Joseph-Nicolas Robert-Fleury

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Joseph-Nicolas Robert-Fleury

Joseph-Nicolas Robert-Fleury, né le à Cologne et mort le , au 3, rue Mazarine, dans le 6e arrondissement de Paris, est un peintre français, membre de l'Institut.

Faits en bref Directeur de l'Académie de France à Rome (d), 1866-1867 ...
Joseph-Nicolas Robert-Fleury
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René Dagron, Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1880),
Paris, Bibliothèque nationale de France.
Fonction
Directeur de l'Académie de France à Rome (d)
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Élève
Genre artistique
Distinction
Commandeur de la Légion d'honneur, 1867 ; Chevalier de l'ordre de Léopold, 1887
Œuvres principales
Pillage d'une maison dans le judecca de Venise au Moyen Âge (d)
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Il est le père du peintre Tony Robert-Fleury.

Biographie

Résumé
Contexte
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Robert Fleury photographié par Disdéri, années 1860.
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Baudouin s'empare de la ville d'Édesse, tableau au château de Versailles.
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Pillage d'une maison dans la Giudecca de Venise au Moyen Âge 1851, musée des Augustins de Toulouse.
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Galilée devant le Saint-Office au Vatican (1847), Paris, musée du Louvre.
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Titien exécutant sa dernière œuvre (1843), Amsterdam, Stedelijk Museum.

Joseph-Nicolas Robert-Fleury est le fils de Nicolas Fleury et de Joséphine Wasmerbarnar. Envoyé par sa famille à Paris, il devient l’élève de Gros et, après s’être perfectionné en Italie, retourne en France et débute au Salon de Paris en 1824. Sa réputation ne s'établit cependant que trois ans plus tard lorsqu’il expose Le Tasse au couvent de Saint-Onophrius.

Peintre d'histoire doté d’un talent original vigoureux et d’une imagination vive, particulièrement pour les incidents tragiques de l’histoire, il acquiert bientôt la célébrité et, en 1850, succède à François Marius Granet à l’Académie des beaux-arts. En 1855, il est nommé professeur et, en 1863, directeur de l’École des beaux-arts de Paris. L’année suivante, il se rend à Rome, où, entre les directorats de Jean Alaux et d'Ernest Hébert, il sera directeur de l'Académie des beaux-arts pendant six mois, en 1866 et 1867[1]. Il est élevé au rang de commandeur de la Légion d'honneur en 1867.

Il épousa vers 1835 Aimée Adélaïde Prévost dont il eut deux enfants : une fille, Louise-Joséphine, et un fils, Tony Robert-Fleury, qui fut également peintre et professeur de peinture[2].

Mort en , Joseph-Nicolas Robert-Fleury est inhumé au cimetière du Père Lachaise, dans la 68e division[3]. Si son fils Tony en peignit le portrait que conserve le château de Versailles[4], ses traits nous restent également fixés par un portrait que sculpta Jean-Pierre Dantan en 1855 et que conserve le Musée Carnavalet[5], par un autre que brossa Léon Bonnat en 1865 et que conserve le musée d'Orsay[6], par quatre portraits photographiques, l'un par Charles Reutlinger en 1860 que conserve la National Portrait Gallery de Londres[7], un deuxième par André Adolphe Eugène Disdéri que conserve le Metropolitan Museum of Art de New York, un troisième par Albert Goupil que conserve le musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, un quatrième par René Dagron en 1880 que conserve la Bibliothèque nationale de France à Paris.

Depuis 1894, une rue du 15e arrondissement de Paris porte son nom.

Distinctions

Collections publiques[9]

Dessins

France

  • Henri IV mort transporté au Louvre après son assassinat, (1890), musée des beaux-arts de Pau[10].
  • Henri de Navarre enfant et son chien, musée des beaux-arts de Pau.
  • L'Abjuration d'Henri IV à Saint-Denis (), musée des beaux-arts de Pau.
  • Esquisse pour Le pillage d'une maison juive au Moyen Âge, Paris, musée du Louvre.

États-Unis

Peintures

France

Belgique

Pays-Bas

Royaume-Uni

  • Londres, Wallace Collection[19]
    • Le cardinal de Richelieu, 1831 et 1834,
    • Charles V au monastère San Jeronimo de Yuste, 1856, Londres, Wallace Collection. Au Salon de 1857, le tableau est ainsi commenté par Joseph-Nicolas Robert-Fleury : « Philippe II envoie à Charles Quint Ruy Gomez de Sylva, comte de Melio, pour le supplier de quitter la solitude du monastère, et réclame de lui des conseils dans la complication critique des affaires d'Espagne en 1587 »[20].

Collections privées

  • Une lecture chez Madame de Sévigné, 1833, New York, Sotheby's[21].

Scénographie

Galerie

Expositions

Interprétations de Robert-Fleury en gravures

Réception critique

Résumé
Contexte

« On remarque avec justice que les toiles de Joseph-Nicolas Robert-Fleury, que tout le monde rangeait, il y a vingt ans, dans la peinture de genre, ont aujourd'hui dans nos expositions l'importance de tableaux d'histoire. Cependant, leurs dimensions sont toujours les mêmes ; mais le milieu où nous les voyons a changé. Elles disparaissaient autrefois parmi les grandes pages de figures historiques. Elles ressortent aujourd'hui dans cette foule de petits tableaux dont nous sonnes inondés. »

 Edmond About[23]

« L'art de Joseph-Nicolas Robert-Fleury ressortit plus à la peinture de légende qu'à la peinture d'histoire. Nous rencontrons ici le style troubadour : le sombre Moyen Âge, l'Inquisition, les fastes de la Renaissance, Montaigne et Charles Quint se retrouvent pêle-mêle dans son œuvre d'une authenticité historique douteuse. Mais cette inspiration fidèle au mythe médiéval, alors en grande vogue, répertoire archéologique des plus fantaisistes, nous vaut des compositions bien échafaudées dans des gammes de tons chaleureuses. »

 Gérald Schurr[24]

« Il fit partie du groupe romantique, mais son romantisme fut toujours d'une sagesse incapable d'effrayer le classicisme bourgeois. Il peignit des tableaux d'histoire comme Alexandre Dumas ou Victor Hugo faisaient des drames historiques, peinture et littérature toute de convention. »

 Dictionnaire Bénézit[25]

Élèves

Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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