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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Marie-Pierre-François Le Paige d'Orsenne, né le [1] à Ardres (Pas-de-Calais)[2] et mort le à Paris, comte de l'Empire par lettres patentes du , est un militaire français.
Jean Marie Pierre Lepaige comte Dorsenne | ||
Naissance | Ardres (Pas-de-Calais) |
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Décès | (à 39 ans) Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | Empire français | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division Lieutenant-général de la garde impériale |
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Années de service | 1792 – 1812 | |
Distinctions | Comte de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 34e colonne | |
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Il part comme volontaire en 1792, et est élu capitaine par ses camarades le 13 septembre suivant. Il fait avec distinction les campagnes de 1792, 1793, ans II, III, IV et V, et est nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 3 germinal an V. Il fit en cette qualité les campagnes des ans VI, VII en Égypte, fut blessé au combat de Kelé et fut nommé en l'an VIII colonel de la 61e demi-brigade. Il reste encore en Égypte pendant les ans VIII, IX et X, et revint sur le continent pour y faire les campagnes des ans XII et XIII.
Il se signala à la bataille d'Austerlitz et fut nommé général de brigade le 4 nivôse an XIV (). Il contribue au gain de la bataille d'Eylau en se précipitant sur l'ennemi à la tête d'un bataillon de la Garde. Nommé en 1808 colonel des grenadiers de la Garde, il passe en Espagne avec son régiment, et ensuite à la Grande Armée et se fait remarquer à Ratisbonne pendant la campagne de 1809. À Essling, il soutient avec la Garde qu'il commandait tous les efforts de l'ennemi, lui impose par sa contenance et protège la rentrée des troupes françaises dans l’île de Lobau. Il fait même une percée des plus risquées avec 1 300 grenadiers de la Garde dans le centre autrichien, ce qui permet en partie au reste de l'armée impériale de traverser. Dans cette journée, le général Dorsenne eut deux chevaux tués sous lui ; l'un d'eux, en tombant, le renverse et lui fait éprouver à la tête une contusion qui, dans la suite, doit enlever à l'armée un de ses plus intrépides soldats.
Il se signale encore à la bataille de Wagram, et est nommé général de division le . Revenu à Paris après la paix de Vienne, il est envoyé en Espagne avec 20 000 hommes de la Garde impériale. Il succède le au maréchal Bessières, dans le poste difficile de commandant en chef de l'armée du Nord. En Espagne, dans le mois d'août suivant, il bat et disperse l'armée de Galice et force l'armée anglaise à évacuer ses positions ; il parcourt ensuite la Navarre et la Biscaye et rétablit partout l'ordre et la tranquillité.
Depuis la bataille d'Essling, le général Dorsenne ressent de violentes douleurs de tête ; mais surmontant ses souffrances, il continue de diriger les opérations. Ainsi, on le voit se faire porter en litière pour commander en personne le siège d'Astorga. C'est son dernier exploit : sa santé se trouvant de plus en plus altérée, il est contraint de revenir à Paris, où il succombe le , à la suite de l’opération du trépan. Ses derniers mots sont « J'espère mourir dans l'honneur »[réf. nécessaire]. Il est à peine âgé de 39 ans. Il est inhumé au Panthéon de Paris, et son nom figure sur la partie Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Figure | Blasonnement |
Armes du comte Dorsenne et de l'Empire, 1808
Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois étoiles d'or, 2 et 1 ; au III, d'or à trois pommes de grenade de gueules ; au IV, d'azur à la tour crénelée d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d'un lion d'or rampant contre la tour.[3] |
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