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peintre, graveur et général français de la période du Premier Empire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Louis-François, baron Lejeune, né le à Strasbourg et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un général, peintre, graveur et homme politique français.
Louis François Lejeune | ||
Stéphane Baron, d'après Jean-Urbain Guérin, Le Général Lejeune (1775-1848), Versailles, musée de l'Histoire de France. | ||
Naissance | Strasbourg (France) |
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Décès | (à 73 ans) Toulouse (France) |
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Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français Royaume de France Empire français (Cent-Jours) Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Génie Artillerie |
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Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1824 | |
Conflits | Guerres de la Révolution Guerres napoléoniennes |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Hommages | Arc de triomphe de l'Étoile, 19e colonne. | |
Autres fonctions | Maire de Toulouse Peintre Graveur |
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Famille | Enfant: Edgar Lejeune | |
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Il contribue à l'introduction de la lithographie en France.
Après une enfance à Strasbourg[1], Lejeune, de retour à Paris, étudie d'abord la peinture chez Pierre-Henri de Valenciennes avec Jean-Victor Bertin. Il est reçu également à l'Académie royale de peinture, à partir de mars 1789. Mais il quitte l'atelier et part comme volontaire le 1er juillet 1792[1] dans la compagnie des Arts de Paris. Il reçoit son baptême du feu à la bataille de Valmy. Nommé sergent au bataillon de l'Arsenal, il passe en 1793 dans l'artillerie à La Fère, assiste aux sièges de Landrecies, du Quesnoy et de Valenciennes, où il devient aide-de-camp du général Jacob puis fait, en qualité de lieutenant-adjoint au génie, les campagnes de 1794 en Hollande et de 1795.
Appelé en 1798 au dépôt de la Guerre, il réussit brillamment ses examens et se voit nommé capitaine-adjoint au corps du génie. Il devient aide-de-camp du maréchal Berthier en 1800 et le reste jusqu'en 1812.
Il participe à ce titre pratiquement à toutes les campagnes des guerres de l'Empire, notamment en Espagne, où il est blessé et fait prisonnier. Capitaine après Marengo, chef de bataillon après Austerlitz, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, puis nommé colonel le après s'être valeureusement comporté au siège de Saragosse.
Nanti d'une première dotation en Hanovre en 1808, d'une seconde en Westphalie en 1810, il est fait baron d'Empire le .
Le , lors de la campagne de Russie, il est promu général de brigade et chef d'état-major de Davout. Victime de gelure au visage, il quitte son poste lors de la retraite de Russie mais est mis aux arrêts sur ordre de Napoléon Ier.
Libéré dès , il est d'abord affecté dans les provinces illyriennes, puis rejoint à nouveau l'armée, sous les ordres du maréchal Oudinot, dont il devient le chef d'état-major. Pendant la campagne de Saxe, le général Lejeune est présent à la bataille de Lützen, au passage de la Spree, à Bautzen, etc. Il est fait officier de la Légion d'honneur et commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière.
À la bataille de Hoyerswerda, alors que le corps de Bülow écrase le 12e corps formé en carré dans une prairie, le général Lejeune, au risque d'être enlevé, s'aventure dans les lignes ennemies avec un bataillon, la cavalerie du général Wolff et six pièces de 12. Il brise toute l'artillerie prussienne et sauve le maréchal Oudinot et son armée.
À nouveau plusieurs fois blessé, dont la dernière à Hanau, il est autorisé à quitter l'armée en , après plus de vingt ans de services. Il revient alors à la peinture pour s'y consacrer pleinement.
Déjà titulaire de la croix de l'ordre impérial de Léopold, le général Lejeune est nommé chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII, et promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1823.
Il reprend du service dans l'armée, devenue royale, de 1818 à 1824, comme. Il est encore commandant de la première subdivision de la 10e région militaire (Haute-Garonne) en 1831.
Le , il épouse entre-temps Louise Clary, sœur du général Marius Clary, nièce de la comtesse de Survilliers, épouse de Joseph Bonaparte[1], et surtout nièce et filleule de Désirée Clary, reine de Suède par son mariage avec Jean-Baptiste Bernadotte. En 1824, le roi de Suède lui confère la grand-croix de l'ordre de l'Épée de Suède.
En , il devient un directeur apprécié de l'École des beaux-arts et de l'industrie de Toulouse, jusqu'à la veille de sa mort. En , il assure la direction municipale de Toulouse, nommé par le gouvernement à la suite de la démission d'Arzac[1].
Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par décret du .
Lejeune n'avait pas oublié ses pinceaux sur le champ de bataille, et l'amour des arts ne l'avait pas abandonné. On possède de lui un assez grand nombre de tableaux d'histoire très estimés. On distingue surtout le tableau de la bataille de Guirando, présenté en 1819 et qui eut un beau succès, et le tableau de la bataille de la Moskova, considéré comme le chef-d'œuvre de l'auteur. Il reste principalement connu pour ses tableaux de scène de batailles pleins de vigueur qui allient vérité historique et composition artistique, réalisés à l'aide de croquis pris sur le vif durant les combats.
On lui attribue généralement l'introduction, en France, de la lithographie qu'il avait vu utiliser à Munich dans l'atelier de son inventeur, Aloys Senefelder, en 1806. Il dessina aussi quelques uniformes de l'armée impériale, dont celui des lanciers de Berg de Murat et celui des aides de camp de Berthier.
Alors que se déroulent à Paris les combats de février 1848, il meurt d'une crise cardiaque à Toulouse le .
Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (33e division)[2].
Ses Mémoires ont fait l'objet de multiples réimpressions[Où ?].
Image | Blasonnement |
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Armes du baron Lejeune et de l'Empire
Coupé, au premier parti à dextre d'or au dextrochère gantelé de sable, mouvant à sénestre, tenant un compas ouvert du même ; à sénestre de gueules au signe des barons tirés de l'armée, au deuxième d'azur à la tête de Minerve en profil d'or[8],[9]. |
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