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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis Welden Hawkins, né à Esslingen (Empire allemand) le et mort à Paris 17e le [1], est un peintre britannique naturalisé français.
Naissance | |
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Décès |
(à 60 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nationalités |
britannique (- française (- |
Activité | |
Formation | |
Lieu de travail | |
Mouvement |
Louis Welden Hawkins est le fils de William Hawkins, officier de marine britannique et de Louise Welden, une baronne autrichienne[2]. Destiné à une carrière militaire, il rompt avec sa famille en 1873, et s'installe en France. Il sera naturalisé français en 1895.
Installé à Paris, il est l'élève de William Bouguereau, Jules Lefebvre et Gustave Boulanger à l’Académie Julian à Paris[3].
Hawkins expose au Salon de 1878 un portrait de Sarah Bernhardt sur porcelaine[4], puis au Salon des artistes français, de 1880 à 1891; avec un certain succès, obtenant des commandes de l'État qu'il décline. Il fréquente des artistes rattachés au symbolisme, expose au salon de la Société nationale des beaux-arts (1894-1911) dont il devient membre, au Salon de la Rose-Croix (1894-1895) et à la Libre Esthétique de Bruxelles[5].
Il entretient des relations suivies avec les écrivains engagés dans ce mouvement : Jean Lorrain qui lui dédie deux textes, Paul Adam, Laurent Tailhade, Robert de Montesquiou (dont il fait un portrait en 1879), Stéphane Mallarmé qui l'accueille dans son cénacle de la rue de Rome à Paris et qui l'honore d'un vers : « Talisman de longues heures que nul regard ne peut épuiser », mais aussi avec des personnalités du monde syndical et politique, anarchiste et socialiste, comme le député Camille Pelletan et la journaliste féministe Séverine, dont il fera le portrait.
Rachilde l'accueille au Mercure de France, où, entre 1892 et 1897, il rédige des textes sous le pseudonyme de « Quazi ». En janvier 1899, il publie un ouvrage destiné à la jeunesse, La Reine du jardin, qu'il illustre (éd. L. Henry-May)[6].
Dans les années 1900, il expose également à Londres et collabore à The Artist and Journal of Home Culture. À Paris, il est très proche de L'Œuvre d'art international, revue publiée par son beau-frère Francesco Zeppa, fournissant une galerie de portraits dessinés[7].
Ses figures féminines sont dans la tradition des préraphaélites avec leur gravité songeuse, sa peinture est une quête d'une réalité fragile intemporelle, qui demande attention et qui distille la quintessence des choses. Il passe ses dernières années à peindre des paysages de Bretagne et meurt des suites d'une crise cardiaque au domicile familial, 4, rue Aumont-Thiéville, laissant une veuve, Raffaela Zeppa[2], âgée de 39 ans, avec laquelle il s'était marié le 6 août 1896 ; le couple avait eu, le 1er juin 1892, une fille, prénommée Jacqueline[8].
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