Léon Gaudeaux
peintre et graveur français (1893-1947) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Léon Gaudeaux est un artiste peintre, décorateur de théâtre et graveur sur bois français né le 10 avril 1893 à Blâmont (Meurthe-et-Moselle), mort accidentellement le 21 juillet 1947 à Mantes-Gassicourt.
Léon Gaudeaux
Naissance | Blâmont (Meurthe-et-Moselle) |
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Décès | |
Nom de naissance |
Léon Louis Gaudeaux |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître |
Pierre Billard |
Mouvement |
Ghilde des Forgerons |
Fratrie |
Jean Ernest Gaudeaux (1896-1992) |
Biographie
Résumé
Contexte
Léon Louis Gaudeaux naît à Blâmont du mariage de René Gaudeaux, « employé » (probablement à l'usine de Gaston Reimel, le nom de ce dernier figurant comme témoin dans l'acte de naissance) et de Françoise Farrant, sans profession[1]. C'est peu après sa naissance que la famille part s'installer rue d'Alesia, dans le 14e arrondissement de Paris, où naîtra son frère cadet Jean Ernest Gaudeaux (1896-1992), futur militant de l'extrême-gauche révolutionnaire dont il sera un délégué en Russie bolcheviste[2] et futur maire-adjoint de Levallois-Perret[3].
Élève de Pierre Billard à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[4], Léon Gaudeaux épouse Marcelle Marie Capdevielle le 14 février 1914 à Paris. Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il est évacué pour faiblesse générale lors des batailles de la Somme et rejoint à nouveau le front en 1916[4].
Militant avec d'autres artistes comme Pierre Larivière, Gabriel Belot et Jean Lébédeff, au mouvement social de la Ghilde des Forgerons[5], son nom est attaché en tant qu'illustrateur à l'éphémère revue La Forge qui, dirigée par Luc Meriga et Paul Desages (Waldemar-George en étant secrétaire de rédaction) publie de 1917 à 1919 les contributions du philosophe Alain, de Guillaume Apollinaire, Claude Aveline, Henri Barbusse, Jean Cassou, Benedetto Croce, Élie Faure, Albert Gleizes, Jean Jaurès, Romain Rolland ou encore Charles Vildrac[6].
Après un premier atelier situé dans la cité de l'Ermitage au 113, rue de Ménilmontant dans le 20e arrondissement de Paris[4], il est dit domicilié au 50, rue Pixérécourt, de même dans le 20e arrondissement en 1937[7], puis au 23, rue Vaneau, dans le 7e arrondissement de Paris en 1946[8].
Il est également décorateur de théâtre, notamment dans des mises en scène de Georges Pitoëff et Charles Dullin.
Œuvres
Décors de théâtre
Mises en scène de Georges Pitoëff


- Le Héros et le soldat de George Bernard Shaw, théâtre des Mathurins, Paris, novembre 1935[9].
- Le merveilleux alliage de Vladimir Kirchon, théâtre des Mthurins, Paris, janvier 1936.
- La Folle du ciel d'Henri-René Lenormand, théâtre des Mathurins, Paris, février 1936.
- Tu ne m'échapperas jamais de Margaret Kennedy, théâtre des Mathurins, Paris, mai 1936[10].
- Les Amants romantiques de Fernand Gregh, théâtre de l'Odéon, Paris, mai 1936.
- Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc de Charles Péguy et Sainte Jeanne de George Bernard Shaw, Domrémy-la-Pucelle, mai 1936.
- Angelica de Leo Ferrero, théâtre des Mathurins, Paris, octobre 1936[11].
- Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh, théâtre des Mathurins, Paris, février 1937[12].
- Lapointe et Ropiteau de Georges Duhamel, théâtre des Mathurins, Paris, avril 1937.
- La Tragédie de Roméo et Juliette de William Shakespeare, théâtre des Mathurins, Paris, juin 1937[13].
- Kirika ou l'homme et son toqurd de Georges Ciprian, théâtre des Mathurins, Paris, juillet 1937.
- L'Échange de Paul Claudel, théâtre des Mathurins, Paris, novembre 1937[14],[15].
- La Sauvage de Jean Anouilh, théâtre des Mathurins, Paris, janvier 1938.
- Là-bas de Titaÿna, théâtre des Mathurins, Paris, décembre 1938.
- La Fenêtre ouverte de Roger Martin du Gard, théâtre des Mathurins, Paris, décembre 1938.
- Un Ennemi du peuple d'Henrik Ibsen, théâtre des Mathurins, Paris, 1939[16].
Après la mort de Georges Pitoëff
- L'École de la médisance de Richard Brinsley Sheridan, théâtre des Mathurins, février 1940.
Gravures sur bois (illustrations)
- Charles Rappoport, Le Socialisme - VIII et IX. Les Précurseurs du Socialisme moderne : P.-J. Proudhon, bois gravés de Léon Gaudeaux, École du Propagandiste, Paris 3e, non daté (consulter en ligne).
Peintures en collections publiques
- Musée des Beaux-Arts de La Rochelle, Environs de Paris, huile sur toile[17].
- Musée du Domaine départemental de Sceaux :
- Sous-préfecture de Thonon-les-Bains, Paysage de Labbeville, huile sur toile 38x61cm, 1943 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[20].
Expositions
Expositions personnelles
- Galerie Bru, Paris, 1930.
- Galerie de l'Archipel, Paris, 1932[21].
Expositions collectives
- Salon des artistes français, Paris, à partir de 1913[4].
- Les forgerons (exposition organisée par la Ghilde des Dorgerons), Galerie d'art Mouillot et Cie, Paris, juin 1914[22].
- Groupe Modulation, Galerie Gilbert, Paris, 1931.
- Salon des indépendants, Paris, 1924, mars-avril 1937[7].
- XXIe Groupe des artistes de ce temps, Paris, janvier-février 1937[23].
- Salon d'automne, Musée des beaux-arts de la ville de Paris, octobre-novembre 1946[8].
Références
Annexes
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