Guéret
ville et commune française (chef-lieu du département de la Creuse) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ville et commune française (chef-lieu du département de la Creuse) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guéret est une commune française, préfecture du département de la Creuse dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Après avoir été d'abord la capitale du comté de la Marche au Moyen Âge, la ville est devenue le chef-lieu du département de la Creuse depuis 1790. Ses habitants sont appelés les Guérétois.
Guéret est située sur un vaste plateau entre la Creuse et la Gartempe, au pied du Puy de Gaudy et du Maupuy qui atteignent 651 et 683 m. Elle est arrosée par la Naute qui y prend sa source, alimente l'étang de Courtille (ou de Courtilles), puis marque la limite communale à l'ouest, avec Saint-Sulpice-le-Guérétois. Un autre affluent de la Creuse, le ruisseau de la Fontaine aux Sangliers prend sa source dans le sud de la commune, en forêt de Chabrières.
La ville s'incline sur les pentes de la colline de Guéret Grancher où l'altitude atteint 571 m.
Elle marque la limite entre la prédominance du bocage marchois dans le nord de la Creuse et du domaine forestier dans le sud.
Guéret se situe dans le centre-ouest de la Creuse. Elle est bordée par la RN 145 qui traverse le département selon un axe ouest - nord-est. En voiture la ville est à environ 1 heure de Limoges, 1 h 50 de Clermont-Ferrand et de Vichy, 2 heures de Poitiers, 2 h 30 d'Orléans, 3 h 15 de Lyon, 3 h 30 de Bordeaux, 3 h 40 de Toulouse et 4 heures de Paris ; elle est également à environ 45 minutes de Montluçon et d'Aubusson, à 1 h 15 de Châteauroux, et à 1 h 50 de Brive et de Tulle.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 096 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 103,0 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 1,4 | 4 | 6 | 9,6 | 12,8 | 14,6 | 14,4 | 11 | 9,3 | 4,3 | 2,3 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 6,3 | 6,2 | 9,5 | 12 | 16 | 18,8 | 20,9 | 21,5 | 17,5 | 13,9 | 8,5 | 6,5 | 13,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11,2 | 15,2 | 18,1 | 22,1 | 25 | 27,4 | 28,4 | 24,1 | 18,7 | 12,9 | 10,6 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,5 17.01.87 |
−12,5 10.01.86 |
−12 01.01.05 |
−5 04.01.73 |
−2 01.01.76 |
1 05.01.76 |
5 23.01.76 |
1 11.01.74 |
0 19.01.77 |
−3,2 23.01.91 |
−9,1 22.01.88 |
−11 31.01.85 |
−21,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,6 01.01.22 |
26,6 27.01.19 |
27,6 28.01.89 |
29 21.01.18 |
32,6 18.01.22 |
39,2 18.01.22 |
40,2 25.01.19 |
40,4 07.01.20 |
36,1 17.01.87 |
31,1 02.01.85 |
22,4 02.01.82 |
19,1 03.01.85 |
40,4 2020 |
Précipitations (mm) | 48 | 44,4 | 78 | 65,4 | 49,3 | 24,3 | 21 | 16 | 29,9 | 22,9 | 43,2 | 37,5 | 480 |
À l'origine, la route nationale 145 reliait Guéret à Moulins, via Montluçon. Celle-ci n'est pas immédiatement déclassée à la suite de la réforme de 1972. Lors de la mise en service de la voie rapide à l'est du Montet, jusqu'à Toulon-sur-Allier (au sud de Moulins), celle-ci porta le numéro 145 et la section du Montet à Moulins est déclassée RD 945.
Après la réforme de 1972, certaines sections sont récupérées par la nouvelle RN 145 : le tronçon de Bellac au Maubert issu de la RN 151BIS et celui de Maubert à Guéret issu de la RN 142.
