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peintre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hortense Haudebourt-Lescot, née Antoinette Cécile Hortense Viel à Paris le et morte dans la même ville le , est une artiste peintre française.
Naissance | |
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Décès |
(à 60 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Antoinette Cécile Hortense Viel |
Nationalité | |
Activités | |
Maître | |
Lieux de travail | |
Conjoint |
Louis Pierre Haudebourt (d) (de à ) |
Archives conservées par |
Elle est l'auteure de scènes de genre, de portraits et de peintures d'histoire.
Hortense Haudebourt-Lescot est connue sous trois noms successifs. Le premier est celui de sa naissance : née le sous le nom d’Antoinette Hortense Cécile Viel, elle est la fille de Jean-Baptiste Viel, parfumeur et bourgeois de Paris et de Cécile Lejeune[2], mariés en 1778 à Paris[3].
Durant le Premier Empire, elle signe ensuite ses œuvres du nom de « Lescot », qui est le patronyme de son beau-père et sous lequel elle se fait connaître initialement. Devenue veuve en 1786, sa mère avait épousé en secondes noces le pharmacien Jean Louis Lescot (1754-1843), originaire d’Argentan, dans l’Orne. Le mariage a lieu à Paris le [4] et le couple s’installe au 14, rue de Gramont où se déroule sa jeunesse[5].
Fin , Hortense Lescot est nommée peintre de Marie-Caroline de Bourbon, duchesse de Berry[6], jeune princesse italienne arrivée en France quelques mois plus tôt pour épouser le duc de Berry, neveu du roi Louis XVIII.
En , elle épouse à son tour Louis Pierre Haudebourt, architecte à Paris[7], d’où est issu un fils, Louis Philippe Léon Haudebourt, né en décembre de la même année[8].
Le couple s'installe quelques années après dans le quartier de la Nouvelle Athènes. Elle y reçoit notamment l'élite artistique et littéraire de la capitale ainsi que de nombreuses vedettes du monde du spectacle.
Connue sous le nom de Mlle Lescot, puis sous celui d’Hortense Haudebourt-Lescot, elle meurt dans le 2e arrondissement de Paris le [9], à la survivance de son époux, également mort au 11, rue La Bruyère dans le même arrondissement, en 1849[10].
Enfin, sa mémoire demeure attachée au 14, rue de Gramont, où se situent à la fois le domicile de sa jeunesse et la pharmacie de son beau-père, Jean Louis Lescot. Représentative des styles Empire et Restauration, la devanture de cette ancienne officine est répertoriée comme une œuvre d’art[11] et conservée depuis 1912 à Paris au musée Carnavalet[12].
Elle est élève de Guillaume Guillon Lethière (1760-1832)
Elle tient un atelier destiné aux élèves de sexe féminin. Parmi elles, on compte Marie-Ernestine Serret et Herminie Déhérain.
Certaines de ses œuvres sont conservées à Paris au musée du Louvre, à Toulouse au musée des Augustins et à Château-Thierry au musée Jean de La Fontaine.
Son Autoportrait à la palette, non localisé, vendu pour 80 548 euros frais inclus[13] lors de la dispersion d'une partie du mobilier du château de Digoine à l'hôtel Drouot à Paris, le , a représenté, au moment de la vente, le record mondial pour une œuvre de l’artiste[14],[15],[16].
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