liste d'homonymie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le nom de terre Montlaur a été porté par différentes familles, dont l'une est subsistante.
Hippolyte de Barrau, dans son ouvrage consacrée aux familles du Rouergue, mentionne une famille Jourdain possédant le château de Montlaur, à Vabre[1]. Sa notice se poursuit avec la présentation de trois familles portant le nom de Montlaur,
de Montlaur, en Vivarais, sur les frontières du Velay, portant d'or au lion couronné de vair.
de Montlaur, près de Maguelone (Montpellier), en Bas-Languedoc, portant d'argent au lion de gueules.
de Montlaur, olim de Montlaur d'Escoubès, Gascogne (voir ci-après).
de Montlaur, Languedoc (connue dès le XIIesiècle, maintenue noble en 1667), D'or, à un cor d'azur lié de gueules.
de Montlaur, Comminges (maintenue noble en 1699 sur preuves de 1523), D'or, au lion de vair couronné du même.
Le médiéviste Pierre-Yves Laffont souligne dans sa thèse (1998) que «les origines du lignage de Montlaur posent problèmes et restent très sujettes à controverse»[3]. Dans l'introduction d'un article intitulé «Les Montlaur: une branche cadette des vicomtes de Polignac?», paru en 1998, il indique que «trois lignages aristocratiques l'ont porté en Languedoc au Moyen Âge», ceux de Carcassès, ceux du Vivarais, dont le château est situé à Coucouron, et ceux du Bas-Languedoc, avec le château situé à Montaud[4]. Il souligne, que s'il exclut celui de Cacassès[3], les auteurs, notamment Odette Pontal, ont souvent confondu, «volontairement ou non», les deux derniers[4]. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, dans son Dictionnaire de la noblesse (1774), indiquait la généalogie d'une famille de Montlaur originaire du Languedoc, sans précisions, lui associant la plupart des personnalités données en fin d'article[5]. Gustave de Rivoire de La Bâtie (1867) considère la famille que l'on retrouve en Dauphiné est originaire du Languedoc, sans précisions[6]. Pierre-Yves Laffont (1998) conclue, dans sa notice consacrée à la prosopographie du lignage de Montlaur que «rien, à notre sens, ne permet d'établir ce lien si ce n'est l'usage commun du prénom Pons», considérant que «leur homonymie et leur approximative contemporanéité n'étant que pures coïncidences»[3].
La famille de Montlaur, alias Montlor, est une famille noble éteinte, d'extraction féodale, originaire de la terre de Montlaur, située sur la commune de Montaud, en Bas-Langedoc, dans le diocèse de Maguelone (Montpellier)[4],[7]. Le surnom de Montlaur apparaît dans les textes à partir de la fin du XIesiècle[4].
Armes: D'or à un cor de chasse d'azur enguiché et virollé de gueules.[8][réf.à confirmer]
La famille de Montlaur, alias Montlor, est une famille éteinte, d'extraction féodale, originaire de la terre de Montlaur, située sur la commune de Coucouron (Ardèche)[9]. Les premières mentions de personnalités datent du dernier quart du XIIesiècle[4].
Sur leurs origines, Pierre-Yves Laffont (1998) avancent deux hypothèses: soit ils sont étrangers à la région et s'y implantent vers la fin du XIIesiècle, soit ils sont une branche cadette d'un lignage régional[4]. L'historien privilégie cette dernière et propose la filiation avec les vicomtes de Polignac[4]. La thèse de Franck Brechon, soutenue en 2000 à Lyon 2, reprend cette hypothèse.
Armes: D'or, au lion de vair, armé, lampassé et couronné de gueules. alias D’or au lion de vair couronné d’azur.[9],[6],[10]
Le deuxième blasonnement est celui porté par l'évêque de Fréjus, Pierre de Montlaur (XIIesiècle)[11].
Maubec-Montlaur: Ecartelé aux 1 et 4: d'or, à deux léopards d'azur; aux 2 et 3: d'or, au lion de vair armé, lampassé et couronné de gueules.
Hugues, baron de Maubec, épouse (1425) Jeanne de Montlaur, héritière, et joint le surnom de Montlaur au sien[12].
Armes: D'azur au dextrochère armé d'argent mouvant de senestre tenant une palme d'or[14].
En 1679, Louis XIV érigea par lettres patentes la baronnie de Montlaur en marquisat en faveur d'Étienne de Bousquet, dont un ascendant avait racheté la terre de Montlaur en 1592. Le titre fut transféré par lettres patentes en octobre 1787 en faveur de Gabriel Joseph Raymond de Villardi de Quinson (1745-1817), descendant du précédent par voie féminine[15] et ancêtre des porteurs actuels du nom.
Personnalités
Marie Arlette de Villardi de Montlaur, née Marie Arlette de Failly (1891-1944), participa à la Résistance contre les Allemands. Elle fut arrêtée et déportée au camp de Ravensbrück où elle mourut le [16].
Guy de Villardi de Montlaur (1918-1977), artiste peintre, rejoignit l'Angleterre en 1942, débarqua en Normandie le [17] avec les commandos Kieffer (1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos) et à Flessingue (Hollande) le 1er novembre 1944[18],[19].
