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liste d'homonymie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le nom de terre Montlaur a été porté par différentes familles, dont l'une est subsistante.
Hippolyte de Barrau, dans son ouvrage consacrée aux familles du Rouergue, mentionne une famille Jourdain possédant le château de Montlaur, à Vabre[1]. Sa notice se poursuit avec la présentation de trois familles portant le nom de Montlaur,
Le volume 5 du Grand armorial de France présente lui aussi trois familles portant ce nom[2] :
Le médiéviste Pierre-Yves Laffont souligne dans sa thèse (1998) que « les origines du lignage de Montlaur posent problèmes et restent très sujettes à controverse »[3]. Dans l'introduction d'un article intitulé « Les Montlaur : une branche cadette des vicomtes de Polignac ? », paru en 1998, il indique que « trois lignages aristocratiques l'ont porté en Languedoc au Moyen Âge », ceux de Carcassès, ceux du Vivarais, dont le château est situé à Coucouron, et ceux du Bas-Languedoc, avec le château situé à Montaud[4]. Il souligne, que s'il exclut celui de Cacassès[3], les auteurs, notamment Odette Pontal, ont souvent confondu, « volontairement ou non », les deux derniers[4]. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, dans son Dictionnaire de la noblesse (1774), indiquait la généalogie d'une famille de Montlaur originaire du Languedoc, sans précisions, lui associant la plupart des personnalités données en fin d'article[5]. Gustave de Rivoire de La Bâtie (1867) considère la famille que l'on retrouve en Dauphiné est originaire du Languedoc, sans précisions[6]. Pierre-Yves Laffont (1998) conclue, dans sa notice consacrée à la prosopographie du lignage de Montlaur que « rien, à notre sens, ne permet d'établir ce lien si ce n'est l'usage commun du prénom Pons », considérant que « leur homonymie et leur approximative contemporanéité n'étant que pures coïncidences »[3].
La famille de Montlaur, alias Montlor, est une famille noble éteinte, d'extraction féodale, originaire de la terre de Montlaur, située sur la commune de Montaud, en Bas-Langedoc, dans le diocèse de Maguelone (Montpellier)[4],[7]. Le surnom de Montlaur apparaît dans les textes à partir de la fin du XIe siècle[4].
La famille possède les terres de Montlaur, Murles et Vailhauquès[7].
La famille de Montlaur, alias Montlor, est une famille éteinte, d'extraction féodale, originaire de la terre de Montlaur, située sur la commune de Coucouron (Ardèche)[9]. Les premières mentions de personnalités datent du dernier quart du XIIe siècle[4].
Sur leurs origines, Pierre-Yves Laffont (1998) avancent deux hypothèses : soit ils sont étrangers à la région et s'y implantent vers la fin du XIIe siècle, soit ils sont une branche cadette d'un lignage régional[4]. L'historien privilégie cette dernière et propose la filiation avec les vicomtes de Polignac[4]. La thèse de Franck Brechon, soutenue en 2000 à Lyon 2, reprend cette hypothèse.
Le deuxième blasonnement est celui porté par l'évêque de Fréjus, Pierre de Montlaur (XIIe siècle)[11].
Hugues, baron de Maubec, épouse (1425) Jeanne de Montlaur, héritière, et joint le surnom de Montlaur au sien[12].
La famille de Villardi est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Comtat Venaissin, maintenue noble en 1698. Elle hérite de la terre de Montlaur à la suite d'une alliance en 1740[13].
Armes : D'azur au dextrochère armé d'argent mouvant de senestre tenant une palme d'or[14].
En 1679, Louis XIV érigea par lettres patentes la baronnie de Montlaur en marquisat en faveur d'Étienne de Bousquet, dont un ascendant avait racheté la terre de Montlaur en 1592. Le titre fut transféré par lettres patentes en octobre 1787 en faveur de Gabriel Joseph Raymond de Villardi de Quinson (1745-1817), descendant du précédent par voie féminine[15] et ancêtre des porteurs actuels du nom.
La famille d'Escoubès de Montlaur olim d'Escoubès, transformée en de Montlaur d'Escoubès[23], est originaire de Gascogne où elle possédait le fief noble Saint-Jean-le-Comtal[2],[24]. Gustave Chaix d'Est-Ange dit qu'elle était « anciennement et honorablement connue en Armagnac »[23].
Une branche s'établit à Toulouse et acquiert la seigneurie de Montlaur[24]. Selon le Grand armorial de France, cette seigneurie « aurait été érigée en comté en faveur de cette famille par lettres de 1574 enregistrées en 1858 (?) ». L'une de ses branches, éteintes, s'est agrégée à la noblesse au XVIIe siècle et est maintenue noble en 1739[2]. Toutefois, Chaix d'Est-Ange précise « Dans la réalité on ne connaît pas à la famille Escoubés de Monlaur de principe d'anoblissement régulier »[23].
Armes : De gueules, à un monde d'argent cerclé et cintré de gueules, sommés d'une croix d'argent, soutenu par deux lions rampants et affrontés d'argent[24],[2]
Couronne ducale ; Supports : deux sauvages, avec massues basses.[24],[2]
Devise : Virtus auro potior[24],[2].
La filiation varie d'une famille à l'autre, Bas-Languedoc ou Vivarais, chez les auteurs anciens.
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert (1774) les associe à une famille originaire du Languedoc[5], tout comme Gustave de Rivoire de La Bâtie (1867)[6], sans autres précisions, tandis que Gaston de Jourda de Vaux (1924-1933), reprenant la même généalogie, les place dans la filiation de la famille originaire du Vivarais[9]. La Roque (1860) les associe à la famille du Bas-Languedoc[7].
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