Cette adaptation des romans de Maurice Druon raconte l’histoire de la monarchie française depuis Philippe IV le Bel jusqu’à la guerre de Cent Ans .
L’histoire commence durant le règne de Philippe le Bel alors qu’il tente d’écraser l’ordre des Templiers dont il est le débiteur. En 1307, il fait arrêter tous les membres de l’ordre pour hérésie et, à l’issue du procès, condamne au bûcher les dignitaires relaps à la tête de l'ordre. Sur le bûcher (le 18 mars 1314 ), Jacques de Molay (grand maître de l'ordre) lance une malédiction sur Philippe le Bel et sa descendance ainsi que sur Guillaume de Nogaret [3] , qui a mené l’instruction du procès des Templiers, et sur le pape Clément V qui avait ouvert le procès sous la pression du roi.
Effectivement, le pape Clément et Philippe le Bel meurent tous deux dans l’année, suivant en cela Nogaret mort dès 1313. Les successeurs au trône ne seront pas plus chanceux puisqu’ils meurent prématurément d’assassinat ou de maladie sans avoir donné d’héritier mâle au royaume (si ce n'est l'éphémère Jean I er ) : c’est la première fois, depuis Hugues Capet qui porte la couronne depuis 987, que la ligne de succession au trône est brisée. L’intrigue des Rois maudits se focalise sur les rivalités, les convoitises, les ruses provoquées par ces moments de succession. Les épisodes suivent les événements jusqu’à la déclaration de la guerre de Cent Ans qui en résulte.
Jean Desailly : voix du narrateur
Jean Piat : Robert III d'Artois
Hélène Duc : Mahaut d'Artois
Louis Seigner : Spinello Tolomei
Jean-Luc Moreau : Guccio Baglioni
Catherine Rouvel : Béatrice d'Hirson
José-Maria Flotats : Philippe V le Long
Georges Ser : Louis X le Hutin
Geneviève Casile : Isabelle de France , reine d'Angleterre, duchesse d'Aquitaine et comtesse de Ponthieu, épouse d'Edouard II , fille de Philippe IV
Jean Deschamps : Charles de Valois
André Luguet : Hugues de Bouville
Michel Beaune : Édouard II d'Angleterre
Claude Giraud : Lord Roger Mortimer de Wigmore, comte de March
Georges Marchal : Philippe IV le Bel
Muriel Baptiste : Marguerite de Bourgogne , reine de France, épouse de Louis X
Catherine Rich : Jeanne de Bourgogne , reine de France, épouse de Philippe V , fille de Mahaut d'Artois ,
Catherine Hubeau : Blanche de Bourgogne , reine de France, épouse de Charles IV , fille de Mahaut d'Artois
Monique Lejeune : Clémence de Hongrie
Anne Kreis : Marie de Cressay
Jean-Louis Broust : Édouard III d'Angleterre
Benoît Brione : Philippe VI de Valois
André Falcon : Enguerrand de Marigny
Henri Virlogeux : le cardinal Jacques Duèze/Jean XXII
Claudine Raffali : Eudeline
Georges Staquet : Lormet
Gilles Béhat : Charles IV le Bel
Jean Chevrier : Gaucher de Châtillon
Jean Amos : Caumont
Bruno Balp : Robert Bersumée
Christian Barbier : Jacob van Artevelde
Michel Bertay : Étienne de Mornay
Annie Bertin : Jeanne de Divion
Christian Bertola : Raoul de Presles
Françoise Burgi : Philippa de Hainaut , reine d'Angleterre, épouse d'Edouard III
Claude Brosset : Souastre
Janine Crispin : Dame Eliabel de Cressay
François Darbon : Ogle
Xavier Depraz : Jacques de Molay
Gérard Dournel : Denis d'Hirson
Françoise Engel : Madame de Bouville
Samson Fainsilber : Roger Mortimer l'Aîné
Michel Favory : Miles de Noyers
Pierre Gallon : Alain de Pareilles
Vincent Gauthier : Gauthier d'Aunay
Françoise Giret : Jeanne de Valois , comtesse de Beaumont
Jacques Goasguen : Guillaume de Nogaret
Denise Grey : Marie de Hongrie
André Haber : Jean de Fiennes
Roger Jacquet : Jean de Forez
Jean-Pierre Jorris : Evrard
Eric Kruger : Edmond de Kent
Patrick Lancelot : Philippe d'Aunay
Jean Lanier : Adam Orleton
Robert Lombard : prévôt Portefruit
Pierre Londiche : Henry Burghersh
André Mathis : John Maltravers
Maurice Nasil : Francesco Caetani
Pierre Nègre : Geoffroy de Charnay
