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historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François Sirinelli, né le à Paris 8e, est un historien français. Il est professeur émérite des universités à l’institut d’études politiques de Paris.
Vice-président (d) Comité d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles | |
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depuis | |
Président Comité français des sciences historiques | |
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Directeur Centre d'histoire de Sciences Po | |
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Rédacteur en chef Revue historique avec Claude Gauvard et Olivier Mattéoni | |
depuis | |
Président Association des historiens contemporanéistes de l'enseignement supérieur et de la recherche (d) | |
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Pierre Guillaume (d) |
Naissance | |
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Père | |
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A travaillé pour | |
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Domaine |
histoire politique, histoire culturelle (culture de masse) |
Membre de |
Conseil supérieur des archives (- Conseil national des universités (- Comité d'histoire de la ville de Paris (d) |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Il est un spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France au XXe siècle.
Il a été directeur du Centre d’histoire de Sciences Po de 2000 à 2013. Il est notamment auteur de L'Histoire des droites en France, ouvrage collectif qu'il a dirigé.
C’est l’un des principaux représentants du versant politiste de l’histoire culturelle française, qu’il a contribué à développer par ses travaux sur l’histoire des intellectuels, la culture de masse et la France des années 1960.
Depuis 2018, il est vice-président du Comité d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles (dont il est membre depuis 1997)[1].
Jean-François Sirinelli est le fils de Jean Sirinelli, universitaire spécialiste de littérature grecque classique, et de Pauline Marchioni (1926-2024), conférencière des musées nationaux[2]. Il a deux frères[3] : Pierre, universitaire, professeur en droit privé et sciences criminelles[4], et Dominique. Il est d'origine corse[5].
Ancien élève du lycée Buffon et du lycée Louis-le-Grand, il est diplômé des universités de Poitiers, où son mémoire de diplôme d'études supérieures (DES) porte sur "Les rois hellénistiques et la vie littéraire"[6], et de Limoges.
Jean-François Sirinelli est agrégé d'histoire en 1973 (reçu 1er).
Le [7], il soutient, à l'université Paris-Nanterre, sa thèse d’État, dirigée par René Rémond. Elle s'intitule Khâgneux et normaliens des années vingt : histoire politique d’une génération d’intellectuels (1919-1945) (XXI + 2117 p. dactyl.). Elle est publiée en 1988 chez Fayard sous le titre Génération intellectuelle : khâgneux et normaliens dans l'entre-deux-guerres.
Après l'obtention de l'agrégation, Jean-François Sirinelli est professeur en lycée à Boulogne-Billancourt (1973-1974) puis à Vincennes (1974-1975).
De 1975 à 1978, il est assistant au Centre d’analyse comparative des systèmes politiques de l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, où il travaille notamment avec Maurice Duverger.
De 1979 à 1987, il est assistant d'histoire contemporaine à l'université Paris-Nanterre.
En 1986, il est professeur à l'université Columbia, sur son campus de Paris.
De 1987 à 1998, il est professeur des universités en histoire contemporaine à l’université Lille-III Charles-de-Gaulle.
En 1997, il est professeur à l’Institute of French Studies de l’université de New York.
En 1998, il devient professeur des universités en histoire politique et culturelle du XXe siècle à l’Institut d’études politiques de Paris[8].
En 2000, il succède à Pierre Milza à la tête du Centre d’histoire de l’Europe au XXe siècle (CHEVS), renommé depuis en Centre d’histoire de Sciences Po[8]. Il occupe ce poste jusqu'en 2013, année où il est remplacé par Marc Lazar.
Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en 2017, devenant ainsi professeur émérite.
De 1989 à 1995, il est président de l'Association des contemporanéistes de l'enseignement supérieur et de la recherche.
De 1994 à 1996, il est membre du Conseil supérieur des archives[9],[10].
De 1996 à 2007, il est membre du Conseil national des universités[11] (section 22).
De 1996 à 2011, il est membre du conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques, en tant que professeur des universités (spécialité « histoire politique et sociale »)[12].
Depuis 1997, il est membre, en tant que personnalité qualifiée, du Comité d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles[13], et il en est devenu le vice-président en 2018[14].
De 1998 à 2010, il est membre du conseil scientifique de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud[15].
En 1998, Jean-François Sirinelli et Claude Gauvard succèdent à René Rémond et Jean Favier à la direction de la Revue historique[16],[17].
De 1999 à 2005, il est membre du conseil scientifique de l'École française d'Athènes[18].
De 2000 à 2017, il a présidé le Comité français des sciences historiques, après en avoir été le vice-président (1996-2000). Depuis 2017, il en est le Président d'honneur.
Il fut également vice-président de l’Association pour le développement de l’histoire culturelle, dont il est toujours membre du bureau et du conseil d'administration[19].
De 2004 à 2007, il est membre du conseil scientifique de l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques[20].
De 2005 à 2012, il est président du comité d'histoire de l'UNESCO[14].
En 2006, par arrêté du Ministre de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, il fait partie des universitaires appelés à présenter une liste de candidats en vue de la nomination du directeur de l'École française d'Athènes[21].
En 2007, il est nommé au sein de la Commission de réflexion sur la modernisation des commémorations publiques, présidée par André Kaspi[22].
En 2008, il est nommé membre du comité de réflexion sur le Préambule de la Constitution, présidé par Simone Veil[23].
En 2008, il est nommé au sein du jury des membres seniors de l'Institut universitaire de France[24].
Il est membre du Comité d'histoire de la ville de Paris[25] et codirecteur, avec Claude Gauvard et Lucien Bély, de la collection « Le Nœud gordien » aux Presses universitaires de France.
Il a été membre du conseil scientifique des Rendez-vous de l'histoire.
Il est membre des conseils scientifiques de l'Institut Georges-Pompidou[26], de l'Institut Pierre-Mendès-France[27] et de la Fondation Valery Giscard d'Estaing[28].
Il a écrit de nombreux ouvrages. Il s’est en particulier fait remarquer pour ses analyses des relations et des engagements des intellectuels français, par exemple avec sa biographie croisée de Jean-Paul Sartre et Raymond Aron, Deux intellectuels dans le siècle (1996). Parmi ses thèmes de recherche, il a étudié la notion de génération, la France des années 1960 et les baby-boomers, l’épistémologie de l’histoire culturelle et de l’histoire du temps présent.
Jean-François Sirinelli a dirigé 29 thèses de doctorat en histoire contemporaine, dont celles, notamment, de Jean-François Muracciole, Emmanuelle Loyer, Raphaëlle Branche, Ludivine Bantigny et Agnès Callu[29], et été le garant de plusieurs habilitations à diriger des recherches, dont celles, notamment, de Philippe Poirrier, de François Chaubet[30], de Paul Dietschy[31], de Laurent Martin[32], de Laurent Jalabert[33], de François Dosse[34], de Sébastien Laurent[35] ou encore de Jacques Cantier[36].
Marié depuis 1974, il est père de deux enfants : Jean (1974)[37], agrégé de droit, professeur de droit public, et Marie (1977)[38], diplômée de Sciences Po (1999), énarque (2003), maître des requêtes au Conseil d’État.
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