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Jean Antoine Soulier, né le à Ganges (Languedoc), mort le à Ganges (Hérault), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Antoine Soulier | ||
Naissance | Ganges (Languedoc) |
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Décès | (à 69 ans) Ganges (Hérault) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1825 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre des Deux-Siciles Chevalier de Saint-Louis |
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Jean Antoine Soulier naît le 19 février 1766 à Ganges, en Languedoc, et est baptisé le 27 février suivant[1]. Il est le fils de Jean-Jacques Soulier et de son épouse, Marie Isabeau Poujade.
Il entre en service le , comme capitaine dans le 1er bataillon de volontaires de l’Hérault, et de 1792 à l’an V, il fait les campagnes aux armées du Var, d’Italie et d’Helvétie. Il se trouve aux affaires de Gilette les 18 et , de Millesimo le , ainsi qu’à la bataille de Lodi le . Il est blessé d’une balle qui lui traverse la cheville du pied droit le à la bataille de Lonato.
Il embarque à Toulon le , avec sa demi-brigade pour la Campagne d'Égypte, il prend part au siège et à la reddition de Malte, ainsi qu’à la prise d'Alexandrie le . Il se comporte brillamment aux batailles de Chebreiss le , des Pyramides le , et lors de la Révolte du Caire le . L’année suivante, il fait partie de l’expédition en Syrie, et il se trouve au Siège d'El Arish du 8 au , à celui de Jaffa du 3 au , puis au siège de Saint-Jean-d'Acre, et à la Bataille du Mont-Thabor le . Il est élevé au grade de chef de bataillon le , et le , il prend part à la bataille d’Héliopolis. À l’issue de la bataille, le général en chef lui donne le commandement de la province et de la ville de Mansourah, il est blessé d’un coup de pierre à la tête et fait prisonnier le , à la Bataille de Canope.
De retour en France après la paix de Lunéville, il reçoit le commandement du dépôt de l’armée d’Orient établi à Nîmes, puis il rejoint son régiment dans la 1re division militaire. Il est nommé chef de brigade le , à la 10e demi-brigade d’infanterie, puis il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Affecté à l’armée d’Italie, il se signale le , à la bataille de Castelfranco, puis il passe à l’armée de Naples en 1806.
Il est promu général de brigade le , et il est envoyé au corps d’observation de réserve en Espagne. Peu après, il prend le commandement de la Navarre. Le , à la tête d’une colonne mobile de 1 300 hommes d’infanterie, de 180 chevaux et de 2 pièces de canon, il est attaqué à Sangüesa par le général Mina, qui dispose de 5 000 fantassins, 1 000 chevaux et 2 canons. Il soutient pendant plusieurs heures un combat opiniâtre, met 840 hommes hors de combat, et se replie après avoir épuisé toutes ses munitions. Il a reçu pendant cette bataille 2 coups de feu au bras droit. Le , il prend part au siège et à la prise de Bilbao.
Il est créé baron de l’Empire le , et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le suivant[2]. Le , il est envoyé au corps d’observation de l’armée d’Italie, et il suit toutes les opérations de cette armée au Tyrol ainsi que lors de sa retraite sur le Tagliamento. Le , sa brigade est en position à Ospedaletto (Gemona del Friuli) (it), lorsqu’il reçoit l’ordre de se replier sur San Daniel, et au moment où il atteint cette position, il est attaqué par des forces supérieures, mais il réussit, presque sans perte, sous la protection du fort d’Osoppo, à passer le Tagliamento, et à s’établir à Spilimbergo. Le , il commande la 1re brigade de la 3e division d’infanterie du général Gratien à l’armée de réserve d’Italie.
De retour en France le , le roi Louis XVIII, le fait chevalier du Mérite militaire le . Pendant les Cent-Jours, il est mis à la disposition du général Delaroche, chargé de l’organisation et du commandement des gardes nationales de la 7e division militaire.
Rentré sans ses foyers à l’issue du licenciement de l’armée, il est mis en non activité le . Les et , il reçoit du nouveau roi de Naples, les titres de chevalier et de commandeur de l’Ordre royal des Deux-Siciles, comme un témoignage de sa satisfaction pour la modération qu’il a montrée lors de son séjour dans les provinces napolitaines, où il a exercé un commandement. Il est compris comme disponible dans le cadre de l’état-major général de l’armée le , et il est admis à la retraite le .
Il meurt le à Ganges[3].
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Jean Antoine Soulier et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
D'argent à l'épée en pal de gueules, chargée d'une fasce d'azur à trois étoiles d'or ; franc-quartier des barons tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu - Livrées : blanc, bleu, rouge, jaune. |
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