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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jules-Frédéric Ballavoine né le à Paris (ancien 8e)[1] et mort le à Asnières-sur-Seine[2],[3], est un peintre et illustrateur français, spécialisé dans le nu féminin, qui connaît une certaine notoriété aux débuts de la Troisième République.
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Jules Ballavoine |
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La date de naissance de Jules-Frédéric Ballavoine a longtemps fait débat. Selon le Livre d'or du Salon de 1880, le peintre est né à Paris en 1842[4], ce qui s'avère, mais selon d'autres sources, c'est en 1855, bien que cette date soit incompatible avec le fait qu'il expose au Salon dès 1865 (voir plus loin). La Bibliothèque nationale allemande et la Library of Congress indiquent quant à elles le en se référant à l'édition de l'Allgemeines Künstler-lexikon de 1992 qui ne cite pas ses sources.
Ballavoine entre à l'école des beaux-arts de Paris en 1863, dans la classe d'Isidore Pils[5].
Il présente une première huile sur toile au Salon de 1865, intitulée Un Canard agacé. Il habite à cette époque au 170 rue du Faubourg-Saint-Antoine[6].
Il devient un fidèle exposant du Salon, et y présente régulièrement des toiles durant plus de trente ans[6] : il signe tous ses travaux « J. Ballavoine ». Son atelier migre rue de La Tour-d'Auvergne vers 1872, d'abord au 6 puis au 12 et enfin au 16, son adresse définitive à partir de 1876. Il y donne quelques leçons de peinture : il a pour élève Henri-Julien Dumont, à la fin des années 1870.
En 1871, un prince russe, non identifié, lui commande une toile reproduisant un rêve qu'il a fait : en échange de 20 000 francs-or, somme considérable à l'époque, Ballavoine exécute donc pour le commanditaire Un rêve, toile de grand format qui est présentée l'année suivante au Salon et fait forte impression jusque dans la presse étrangère[7].
En 1878, il décroche une mention honorable[8] pour Une partie de campagne aux environs de Paris, grande toile mettant en scène une famille déjeunant sur l'herbe. La toile est présentée au pavillon des arts de l'exposition universelle de Paris.
En 1880, il décroche la médaille de troisième classe pour La Séance interrompue[4], grande toile de 2 m sur 1,60, représentant une jeune fille épaules et pieds nus, assise sur un divan à côté d'une palette.
À compter de 1877, l'éditeur Ludovic Baschet l'invite à figurer dans sa Galerie contemporaine : grâce au procédé de la photoglyptie, et entre autres à des photographes comme Adolphe Braun, plusieurs toiles de Ballavoine sont reproduites. Le peintre exécute par ailleurs pour Baschet un certain nombre de vignettes.
Il est invité aux sélects dîners de la Vrille au restaurant Le Brébant à partir de 1879.
Son dernier Salon remonte à 1911, moins de trois ans avant son décès intervenu à l'âge de 71 ans.
Reconnu en son temps, son œuvre tombe rapidement dans l'oubli avec la Première Guerre mondiale. La grande majorité de sa production se trouve dans des collections particulières. Depuis le début des années 2000, on assiste à une résurgence de sa présence dans les salles de vente. Selon Schurr et Cabanne (2014), son travail possède la finesse d'un Jean Béraud quand il traite du spectacle de la rue.
Voici les différents travaux (huiles sur toile, sauf mention contraire) de Ballavoine présentés de 1865 à 1911 aux principaux salons de peinture[6] :
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