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poète et critique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fernand Gregh, né le à Paris 9e et mort le dans le 16e arrondissement de la même ville[1], est un poète et critique littéraire français élu à l'Académie française en 1953.
Fauteuil 19 de l'Académie française | |
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Président de la Société des gens de lettres | |
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Cimetière de Thomery (d) |
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Fernand Gregh est le fils du compositeur Louis Gregh[1] (1843-1915). Il poursuit ses études au lycée Michelet, puis à Louis-le-Grand et à Condorcet, où Marcel Proust est son condisciple[2]. En 1890, il obtient le premier prix de composition française au concours général, puis il étudie la philosophie à la Sorbonne.
Jeune homme, il devient un habitué du salon de Mme Arman de Caillavet, où il continue à côtoyer Marcel Proust. Il fonde en 1892 une revue intitulée Le Banquet qui publie ses premiers vers, et ceux de Proust, ainsi que des écrits de Daniel Halévy, Robert de Flers, Jacques Bizet, Jacques Baignères, Gaston Arman de Caillavet, tous amis de jeunesse de Gregh et de Proust. Le jeune Léon Blum y publie quelques pages, ainsi qu'Henri Bergson par amitié pour ces jeunes gens.
Gregh fonde en 1902 l'école humaniste qui a l'intention de rendre à la poésie sa tradition hugolienne ou son romantisme à la Lamartine. Il souhaite en effet limiter l'influence du symbolisme et s'oppose aux Parnassiens.
Il se marie avec Harlette Hayem en 1903.
Il est président de la Société des gens de lettres en 1949-1950.
Gregh est plusieurs fois repoussé par l'Académie française : il s'y présente treize fois avant d'être élu en 1953, au siège de Charles de Chambrun, alors qu'il allait avoir quatre-vingts ans, le même jour que Pierre Gaxotte et que le duc de Lévis-Mirepoix. Roger Peyrefitte insinuera qu'on l'avait élu parce que, son fils étant devenu directeur du Budget, les Immortels espéraient que leur nouveau collègue leur serait un appui en cas d'éventuels ennuis avec le fisc[3].
Il repose avec son épouse au cimetière de Thomery. Il est le père de François-Didier Gregh[4] et de Geneviève Gregh, première épouse de Maurice Druon[5].
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