Robert Nogaret : Louis de Bourbon
Robert Party : Louis d'Évreux
Ghislaine Porret : Jeanne de Bourgogne, « La Boiteuse » , reine de France, épouse de Philippe VI
Patrick Préjean : Pierre de Cressay
Alexandre Rignault : Robert de Clermont
Georges Riquier : Eudes de Bourgogne , frère de la reine Marguerite
René Roussel : Jean de Marigny
William Sabatier : Henry « Tors-Col » de Leicester
Guy Saint-Jean : Jean de Cressay
Yvon Sarray : Thierry d'Hirson
Jean Turlier : Gérard Kiérez
Igor Tyczka : Jean de Hainaut
Gil Vidal : Hugues le Despenser
Jean-Paul Zehnacker : Pierre Tesson
René Alone : sénéchal Ralph Basset
Max Amyl : Hugues de Pairaud
Robert Audran : secrétaire de Marigny
Georges Aubert : chevalier de Hangest
Michel Auger : officier de camp
Antoine Baud : Winchester /un tire-laine
Françoise Béliard : demoiselle de Derby
Teddy Bilis : lord-maire d'Harwich
Maurice Bourbon : paysan
Jacques Bouvier : moine
Maurice Bray : confesseur
Florence Brière : mère-abbesse
André Chazel : Gérard de Alspaye
Jacques Cornet : évêque à Avignon
Patrice Chapelain-Midy : chapelain
Bernard Charlan : Maître Engelbert
Marcel Charvey : Mathieu de Trye
Michel Clainchy : Adam Héron
André Daguenet : Sire de Brécy
Raymond Danjou : William Melton
Pierre Danny : John Daverill
Gérard Darrieu : bourreau
Claude Debord : Pierre de Villebresme
Gérard Denizot : évêque à Avignon
Jean-François Devaux : chambellan de Louis X
Norbert Dorsay : archidiacre d'Avranches
Florence Dunoyer : Éléonore le Despenser
Michel Dussin : baron
François Dyrek : soldat à l'ost
Jacques Faber : Simon de Bucy
Pierre Fromont : William Bohun
Daniel Gall : Jean de Cherchemont
Maurice Gauthier : Jean de Milon
Victor Garrivier : Jean de Longwy
Jean Ghis : cardinal du conclave
Jeanne Hardeyn : paysanne
Karine Lafabrie : suivante lectrice d'Isabelle
Jacques Lalande : frère Renaud
Claude Leblond : messager Papal
Jean Lepage : cardinal du conclave
Joëlle Lindey : nonne
Serge Maillat : William Montaigu (acteur qu'on retrouvera dans celle de la nouvelle version télévisuelle des Rois maudits en 2005, dans le rôle d'Adam Orleton, d'abord interprété ici, en 1972, par Jean Lanier (supra))
Antoine Marin : chapelain à Château-Gaillard
Guy Marly : officier Stocz
Pierre Marteville : Napoleone Orsini
Antoinette Martin : dame de parage/nonne
Françoise Meyruels : Angelina
Roger Muni : Montpezat
Régis Outin : Geoffroy de Gonneville
François Pascal : commis de Paris
Francis Perrin : commis du comptoir de Neauphle-le-Château
Fred Personne : bourreau à Pontoise
Véra de Reynaud : suivante d'Isabelle
Pierre Risch : cardinal du conclave
Jean Rupert : évêque à Avignon
Jean-Gérard Sandoz : Giannino (Jean Ier « Le Posthume » )
Dominique Santarelli : William Eland
Serge Spira : frère tourier
Etienne De Swarte : frère Guillaume
Jean Valière : Robert Mulet
Roger Weber : cardinal du conclave
Jean-Claude Weibel : baron
Sylvain Lévignac : un tire-laine/un garde anglais/un soldat anglais
Lionel Vitrant : un tire-laine
Le Roi de fer
La Reine étranglée
Les Poisons de la couronne
La Loi des mâles
La Louve de France
Le Lis[4] et le Lion
Les Rois maudits est directement adapté des six premiers tomes du roman éponyme de Maurice Druon, de l'Académie française , publié entre 1955 et 1960 . Le septième tome de la série (Quand un roi perd la France ), publié en 1977 , n'a pas été traité dans cette adaptation télévisée.
« Grande fresque d'après Maurice Duron : Les Rois maudits », Ici Radio-Canada , vol. 8, no 34, 17 août 1974 , p. 7 (lire en ligne )
« Les Beaux Dimanches - Des documentaires et des fresques historiques du plus haut intérêt », Ici Radio-Canada , vol. 8, no 36, 31 août 1974 , p. 15 (lire en ligne )
En fait déjà mort près d'un an plus tôt.
Tel qu'il est orthographié dans l'épisode