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historien de l'art français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Bellier de La Chavignerie, né le à Chartres et mort le à Saint-Malo, est un historien de l’art français.
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Jean Baptiste Émile Bellier de la Chavignerie |
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Issu d'une famille bourgeoise de Chartres[1], il est le fils de François Jean Baptiste Bellier de la Chavignerie, vice-président du tribunal civil de Chartres et de Francine Marchand[2]. Son frère, François-Philippe Bellier de la Chavignerie (1828-1906), fut magistrat et adjoint au maire de Chartres[3].
Émile Bellier de la Chavignerie débute dans l’administration de l’Enregistrement et des Domaines, où il travailla onze ans avant d’entrer, en 1854, à la Bibliothèque impériale, où il prit une part très active au Catalogue des imprimés. Devenu employé honoraire en 1862, il devint sous-inspecteur aux expositions officielles des Beaux-Arts, dont il rédigea les catalogues à partir de 1864.
Ses premiers écrits eurent pour objet l’histoire et l’archéologie, plus particulièrement en ce qui concerne sa province natale, le Pays chartrain, et il élucida notablement divers points obscurs concernant les annales de cette région. Mais ses études de prédilection se portèrent principalement sur l’art et les artistes français. Il avait mis au jour les neuf premières livraisons du Dictionnaire général des Artistes de l’école française, fruit de longues et savantes recherches qui eût été l’œuvre capitale de sa vie, lorsque éclata la guerre franco-allemande de 1870. Exempté par son âge de faire la guerre, il chercha à se dévouer ailleurs et suivit en Bretagne l’ambulance de la croix rouge de Genève. Non content de panser les blessés, il ne recula pas devant les soins à donner aux varioleux les plus dangereusement atteints, et succomba, à son tour, à la contagion.
Il avait collaboré en outre à la Revue des Beaux-Arts, aux Archives de l’Art français, à la Revue universelle des Arts, au Bulletin du Bouquiniste. Il était chargé, depuis 1862, de la partie nécrologique de la Chronique des arts et de la curiosité. On lui doit, de plus, dans la nouvelle édition de la Biographie universelle de Michaud, la révision ou la rédaction de tous les articles relatifs aux artistes français, depuis l’article Mirual jusqu’à la fin de l’ouvrage. Il a en outre fourni chaque semaine, sous le pseudonyme d’« un Flâneur » (du au ), XLIII Lettres d’un Flâneur parisien, publiées par la Feuille de Tournai. Après sa mort, Louis Auvray poursuivit l’édition de son Dictionnaire Général des Artistes de l’école française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours, qui parut en deux volumes de 1882 à 1885.
Son frère puiné, François-Philippe, édite en 1875 la deuxième édition de la Notice des peintures, dessins et sculptures du musée des Beaux-Arts de Chartres, puis en 1893 la quatrième sous son propre nom.
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