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La Révolution française (film)

film de Robert Enrico et Richard T. Heffron, sorti en 1989 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

La Révolution française (film)
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La Révolution française est un film historique franco-italo-germano-canadien en deux parties, Les Années lumière de Robert Enrico et Les Années terribles de Richard T. Heffron, sorti en 1989.

Faits en bref Réalisation, Scénario ...
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Réalisé avec un budget de 300 millions de francs pour accompagner les célébrations du bicentenaire de la Révolution, le film fut un échec commercial[1].

Film de près de six heures, La Révolution française regroupe dans sa première partie Les Années lumière les événements de 1789 jusqu'à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792, puis dans sa seconde partie Les Années terribles les évenements de l'emprisonnement du roi Louis XVI avec sa famille au Temple jusqu'à la fin de la Terreur, avec l'exécution de Robespierre.

Le conseiller historique du film est Jean Tulard, historien spécialiste de la période révolutionnaire. Le film existe aussi en version plus longue, montée pour la télévision.

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Synopsis

Résumé
Contexte

Les événements relatés dans les deux parties de La Révolution française sont nombreux. Les producteurs ont voulu relever le défi inédit de couvrir l’ensemble de la période révolutionnaire et donc tous ses principaux événements (ce qui en fait d'ailleurs un film pédagogique malgré son parti pris clairement dantoniste).

Le film commence en mai 1789, et se termine sur l’exécution de Robespierre, Saint-Just et Couthon en 1794 (et ce, même si la Révolution française s'étend en principe jusqu'en 1799, année du coup d'État du 18 Brumaire par Bonaparte).

Les Années lumière

La première partie du film retrace les événements suivants :

Les Années terribles

La seconde partie du film retrace les événements suivants :

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Musique

Hymne à la Liberté


Hymne à la Liberté, paroles et musique de Georges Delerue

Dans le film, il est chanté par Jessye Norman.

Toi, Liberté, Liberté que nous aimons,
Toi, Liberté, Liberté que nous voulons,
Sois notre espoir et notre force,
Sois notre joie, notre bonheur!
Nous pourrons chanter chaque jour plus haut,
Chanter chaque jour plus loin,
Chanter joyeusement cet hymne de foi:
Liberté, Liberté, je crois en Toi,
Liberté, Liberté, sois notre Loi!
Ô Toi qui peux donner l'espoir,
Ô Toi qui peux sonner la joie,
Ô Liberté, Liberté que nous aimons,
Sois toujours plus près de nous,
Sois toujours plus près des cœurs!
Loin de nous l'esclavage,
Loin de nous les prisons!
Plus jamais de privilèges!
Loin de nous famines et massacres,
Loin de nous le temps des tyrannies!
Nous chanterons toujours ton nom, Liberté.
Nous croyons en Toi.
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Fiche technique

Distribution

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Genèse

Production

Résumé
Contexte

Financement

Choix des interprètes

Thumb
Jane Seymour en 1988, l'année de tournage du film.

Ce sont les propres enfants de Jane Seymour qui interprètent les enfants de la reine Marie-Antoinette. Édouard Baer, alors inconnu, interprète le furtif rôle d'un pendu. Samy Naceri est également présent comme figurant.

Il s'agit, avec Nikita, de l'un des derniers films dans lequel apparaît Jean Bouise, mort quatre mois avant la sortie du film.

Tournage

Les scènes reconstituant la prise de la Bastille ont été tournées devant le château du roi René à Tarascon[5].

La bataille de Valmy a été tournée à Huez, près de Bona dans la Nièvre, sur les 20 hectares du terrain de Pierre Laporte. Ce tournage a duré une semaine avec 400 soldats volontaires, appelés du contingent venus du 7e régiment d'artillerie de Nevers, du 602e régiment de circulation routière de Dijon, du 511e régiment du train d'Auxonne, 30 civils, une quinzaine de chevaux avec autant de cavaliers et l'équipe technique de près de 200 personnes. Le moulin a été reconstitué sur la colline. Les soldats volontaires pour figurer dans le film ont dû se laisser pousser les cheveux et la barbe pour se rapprocher le plus possible de la réalité historique.

