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historien et sociologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marc Renaud Lazar, né le à Paris 16e, est un historien et sociologue français du politique. Spécialiste des gauches et de la vie politique italienne, il est professeur des universités émérite en histoire et sociologie politique à l’Institut d'études politiques de Paris (IEP). Il a été directeur du Centre d'histoire de Sciences Po de 2014 à 2022.
Directeur Centre d'histoire de Sciences Po | |
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Paul-André Rosental (d) | |
Professeur des universités | |
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Maître de conférences | |
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Naissance | |
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Activités |
Professeur d'université (depuis ), historien, sociologue |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Il a travaillé sur le communisme, l’étude comparée des partis politiques de la gauche socialiste et sociale-démocrate en Europe de l'Ouest, les rapports entre la gauche et les services publics en France, ainsi que sur les mutations de la démocratie en Italie.
Travaillant à la fois en histoire politique et en sociologie politique, il est partisan d’une conceptualisation accrue dans la recherche historique et de l’ouverture de l’histoire à la sociologie et à la science politique.
Ancien élève du lycée Buffon, Marc Lazar soutient sa maîtrise d'histoire à l'université Paris I Panthéon Sorbonne en 1975, sous la direction de Jacques Droz. Elle s'intitule « 1917-1923, origines et débuts d'une organisation du mouvement ouvrier : l'Association républicaine des anciens combattants »[1].
Agrégé d'histoire[2], il est docteur de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Sa thèse de 3e cycle, soutenue en 1984 sous la direction de Jacques Julliard, s'intitule « PCF : intellectuels et classe ouvrière : l'exemple du mineur, de la Libération au début des années 50 »[3].
En 1991, il soutient son HDR avec comme garante Annie Kriegel, sur « Partis et cultures politiques en Europe » à l'université Paris X-Nanterre.
Marc Lazar est marié depuis 2006 à Aline Arlettaz, journaliste et photographe. Il est père de deux enfants, Julie et Anna[4].
Entre 1979 et 1986, Marc Lazar enseigne en lycée, successivement à Honfleur, Évreux et Colombes.
En 1986-87, il obtient la bourse Monnet et travaille à l'Institut universitaire européen. De 1987 à 1989, il est détaché au Centre national de la recherche scientifique.
De 1989 à 1993, il est maître de conférences à l'université Paris I-Panthéon Sorbonne puis, de 1993 à 1999, professeur des universités à l'université Paris X-Nanterre.
Professeur à l'IEP de Paris de 1999 à 2022, il y a été directeur de l’École doctorale entre 2000 et 2007[5], membre du comité exécutif de l'école, président du conseil scientifique et membre du comité décennal stratégique du même établissement.
Il est chercheur au Centre d'histoire de Sciences Po dont il a été le directeur de 2014[6] à 2022, et chercheur associé au Centre d'études et de recherches internationales, dont il dirige le groupe de recherche sur l’Italie contemporaine (GRIC).
Professeur associé à l'université Stanford (1994-2005), il est également professeur associé de la LUISS School of Government de Rome depuis 2007, dont il préside le conseil scientifique depuis 2010[7].
Il est, par ailleurs, éditorialiste à La Repubblica depuis 2006[4].
Depuis 2018, il est président du conseil scientifique des Dialogues franco-italiens pour l'Europe[4].
En 2022, il devient professeur émérite des Universités[réf. souhaitée].
Dans son essai Le Communisme, une passion française (2002), il estime que, bien que le Parti communiste français ait cessé d’exister dans la vie politique française, sa culture politique se maintient : « 2002 a sans doute marqué l’acte de décès du Parti communiste français (PCF), né en décembre 1920 au congrès de Tours. » Se distinguant des historiens et penseurs du politique qui considèrent le totalitarisme comme un phénomène historiquement et conceptuellement limité à quelques cas, il va jusqu’à considérer le communisme français comme une « passion totalitaire en démocratie ».
Ces thèses ont été contestées par le PCF, la critique de l’ouvrage dans L'Humanité s’intitulant « Quand Marc Lazar furète »[8], en référence à François Furet et à son essai Le Passé d'une illusion paru en 1995.
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