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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Cavaillès, ou Jean Jules Louis Cavaillès, est un peintre et lithographe français né à Carmaux le et mort à Épineuil le . Il appartient au mouvement des peintres de la réalité poétique.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jules Louis Benjamin Cavaillès |
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- |
A travaillé pour |
Académie Julian (jusqu'en ) |
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La plaque commémorative apposée aujourd'hui sur le mur du 6, rue Victor-Hugo à Carmaux rappelle que « Jules Cavaillès, peintre de la Réalité poétique, résistant tarnais » est né là le . Après des études secondaires au lycée d'Albi perturbées par une santé fragile[1], puis une classe de préparation à l'École nationale supérieure des arts et métiers à Castres, il est de à décembre 1921 dessinateur industriel aux mines de Carmaux[2]. C'est donc à l'âge de 21 ans que Jules Cavaillès, encouragé en cela par Albert-Émile Artigue, quitte sa ville natale et part à Paris pour, avec son épouse née Rose Féral (mariage le ), s'installer à La Ruche et se consacrer à la peinture[3].
Tout en fréquentant assidûment le Musée du Louvre, Jules Cavaillès est, de 1923 à 1925, élève à l'Académie Julian de Jean-Pierre et Paul Albert Laurens, les deux fils de Jean-Paul Laurens[2]. S'il fréquente alors étroitement des élèves de l'académie tels qu'Amédée de La Patellière, André Dignimont ou André Favory, il se lie surtout d'une durable amitié avec Roger Limouse dont il va partager l'atelier[4], les deux jeunes artistes œuvrant alors ensemble à des travaux publicitaires qu'ils signent Ambo[3]. Il expose en 1929 une nature morte et une étude au Salon des indépendants[5].
Avec son épouse Rose, Jules Cavaillès ouvre aux fins de ressources, successivement à Choisy-le-Roi et rue de l'Abbé-Groult dans le 15e arrondissement de Paris, un petit commerce d'alimentation (des clients amis tels qu'André Derain, Henri Matisse, Marc Chagall et Pierre Bonnard s'y retrouvent et s'y attardent) qu'il tiendra jusqu'en 1936, date où il obtient la bourse Blumenthal et à partir de laquelle il va vivre exclusivement de son art[6]. En 1938, il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs où il se lie avec Raymond Legueult, Roland Oudot et Maurice Brianchon.
Homme de valeurs, lors de la Seconde Guerre mondiale, il revient dans le Tarn, prend part à la Résistance et devient, avec son ami Jean Cassou, un des chefs du maquis languedocien[7] : « son atelier du 19 rue de la Berchère à Albi est alors un Q.G. de la Résistance, lui-même en étant l'un des chefs, évoque Henri Bureau. On entreposait chez lui des tracts. Dans cet important centre de la clandestinité dans le Tarn devenu refuge des persécutés, des juifs comme Pierre Dac furent cachés »[8].
À la Libération, nommé conservateur du musée de Toulouse, il revient à Paris l'année suivante, s'y partageant entre son atelier de la rue de Poissy et la réintégration de son poste de professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs[4]. En parallèle, il est professeur à l'Académie Julian de la rue de Berri, jusqu'en 1974.
En dehors des expositions dans les salons, il réalise des décors muraux (salle des mariages de la mairie de Poissy)[9] et des pièces de mobilier, collabore à la décoration de paquebots (Ferdinand-de-Lesseps, Jean-Laborde).
(Liste non exhaustive)
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