La gare de Guéret est une gare ferroviaire de la ligne de Montluçon à Saint-Sulpice-Laurière. C'est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français, desservie par des trains régionaux TER Nouvelle-Aquitaine.
Agglo'Bus est le réseau de transport en commun de la communauté d’agglomération du Grand Guéret qui dessert les 25 communes du territoire autour de 7 lignes urbaines et d'un service de transport à la demande.
Guéret possède également un aéroport servant Landouges.
Attesté sous la forme Waractus au VIIe siècle, de Garait vers 1140, Garag 1140 (forme sud-occitane), Garactum vers 1315, Garet en 1451[6]. La variante du toponyme en occitan (dialecte marchois) est Garait [ɡɒ.ˈraj, ɡɒ.ˈre])[7].
Selon Albert Dauzat, l'enfant du pays[8] : « [Guéret] doit son origine à un monastère fondé en 669 dans un vaste guéret. »
Ernest Nègre[8] y voit le sens de « friche », précédant la fondation du monastère. Le terme français guéret a plusieurs significations paradoxales :
Le terme est issu du bas latin vervactum / bervactum « terre en jachère, friche » altéré en varactum, puis waractum par influence du germanique sur l'initiale, d'où garet / guéret[9]. Le sens est donc « jachère », même si le mot a également pu indiquer une « friche », vers 700, lorsque le monastère de Guéret est fondé.
Au , Guéret est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Guéret, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est la commune-centre[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (36,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), zones urbanisées (24,5 %), prairies (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), eaux continentales[Note 2] (1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Guéret est découpée par l'INSEE en cinq quartiers qui sont[16] :
La population de Guéret était de 14 114 habitants au recensement de 1999, 13 789 en 2006, 14 066 en 2007 et 13 844 en 2009. La densité de population de la ville est de 528,20 hab./km2.
Le nombre de logements dans la commune a été estimé à 8 206 en 2007. Ces logements se composent de 7 317 résidences principales, 245 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 643 logements vacants[17].
Le territoire de la commune de Guéret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 21,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 751 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 690 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Guéret est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
C'est au VIIe siècle que Lantarius (Lanterius, vers 670), comte de Limoges, persuade le moine Pardulphe (qui deviendra saint Pardoux) de rejoindre son domaine rural de Waractus. Pardulphe, jusqu'alors ermite réputé pour ses pouvoirs de thaumaturge, y devient abbé d'un monastère autour duquel un village se construit. L'ensemble est rasé par les Vikings au IXe siècle, mais une modeste cité y est reconstruite, donnant naissance à Guéret.
En 1514, la ville devient capitale de la Marche. Puis en 1790, sa vocation de siège administratif se voit confirmée lorsque la ville est choisie comme chef-lieu de département. Entre ces deux dates, Guéret connaît plusieurs insurrections contre l’impôt, la maltôte : le , suivant l’exemple des habitants de Limoges, plusieurs centaines d’émeutiers attaquent les employés des fermes générales et les huissiers, tous chargés de prélever l’impôt. Dans la mouvance, la foule lapide l’entrepôt de la ferme des tabacs[25]. Dans ces affaires, la solidarité populaire se manifeste et les autorités municipales préfèrent ne pas agir[26]. En 1785, à nouveau, plusieurs centaines d’habitants de la ville réussissent à libérer une femme[27].
En , les révoltés d'Ajain sont des paysans des communes d'Ajain, Ladapeyre et Pionnat qui marchent sur Guéret. Ils veulent délivrer leurs camarades emprisonnés pour s'être opposés à l'impôt que l’Assemblée conservatrice vient de voter en . À l'entrée de la ville, l'affrontement avec la Garde nationale fait seize morts parmi les manifestants[28]. Pendant la Deuxième République, la commune de Guéret est à gauche (la Montagne)[29].
