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universitaire et historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Tulard, né le à Paris, est un universitaire et historien français[1]. Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de Napoléon Ier et de l'époque napoléonienne (Directoire, Consulat et Premier Empire), il est surnommé par ses pairs « le maître des études napoléoniennes »[2],[3].
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Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France (- Académie des sciences morales et politiques () Comité pour l'histoire préfectorale (d) (- |
Distinctions | Liste détaillée Grand prix Gobert () Prix Georges-Mauguin () Prix Jean-Jacques-Berger () Prix du Mémorial, grand prix littéraire d'Ajaccio () Prix Paul-Marmottan () Prix Pierre-Lafue () Prix Richelieu () Commandeur des Arts et des Lettres () Prix des ambassadeurs () Commandeur de la Légion d'honneur () Grand officier de l'ordre national du Mérite () Chevalier des Palmes académiques Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord |
Il s'est également beaucoup intéressé à l'histoire du cinéma. Il est devenu professeur à la Sorbonne et à Sciences Po ainsi que membre de l'Institut[4],[5],[6]. Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 1994.
Jean Tulard est le fils d'André Tulard, ancien sous-directeur de la police générale au sein de la Préfecture de Police à Paris, connu pour avoir créé sur l'ordre du gouvernement de Vichy un ensemble de fichiers des Juifs de l'ancien département de la Seine, dont l'un d'eux servira pour organiser la rafle du Vélodrome d'Hiver. Jean Tulard étudie à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm[7], sans toutefois en être diplômé.
Reçu major à l'agrégation d'histoire (1958)[8], il est docteur ès lettres.
Il devient pensionnaire de la Fondation Thiers, de 1961 à 1964, avant d'être attaché de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Directeur d'études à l'École pratique des hautes études en 1965, il est nommé, en 1981, professeur à l'Université Paris-Sorbonne et à l'Institut d'études politiques. Jean Tulard a été président de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, de 1973 à 1977, et président, de 1974 à 1999, de l'Institut Napoléon[9].
Président de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France (1973-1977), il est également président (1974-1999) puis président d'honneur (depuis 1999) de l'Institut Napoléon, membre du conseil d'administration de la Cinémathèque française (depuis 2004) et du[4],[10].
Membre du conseil d'administration de la Cinémathèque française, du comité pour l'histoire préfectorale (2012-2018), il a été consultant historique pour le téléfilm Valmy (1968), de Jean Chérasse et Abel Gance, et pour La Révolution française (1989), de Robert Enrico et Richard T. Heffron[9]. Président honoraire de l'Institut Napoléon, il préside depuis 2012 le conseil scientifique du Figaro Histoire[11].
Membre du centre vendéen de recherches historiques[9], il est également membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis le , élu à la section histoire et géographie au fauteuil de Roland Mousnier. Il a été président de cette académie en 2005[9],[12].
Ayant ses entrées à la préfecture de Police de Paris et ses archives, ses parents l'ont encouragé à préparer sa thèse de doctorat sur l'histoire de l'Administration à Paris (Paris et son administration, 1800-1830).
Il se destinait à étudier à la faculté de droit et devenir juge d'instruction. Un problème d'inscription l'a fait changer de voie[6]. Après sa thèse, qui couvrait la période de l'Empire, devenu enseignant à la Sorbonne dès 1967, il entreprend de se consacrer aux études napoléoniennes.
En 1967, Michel Fleury cherchait à créer une nouvelle direction d'études à l'École pratique des hautes études, à la Sorbonne, qui soit consacrée aux études napoléoniennes. Jean Tulard a été élu à cette chaire, qu'il a conservée pendant trente-cinq ans, parallèlement à son enseignement à Paris-IV et à Sciences-Po[6].
Jean Tulard participe en tant que « consultant historique » au téléfilm Valmy, réalisé par Jean Chérasse et Abel Gance et diffusé, pour la première fois, en 1967. D'une durée totale de 208 minutes, cette œuvre est divisée en trois parties : 1. Chute de la royauté, 2. Chronique de l'été 1792, 3. Bataille et naissance de la République.
En 1989, il est le « conseiller historique » pour le film La Révolution française, réalisé par Robert Enrico et Richard T. Heffron, dans une coproduction réunissant des capitaux français, italiens, allemands, canadiens et britanniques. Ce film, selon les versions, dure de 180 à 360 minutes.
Jean Tulard est membre du Comité de parrainage de l'Institut régional du cinéma et de l'audiovisuel de Corse présidé par le réalisateur Magà Ettori (depuis 2009).
Jean Tulard est membre du jury du prix des Hussards, créé par Christian Millau[13].
Son père est André Tulard, ancien sous-directeur de la police générale au sein de la Préfecture de Police entre 1940 et 1943, dont un des services a établi le tristement célèbre « fichier juif », à partir des fiches collectées à partir des renseignements fournis par les juifs convoqués dans les commissariats de police de l'ancien département de la Seine.
Jean (Claude, Fernand) Tulard passe son enfance à Albi et se passionne pour le cinéma[14]. Sa mère est d'abord institutrice puis conservatrice des archives du Musée de la préfecture de police[4].
Marié à Marie-Josée Fagnot, Jean Tulard a trois enfants : Jacques, Pierre et Florence[1].
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