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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules Augustin Williams Léon Battesti (Gravelines, – Reims, ) est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
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Militaire, gendarme |
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Service historique de la Défense (GR 10 YD 1489)[1] |
Né à Gravelines, dans le Nord, il est le fils d'un lieutenant au 16e régiment d'infanterie Jacques Augustin Battesti[2] et de Zoé Flavie Idrag Grady[3].
Après ces études au Prytanée militaire de La Flèche, il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1877 (promotion de Novi Bazar)[4]. En 1879, il en sort 188e sur 340 élèves et affecté au 122e régiment d'infanterie (RI) à Montpellier comme sous-lieutenant. En 1880, il est muté au 8e RI à Saint-Omer. Le , il est promu lieutenant et est affecté au 73e RI à Béthune.
Il se marie à Boulogne-sur-Mer, le avec Dorothée Céline Ernestine Dubourt[5]. De cette union naissent trois filles : Louise Félicie Augustine (1885-1953) ; Andrée (1888-1975) ; Dorothée (1907-1972).
Le , est muté à sa demande dans la gendarmerie (compagnie de gendarmerie du Cher, à Bourges), puis, en à la compagnie du Pas-de-Calais, à Saint-Pol-sur-Ternoise. Le , il intègre le régiment d'infanterie de la Garde républicaine, en vue d'entrer, un mois plus tard[6] à l'École supérieure de Guerre. Il passe capitaine le et, est muté à la compagnie de gendarmerie des Bouches-du-Rhône, à Arles. Le , il obtient le brevet d’état-major. Le mois suivant[7], il est muté à la compagnie de gendarmerie du Vaucluse, à Avignon. Il est placé hors cadre afin de suivre le stage d'état-major à la place forte d’Épinal, du au . Le , il est affecté à la compagnie de gendarmerie de la Seine Inférieure, au Havre. Le capitaine Battesti fait campagne en Algérie du au en qualité d'officier d'ordonnance du général, commandant la division à Oran. Il est nommé chef d'escadron le , et est affecté à la compagnie de l'Indre. Le , il prend le commandement d'un escadron de cavalerie de la Garde républicaine. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le [8]. De 1904 à 1905, il commande l'école des aspirants de la gendarmerie.
Le , il obtient le grade de lieutenant-colonel, avec le commandement de la 4e légion de gendarmerie au Mans. Avant de prendre le commandement de la 11e légion à Nantes. Il est promu colonel, le , commandant de la légion de gendarmerie à Lille. Le , le colonel Battesti devient inspecteur général du 3e arrondissement de gendarmerie. À ce poste, il est promu général de brigade le .
Le , le général Battesti prend le commandement de la 104e brigade d'infanterie (BI)[9] au sein de la 52e division d'infanterie de réserve[10]. La division est déployée du 9 au autour de Mézières, avec mission de garder les ponts de la Meuse, de Mézières jusqu'à Givet. Les unités de la division sont engagées lors de la bataille de la Meuse le autour de Frénois et de Donchery, puis se replient le . Le , à la suite du limogeage du général Coquet, Battesti est placé à la tête de la 52e division d'infanterie[11].
Il est tué à son poste de commandement pendant le bombardement du par un obus de 210 mm dans la rue de Cernay à Reims[12],[13]. Son décès est déclaré à Cernay-lès-Reims[14].
Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :
« En pleine bataille de la Marne, fit preuve de brillantes qualités d'énergie, d'une froide bravoure et un complet mépris du danger, restant jours et nuits au milieu de ses troupes les plus avancées à la ligne. Chargé de missions offensives au nord-est de Reims, toujours au péril de sa vie, trouva une mort glorieuse sur le champ de bataille le 25 septembre 1914. »
— Citation à l'ordre de l’armée, le 6 juillet 1918.
Reconnu « mort pour la France », son corps reposa au cimetière de l’Ouest à Reims[15] avant d'être inhumé au cimetière de l'Est à Boulogne-sur-Mer.
Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 30 décembre 1901)
Croix de guerre –, palme de bronze (une citation à l'ordre de l’armée, le 6 juillet 1918 - à titre posthume)
Médaille coloniale (agrafe Sahara)
Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[16].
En 1927, une stèle est érigée à l'endroit où il fut tué[17].
Plusieurs casernes de gendarmerie portent le nom du général Battesti (Ajaccio, Mérignac, Reims et Rouen). Reconnu par ses pairs comme excellent cavalier, une plaque est apposée à la caserne Vérines (une des casernes de la Garde républicaine) à Paris et le manège du quartier des Célestins, état-major de la Garde républicaine et du régiment de cavalerie, porte son nom. À l'École des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN), un amphithéâtre porte son nom.
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