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Geoffroy de Charnay
templier français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Geoffroy de Charnay (v. 1251 - 1314) est le dernier commandeur de l'ordre du Temple pour la baillie de Normandie. Il meurt brûlé vif à Paris, sur l'île aux Juifs, le en compagnie de Jacques de Molay[1].

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Biographie
Résumé
Contexte
Geoffroy de Charnay ((la) Gaufridus de Charneio, peut-être de Charny (Côte-d'Or)) entre dans l'ordre du Temple en 1271 comme simple compagnon de Mathieu Sauvage, commandeur de Sidon[2]. Il est peut-être commandeur du lieu-Dieu du Fresne[N 1] en 1283, puis de la commanderie de Villemoison en 1294[6] et de celle de Fretay en 1295[7]. En 1304, il occupe en Orient la fonction de drapier[8]. En 1307, peu de temps avant l'arrestation des templiers, il est nommé commandeur de la baillie de Normandie [9].
Une quinzaine de jours après son arrestation, le , dans le cadre du procès de l'ordre du Temple, il avoue sous la pression divers faits reprochés à l'ordre, comme le reniement du Christ lors de la cérémonie de réception[10]. Il réitère ses aveux le 25 octobre à Paris devant une assemblée de clercs, accompagné de ceux d'autre haut dignitaires templiers (notamment ceux de Jacques de Molay)[11].
Le , lui et ses compagnons sont condamnés au cachot à vie par plusieurs cardinaux envoyés par le Saint-Siège, durant un concile à Paris. Clamant son innocence au côté de Jacques de Molay, il est décidé d'allonger le temps de délibérations. Finalement, tous deux étant jugés comme relaps, sont condamnés au bûcher et sont brûlés vif sur l'île aux Juifs en mars 1314[12].
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Bibliographie
- (en) Jochen Burgtorf, The Central Convent of Hospitallers and Templars : History, Organization, and Personnel (1099/1120-1310), Leiden/Boston, Brill, , 761 p. (ISBN 978-90-04-16660-8, présentation en ligne).
- Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1).
- Alain Demurger, La persécution des Templiers : Journal (1307-1314), Éditions Payot, coll. « Bibliothèque historique Payot », , 400 p., Grand format (ISBN 978-2-2289-1407-9, présentation en ligne).
- (it) Barbara Frale, Il papato e il processo ai Templari : l'inedita assoluzione di Chinon alla luce della diplomatica pontificia, Viella, , 239 p. (ISBN 978-88-8334-098-7, présentation en ligne), p. 197-215.
- Julien Théry, « Procès des templiers », dans Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne, lire en ligne), p. 743-750
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Notes
- Le commandeur du Lieu-Dieu du Fresne alias l'Hôpital qui apparaît dans une charte en 1283 s'appelle Gaufridus de Charmoy d'après Émile-Guillaume Léonard (en latin)[3] et Godefroy/Geoffroy de Chermont d'après Monsieur le Comte de Toulgoët-Tréanna[4] mais aucun de ces auteurs ne fait référence au dernier commandeur de Normandie et Jochen Burgtorf considère qu'il s'agit probablement d'un autre templier[5].
Références
Articles connexes
Liens externes
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