Une branche s'établit à Toulouse et acquiert la seigneurie de Montlaur[24]. Selon le Grand armorial de France, cette seigneurie «aurait été érigée en comté en faveur de cette famille par lettres de 1574 enregistrées en 1858 (?)». L'une de ses branches, éteintes, s'est agrégée à la noblesse au XVIIesiècle et est maintenue noble en 1739[2]. Toutefois, Chaix d'Est-Ange précise «Dans la réalité on ne connaît pas à la famille Escoubés de Monlaur de principe d'anoblissement régulier»[23].
Armes: De gueules, à un monde d'argent cerclé et cintré de gueules, sommés d'une croix d'argent, soutenu par deux lions rampants et affrontés d'argent[24],[2]
Couronne ducale; Supports: deux sauvages, avec massues basses.[24],[2]
Devise: Virtus auro potior[24],[2].
La filiation varie d'une famille à l'autre, Bas-Languedoc ou Vivarais, chez les auteurs anciens.
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert (1774) les associe à une famille originaire du Languedoc[5], tout comme Gustave de Rivoire de La Bâtie (1867)[6], sans autres précisions, tandis que Gaston de Jourda de Vaux (1924-1933), reprenant la même généalogie, les place dans la filiation de la famille originaire du Vivarais[9]. La Roque (1860) les associe à la famille du Bas-Languedoc[7].
Hugues de Montlaur, frère des précédents, petit-fils de Bernard de Montlaur et fils de Guillaume, seigneur de Montlaur [25], prévôt de Pignans, nommé évêque de Riez (vers 1160, mais non élu) archevêque d'Aix (1165/1153[25]-1174).
Hugues de Montlaur (-1244), maître de la milice du Temple en Provence et en Espagne. Maréchal de l'ordre, mort à la bataille de La Forbie (Hiribya, Palestine).
Son appartenance familiale n'est pas connue. Hippolyte de Barrau (1854) indique qu'il appartient à la famille du Bas-Languedoc[1]. Gaston de Jourda de Vaux (1924) l'associe à la famille du Vivarais[9]. Il est absent de la généalogie proposée par La Chenaye-Aubert (1774).
Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France: catalogue général des armoiries des familles nobles de France, comprenant les blasons des familles ayant possédé des charges dans le royaume et de celles ayant fait enregistrer leurs armoiries en 1696, de la noblesse de l'Empire, des anoblissements de la Restauration, donnant les tableaux généalogiques de familles confirmées dans leur noblesse entre 1660 et 1830 (sept volumes), Société du Grand armorial de France, 1934-1952 (lire en ligne), p.101.
François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, t.VIII, Paris, Veuve Duchesne, (lire en ligne), p.343-347.
Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné: contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr.1969 (Allier, Grenoble)) (1reéd. 1867), 821p. (lire en ligne), p.435.
Louis de La Roque , Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier. Volumes 1, vol.2, Montpellier, F. Seguin, , 463p. (lire en ligne), p.354-355 , notice no387 «Montlaur, alias Montlor».
Gaston de Jourda de Vaux, Le nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy (Tome 4): noms féodaux, t.7, Le Puy, Impr. Peyriller & La Haute-Loire, 1924-1933 (lire en ligne), p.113.
S. Icard, «Armorial des Evêques, Collégiales, Chapitres, Prévôtés et Abbayes de l'ancien diocèse de Fréjus (Simple contribution)», Mémoires de l'Institut historique de Provence, Marseille, not.VI, , p.215-216 (lire en ligne).
Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné: contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr.1969 (Allier, Grenoble)) (1reéd. 1867), 821p. (lire en ligne), p.394.
M. Masson, Muracciole, de Villardi de Montlaur, La participation de la marine française aux débarquements de Normandie, de Corse et de Provence, Paris, Service Historique de la Marine Nationale,
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXesiècle, Évreux, impr. de C. Hérissey (lire en ligne), p.123-124.
Honoré Fisquet, La France Pontificale (Gallia Christiana): Histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France, depuis l'établissement du Christianisme jusqu'à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques - Métropole d'Aix - Ire contenant Digne et Riez, Étienne Repos, 1864-1873 (lire en ligne), p.31.
Henri Vidal, «Jean Ier de Montlaur, évêque de Maguelone (1160-1190)», dans Daniel Le Blévec, Thomas Granier - Centre historique de recherches et d'études médiévales sur la Méditerranée occidentale, L'évêché de Maguelone au Moyen Âge - Actes de la Journée d'études du 13 décembre 2001, Montpellier, Université Paul-Valéry - Montpellier III, coll.«Fonds PULM», (ISBN978-2-84269-713-6), p.35-62.
Odette Pontal, archiviste paléographe, «Les seigneurs de Montlaur des origines au XVesiècle» (thèse), 1943.
Odette Pontal, «Les seigneurs de Montlaur dans la région cévenole, des origines au XVesiècle», Revue du Vivarais, not.92, , pp.65-97, pp.165-181, pp.235-251.