Depuis le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département, beaucoup d'hommes partaient tous les ans pour les grandes villes afin de s'y faire embaucher sur les chantiers du bâtiment comme maçons, charpentiers, couvreurs… C'est ainsi que les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devient définitive : ainsi la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans les Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon, de Martin Nadaud, et dans le roman Jeantou, le maçon creusois, de Georges Nigremont (Léa Védrine), la description de cet exode qui marqua si fortement les modes de vie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Creusois requis pour le Service du travail obligatoire rejoignent les camps des maquisards. Parmi eux, trois jeunes Guérétois — John Allan Colomb, Robert Janvier et Jacques Nouhaud, âgés respectivement de 21, 18 et 19 ans — seront tués par les Allemands le dans le bois du Thouraud[30]. Albert Fossey alias François est en 1943 le chef départemental adjoint des Mouvements unis de la Résistance (MUR) de la Creuse, puis le chef départemental des maquis de l'Armée secrète de la Creuse. En 1944 il devient le chef départemental des FFI de la Creuse avec le grade de lieutenant-colonel. Le il dirige la première libération de Guéret puis les Allemands reprennent la ville le 9 juin. Après une guérilla dans l'ensemble du département, Guéret est de nouveau libérée le par les maquisards du commandant François[31]. C'est Roger Cerclier qui reçoit la reddition de la garnison allemande de Guéret. Président du comité départemental de Libération, il exerce ses fonctions avec sang-froid et modération.
Un Comité d’action du Centre, dit « Comité de Guéret », est constitué en 1953 à l’occasion des importantes mobilisations paysannes. Il regroupe 18 fédérations départementales de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) et perdure de 1953 à 1968, se constituant en groupe de pression informel pour défendre les intérêts des victimes de la politique agricole[32].
Dans les années 1960, afin de repeupler les départements métropolitains en voie de désertification, des enfants réunionnais sont déplacés de force dans la Métropole. Dirigés vers la Creuse, où ils sont placés lors de leur arrivée dans un foyer de Guéret, ils sont ensuite envoyés dans des familles d'accueil à travers le département. Aujourd'hui, à Guéret, c'est l'Espace créole qui se trouve dans les bâtiments qu'occupait ce foyer[33].
Guéret est la préfecture de la Creuse depuis la création du département en 1790.
Guéret est le chef-lieu de deux cantons :
Au second tour de l'élection présidentielle de 2017 à Guéret, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive en tête du scrutin, avec 75,27 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui recueille 24,73 % des suffrages exprimés.
Au premier tour à Guéret, Emmanuel Macron était aussi arrivé à la première place (26,34 % des voix) devant Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), deuxième avec 22,2 % des voix, alors que Marine Le Pen n'arrivait qu'en quatrième position avec 14,93 %, derrière François Fillon (Les Républicains), troisième avec 15.19 %. Les sept autres candidats obtenant les résultats suivants : Benoît Hamon (Parti socialiste), 13,06 % ; Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), 3,72 % ; Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste), 1,38 % ; Jean Lassalle (indépendant), 1,25 % ; Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), 0,9 % ; François Asselineau (Union populaire républicaine), 0,87 % ; Jacques Cheminade (Solidarité et progrès), 0,15 %[34].
Les votes blancs ont représenté 1,8 % des votants au premier tour, et 9,97 % au second[35].
Scrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | |||||||||
Municipales 2014 | PS | 42,94 | DVD | 19,19 | FG | 15,28 | FN | 12,90 | PS | 54,45 | DVD | 31,87 | FN | 13,67 | Pas de 4e | |||||||||
Européennes 2014[36] | PS | 30,16 | FN | 16,21 | UMP | 16,13 | FG | 11,46 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[37] | PS | 36,93 | LR | 22,79 | FN | 17,59 | EELV | 9,36 | PS | 53,16 | LR | 30,57 | FN | 16,28 | Pas de 4e | |||||||||
Présidentielle 2017[38] | EM | 26,34 | LFI | 22,20 | LR | 15,19 | FN | 14,93 | EM | 75,27 | FN | 24,73 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Législatives 2017[39] | LREM | 34,67 | PS | 22,85 | LFI | 14,88 | LR | 10,18 | LREM | 66,20 | LR | 33,80 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Européennes 2019[40] | LREM | 22,64 | RN | 17,68 | EELV | 11,20 | PP-PS | 10,84 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020 | EELV | 32,97 | SE | 27,70 | PS | 25,81 | LREM | 13,50 | SE | 35,68 | EELV | 33,18 | PS | 23,31 | LREM | 7,75 | ||||||||
Régionales 2021[41] | PS | 35,66 | LREM | 14,88 | EELV | 12,88 | LR | 12,29 | PS | 45,54 | EELV | 14,86 | LR | 13,75 | LREM | 13,48 | ||||||||
Présidentielle 2022[42] | Ens. | 27,57 | LFI | 25,25 | RN | 19,08 | LR | 4,85 | Ens. | 63,99 | RN | 36,01 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Législatives 2022[43] | Ens. | 32,99 | NUPES-LFI | 32,86 | RN | 12,61 | DVD | 7,40 | NUPES-LFI | 51,54 | Ens. | 48,46 | Pas de 3e ni de 4e | |||||||||||
Européennes 2024[44] | RN | 28,17 | PP-PS | 18,95 | Ens. | 14,32 | LFI | 9,30 | Tour unique | |||||||||||||||
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[45].
Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[46].
La ville dispose de quatre écoles maternelles publiques, de six écoles primaires publiques, de deux collèges publics (Jules-Marouzeau, Martin-Nadaud) et de deux lycées publics (Jean-Favard, Pierre-Bourdan)[47].
Une école primaire privée (Notre-Dame) est aussi présente dans la commune. Le collège-lycée privé Notre-Dame a fermé en 2014[48].
L'enseignement supérieur à Guéret est composé de :
Le centre hospitalier de Guéret, a (en 2018) une capacité de 509 lits et places dont[49] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 12 840 habitants[Note 4], en évolution de −4,83 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
12 840 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (25,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 38,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 900 hommes pour 6 989 femmes, soit un taux de 54,22 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,47 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 2,6 | |
7,4 | 12,6 | |
20,0 | 20,3 | |
19,3 | 20,6 | |
17,7 | 14,9 | |
20,4 | 16,7 | |
14,6 | 12,2 |
Islam :
Le site d'émission de Saint-Léger-le-Guérétois, détenu par l'opérateur TDF, permet de diffuser les chaînes de la TNT, parmi lesquelles France 3 Limousin, pour toute la Creuse[68]. Télim TV, la chaîne locale privée de la région a arrêté ses émissions le à la suite de difficultés financières[69]. Elle diffusait ses programmes sur les trois départements de l'ancienne région Limousin.
Plusieurs grands projets y ont été portés à terme, notamment la bibliothèque multimédia du Grand Guéret (dite BMI), la rénovation de la salle polyvalente devenue espace André-Lejeune, le conservatoire départemental Émile-Goué, le centre de secours principal de Guéret, l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Anna-Quinquaud, l'hôpital de jour (annexe du centre hospitalier spécialisé La Valette) et, plus récemment, le centre de loisirs sans hébergement (CLSH) du quartier de Jouhet.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 408 €, ce qui plaçait Guéret au 27 913e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[70].
En 2012, 58,1 % des ménages fiscaux étaient imposables[71].
Le taux de chômage pour la commune, en 2013, s'élève à 15,9 %[71], un chiffre nettement supérieur aux moyennes départementale (12,3 %)[72] et nationale (10,4 %)[73].
Guéret possède deux monuments historiques[74] :
La ville abrite d'autres lieux notables.
Son blasonnement est : D'azur à la forêt de sinople sur une terrasse du même, au cerf passant d'or brochant sur le tout. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.