Les scènes se déroulant à la prison du Temple ont été tournées au château de Vincennes, et celles présentant les États généraux à Bordeaux.

La scène se déroulant à Nancy a été tournée dans l'enceinte du château de Fontainebleau en avec des appelés du contingent de la base aérienne de Villacoublay et des musiciens de la Garde républicaine. Les costumes ont été faits sur mesure avec essayage dans les anciens studios de "L'Île aux enfants" à Joinville-le-Pont. Cette scène, qui dure un peu plus de 2 minutes à l'écran, a nécessité 18 heures de tournage, notamment à cause d'une météo capricieuse, caractérisée par des éclaircies et des périodes humides. Mario Luracchi était présent sur les lieux pour gérer ses chevaux qui devaient rester immobiles. Des périodes de "dégourdissement" étaient nécessaires.

  • Durée du tournage : 6 mois (2 équipes) ; début du tournage en
  • Nombre de techniciens : 380
  • Nombre de comédiens : 200
  • Nombre de figurants : 36 000
  • Nombre de costumes : 15 000 et 3 000 perruques

Bande-originale

Selon l'historien Richard Fremder, la musique de Delerue « enflamme le film et contribue à lui donner souffle et force épique qui manquent si souvent à nos téléfilms historiques français »[6].

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Autour du film

  • Le propre fils de Robert Enrico, Jérôme Enrico, a réalisé un documentaire de 55 minutes sur les coulisses du tournage : La Révolution française, journal du film (1989).

Accueil

Résumé
Contexte

Sortie et box-office

À l'occasion du bicentenaire de la Révolution, de nombreuses séries et téléfilms, ainsi que quelques films de cinéma, sont produits[7]. Toutes ces créations sont généralement diffusées dans la première moitié de l'année 1989, jusqu'aux cérémonies de l'été[7]. Le film Chouans !, sorti en 1988, est diffusé en version longue en tant que mini-série en mars 1989[7].

Les deux parties de La Révolution française sortent en salles à un mois d'intervalle, à l'automne 1989, soit bien après les cérémonies du Bicentenaire. Le film est un échec commercial[2],[6]. Un an après le début de son exploitation, Les Années lumière enregistre un total de 635 177 entrées en France[8], et à terme, 641 792 entrées[9]. Sur ses onze premières semaines en salles, Les Années terribles ne comptabilise que 231 318 entrées[10].

Davantage d’informations Semaine, Rang ...
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Distinctions

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Éditions en vidéo

Le film connaît une parution tardive en DVD, le , après plusieurs pétitions adressées à TF1[6]. Ce DVD est ensuite réédité fin 2010.

Notes sur l'exactitude historique

Résumé
Contexte

Le film se termine sur une citation apocryphe de Danton, nullement tirée de ses discours ou des comptes rendus de son procès, totalement imaginée par les scénaristes du film[2]. Le diptyque devait au départ s'achever, selon le producteur Alexandre Mnouchkine sur l'exécution de Maximilien de Robespierre : « une mort joyeuse — sauf pour lui — en plein été. Les femmes se sont mises en décolleté, elles chantent, elles jettent des fleurs, elles plaisantent. Tout le monde est très gai, c'est la fin de la Terreur… Imaginez Paris libéré… On pouvait terminer là-dessus, mais c'était affreux, réductif »[2]. À la place, il est décidé d'une fin moins sinistre, avec la voix de Danton revenant alors qu'il a été exécuté plus tôt dans le film, avec cette citation entièrement inventée pour « montrer que tous ces gens ne sont pas morts pour rien, que leurs idées ont mis du temps à s'appliquer : on a mis cent ans à refaire une république, cinquante ans à libérer les esclaves. Quant aux droits de l'homme et du citoyen dans le monde… »[2].

« Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'État, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.
Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands. Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître.
C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté, jamais personne ne pourra l'étouffer. »

 Citation apocryphe de Danton clôturant le film[2] .

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Notes et références

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Annexes

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